Homophobie ordinaire : histoires vécues...
Euh...25 ans ????
Hier, j'étais sur le quai de la gare avec ma copine. On se faisait des adieux car je rentrais pour quelques jours chez mes parents.
Je précise, pour mes études, j'habite dans une ville étudiante près de Paris avec une vie associative très diversifiée (il y a même une asso LGBT), très dynamique etc. Plusieurs couples homosexuels se tiennent la main naturellement en ville, sans soucis.
Et donc, avec ma copine, on se faisait un petit câlin, des petits bisous. Sans plus, non plus. Et là, j'entends des gros rires bien gras de l'autre côté du quai. Ma copine me demande si je crois que c'est pour nous. Je jette un coup d'oeil : deux filles affalées sur un banc en train de glousser. Comme elles ne regardaient pas vers nous, j'en ai conclu que ce n'était pas pour nous....jusqu'à ce que j'entende "Ouh, regardez les gouines ! ahhhhhh ! c'est trop dégeulasse !!! ahaahahahah".
Et ça a continué pendant un moment. N'en pouvant plus, je me retourne m'attendant à découvrir deux filles de 12/13 ans vu la lourdeur et le manque de vocabulaire du discours que j'entendais. Mais non, deux filles de 25 ans environ !
Le pire dans cette affaire c'est qu'elles ont agit d'une façon vraiment négative et puérile. Le mieux, c'est que, bien qu'elles essayaient de convaincre les passants de dire à leur tour des méchancetés, personne n'a suivi. Elles se sont vraiment tournées en ridicule.
Je précise, pour mes études, j'habite dans une ville étudiante près de Paris avec une vie associative très diversifiée (il y a même une asso LGBT), très dynamique etc. Plusieurs couples homosexuels se tiennent la main naturellement en ville, sans soucis.
Et donc, avec ma copine, on se faisait un petit câlin, des petits bisous. Sans plus, non plus. Et là, j'entends des gros rires bien gras de l'autre côté du quai. Ma copine me demande si je crois que c'est pour nous. Je jette un coup d'oeil : deux filles affalées sur un banc en train de glousser. Comme elles ne regardaient pas vers nous, j'en ai conclu que ce n'était pas pour nous....jusqu'à ce que j'entende "Ouh, regardez les gouines ! ahhhhhh ! c'est trop dégeulasse !!! ahaahahahah".
Et ça a continué pendant un moment. N'en pouvant plus, je me retourne m'attendant à découvrir deux filles de 12/13 ans vu la lourdeur et le manque de vocabulaire du discours que j'entendais. Mais non, deux filles de 25 ans environ !
Le pire dans cette affaire c'est qu'elles ont agit d'une façon vraiment négative et puérile. Le mieux, c'est que, bien qu'elles essayaient de convaincre les passants de dire à leur tour des méchancetés, personne n'a suivi. Elles se sont vraiment tournées en ridicule.
Re: Euh...25 ans ????
Tant mieux.elymilly a écrit :Elles se sont vraiment tournées en ridicule.

Et puis, la conn*rie n'a pas d'âge. L'humain ne se bonnifie pas toujours avec le temps.

A 200% (non 300 % ) d'accord!Vyle a écrit :Les déchets humains il y en a tout âges.
La meilleure solution c'est bien de les ignorer.
Franchement c'est gens là, il faut les ignorer. C'est juste des gens qui tente de nuire à la liberté des couples homosexuels. Mais nous savons pertinement qu'il n'y arriverons pas.
après 25 ans ? je crois que la bétise humaine n'as pas dâge. Domage !
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- Messages : 2468
- Inscription : lun. juin 16, 2008 12:56 pm
Une fois de plus, je n'ajouterai rien de constructif.
Mais je trouve ça aberrant... quoique un peu moins lorsque tu décris ton lycée (non, ce n'est pas une histoire de préjugés, certains cathos et compagnie réagissent plutôt bien à l'homosexualité, mais ce n'est malheureusement pas le cas de tous).
Si ce n'est pas indiscret, pourquoi donc ne peux-tu pas quitter ton lycée ? C'est le seul qui accepte que tu suives un cursus artistique ? Tes parents refusent que tu t'en ailles ? Puisqu'à part ça, rien ne te retient.
Un an et demi, et tu seras libre. Tu découvriras qu'il existe des gens, hétéros ou non, dépourvus de ce genre d'idées au rabais. En attendant, n'arrête pas d'écrire, tu promets, et fais attention à toi.
Mais je trouve ça aberrant... quoique un peu moins lorsque tu décris ton lycée (non, ce n'est pas une histoire de préjugés, certains cathos et compagnie réagissent plutôt bien à l'homosexualité, mais ce n'est malheureusement pas le cas de tous).
Si ce n'est pas indiscret, pourquoi donc ne peux-tu pas quitter ton lycée ? C'est le seul qui accepte que tu suives un cursus artistique ? Tes parents refusent que tu t'en ailles ? Puisqu'à part ça, rien ne te retient.
Un an et demi, et tu seras libre. Tu découvriras qu'il existe des gens, hétéros ou non, dépourvus de ce genre d'idées au rabais. En attendant, n'arrête pas d'écrire, tu promets, et fais attention à toi.

