Homophobie à l'étranger/ pays homophobes
Re: Ouganda
De quelques vagues autour de la mort de David Kato. Quelques informations intéressantes - en Anglais - et quelques vidéos - itou - sur l'excellent site from Gay Asia "fridae"
Re: Ouganda
A partir des fuites Wikileaks, un article plus général sur l'homophobie en Afrique, où l'on voit confirmée son extension "virale" dans trop de pays. Des lois semblent en cours ici et là.
L'article est écrit ans un mauvais Anglais, il faut se concentrer un peu pour saisir le sens de certaines phrases, mais il n'est pas sans intérêt.
Outre la vague virale d'homophobie en Afrique, je retiens trois choses :
1. Pour combattre la loi anti-gay ("Kill the gays Bill") d'Ouganda, il est jugé stratégiquement inefficace par la diplomatie US, de faire pression trop fortement sur le gouvernement ougandais, dans la mesure où les politiques africains ne souhaitent pas apparaître comme les marionnettes (puppets) du gouvernement américain. l'idée est donc d'exercer une pression subtile, sans effet de manche public de façon à laisser de "l'espace politique" aux dirigeants pour prendre des mesures sans avor l'air d'obéir à une injonction internationale occidentale.
2. Ce portrait éclair de David Bahati - roulure politicienne évangéliste ougandaise dont les dents raclent le plancher et les tripes des victimes qu'il y aurait volontiers clouées :
On semble être aujourd'hui au même niveau qu'Amnesty International il y a quelques années : les actes de torture et barbarie concernant les LGBTIQetc - sans parler du refus de droits moins élémentaires que celui d'être traité dignement - n'étaient alors pas considérés comme devant relever de son action - on ne voyait pas même le rapport avec un objectif qui se limitait à la liberté de conscience. D'où une population méprisée-tolérée au mieux, mais dont on ne s'émouvra pas plus que cela qu'elle soit soudainement haïe-pourchassée. Elle fait donc un excellent bouc émissaire, et d'autant plus que :
- "être gay" est effectivement d'importation occidentale. Cela recoupe des façon de s'affirmer dans l'espace public, et de revendiquer certains droits, façons qui sont en cohérence avec l'histoire juridique, sociale et morale de l'Occident, façons qui ne sont pas nécessairement compatibles sous cette forme avec des façons d'être et l'état des luttes pour le droit des pays Africains.
Il me semble qu'il pourrait bien y avoir une confusion, entretenue parfois par les militants notamment occidentaux entre un mode de vie, une façon occidentale de vivre son homosexualité, et le fait d'être homosexuel. Cette confusion, sans être le dernier mot de l'homophobie en Afrique, joue probablement un rôle dans la peur du pédé : l'homo est clairement associé à l'autre invasif et dominateur, à une façon d'être qui est perçue comme antithétique à celle que les Africains se font d'eux-mêmes, image d'un Occident aussi haï que désiré (et donc, de ce fait, doublement haï) - d'où la force du mythe de l'homo "destructeur de la société" ou "pervertisseur de l'enfance". (*)
- l'homophobie virulente, produit dérivé des grandes religions issues du judaïsme, s'adapte fort bien à un contexte de grande ferveur religieuse. Avec cette contradiction de pasteurs/imams justifiant le droit à tuer les homosexuels - ou se protéger d'eux... - à la fois en invoquant (de façon superstitieuse et profane) les textes sacrés et en invoquant... la défense de valeurs locales, par rapport auxquelles elles-mêmes et l'homophobie qu'elles véhiculent sont d'importation récente. On n'est pas à une contradiction près quand c'est la création d'un bouc émissaire qui est en jeu.
Bref : la situation des gays en Afrique ne me semble pas prêt de s'arranger - ça risque en fait de se détériorer dans les années qui viennent.
Il est d'autant plus inadmissible que nous soyons si sourcilleux envers le droit d'asile.
