
Homophobie à l'étranger/ pays homophobes
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- Inscription : sam. juil. 23, 2005 3:46 pm
Merci Ankh, en plus j'aime bien ça fouinerAnkh Neferkheperou a écrit :Tu as très bien fait, Tit', de le rappeler.J'ajouterai qu'elle est en effet la même aujourd'hui pour les filles et les garçons, ce qui n'a pas toujours été le cas.

En effet, elle était auparavant, si je ne m'abuse, de 15 ans pour les filles et 18 ans pour les garçons... Pourquoi?

Autrefois il y avait un probleme, les garcons pouvaient se marier a 18 ans mais les filles a 15.
On se retrouvait donc avec des filles mariées de force car en age de se marier mais mineures donc incapables de refuser.
La loi francaise a heuresement changé.
http://www.linternaute.com/femmes/actu/ ... iage.shtml
On se retrouvait donc avec des filles mariées de force car en age de se marier mais mineures donc incapables de refuser.
La loi francaise a heuresement changé.
http://www.linternaute.com/femmes/actu/ ... iage.shtml
Ce qui signifie qu'en France aussi le jeune de 18 ans aurait été condamné... (quelqu'un sait parmi nos amis juristes à combien?). Mais la grande différence, c'est qu'en France, il n'aurait pas été condamné à plus car c'était une relation homosexuelle...titeiwla a écrit :Les relations sexuelles (hétérosexuelles ou homosexuelles):
*Entre un majeur et un mineur de plus de 15 ans
ne constituent pas une infraction dès lors que le mineur est consentant, que le majeur n’a pas d’autorité sur le mineur (professeur, animateur, éducateur, etc.) et qu’il n’y a pas de promesse de rémunération.
*Dans le cas d’un mineur de moins de 15 ans,
les relation sexuelles sont interdites avec un adulte même si le mineur est consentant.
Sachant que 15 ans est la majorité sexuelle en France
Enfin espérons qu'avec cet arrêt de la cour suprême, "l'égalité des peines" sera rétablie là-bas aussi...
En même temps, la Cour Suprême est là pour ça, pour juger le droit rendu par les Cours qui lui sont inférieures...
Sur un mineur de 15 ans :
* article 227-25 du Code Pénal
"Le fait, par un majeur, d'exercer sans violence, contrainte, menace ni surprise une atteinte sexuelle sur la personne d'un mineur de quinze ans est puni de 5 ans d'emprisonnement et 75 000€ d'amende"
Sur un mineur de plus de 15 ans :
* article 227-27 du Code Pénal
"Les atteintes sexuelles sans violence, contrainte, menace ni surprise sur un mineur âgé de plus de quinze ans et non émancipé par le mariage sont punies de 2 ans d'emprisonnement et de 300 000€ d'amende"
=> arrêtez moi si je me trompe <=
En sachant que ça peut-être moins puisque les peines écrites dans le Code Pénal sont les peines maximum encourues...
Sur un mineur de 15 ans :
* article 227-25 du Code Pénal
"Le fait, par un majeur, d'exercer sans violence, contrainte, menace ni surprise une atteinte sexuelle sur la personne d'un mineur de quinze ans est puni de 5 ans d'emprisonnement et 75 000€ d'amende"
Sur un mineur de plus de 15 ans :
* article 227-27 du Code Pénal
"Les atteintes sexuelles sans violence, contrainte, menace ni surprise sur un mineur âgé de plus de quinze ans et non émancipé par le mariage sont punies de 2 ans d'emprisonnement et de 300 000€ d'amende"
=> arrêtez moi si je me trompe <=

En sachant que ça peut-être moins puisque les peines écrites dans le Code Pénal sont les peines maximum encourues...
Deux conditions viennent s'appliquer au 227-27 :
" 1º Lorsqu'elles sont commises par un ascendant légitime, naturel ou adoptif ou par toute autre personne ayant autorité sur la victime ;
2º Lorsqu'elles sont commises par une personne qui abuse de l'autorité que lui confèrent ses fonctions.
C'est tout de même mieux^^ mais est ce que cela veut dire que qu'il faut absolument avoir + de 15ans pour ne pas craindre d'être hors la loi ?parce qu'en fait je pensais que dés 15 ans c'était bon
Autrement oui, c'est cinq ans d'emprisonnement et de 75000 euros d'amende.

" 1º Lorsqu'elles sont commises par un ascendant légitime, naturel ou adoptif ou par toute autre personne ayant autorité sur la victime ;
2º Lorsqu'elles sont commises par une personne qui abuse de l'autorité que lui confèrent ses fonctions.
C'est tout de même mieux^^ mais est ce que cela veut dire que qu'il faut absolument avoir + de 15ans pour ne pas craindre d'être hors la loi ?parce qu'en fait je pensais que dés 15 ans c'était bon

Autrement oui, c'est cinq ans d'emprisonnement et de 75000 euros d'amende.
Licence 2 je parieEn sachant que ça peut-être moins puisque les peines écrites dans le Code Pénal sont les peines maximum encourues...


Licence 2 et studieuse, j'ai appris mon cours
Ouais je me suis craquée en effet
Pour les + de 15 ans il n'y a pas de problème vu que la majorité sexuelle est 15 ans justement
Mais ça doit être 15 ans révolu donc 16 ans pour être "clean"!
Mis à part en cas de recours à la prostitution du mineur non?
Ou si l'un des "parents" porte plainte, s'agissant de son enfant mineur qui a des relations avec un majeur


Ouais je me suis craquée en effet

Pour les + de 15 ans il n'y a pas de problème vu que la majorité sexuelle est 15 ans justement

Mais ça doit être 15 ans révolu donc 16 ans pour être "clean"!
Mis à part en cas de recours à la prostitution du mineur non?

