Therapies de réorientation et autres moyens de "guérison"
Dans le même esprit, je suis tombée un jour sur le site de la NARTH (National Association for Research & Therapy of Homosexuality).
ça fait un tout petit peu peur de réaliser à quel point tout cela est organisé, et le nombre de personnalités scientifiques participantes (après je ne sais pas ce que ceux-ci valent dans leurs disciplines respectives...)
(y'a pas un smily sueurs froides?)
(Sinon je ne mets pas le lien - pas de pub -, suffit de taper "narth" dans ton moteur de recherche)
ça fait un tout petit peu peur de réaliser à quel point tout cela est organisé, et le nombre de personnalités scientifiques participantes (après je ne sais pas ce que ceux-ci valent dans leurs disciplines respectives...)
(y'a pas un smily sueurs froides?)
(Sinon je ne mets pas le lien - pas de pub -, suffit de taper "narth" dans ton moteur de recherche)
La chose la plus affligeante, triste et pathétique ce sont les homos qui veulent vraiment se "soigner" dans ces camps ou, pire, les parents qui obligent leurs fils à y aller.
J'ai lu un article très approfondi il y a longtemps. C'est trop tard pour le chercher, mais demain je vais essayer.
C'est effrayant. ça me tétanise.
J'ai lu un article très approfondi il y a longtemps. C'est trop tard pour le chercher, mais demain je vais essayer.
C'est effrayant. ça me tétanise.
"Thérapie sexuelle" [sic]
Lu dans le dernier numéro de La Recherche (n°430 - mai 2009) :
Malgré l'absence de preuves sur leur efficacité, un nombre non négligeable de médecins britanniques continuent de proposer à leurs patients homosexuels des thérapies censées les amener à devenir hétérosexuels.
C'est le résultat d'une étude menée par une équipe de l'Université College de Londres questionnant 1400 praticiens. 17 % d'entre eux affirment avait traité au moins un patient de cette manière, et 4% affirment qu'ils pratiqueraient ces thérapies si le cas se présentait.
Pour les auteurs de l'étude, il s'agit moins d'un refus idéologique [sic] de l'homosexualité de la part du médecin que d'une certaine ignorance concernant le bien-fondé de ces thérapies, à laquelle s'ajoute une volonté sincère d'aider un patient en souffrance.
Comme quoi il y a du boulot.
En direction des médecins eux-mêmes (je serais curieux des résultats d'une étude similaire sur une population de praticiens français).
Tout autant qu'en direction des scientifiques - ou des journalistes qui rendent compte de leur travail. Ce refus idéologique m'amuse autant qu'il me navre... au même titre que l'intitulé original de cette brève, qui, sans guillemet aucun, constitue le titre de ce post.
Malgré l'absence de preuves sur leur efficacité, un nombre non négligeable de médecins britanniques continuent de proposer à leurs patients homosexuels des thérapies censées les amener à devenir hétérosexuels.
C'est le résultat d'une étude menée par une équipe de l'Université College de Londres questionnant 1400 praticiens. 17 % d'entre eux affirment avait traité au moins un patient de cette manière, et 4% affirment qu'ils pratiqueraient ces thérapies si le cas se présentait.
Pour les auteurs de l'étude, il s'agit moins d'un refus idéologique [sic] de l'homosexualité de la part du médecin que d'une certaine ignorance concernant le bien-fondé de ces thérapies, à laquelle s'ajoute une volonté sincère d'aider un patient en souffrance.
Comme quoi il y a du boulot.
En direction des médecins eux-mêmes (je serais curieux des résultats d'une étude similaire sur une population de praticiens français).
Tout autant qu'en direction des scientifiques - ou des journalistes qui rendent compte de leur travail. Ce refus idéologique m'amuse autant qu'il me navre... au même titre que l'intitulé original de cette brève, qui, sans guillemet aucun, constitue le titre de ce post.
En cherchant un peu j'ai trouvé le site de l'équipe qui a conduit ces recherches (pour plus de détails sur les résultats de l'étude, le contenu des thérapies pratiquées...) :
http://www.treatmentshomosexuality.org.uk
Et l'étude complète :
http://www.biomedcentral.com/1471-244X/9/11/abstract
Ce que le journaliste de La Recherche ne dit pas forcément, c'est que l'un des objectifs de cette étude est bien de montrer que vouloir soigner l'homosexualité n'a pas de sens :
La question qui était posée aux psychiatres n'était pas "si vous voyez un patient homosexuel, que faites-vous ?", mais "si un patient vous demande (explicitement) de changer son orientation sexuelle, que faites-vous ?"
L'article de la Recherche semblait considérer que les homosexuels étaient considérés de facto comme des malades à soigner, ce qui n'est heureusement pas le cas.
Résultats de l'enquête : confrontés à un patient homosexuel qui veut changer de sexualité, seulement 4% affirment vouloir lui faire suivre une thérapie, et 17% des psychiatres ont déjà "essayé" au moins une fois de réduire l'homosexualité d'un patient. Mais visiblement sur ces 17%, la grande majorité ne souhaite pas recommencer.
Conclusion de l'étude :
http://www.treatmentshomosexuality.org.uk
Et l'étude complète :
http://www.biomedcentral.com/1471-244X/9/11/abstract
Ce que le journaliste de La Recherche ne dit pas forcément, c'est que l'un des objectifs de cette étude est bien de montrer que vouloir soigner l'homosexualité n'a pas de sens :
D'autre part, concernant les chiffres de l'étude, l'article est un peu simplificateur :The best approach is to help people adjust to their situation, to value them as people and show them that there is nothing whatsoever pathological about their sexual orientation. […] Both mental health practitioners and society at large must help them to confront prejudice in themselves and in others.
La question qui était posée aux psychiatres n'était pas "si vous voyez un patient homosexuel, que faites-vous ?", mais "si un patient vous demande (explicitement) de changer son orientation sexuelle, que faites-vous ?"
L'article de la Recherche semblait considérer que les homosexuels étaient considérés de facto comme des malades à soigner, ce qui n'est heureusement pas le cas.
Résultats de l'enquête : confrontés à un patient homosexuel qui veut changer de sexualité, seulement 4% affirment vouloir lui faire suivre une thérapie, et 17% des psychiatres ont déjà "essayé" au moins une fois de réduire l'homosexualité d'un patient. Mais visiblement sur ces 17%, la grande majorité ne souhaite pas recommencer.
Conclusion de l'étude :
Ouf !A significant minority of mental health professionals are attempting to help lesbian, gay and bisexual clients to become heterosexual. Given lack of evidence for the efficacy of such treatments, this is likely to be unwise or even harmful.