(*) Je ne dis pasdu tout qu'il faut respecter les valeurs africaines au point de les sanctifier ! Les luttes font évoluer les valeurs (**). J'émets juste une hypothèse sur un bout de la structure de l'homophobie africaine - et je vais vite en disant "Afrique".. c'est grand, l'Afrique.
(**) Cette notion d'évolution des valeurs par la lutte est éminemment occidentale. Les sociétés dites traditionnelles ne voient pas leur valeurs évoluer de cette façon là - mais par l'occupation suite à des guerres, ou par déformation lente. Que des valeurs puissent être objet de négociations/revendications de la part de groupes en lutte, c'est une caractéristique de l'Occident moderne, dont le projet n'est plus la reproduction à l'identique d'une structure "éternelle" de la société.
L'article est écrit ans un mauvais Anglais, il faut se concentrer un peu pour saisir le sens de certaines phrases, mais il n'est pas sans intérêt.
Outre la vague virale d'homophobie en Afrique, je retiens trois choses :
1. Pour combattre la loi anti-gay ("Kill the gays Bill") d'Ouganda, il est jugé stratégiquement inefficace par la diplomatie US, de faire pression trop fortement sur le gouvernement ougandais, dans la mesure où les politiques africains ne souhaitent pas apparaître comme les marionnettes (puppets) du gouvernement américain. l'idée est donc d'exercer une pression subtile, sans effet de manche public de façon à laisser de "l'espace politique" aux dirigeants pour prendre des mesures sans avor l'air d'obéir à une injonction internationale occidentale.
2. Ce portrait éclair de David Bahati - roulure politicienne évangéliste ougandaise dont les dents raclent le plancher et les tripes des victimes qu'il y aurait volontiers clouées :
3. Dans beaucoup de pays d'Afrique, la population ne voit pas le lien entre "Défense des Droits de l'Homme" et "Atteintes aux droits des gays".His homophobia is blinding and incurable. Has a terrifying ability to channel the anger of Ugandans by the country's socio-political failures and hatred make an unpopular minority, but that was once tolerated.
On semble être aujourd'hui au même niveau qu'Amnesty International il y a quelques années : les actes de torture et barbarie concernant les LGBTIQetc - sans parler du refus de droits moins élémentaires que celui d'être traité dignement - n'étaient alors pas considérés comme devant relever de son action - on ne voyait pas même le rapport avec un objectif qui se limitait à la liberté de conscience. D'où une population méprisée-tolérée au mieux, mais dont on ne s'émouvra pas plus que cela qu'elle soit soudainement haïe-pourchassée. Elle fait donc un excellent bouc émissaire, et d'autant plus que :
- "être gay" est effectivement d'importation occidentale. Cela recoupe des façon de s'affirmer dans l'espace public, et de revendiquer certains droits, façons qui sont en cohérence avec l'histoire juridique, sociale et morale de l'Occident, façons qui ne sont pas nécessairement compatibles sous cette forme avec des façons d'être et l'état des luttes pour le droit des pays Africains.
Il me semble qu'il pourrait bien y avoir une confusion, entretenue parfois par les militants notamment occidentaux entre un mode de vie, une façon occidentale de vivre son homosexualité, et le fait d'être homosexuel. Cette confusion, sans être le dernier mot de l'homophobie en Afrique, joue probablement un rôle dans la peur du pédé : l'homo est clairement associé à l'autre invasif et dominateur, à une façon d'être qui est perçue comme antithétique à celle que les Africains se font d'eux-mêmes, image d'un Occident aussi haï que désiré (et donc, de ce fait, doublement haï) - d'où la force du mythe de l'homo "destructeur de la société" ou "pervertisseur de l'enfance". (*)
- l'homophobie virulente, produit dérivé des grandes religions issues du judaïsme, s'adapte fort bien à un contexte de grande ferveur religieuse. Avec cette contradiction de pasteurs/imams justifiant le droit à tuer les homosexuels - ou se protéger d'eux... - à la fois en invoquant (de façon superstitieuse et profane) les textes sacrés et en invoquant... la défense de valeurs locales, par rapport auxquelles elles-mêmes et l'homophobie qu'elles véhiculent sont d'importation récente. On n'est pas à une contradiction près quand c'est la création d'un bouc émissaire qui est en jeu.