Ou si l'un des "parents" porte plainte, s'agissant de son enfant mineur qui a des relations avec un majeur


Ouganda : le correspondant IDAO en fuite
OUGANDA
Mauvaise nouvelle pour les LGBT ougandais, le correspondant local de l'IDAO (International Day Against Homophobia) (journée mondiale de Lutte contre l'homophobie) a été arrêté par la Police à cause de son homosexualité et de son militantisme (l'homosexualité est passible d'une peine à perpétuité là bas).
Je vous joint le mail de Louis George Tin, initiateur de la journée et auteur du dictionnaire de l'homophobie (que je vous conseille vivement de lire).
**************
Plus de détails sur l'histoire :
Mauvaise nouvelle pour les LGBT ougandais, le correspondant local de l'IDAO (International Day Against Homophobia) (journée mondiale de Lutte contre l'homophobie) a été arrêté par la Police à cause de son homosexualité et de son militantisme (l'homosexualité est passible d'une peine à perpétuité là bas).
Je vous joint le mail de Louis George Tin, initiateur de la journée et auteur du dictionnaire de l'homophobie (que je vous conseille vivement de lire).
Le correspondant en Ouganda de la Journée mondiale de lutte contre l'homophobie a été arrêté mercredi dernier. Il risque la perpétuité. Par bonheur, il a pu s'évader, mais il est encore en grande difficulté car il est activement recherché par la police.
Je m'adresse à vous pour vous demander si vous acceptez de l'aider en tant qu'association. Il s'agirait de signer ce texte avant dimanche 6 novembre, (et participer éventuellement à la collecte que j'organise pour le soutenir). Par la suite, nous entendons organiser une délégation auprès de l'ambassade de l'Ouganda.
Pour plus d'informations, n'hésitez pas à me contacter au [teléphone, censuré], ou à m'écrire à tin@idahomophobia.org
Vous pouvez également consulter le site de Open Door Center http://www.opendoor.iwarp.com/custom2.html, l'association LGBT, évidemment clandestine, dont il est le leader.
Cordialement
Louis-Georges Tin
Fondateur de la Journée mondiale de lutte contre l'homophobie
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Plus de détails sur l'histoire :
La Vie est gaie en Ouganda...
Mercredi 26 octobre, 19h. Kampala, capitale de l'Ouganda. Un pasteur en prière avec ses fidèles. La police arrive et l'arrête. L'Eglise est fermée, il est conduit au poste. On lui enlève chaussures et ceinture. Quel est son crime ? Il est homosexuel ; pire encore, c'est un militant homosexuel. Selon le code pénal en vigueur, articles 140, 141 et 143, il risque la perpétuité.
L'histoire est toute récente. Le nom de cet homme ne peut être révélé pour des raisons de sécurité, mais il est en Ouganda le correspondant national de la Journée mondiale de lutte contre l'homophobie. Depuis des années, militant inlassable, il se bat pour la dépénalisation de l'homosexualité dans son pays. Il supplie les ambassades occidentales qui subventionnent son gouvernement de faire pression sur celui-ci, pour qu'on arrête de persécuter les gais et les lesbiennes.
Mais jusqu'ici, les efforts de cet homme sont restés sans effet. Sa voix se perd dans le désert, et personne ne semble se soucier des brutalités homophobes qui le terrorisent lui et ses amis. Quand je l'avais contacté l'an dernier, il était au bord du désespoir. Le voici désormais en prison.
Par bonheur, il a sur lui un peu d'argent. Il soudoie le geôlier et parvient à s'enfuir. Le voici jeté sur les routes, sans chaussures, sans espoir. Il ne peut prendre le risque de rentrer chez lui, car il est recherché par la police. Il n'a pour tout bien qu'une chemise, un pantalon. Peut-être quelques amis, à l'étranger, qui pourraient éventuellement l'aider...
Malheureusement, l'histoire de ce jeune pasteur n'est pas isolée. Le 27 septembre 1999, le président ougandais, Yoweri Museveni déclarait que l'homosexualité est étrangère à la culture ougandaise, et menaçait les gais et les lesbiennes d'arrestations immédiates. De fait, dans les mois qui suivirent, cinq militants de l'association gaie et lesbienne Right Companion furent incarcérés, battus et rackettés. Une jeune lesbienne fut violée à deux reprises. La déclaration du président Museveni suscita une réaction internationale ; le département d'Etat américain le mit en garde, mais on en resta là, et les persécutions homophobes continuèrent comme avant. En 2000, un militant homosexuel d'un autre groupe, Lesgabix, fut assassiné à Kampala. En 2001, lorsque Christopher Ssenyonjo, ancien évêque de l'Eglise anglicane d'Ouganda, fit son coming out, le cardinal catholique Wamala ne manqua pas de rappeler que l'Eglise condamne l'homosexualité « et toutes les formes de comportements contraires aux lois de Dieu ».
Aujourd'hui, ce pasteur en fuite nous demande de l'aider. Je l'ai au téléphone chaque jour, il est exténué. Tous ses amis, gais, lesbiennes, bi ou trans espèrent que les pays comme le nôtre répondront à son appel. Ils espèrent que notre gouvernement fera pression sur le gouvernement ougandais. Que l'on prenne officiellement position contre ces arrestations arbitraires, que la question des droits de l'homme soit inscrite sur l'agenda diplomatique, et soit inscrite pour tous, sans distinction aucune. Ces hommes et ces femmes nous considèrent comme leur dernier espoir.
Serons-nous à la hauteur de leurs attentes ?
Serons-nous à la hauteur de nos propres valeurs ?
Louis-Georges Tin
Fondateur de la Journée mondiale de lutte contre l'homophobie
tin@idahomophobia.org