Je comprends ton point de vue, mais dans mon acception du terme, la bisexualité représente davantage un potentiel d'attirance qu'une attirance effective (comme d'ailleurs toutes les sexualités, ce n'est pas parce qu'on est bi/homo/hétéro qu'on ne peut pas n'être attiré par personne, par exemple). Donc à partir de là, être bi et être avec une fille (dans le cas d'une fille, par exemple), ça implique (si fidélité exclusive il y a) n'être attiré que par ladite fille, et donc foncièrement n'être pas homo ni hétéro ni bi mais focalisé sur une seule personne.
C'est pour ça que je préfère, si je dois me définir, donner quelque chose de plus général, qui corresponde à mes attirances potentielles, plutôt que de dire là ce qui m'attire présentement à tel moment. Mais ça, c'est assez purement subjectif.
La "biphobie"
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Paranoiattack
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- Inscription : mar. déc. 18, 2007 3:43 pm
Biphobie (au travail)
L'article suivant parle d'une étude anglaise sur la biphobie au travail:
Les gays/lesbiennes s'intègrent de mieux en mieux, mais quand est-il des bi?Têtu a écrit :Selon une étude conduite par l'association anglaise Stonewall, les employés bisexuels se sentiraient mal à l'aise pour parler de leur sexualité au bureau.
La différence? Ces salariés se sentent exclus à la fois par leurs collègues hétéros… et par les homos. L'étude montre que les bisexuels ont plus de mal que les gays et lesbiennes à sortir du placard, et ne sont pas toujours respectés par les homosexuels qui sont également dans les bureaux.
Clichés
«La plupart des bisexuels sont considérés comme des hétéros qui "se testent" avec des membres du même sexe. Cela crée une atmosphère de gêne au sein du bureau. Ces clichés ont un impact négatif sur le travail de ces employés», analyse David Shields, l'un des directeurs de Stonewall.
«Comme tous les employés, les bisexuels ont de meilleures performances au travail quand ils peuvent être eux-mêmes. Pour beaucoup de salariés bisexuels, c'est difficile de parler ouvertement de leur orientation sexuelle, surtout si leurs collègues ne leur soutiennent pas dans leur bisexualité.
«Les bi ont du retard»
Etude menée auprès de bisexuels par le biais d'entretiens. L'une des personnes interrogées explique: «Je crois que les gays et lesbiennes, en tant que communauté, ont beaucoup avancé ces dernières années, même s'il reste beaucoup à faire. Mais les bisexuels ont des années de retard pour arriver à ce point de visibilité.»
Stonewall, qui la plus grande association LGBT au Royaume-Uni, publie à la suite de cette étude un guide destiné aux employeurs pour leur apprendre à mieux accueillir leurs salariés bisexuels. «N'oubliez pas d'invités vos salariés bisexuels aux événement en rapport avec l'homosexualité», y est-il notamment écrit.
Biphobie et bi-méfiance : double acceptation
Biphobie et bi-méfiance : Les bi c'est sale des filles et des hommes
Être bi, je me suis souvent poser cette question que signifie donc être bi ?
Ma construction et mon expérience personnelles m'ont donné quelques réponses et beaucoup de questions. Je vais essayer d'être clair, mais bon ça va être dur. J'écris sous le coup de l'émotion et de la colère. Il faut que ça sorte.
La construction de ma sexualité a été comme celle de beaucoup d'entre nous erratique et compliquée. Un jour alors que j'aimais les filles du plus profond de mon coeur et de mon âme, j'ai flashé sur un camarade de classe. J'avais 15 ans. Je ne savais rien sur l'homosexualité à part les stéréotypes, les poncifs et l'homophobie. Sur le moment, j'ai paniqué, pris peur. Oh mon Dieu, j'étais gay. J'ai mis du temps à l'accepter, une longue année. Je l'avais accepté, intériorisé et pourtant.
Et pourtant, je continuais à trouver les filles attirantes, jolies, sexy. J'ai alors que je me pensais gay, embrassé et cajolé des demoiselles pour rire. Cela me faisait de l'effet autant que les garçons. Je doutais, je ne comprenais plus rien. Les filles et les garçons m'attiraient.