Bref : la situation des gays en Afrique ne me semble pas prêt de s'arranger - ça risque en fait de se détériorer dans les années qui viennent.
Il est d'autant plus inadmissible que nous soyons si sourcilleux envers le droit d'asile.
(*) Je ne dis pasdu tout qu'il faut respecter les valeurs africaines au point de les sanctifier ! Les luttes font évoluer les valeurs (**). J'émets juste une hypothèse sur un bout de la structure de l'homophobie africaine - et je vais vite en disant "Afrique".. c'est grand, l'Afrique.
(**) Cette notion d'évolution des valeurs par la lutte est éminemment occidentale. Les sociétés dites traditionnelles ne voient pas leur valeurs évoluer de cette façon là - mais par l'occupation suite à des guerres, ou par déformation lente. Que des valeurs puissent être objet de négociations/revendications de la part de groupes en lutte, c'est une caractéristique de l'Occident moderne, dont le projet n'est plus la reproduction à l'identique d'une structure "éternelle" de la société.
Re: Malawi
Évidemment, la législation du Malawi avait une faille. Elle interdisait le sexe entre deux hommes. C'est réglé, le présidant du Malawi vient de signer texte de loi prohibant le sexe entre deux femme. La peine est de prison : 5 ans maximum pour "gross indecency". Si c'est pas le Progrès de la Raison, ça ?!
Le Malawi dépend fortement de l'aide internationale. Certains pays donateurs essaient de faire pression pour qu'il revoie sa législation interne sur ces sujets. C'est sans doute contre-productif, dans la mesure où, au regard de leur opinion publique, les politiciens ne peuvent pas apparaître sur tous les sujets comme aux ordres des pays riches. Les lois contre l'homosexualité en Afrique peuvent ainsi apparaître aussi comme des instruments politiques permettant de dire "nous restons Africains, nous ne sommes pas le jouet des occidentaux".
Il est en outre assez évident que la position des Occidentaux, refusant l'aide à un pays parce qu'elle se dote d'une législation opposée aux droits humains des homo, est assez casse-gueule, dans la mesure où elle risque globalement de ne pas être comprise du tout par les populations - ce qui en revanche a peu de chance d'améliorer l'image des homos qui, en plus d'être immoraux, peuvent être perçus comme la cause d'une diminution de l'aide internationale. Bref, on a un sérieux problème de communication autours de systèmes de valeurs, sur ce sujet, violemment incompatibles, et englués dans un système de domination. La stratégie occidentale de diminution de son aide, qui peut être efficace quand il y a des violations des droits humains reconnus par les populations risque fort d'avoir, sur ce sujet, un effet désastreux à terme et ce même s'il aboutit à ce que les législations soient assouplies.
A côté de cela, les choses évoluent du côté des Nations Unies. L'Afrique n'est pas monolithique, et surtout, l'Afrique bouge.
Le Malawi dépend fortement de l'aide internationale. Certains pays donateurs essaient de faire pression pour qu'il revoie sa législation interne sur ces sujets. C'est sans doute contre-productif, dans la mesure où, au regard de leur opinion publique, les politiciens ne peuvent pas apparaître sur tous les sujets comme aux ordres des pays riches. Les lois contre l'homosexualité en Afrique peuvent ainsi apparaître aussi comme des instruments politiques permettant de dire "nous restons Africains, nous ne sommes pas le jouet des occidentaux".
Il est en outre assez évident que la position des Occidentaux, refusant l'aide à un pays parce qu'elle se dote d'une législation opposée aux droits humains des homo, est assez casse-gueule, dans la mesure où elle risque globalement de ne pas être comprise du tout par les populations - ce qui en revanche a peu de chance d'améliorer l'image des homos qui, en plus d'être immoraux, peuvent être perçus comme la cause d'une diminution de l'aide internationale. Bref, on a un sérieux problème de communication autours de systèmes de valeurs, sur ce sujet, violemment incompatibles, et englués dans un système de domination. La stratégie occidentale de diminution de son aide, qui peut être efficace quand il y a des violations des droits humains reconnus par les populations risque fort d'avoir, sur ce sujet, un effet désastreux à terme et ce même s'il aboutit à ce que les législations soient assouplies.
