Homophobie parentale...grave :'(
ben en fait le mieux c'est d'éviter les bilans a 23 ans, on a des contre-coups, des "arrêts" mais pas de bilan... voilà tu te retrouves dans une situation qui ne te plait pas, te pése, va juste falloir réfléchir a comment mettre les choses en place, comment mettre les "choses" dans des compartiments spécifiques, et que les chaussettes ne se retrouvent pas dans le tiroir des pulls ! et puis peut être dans un sursaut extraordinaire ta famille va prendre conscience des choses et tout va être pour le mieux dans le meilleur des mondes ! (ben quoi j'aime bien les happy end !)
T'inquiète lestump, le "bilan", c'était juste façon de parler, et concernant ce sujet en particulier. Mais je n'ai aucunement la prétention de faire ze bilan of my laïfeuh maintenant !
Moi aussi, j'aime les happy ends.
J'aimerais bien que ça arrive bientôt...
En attendant, j'arrive quand même à me changer les idées, et je croise les doigts concernant cette fichue cohabitation !
Moi aussi, j'aime les happy ends.
J'aimerais bien que ça arrive bientôt...
En attendant, j'arrive quand même à me changer les idées, et je croise les doigts concernant cette fichue cohabitation !
Au menu ce soir : soupe à la grimace.
"Maman, je profite de ne pas avoir répé vendredi pour passer le week-end à Mtp, je rendrai les partitions à ma prof
" (le sourire, c'est pour faire genre, en vrai j'étais morte de trouille et ça faisait vraiment pas naturel
)
J'ai eu droit à une interruption momentanée de préparation de la vinaigrette, et, dans la foulée... avalanche de questions : depuis quand tu prépares ça, et qui t'héberge, et bla et bla.
Je lui ai répondu que M m'héberge. "J'espère que tu ne fais pas avec M. comme t'as fait avec l'Autre !" (regard haineux et dégoûté en prime).
"Maman !" je lui ai grosso modo expliqué que c'est ridicule, et que, pour le coup, elle peut même s'assurer auprès de ma soeur qu'il ne se passe rien entre la donzelle et moi
"J'en sais rien, tu ne me confies rien."
"Parce que tu te montres trop agressive envers moi, alors je protège ma vie privée."
"Rire nerveux. Tu sais que c'est parce que c'est pas normal, que je ne suis pas d'accord avec toi, (chapitre habituel
) [...]."
J'ai abrégé.
Mon père, lui, s'est axé sur le scepticisme de l'impréparation du séjour "Ratchou comme tu es, m'étonnerais que tu aies prévu ça 5 jours avant, à cause du tarif du train
"
J'ai préféré lui faire croire que si, parce que, c'est vrai que je réfléchis à ce voyage depuis un moment, mais je n'ai mes billets que depuis peu, et la confirmation de la date depuis une semaine seulement
(et puis ça ne le regarde pas)
Et puis M%£$E, je suis majeure et vaccinée, si j'avais mon appart je les aurais pas sur le dos, et même, j'ai des amis qui, même en vivant chez leurs parents, ne sont pas fliqués comme je le suis
Du coup, l'enthousiasme d'un week-end "changement d'air" est carrément retombé, je suis à fleur de peau et je les maudis.
"Maman, je profite de ne pas avoir répé vendredi pour passer le week-end à Mtp, je rendrai les partitions à ma prof


J'ai eu droit à une interruption momentanée de préparation de la vinaigrette, et, dans la foulée... avalanche de questions : depuis quand tu prépares ça, et qui t'héberge, et bla et bla.
Je lui ai répondu que M m'héberge. "J'espère que tu ne fais pas avec M. comme t'as fait avec l'Autre !" (regard haineux et dégoûté en prime).
"Maman !" je lui ai grosso modo expliqué que c'est ridicule, et que, pour le coup, elle peut même s'assurer auprès de ma soeur qu'il ne se passe rien entre la donzelle et moi