J'ai commencé à faire de profonds crises de tristesse, de remises en doute constante. Afin de me convaincre d'être homo, j'ai couché avec de nombreux hommes et pour être sûr de ne pas être hétéro, j'ai également couché avec des femmes et même avec les deux à la fois. Je pleurais souvent après l'acte. J'ignorais ce que j'étais. J'ai aimé des hommes et des femmes plus âgés que moi pour me rassurer, pour tenter de me comprendre.
J'ai cherché conseil partout auprès d'amis homosexuels ou hétérosexuels ou d'associations. Personne ne savait répondre. Selon mes amis homosexuels, j'ignorais ce que j'étais et pire je me refoulais. Pour mes amis hétéros, pas de doute je ne pouvais pas être homo, ce vice grec était non naturel.
Le bi c'est avant tout le "différent" ultime, car trop semblable dans sa différence. Chaque fois que je posais des questions, chacun répondait selon son propre référent qui n'était pas bi et approfondissait encore plus mon incompréhension au fil des amourettes et des aventures ratées. Vie de débauche et de lucre, pendant plus de 6 ans.
J'ai tenté de parler de bisexualité de la possibilité d'aimer les deux sexes. Les bis n'étaient pas acceptés, "pique assiettes", "refoulé", "se cherchant encore". Le bi est pour tous différent. Il aime la chose la plus ignoble au monde "l'autre sexe" et pire encore il aime également son semblable.
Tout au long de ma recherche de moi-même, je ne cessais d'entendre quolibets, railleries, blagues déplacées sur la bisexualité. Cela de la part d'homosexuels ou d'hétéros.
Il était alors horrible d'oser entre dans une association. Entré à l'université en 1ière année, je l'ai fait. J'ai ouvert mon placard. J'ai reçu la porte en pleine face. Les préjugés restaient intacts et même presque plus forts. J'étais le seul est unique bi à avoir osé franchir cette porte. Méfiance, peur, jalousie, incompréhension, dégoût, questions stupides jalonnaient chaque étape de mon passage dans l'association. J'ai en grande partie quitter l'association pour cela en plus de mes journées surchargées.
Du côté des hétéros qui me connaissent ce n'était pas mieux, je restais un gay pour la plupart d'entre eux, comme j'étais un hétéro pour les homosexuels. Une phrase ici, sur le forum, m'a d'ailleurs frappée. Pourquoi as-tu été agressé tu es bi ? Elle résume toute l'époque.
J'ai alors cru trouvé l'amour en la personne d'un autre étudiant. Je suis resté 5 ans avec lui, 5 longues et merveilleuses années où je me suis contenté d'être gay et d'aimer que lui (comme si cela avait été un choix, bien sûr que non, je l'Aimais). Je l'ai toujours senti mal à l'aise méfiant. Il n'appréciait pas que je parle à des filles. Un jour au bout de cinq ans, me voyant avec une amie d'enfance, il a pêté un plomb et j'ai fini à l'hôpital. J'ai ensuite aimé une femme, plus âgée, mais c'est une autre histoire.
Je suis capable d'aimer sur un pied d'égalité un homme et une femme. Comme vous pouvez le voir. Il est très difficile pour un bi de se construire. Je ne sais pas si cela est plus difficile pour un/une bi ou pour un ou une homosexuelle.
Je remarque seulement que quand un nouveau vient sur dans une association ou un forum, il ou elle est rapidement orienté dans une case et que la possibilité de la bisexualité est rarement évoquée ouvertement. cela me met mal à l'aise.
Je sais aussi que de nombreux bi ne se dévoilent que rarement, préférant être hétéros ou homos par peur des préjugés qui existent au sein des deux communautés. De nombreux bi se cachent encore et certaines même parmi vous.
Je me fais volontairement provocateur, mais je pense que notre situation est équivalente à celle de nos frères d'armes avant la révolution du coming out. Le bi reste une catégorie de connaissance peut pensable. La catégorie bi n'est pas "mainstream" et n'est pas encore véritablement reconnue et visible, combien d'association bi connaissez-vous ?