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- Inscription : lun. juin 16, 2008 12:56 pm
Qui dit mieux?
J'ignore si je vis dans la ville la plus homophobe du pays, mais se faire insulter quatre fois dans le même après midi en l’espace de même pas deux heures, c'est pas mal quand même!
Il se trouve que je n'ai jamais eu pour habitude de m'afficher en public avec mes petits amis... je n’en vois pas l'intérêt et puis je suppose que je ne m'étais jamais senti suffisamment bien avec quelqu'un auparavant pour ne serait-ce que lui tenir la main dans la rue...
Finalement, je l'ai tout de même fait avec le premier garçon dont je suis tombé amoureux mais qui est retourné vivre en Argentine, son pays d'origine (j'en ai parlé dans un topic dans la rubrique Garçons). Bref, l’histoire qui suit s’est passée il y a environ 3 semaines. Procédons dans l'ordre:
1ère altercation: en sortant de chez mon médecin, chez lequel mon copain m'avait accompagné. Situé à l'écart du centre ville, pas grand chose à craindre à priori. Il m'embrasse dans un coin (pas si sombre que ça mais tout de même isolé), puis soudain un type à casquette (d’autres appellent ça une « racaille » je crois) nous dit « beurkkkkkkk des GAYS » tout en restant sur place à nous fixer. J’ai eu envie de lui répondre mais mon copain m’a arrêté à temps, puis on est partis.
2ème altercation : seulement 20 minutes plus tard, on se balade dans la rue la plus fréquentée du centre piéton. On se tient la main, rien de choquant à mes yeux. Puis un groupe de casquettes nous insulte en passant furtivement, tout en nous montrant du doigt « C’est dégueulasse, regarde ces sales pédés !». Peu importe… je suis bien avec mon mec, donc je me fais violence pour les ignorer.
3ème altercation : 10 minutes plus tard, on est posés sur un banc dans un parc désert, près de la gare, relativement à l’écart de la foule. Au loin, un autre groupe de casquettes (ils étaient environ 5 ou 6) nous hurle « Sale pédés !! Sale enculés » plusieurs fois. On a décidé de riposter à leurs insultes par un long roulage de pelles. Ils ont fini par nous laisser tranquille.
4ème altercation : Quelques baisers et discussions plus tard… on se remet tranquillement de nos émotions, lorsqu’ on constate tout à coup qu’un type de cinquante ans environ, est garé dans sa voiture depuis un bon quart d’heure à nous observer… Celui-ci sort de sa voiture puis nous dit « vous ne pouvez pas vous trouver une copine au lieu de faire ce que vous faites ? ». Puis il s’en va.
Sympathique les sorties en amoureux au centre ville, surtout lors des premiers jours de printemps, lorsque le soleil tant attendu refait enfin surface pour notre plus grand plaisir… symathique à condition d’être hétéro.
Il se trouve que je n'ai jamais eu pour habitude de m'afficher en public avec mes petits amis... je n’en vois pas l'intérêt et puis je suppose que je ne m'étais jamais senti suffisamment bien avec quelqu'un auparavant pour ne serait-ce que lui tenir la main dans la rue...
Finalement, je l'ai tout de même fait avec le premier garçon dont je suis tombé amoureux mais qui est retourné vivre en Argentine, son pays d'origine (j'en ai parlé dans un topic dans la rubrique Garçons). Bref, l’histoire qui suit s’est passée il y a environ 3 semaines. Procédons dans l'ordre:
1ère altercation: en sortant de chez mon médecin, chez lequel mon copain m'avait accompagné. Situé à l'écart du centre ville, pas grand chose à craindre à priori. Il m'embrasse dans un coin (pas si sombre que ça mais tout de même isolé), puis soudain un type à casquette (d’autres appellent ça une « racaille » je crois) nous dit « beurkkkkkkk des GAYS » tout en restant sur place à nous fixer. J’ai eu envie de lui répondre mais mon copain m’a arrêté à temps, puis on est partis.
2ème altercation : seulement 20 minutes plus tard, on se balade dans la rue la plus fréquentée du centre piéton. On se tient la main, rien de choquant à mes yeux. Puis un groupe de casquettes nous insulte en passant furtivement, tout en nous montrant du doigt « C’est dégueulasse, regarde ces sales pédés !». Peu importe… je suis bien avec mon mec, donc je me fais violence pour les ignorer.
3ème altercation : 10 minutes plus tard, on est posés sur un banc dans un parc désert, près de la gare, relativement à l’écart de la foule. Au loin, un autre groupe de casquettes (ils étaient environ 5 ou 6) nous hurle « Sale pédés !! Sale enculés » plusieurs fois. On a décidé de riposter à leurs insultes par un long roulage de pelles. Ils ont fini par nous laisser tranquille.
4ème altercation : Quelques baisers et discussions plus tard… on se remet tranquillement de nos émotions, lorsqu’ on constate tout à coup qu’un type de cinquante ans environ, est garé dans sa voiture depuis un bon quart d’heure à nous observer… Celui-ci sort de sa voiture puis nous dit « vous ne pouvez pas vous trouver une copine au lieu de faire ce que vous faites ? ». Puis il s’en va.
Sympathique les sorties en amoureux au centre ville, surtout lors des premiers jours de printemps, lorsque le soleil tant attendu refait enfin surface pour notre plus grand plaisir… symathique à condition d’être hétéro.