Mon prof de philo de khâgne, cette année, est aussi très incisif sur le sujet. Je ne compte plus le nombre de petites piques qu'il lance, tellement elles sont devenues récurrentes.
Très doué (bien que très con
), il se débrouille pour toujours être en limite, ce qui fait que le silence m'est imposé par la force des choses : si je réponds, je passe pour la parano qui ramène tout à ce sujet. Et comme je ne réponds pas, je m'en veux de me laisser faire de la sorte, d'autant plus qu'il étend ainsi son aura sur tous les élèves de la classe, qui le vénèrent, bien entendu.Et comme il a déjà été dit, à répondre, nous risquerions d'être noyées sous des concepts que l'on maîtrise guère, voire pas du tout, et par là-même, d'être complètement discréditées.
Cela étant, je compte bien répliquer une fois au moins avant la fin de l'année, alors j'attends, le moment propice, adéquate, mais en aucun cas je ne saurai laisser passer tout ça !
Donc à ta place (et sans reprendre tous les excellents contre-arguments énoncés dans ce topic, que j'ai d'ailleurs pris en note pour parfaire mon élocution !
), j'attendrais encore un peu, et me jetterais à l'eau lorsque le moment me semblerait le meilleur, si possible devant le reste de la classe (histoire de montrer qu'il n'y a pas que la façon de penser de ta prof qui semble recevable -pour eux-). Et si ce précieux moment n'arrive pas, alors j'irais dire tout ce que j'ai à dire à la fin de l'année, où de toutes manières, ce ne me serait plus du tout préjudiciable, puisqu'après, pfiiiout, je ne serais plus là ! ...et il est d'ailleurs inutile que j'emploie le conditionnel, puisque c'est exactement ce que je suis en train de faire !
Bon courage à toi, et merci aux autres pour ces bô arguments que je n'aurais pas su si bien dire !