Je ne suis pas là pour quémander une différence de traitement ni une reconnaissance spécifique. Ce qui me pousse à écrire tout ceci, c'est certaines remarques voilées ou non sur le forum ou sur le tchat ou le fait que le seul et unique sujet réservé à la discrimination des bis (au travail) soit resté vide. Le titre est tiré d'une conversation "comique" du tchat (en sachant que j'étais présent).
Mais également la tendance à l'orientation systématique des nouveaux en quête d'eux-mêmes. Selon moi, cela montre soit un malaise, soit un double placard, une seconde porte au sein même des communautés LGBT.
En effet, comme mon texte tente de l'expliquer nous avons bien souvent nos propres difficultés d'adaptation, d'orientation et de compréhension de nous-mêmes. Une partie spéciale serait peut-être bien dans certains cas. Heureusement le forum est un lieu très ouvert et accueillant à part quelques irréductibles qui se reconnaîtront.
Ni hétéro, ni homo, nous sommes véritablement différents et considérés différents pour tous et nous devons parfois faire faire à de la bi-méfiance et à de la bi-phobie. Il ne s'agit pas que de la problématique de l'amour.
Je souhaiterais à bâtons rompus (pas sur les têtes), vos avis, vos témoignages sur la question. Même des avis d'incompréhension, de peur, de méfiance ou autre sont acceptés.
Que pensez-vous en toute honnêteté de nous et que pensent vos amis, connaissances ? Pensez-vous que ces préjugés existent encore et à quel degré ? Pour les bi, en ressentez-vous parfois ? Sommes-nous les seuls 100% tolérants ?
PS : bi est ici considéré comme le large continuum entre purement hétérosexuel et purement homosexuel (les fantasmes comptent aussi).
Être bi, je me suis souvent poser cette question que signifie donc être bi ?
Ma construction et mon expérience personnelles m'ont donné quelques réponses et beaucoup de questions. Je vais essayer d'être clair, mais bon ça va être dur. J'écris sous le coup de l'émotion et de la colère. Il faut que ça sorte.
La construction de ma sexualité a été comme celle de beaucoup d'entre nous erratique et compliquée. Un jour alors que j'aimais les filles du plus profond de mon coeur et de mon âme, j'ai flashé sur un camarade de classe. J'avais 15 ans. Je ne savais rien sur l'homosexualité à part les stéréotypes, les poncifs et l'homophobie. Sur le moment, j'ai paniqué, pris peur. Oh mon Dieu, j'étais gay. J'ai mis du temps à l'accepter, une longue année. Je l'avais accepté, intériorisé et pourtant.
Et pourtant, je continuais à trouver les filles attirantes, jolies, sexy. J'ai alors que je me pensais gay, embrassé et cajolé des demoiselles pour rire. Cela me faisait de l'effet autant que les garçons. Je doutais, je ne comprenais plus rien. Les filles et les garçons m'attiraient.
J'ai commencé à faire de profonds crises de tristesse, de remises en doute constante. Afin de me convaincre d'être homo, j'ai couché avec de nombreux hommes et pour être sûr de ne pas être hétéro, j'ai également couché avec des femmes et même avec les deux à la fois. Je pleurais souvent après l'acte. J'ignorais ce que j'étais. J'ai aimé des hommes et des femmes plus âgés que moi pour me rassurer, pour tenter de me comprendre.
J'ai cherché conseil partout auprès d'amis homosexuels ou hétérosexuels ou d'associations. Personne ne savait répondre. Selon mes amis homosexuels, j'ignorais ce que j'étais et pire je me refoulais. Pour mes amis hétéros, pas de doute je ne pouvais pas être homo, ce vice grec était non naturel.
Le bi c'est avant tout le "différent" ultime, car trop semblable dans sa différence. Chaque fois que je posais des questions, chacun répondait selon son propre référent qui n'était pas bi et approfondissait encore plus mon incompréhension au fil des amourettes et des aventures ratées. Vie de débauche et de lucre, pendant plus de 6 ans.