"J'en sais rien, tu ne me confies rien."
"Parce que tu te montres trop agressive envers moi, alors je protège ma vie privée."
"Rire nerveux. Tu sais que c'est parce que c'est pas normal, que je ne suis pas d'accord avec toi, (chapitre habituel

J'ai abrégé.
Mon père, lui, s'est axé sur le scepticisme de l'impréparation du séjour "Ratchou comme tu es, m'étonnerais que tu aies prévu ça 5 jours avant, à cause du tarif du train

J'ai préféré lui faire croire que si, parce que, c'est vrai que je réfléchis à ce voyage depuis un moment, mais je n'ai mes billets que depuis peu, et la confirmation de la date depuis une semaine seulement

Et puis M%£$E, je suis majeure et vaccinée, si j'avais mon appart je les aurais pas sur le dos, et même, j'ai des amis qui, même en vivant chez leurs parents, ne sont pas fliqués comme je le suis


Du coup, l'enthousiasme d'un week-end "changement d'air" est carrément retombé, je suis à fleur de peau et je les maudis.
courage Rusalka!Rusalka a écrit :Au menu ce soir : soupe à la grimace.
"Maman, je profite de ne pas avoir répé vendredi pour passer le week-end à Mtp, je rendrai les partitions à ma prof" (le sourire, c'est pour faire genre, en vrai j'étais morte de trouille et ça faisait vraiment pas naturel
)
J'ai eu droit à une interruption momentanée de préparation de la vinaigrette, et, dans la foulée... avalanche de questions : depuis quand tu prépares ça, et qui t'héberge, et bla et bla.
Je lui ai répondu que M m'héberge. "J'espère que tu ne fais pas avec M. comme t'as fait avec l'Autre !" (regard haineux et dégoûté en prime).
"Maman !" je lui ai grosso modo expliqué que c'est ridicule, et que, pour le coup, elle peut même s'assurer auprès de ma soeur qu'il ne se passe rien entre la donzelle et moi![]()
"J'en sais rien, tu ne me confies rien."
"Parce que tu te montres trop agressive envers moi, alors je protège ma vie privée."
"Rire nerveux. Tu sais que c'est parce que c'est pas normal, que je ne suis pas d'accord avec toi, (chapitre habituel) [...]."
J'ai abrégé.
Mon père, lui, s'est axé sur le scepticisme de l'impréparation du séjour "Ratchou comme tu es, m'étonnerais que tu aies prévu ça 5 jours avant, à cause du tarif du train"
J'ai préféré lui faire croire que si, parce que, c'est vrai que je réfléchis à ce voyage depuis un moment, mais je n'ai mes billets que depuis peu, et la confirmation de la date depuis une semaine seulement(et puis ça ne le regarde pas)
Et puis M%£$E, je suis majeure et vaccinée, si j'avais mon appart je les aurais pas sur le dos, et même, j'ai des amis qui, même en vivant chez leurs parents, ne sont pas fliqués comme je le suis![]()
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Du coup, l'enthousiasme d'un week-end "changement d'air" est carrément retombé, je suis à fleur de peau et je les maudis.
allez...