A côté de cela, les choses évoluent du côté des Nations Unies. L'Afrique n'est pas monolithique, et surtout, l'Afrique bouge.
Re: Ouganda
Un article sur BN. BN est la femme qui s'est réfugiée en Angleterre, d'ioù elle risque d'être expulsée car il n'est pas certain qu'elle soit lesbienne. Il est désormais interdit d'écrire (en Angleterre) sur elle en citant son nom - décision de justice en attendant le jugement qui verra ou non confirmé son expulsion.
L'article est sans aucun doute partial : il s'agit de convaincre que, lesbienne ou pas, BN risque de se faire exécuter ou pire si elle retourne en Ouganda. J ne sias donc pas quel crédit on peut faire à toutes les informations qui y figurent - la presse occidentale étant aimant beaucop la description des puissants d'Afrique en despotes redoutables, colériques et dangereux.
Le procédé employé est un portrait quelque peu à charge de David Bahati - vous savez le sale typerespectable parlementaire qui a déposé le projet de loi "Kill the gays" en Ouganda.
Il est Décrit comme aussi dangereux dans le monde politique que Ssempa l'est pour la société civile :
A l'occasion d'un reportage,
When the presenter said he was gay, Bahati became enraged and the film crew fled. Later, they heard that Bahati had sent armed police to a hotel he thought they were staying at.
Lorsque le présentateur annonça qu'il était gay, Bahati devint furieux et l'équipe de tournage s'enfuit. Plus tard, ils entendirent dire que Bahati avait envoyée une force de police armée (sic ! vous y croyez vous ? C'est comme si un député de l'Orme t'envoyait les CRS à Paris...) à l'hôtel où il croyait qu'ils étaient descendus.
Le reste de l'artcile décrit Bahati comme un membre de la caste gouvernementale au pouvoir, bien décidée à ce que l'Ouganda ne soit _jamais_ une démocratie réelle et utilisant les gays comme bouc émissaire destiné à cacher la nature réelle du pouvoir. Avec la dose de corruption et de violence que cela implique.
On apprend en particulier que le texte de loi "Anti-homosexuality Bill" pourrait être réintroduit au parlement et devenir loi en mai, après les élections.
L'article est sans aucun doute partial : il s'agit de convaincre que, lesbienne ou pas, BN risque de se faire exécuter ou pire si elle retourne en Ouganda. J ne sias donc pas quel crédit on peut faire à toutes les informations qui y figurent - la presse occidentale étant aimant beaucop la description des puissants d'Afrique en despotes redoutables, colériques et dangereux.
Le procédé employé est un portrait quelque peu à charge de David Bahati - vous savez le sale typerespectable parlementaire qui a déposé le projet de loi "Kill the gays" en Ouganda.
Il est Décrit comme aussi dangereux dans le monde politique que Ssempa l'est pour la société civile :
A l'occasion d'un reportage,
When the presenter said he was gay, Bahati became enraged and the film crew fled. Later, they heard that Bahati had sent armed police to a hotel he thought they were staying at.
Lorsque le présentateur annonça qu'il était gay, Bahati devint furieux et l'équipe de tournage s'enfuit. Plus tard, ils entendirent dire que Bahati avait envoyée une force de police armée (sic ! vous y croyez vous ? C'est comme si un député de l'Orme t'envoyait les CRS à Paris...) à l'hôtel où il croyait qu'ils étaient descendus.
Le reste de l'artcile décrit Bahati comme un membre de la caste gouvernementale au pouvoir, bien décidée à ce que l'Ouganda ne soit _jamais_ une démocratie réelle et utilisant les gays comme bouc émissaire destiné à cacher la nature réelle du pouvoir. Avec la dose de corruption et de violence que cela implique.