J'ai tenté de parler de bisexualité de la possibilité d'aimer les deux sexes. Les bis n'étaient pas acceptés, "pique assiettes", "refoulé", "se cherchant encore". Le bi est pour tous différent. Il aime la chose la plus ignoble au monde "l'autre sexe" et pire encore il aime également son semblable.
Tout au long de ma recherche de moi-même, je ne cessais d'entendre quolibets, railleries, blagues déplacées sur la bisexualité. Cela de la part d'homosexuels ou d'hétéros.
Il était alors horrible d'oser entre dans une association. Entré à l'université en 1ière année, je l'ai fait. J'ai ouvert mon placard. J'ai reçu la porte en pleine face. Les préjugés restaient intacts et même presque plus forts. J'étais le seul est unique bi à avoir osé franchir cette porte. Méfiance, peur, jalousie, incompréhension, dégoût, questions stupides jalonnaient chaque étape de mon passage dans l'association. J'ai en grande partie quitter l'association pour cela en plus de mes journées surchargées.
Du côté des hétéros qui me connaissent ce n'était pas mieux, je restais un gay pour la plupart d'entre eux, comme j'étais un hétéro pour les homosexuels. Une phrase ici, sur le forum, m'a d'ailleurs frappée. Pourquoi as-tu été agressé tu es bi ? Elle résume toute l'époque.
J'ai alors cru trouvé l'amour en la personne d'un autre étudiant. Je suis resté 5 ans avec lui, 5 longues et merveilleuses années où je me suis contenté d'être gay et d'aimer que lui (comme si cela avait été un choix, bien sûr que non, je l'Aimais). Je l'ai toujours senti mal à l'aise méfiant. Il n'appréciait pas que je parle à des filles. Un jour au bout de cinq ans, me voyant avec une amie d'enfance, il a pêté un plomb et j'ai fini à l'hôpital. J'ai ensuite aimé une femme, plus âgée, mais c'est une autre histoire.
Je suis capable d'aimer sur un pied d'égalité un homme et une femme. Comme vous pouvez le voir. Il est très difficile pour un bi de se construire. Je ne sais pas si cela est plus difficile pour un/une bi ou pour un ou une homosexuelle.
Je remarque seulement que quand un nouveau vient sur dans une association ou un forum, il ou elle est rapidement orienté dans une case et que la possibilité de la bisexualité est rarement évoquée ouvertement. cela me met mal à l'aise.
Je sais aussi que de nombreux bi ne se dévoilent que rarement, préférant être hétéros ou homos par peur des préjugés qui existent au sein des deux communautés. De nombreux bi se cachent encore et certaines même parmi vous.
Je me fais volontairement provocateur, mais je pense que notre situation est équivalente à celle de nos frères d'armes avant la révolution du coming out. Le bi reste une catégorie de connaissance peut pensable. La catégorie bi n'est pas "mainstream" et n'est pas encore véritablement reconnue et visible, combien d'association bi connaissez-vous ?
Je ne suis pas là pour quémander une différence de traitement ni une reconnaissance spécifique. Ce qui me pousse à écrire tout ceci, c'est certaines remarques voilées ou non sur le forum ou sur le tchat ou le fait que le seul et unique sujet réservé à la discrimination des bis (au travail) soit resté vide. Le titre est tiré d'une conversation "comique" du tchat (en sachant que j'étais présent).
Mais également la tendance à l'orientation systématique des nouveaux en quête d'eux-mêmes. Selon moi, cela montre soit un malaise, soit un double placard, une seconde porte au sein même des communautés LGBT.
En effet, comme mon texte tente de l'expliquer nous avons bien souvent nos propres difficultés d'adaptation, d'orientation et de compréhension de nous-mêmes. Une partie spéciale serait peut-être bien dans certains cas. Heureusement le forum est un lieu très ouvert et accueillant à part quelques irréductibles qui se reconnaîtront.