Réaliser la mise à distance dans leur présence même... Pas facile.
Les parents, aussi faibles que tout un chacun, aussi apeurés, aussi veules, aussi peu prompts à se mettre en place de, les parents savent jouer sur la force du lien qui unit bien plus fortement leurs enfants à eux qu'eux à leurs enfants.
C'est ingrat, d'être parent, si on attend de son enfant autre chose que le bonheur qu'il choisira et les formes de la liberté qu'il saura prendre. C'est ingrat, mais c'est sans doute affreusement naturel d'exiger de son enfant une conformité aux valeurs que l'on défend - reproduction des groupes.
Et parfois, c'est long pour un parent de sortir de cet égoïsme psycho-social - de le contrebalancer par le lien, tout de même assez fort, qu'il entretient avec son enfant - conflit intérieur : "tu es ma fille et je t'aime" et "je ne supporte pas ces traits de caractère et de comportement".
Et là, se protéger de ça, c'est pas de la tarte :/ situations toxiques. A l'image de la double contrainte que t'impose ta mère (image du conflit intérieur) : "tu ne me dis rien" et "si tu me dis quelque chose, je te le reproche". Difficile. Surtout ne pas se laisser enfermer là-dedans : c'est travail de tortionnaire moral.
Vivement que tu puisses trouver ton aise ailleurs. En attendant
!
Les parents, aussi faibles que tout un chacun, aussi apeurés, aussi veules, aussi peu prompts à se mettre en place de, les parents savent jouer sur la force du lien qui unit bien plus fortement leurs enfants à eux qu'eux à leurs enfants.
C'est ingrat, d'être parent, si on attend de son enfant autre chose que le bonheur qu'il choisira et les formes de la liberté qu'il saura prendre. C'est ingrat, mais c'est sans doute affreusement naturel d'exiger de son enfant une conformité aux valeurs que l'on défend - reproduction des groupes.
Et parfois, c'est long pour un parent de sortir de cet égoïsme psycho-social - de le contrebalancer par le lien, tout de même assez fort, qu'il entretient avec son enfant - conflit intérieur : "tu es ma fille et je t'aime" et "je ne supporte pas ces traits de caractère et de comportement".
Et là, se protéger de ça, c'est pas de la tarte :/ situations toxiques. A l'image de la double contrainte que t'impose ta mère (image du conflit intérieur) : "tu ne me dis rien" et "si tu me dis quelque chose, je te le reproche". Difficile. Surtout ne pas se laisser enfermer là-dedans : c'est travail de tortionnaire moral.
Vivement que tu puisses trouver ton aise ailleurs. En attendant

Pourtant, j'ai essayé de tirer les choses au clair, de lui montrer que, puisqu'elle ne me fait pas confiance, je ne peux pas lui faire confiance non plus !Kliban a écrit :
Et là, se protéger de ça, c'est pas de la tarte :/ situations toxiques. A l'image de la double contrainte que t'impose ta mère (image du conflit intérieur) : "tu ne me dis rien" et "si tu me dis quelque chose, je te le reproche". Difficile. Surtout ne pas se laisser enfermer là-dedans : c'est travail de tortionnaire moral.
Vivement que tu puisses trouver ton aise ailleurs. En attendant!
J'essaye vraiment de ne pas me laisser enfermer. Mais en étant déjà vaseuse, c'est pas facile de lutter contre 3 personnes

Mais bon, j'ai passé une mauvaise nuit, n'ai pas été accueillie à bras ouverts au réveil :
mon bol n'avait pas été posé par anticipation sur la table comme elle le fait pour les autres membres de la famille,
elle m'a parlé sèchement pour que je ne me trompe pas de pique-nique et prenne celui qu'elle avait préparé pour ma sœur,
tout juste si on m'a dit au revoir quand je suis partie,
et ladite sœur n'a pas levé un sourcil quand j'ai commenté sa savante coiffure