On apprend en particulier que le texte de loi "Anti-homosexuality Bill" pourrait être réintroduit au parlement et devenir loi en mai, après les élections.
Re: Ouganda
A la BBC, une interview de Julian Onziema, lesbienne ougandaise qui travaillait de près avec David Kato - l'activiste gay assassiné récemment à coups de marteau.
C'est en Anglais, dans l'Anglais très clair de la BBC, et Mz parle avec un accent africain très reconnaissable mais très clair lui aussi. Je ne saurais trop vous inviter à faire l'effort d'aller écouter ce témoignage de ce qu'est la vie out of the closet des gays ougandais qui ont - courageusement, incroyablement courageusement - décidé que tant qu'ils auraient une voix, ils et elles se battraient.
Le reportage dure en gros 10 mn sur les 25 du podcast.
C'est en Anglais, dans l'Anglais très clair de la BBC, et Mz parle avec un accent africain très reconnaissable mais très clair lui aussi. Je ne saurais trop vous inviter à faire l'effort d'aller écouter ce témoignage de ce qu'est la vie out of the closet des gays ougandais qui ont - courageusement, incroyablement courageusement - décidé que tant qu'ils auraient une voix, ils et elles se battraient.
Le reportage dure en gros 10 mn sur les 25 du podcast.
Re: Ouganda
Un nouveau reportage sur l'Ouganda - The worst place to be gay. On BB3 tonight.
On peut le voir ici. Comme je suis à l'hôtel avec un bande passante faible, je ne peut pas le commenter. N'hésitez pas à le faire !
C'est un reportage qui a les faveur de gug(GayUganda) - qui ne l'a pas vu mais a pu en retrouver de larges citations où il se reconnaît. On ne peut ignorer l'avis d'un témoin aussi engagé que celui-là - même si ce que j'en ai lu me semble... bref, pas d'un sérieux achevé.
On peut le voir ici. Comme je suis à l'hôtel avec un bande passante faible, je ne peut pas le commenter. N'hésitez pas à le faire !
C'est un reportage qui a les faveur de gug(GayUganda) - qui ne l'a pas vu mais a pu en retrouver de larges citations où il se reconnaît. On ne peut ignorer l'avis d'un témoin aussi engagé que celui-là - même si ce que j'en ai lu me semble... bref, pas d'un sérieux achevé.
-
Moooooog
Re: Ouganda
Merci Kliban pour toutes ces infos. J'espère que le reportage de la BBC aura permis de sensibiliser un peu le grand public sur ce qu'il se passe en Ouganda, et par extension en Afrique. Je regrette juste que le reportage ne couvre pas plus le volet US de l'affaire.
Re: Ouganda
Tu devrais trouver sur ce topic un reportage qui couvrent le volet US.
C'est plus haut, je ne sais plus où, mais j'avais posté un truc qui donnait les liens vers un reportage en 4 ou 6 parties, bien fait, par des américains, allant aussi interviewer les membres de ces congrégations évangélistes à la suite de la visite desquels le projet de loi semble avoir émergé. Missionaries of Hate, ça s'appelle. Je crois bien l'avoir posté. De toute façon c'est ici - le précédent lien ne fonctionne plus.
C'est plus haut, je ne sais plus où, mais j'avais posté un truc qui donnait les liens vers un reportage en 4 ou 6 parties, bien fait, par des américains, allant aussi interviewer les membres de ces congrégations évangélistes à la suite de la visite desquels le projet de loi semble avoir émergé. Missionaries of Hate, ça s'appelle. Je crois bien l'avoir posté. De toute façon c'est ici - le précédent lien ne fonctionne plus.
Re: Ouganda
Je signale juste au passage que The Economist a publié une nécrologie de David Kato (en anglais, of course).
Re: Ouganda
Merci !aldo a écrit :Je signale juste au passage que The Economist a publié une nécrologie de David Kato (en anglais, of course).
On trouvera, en Anglais aussi, un article retraçant le contexte de son assassinat, quelques suites - attentues - des investigations policières et l'image de la société ougandaise qui s'en dégage, relativement à l'homosexualité.