Ni hétéro, ni homo, nous sommes véritablement différents et considérés différents pour tous et nous devons parfois faire faire à de la bi-méfiance et à de la bi-phobie. Il ne s'agit pas que de la problématique de l'amour.
Je souhaiterais à bâtons rompus (pas sur les têtes), vos avis, vos témoignages sur la question. Même des avis d'incompréhension, de peur, de méfiance ou autre sont acceptés.
Que pensez-vous en toute honnêteté de nous et que pensent vos amis, connaissances ? Pensez-vous que ces préjugés existent encore et à quel degré ? Pour les bi, en ressentez-vous parfois ? Sommes-nous les seuls 100% tolérants ?
PS : bi est ici considéré comme le large continuum entre purement hétérosexuel et purement homosexuel (les fantasmes comptent aussi).
Dernière modification par Helvetia le sam. nov. 28, 2009 11:43 am, modifié 12 fois.
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ExMembre
Quand je tombe amoureux, je ne fais pas tellement attention au sexe de la personne ... c'est plutôt le caractère et la personnalité qui me séduisent.
Il se fait que c'est plus souvent arrivé avec des hommes que des femmes, mais c'est aussi arrivé avec ces dernières. Alors comment me définirais-tu ?
"Bi" c'est aussi une étiquette, et je n'aime pas trop ça. Donc, désolé, je ne peux pas répondre à ta question.
PS : ah oui, mais si tu édites ton texte au fûr et à mesure des réponses et que tu supprimes ton sondage, ce n'est plus du jeu : ma réponse n'a plus de sens ... Bon j'édite aussi alors.
J'ai constaté aussi que les "bis" étaient mal vus dans le "milieu". Peut-être qu'ils donnent une impression d'instabilité, de "bouffer à tous les râteliers". Peut-être qu'ils donnent l'impression qu'engager une relation avec un "bi" comporte le risque de se faire plaquer à la première occasion pour pour quelqu'un de l'autre sexe. D'autres pensent aussi que les "bis" ne savent pas ce qu'ils veulent, qu'ils sont incapables de faire un choix, et sont immatures. Enfin j'ai déjà entendu dire des "bis" qu'ils ne faisaient que se mentir à eux-mêmes ...
Bref, je n'écris ici que ce que j'ai déjà entendu à propose des "bis", sans le penser bien sûr. Je crois qu'il y a une part de jalousie là-dedans. Vu de l'extérieur, être "bi" semble idéal : avoir le choix, pouvoir fonder une famille et avoir des enfants tout en pouvant aller voir de l'autre côté. Vu de l'intérieur c'est un peu différent ...
Il se fait que c'est plus souvent arrivé avec des hommes que des femmes, mais c'est aussi arrivé avec ces dernières. Alors comment me définirais-tu ?
"Bi" c'est aussi une étiquette, et je n'aime pas trop ça. Donc, désolé, je ne peux pas répondre à ta question.
PS : ah oui, mais si tu édites ton texte au fûr et à mesure des réponses et que tu supprimes ton sondage, ce n'est plus du jeu : ma réponse n'a plus de sens ... Bon j'édite aussi alors.
J'ai constaté aussi que les "bis" étaient mal vus dans le "milieu". Peut-être qu'ils donnent une impression d'instabilité, de "bouffer à tous les râteliers". Peut-être qu'ils donnent l'impression qu'engager une relation avec un "bi" comporte le risque de se faire plaquer à la première occasion pour pour quelqu'un de l'autre sexe. D'autres pensent aussi que les "bis" ne savent pas ce qu'ils veulent, qu'ils sont incapables de faire un choix, et sont immatures. Enfin j'ai déjà entendu dire des "bis" qu'ils ne faisaient que se mentir à eux-mêmes ...
Bref, je n'écris ici que ce que j'ai déjà entendu à propose des "bis", sans le penser bien sûr. Je crois qu'il y a une part de jalousie là-dedans. Vu de l'extérieur, être "bi" semble idéal : avoir le choix, pouvoir fonder une famille et avoir des enfants tout en pouvant aller voir de l'autre côté. Vu de l'intérieur c'est un peu différent ...