Et j'ai donc passé la journée avec une boule au ventre

Mais merci à vous pour vos mots de réconfort

Vraisemblablement, ça ne se rationalise pas : elle voit bien que des raisons fortes sont contre elles. Il est donc plus simple de jouer la politique d la désapprobation. Ce qui n'est pas tenable par la tête viendra du corps.
Tenir. Et partir. Conserver dignité. Difficile en période de harcèlement moral - oui, c'en est.
La tactique employée est monstrueuse. Elle ne peut aboutir qu'à une chose : comme tout ce monde semble pour le moment préférer son confort moral à l'équilibre de ta vie à toi, tu risques de n'avoir pas d'antre solution, si tu dois rester dans cette atmosphère là, que de couper un brin les liens qui t'unissent à eux. Faire bonne figure et laisser le cœur conserver sa confiance à ceux qui aiment - pas aux individus qui essaient de te couper de toi-même pour ne pas avoir à évoluer.
Tiens bon. Fait bonne figure. Normalise les choses. Ne répond plus aux questions sur la confiance. Il ne sert à rien de parlementer, manifestement. Sinon, égale à toi-même. Affectueuse et attentionnée ou pas. Mais au-dedans, juste une collocataire. Tu as encore besoin de leur foyer longtemps, tu penses ?
Tenir. Et partir. Conserver dignité. Difficile en période de harcèlement moral - oui, c'en est.
La tactique employée est monstrueuse. Elle ne peut aboutir qu'à une chose : comme tout ce monde semble pour le moment préférer son confort moral à l'équilibre de ta vie à toi, tu risques de n'avoir pas d'antre solution, si tu dois rester dans cette atmosphère là, que de couper un brin les liens qui t'unissent à eux. Faire bonne figure et laisser le cœur conserver sa confiance à ceux qui aiment - pas aux individus qui essaient de te couper de toi-même pour ne pas avoir à évoluer.
Tiens bon. Fait bonne figure. Normalise les choses. Ne répond plus aux questions sur la confiance. Il ne sert à rien de parlementer, manifestement. Sinon, égale à toi-même. Affectueuse et attentionnée ou pas. Mais au-dedans, juste une collocataire. Tu as encore besoin de leur foyer longtemps, tu penses ?
Malheureusement oui.Kliban a écrit :Tu as encore besoin de leur foyer longtemps, tu penses ?
J'ai un cdd à mi-temps pour 2 mois.
Après, je ne sais pas encore s'il sera renouvelé, mais si c'est le cas, je n'aurai que 500€/mois, ce qui est bien peu, même en revoyant mes ambitions de logis à la baisse

En tout cas, merci beaucoup pour tes conseils si justes



Rusalka
J'avoue que je n'ai jamais osé lire ton thread, trop effrayé par son contenu rien qu'en lisant la teneur de son titre... Aussi par peur et ignorance de ce que tu sembles vivre et aussi par malaise ou peur de devoir affronter cela un jour.
J'ai lu, c'est dur, c'est pénible, c'est invivable Rusalka
et je ne sais pas quoi écrire pour te conseiller. Alors j'apporte juste du soutien
juste une petite fleur
pour écrire qu'on n'est pas loin, pour écrire qu'il faut protéger toi et ton cœur, ne pas trop l'user/déchirer/écorcher contre la rudesse de la vie que tu dois supporter. Juste préserve-toi et tente de garder le cap quelque soit le sens de la tempête.
Courage Rusalka

J'avoue que je n'ai jamais osé lire ton thread, trop effrayé par son contenu rien qu'en lisant la teneur de son titre... Aussi par peur et ignorance de ce que tu sembles vivre et aussi par malaise ou peur de devoir affronter cela un jour.
J'ai lu, c'est dur, c'est pénible, c'est invivable Rusalka



Courage Rusalka

J'avoue ne pas avoir lu le début de ton topic, par euh... flemme, j'avoue.
Donc désolée si les questions sont hors de propos...
Tu dis que tu as un CDD. Mais à coté de tes études, ou tu as fini tes études ?
Si tu n'as pas fini tes études, pas moyen de prendre une chambre en cité U ou je ne sais quoi ? C'est pas nécessairement ultra cher, et y a souvent moyen d'avoir des aides.
Sinon... Je pense que ça vaudrait largement la peine de t'adresser aux services sociaux. Ce que font tes parents tient largement du harcèlement moral, et il se pourrait - sans certitude, mais est-ce que tu perds qqch à demander ? - que tu aies possibilité d'avoir des aides pour te tirer de cette situation, qui est quand même allègrement pourrie.
Donc désolée si les questions sont hors de propos...
Tu dis que tu as un CDD. Mais à coté de tes études, ou tu as fini tes études ?
Si tu n'as pas fini tes études, pas moyen de prendre une chambre en cité U ou je ne sais quoi ? C'est pas nécessairement ultra cher, et y a souvent moyen d'avoir des aides.
Sinon... Je pense que ça vaudrait largement la peine de t'adresser aux services sociaux. Ce que font tes parents tient largement du harcèlement moral, et il se pourrait - sans certitude, mais est-ce que tu perds qqch à demander ? - que tu aies possibilité d'avoir des aides pour te tirer de cette situation, qui est quand même allègrement pourrie.