Dernière modification par ExMembre le sam. nov. 28, 2009 6:34 am, modifié 2 fois.
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Goldenvrack
- Messages : 1075
- Inscription : sam. nov. 21, 2009 5:59 pm
Il faut tout de même avouer que c'est délicat un partenaire homosexuel avec un bisexuel, je penserai toujours qu'on me laisserai tomber vu qu'il est plus dans la "norme" d'être hétero, fonder une famille.
Après ça doit dépendre des individus bien entendu, d'ailleurs ça ne m'empêcherai pas de vivre une aventure, mais je pense que j'aurai toujours cette crainte. Ensuite je ne peut pas extrapoler sur le devenir de la relation étant donné ma grande inexpérience dans le domaine affectif/social/relationnel...
Au début je pensais qu'être bi était moins pénible que d'être gay car je croyais que justement vous étiez acceptés par les hétéro et les homosexuels, je ne comprend pas ce rejet de leur part à vrai dire.
Après ça doit dépendre des individus bien entendu, d'ailleurs ça ne m'empêcherai pas de vivre une aventure, mais je pense que j'aurai toujours cette crainte. Ensuite je ne peut pas extrapoler sur le devenir de la relation étant donné ma grande inexpérience dans le domaine affectif/social/relationnel...
Au début je pensais qu'être bi était moins pénible que d'être gay car je croyais que justement vous étiez acceptés par les hétéro et les homosexuels, je ne comprend pas ce rejet de leur part à vrai dire.
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kerber
- Messages : 995
- Inscription : ven. juil. 17, 2009 11:57 pm
- Localisation : Paris 15ème
- Genre :
- Contact :
Je suis content que tu te sois enfin exprimé sur ce sujet qui te tient à coeur.
L'Amour n'a effectivement pas de sexe (ni d'apparence physique, etc) et je suis entièrement d'accord avec cette idée. Ceci dit, d'un point de vue personnel, je me vois mal construire ma vie avec une fille et avoir des enfants. Je me sentirais comme étouffé, comme si ma vie a déjà été écrite dès ma naissance. Et puis au niveau sexuel, ce n'est pas du tout pareil
Je ne pense pas qu'être bi signifie l'ouverture d'esprit et que sais-je encore, il y a des cons partout, et ce n'est sûrement pas les préférences sexuelles qui vont déterminer un caractère plus qu'un autre. Je ne pense pas avoir de préjugés sur les bi: Quelque soit son orientation sexuelle (religion, couleur de peau, etc), si cette personne est une grosse connasse, je la descendrai, c'est certain.
Malgré ce que je viens de dire, aujourd'hui, jamais je ne pourrais sortir avec un bi. D'abord parce que j'aime mon homme comme je n'ai jamais autant aimé quelqu'un et que forcément, je ne me vois pas avec quelqu'un d'autre. Et puis parce que, comme l'a souligné Goldenvrack, ce partenaire bi est plus dans la "norme" d'être hétéro avec un risque de vouloir fonder une famille. Comme je l'ai précisé, je ne veux pas d'enfants et ce refus risquerait de refroidir ce partenaire bi. Je sais qu'un bi ne veut pas forcément un enfant (tout autant qu'un hétéro et qu'un homo... enfin, vous avez compris) car cette volonté/refus d'un enfant est indépendante de son orientation sexuelle. Quand bien même, je ne voudrais pas vivre dans cette crainte qu'il puisse me quitter pour une "pondeuse"... Ceci dit, c'est une question de confiance. Non pas que je considère un bi comme quelqu'un de "Marie couche-toi là" ou de non-confiant en amour, loin de moi cette idée................ Pfff, c'est un sujet compliqué et j'ai mieux à faire en cette matinée que de réfléchir
Helvetia, si tu veux des enfants, dis-toi bien que certains ne voudront déjà pas sortir de façon sérieuse avec toi, pour ce point. Ce n'est pas pour enfoncer le couteau (mais juste mon franc-parlé parfois détestable, comme tu as pu le remarquer sur le tchat) mais, du peu de bi que je connaisse, ils ont du mal à trouver quelqu'un et ils sont souvent seuls longtemps. Ce n'est bien entendu qu'une vulgaire constatation.
Un préjugé restera longtemps un préjugé et on ne peut pas y faire grand chose (exemple de comparaison peut-être pas adéquat au thème de la biphobie: un raciste restera longtemps, si ce n'est pour toujours, un raciste). On ne sait pas changer la face du monde d'un simple claquement de doigts... Déjà que pour l'entourage, ce n'est parfois pas évident!
Hors-sujet: Mettre ma citation en tant que titre, c'est un honneur... Mais hors contexte, ça fait bizarre
Bref, la vie continue, j'ai faim et je veux prendre mon p'tit déj avec mon chéri (qui dort encore mais je vais le réveiller) et ses parents. Take care et à bientôt sur le tchat!
L'Amour n'a effectivement pas de sexe (ni d'apparence physique, etc) et je suis entièrement d'accord avec cette idée. Ceci dit, d'un point de vue personnel, je me vois mal construire ma vie avec une fille et avoir des enfants. Je me sentirais comme étouffé, comme si ma vie a déjà été écrite dès ma naissance. Et puis au niveau sexuel, ce n'est pas du tout pareil
Je ne pense pas qu'être bi signifie l'ouverture d'esprit et que sais-je encore, il y a des cons partout, et ce n'est sûrement pas les préférences sexuelles qui vont déterminer un caractère plus qu'un autre. Je ne pense pas avoir de préjugés sur les bi: Quelque soit son orientation sexuelle (religion, couleur de peau, etc), si cette personne est une grosse connasse, je la descendrai, c'est certain.
Malgré ce que je viens de dire, aujourd'hui, jamais je ne pourrais sortir avec un bi. D'abord parce que j'aime mon homme comme je n'ai jamais autant aimé quelqu'un et que forcément, je ne me vois pas avec quelqu'un d'autre. Et puis parce que, comme l'a souligné Goldenvrack, ce partenaire bi est plus dans la "norme" d'être hétéro avec un risque de vouloir fonder une famille. Comme je l'ai précisé, je ne veux pas d'enfants et ce refus risquerait de refroidir ce partenaire bi. Je sais qu'un bi ne veut pas forcément un enfant (tout autant qu'un hétéro et qu'un homo... enfin, vous avez compris) car cette volonté/refus d'un enfant est indépendante de son orientation sexuelle. Quand bien même, je ne voudrais pas vivre dans cette crainte qu'il puisse me quitter pour une "pondeuse"... Ceci dit, c'est une question de confiance. Non pas que je considère un bi comme quelqu'un de "Marie couche-toi là" ou de non-confiant en amour, loin de moi cette idée................ Pfff, c'est un sujet compliqué et j'ai mieux à faire en cette matinée que de réfléchir
Helvetia, si tu veux des enfants, dis-toi bien que certains ne voudront déjà pas sortir de façon sérieuse avec toi, pour ce point. Ce n'est pas pour enfoncer le couteau (mais juste mon franc-parlé parfois détestable, comme tu as pu le remarquer sur le tchat) mais, du peu de bi que je connaisse, ils ont du mal à trouver quelqu'un et ils sont souvent seuls longtemps. Ce n'est bien entendu qu'une vulgaire constatation.
Un préjugé restera longtemps un préjugé et on ne peut pas y faire grand chose (exemple de comparaison peut-être pas adéquat au thème de la biphobie: un raciste restera longtemps, si ce n'est pour toujours, un raciste). On ne sait pas changer la face du monde d'un simple claquement de doigts... Déjà que pour l'entourage, ce n'est parfois pas évident!
Hors-sujet: Mettre ma citation en tant que titre, c'est un honneur... Mais hors contexte, ça fait bizarre
Bref, la vie continue, j'ai faim et je veux prendre mon p'tit déj avec mon chéri (qui dort encore mais je vais le réveiller) et ses parents. Take care et à bientôt sur le tchat!
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