Récit des obsèques du seul Français déporté pour homosexualité à avoir témoigné.
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[ARTICLE] Disparition de Pierre Seel
Lotus a parfaitement raison, merci à toi, merci d'y être allé, merci de nous en faire part.
Je pense qu'il y avait sûrement bien plus de gens qui "étaient présents par la pensée" que le petit nombre de présents, et tu as raison de signaler et l'importance du témoignage, et la valeur humaine de Pierre Seel.
iorini
Je pense qu'il y avait sûrement bien plus de gens qui "étaient présents par la pensée" que le petit nombre de présents, et tu as raison de signaler et l'importance du témoignage, et la valeur humaine de Pierre Seel.
iorini
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Ankh Neferkheperou
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- Inscription : sam. juil. 23, 2005 3:46 pm
Je découvre seulement maintenant ton beau témoignage à la mémoire de cet homme courageux qui a brisé un tabou hélas encore présent. C'est très émouvant, et je crois que nous serons nombreux à ne pas l'oublier ; il est le seul témoin français que j'ai entendu parler de ces crimes abominables, tous les autres étaient des déportés allemands. Il a été l'un des rares, aussi, à évoquer l'existence de camps sur le territoire français, en Alsace...
Quelle leçon tirer de tout ça pour l'avenir ? Qu'il faut rester vigilants et ne pas laisser les idéologies de haine et de violence s'exprimer impunément. L'Allemagne des années 1920 était très en avance sur la question des libertés homosexuelles, que la barbarie nazie est venue balayer. Un peuple, aussi "civilisé" (je n'aime pas ce terme, mais je n'en trouve pas d'autre...) soit-il, n'est à l'abri de la barbarie que tant que la violence et l'exclusion restent inacceptables ; il suffit de peu pour déchaîner les plus bas instincts. Il est des moments où il faut savoir dire non, c'est cela que l'histoire devrait nous avoir enseigné.
Persécuter ne serait-ce qu'un seul homme au nom d'une différence, c'est déjà de la barbarie. Dans cette époque où peu à peu on voit à nouveau se banaliser des discours qui font de "l'autre" un épouvantail servant d'exutoire au malaise ambiant et aux incertitudes, on ferait bien de se le rappeler...
Quelle leçon tirer de tout ça pour l'avenir ? Qu'il faut rester vigilants et ne pas laisser les idéologies de haine et de violence s'exprimer impunément. L'Allemagne des années 1920 était très en avance sur la question des libertés homosexuelles, que la barbarie nazie est venue balayer. Un peuple, aussi "civilisé" (je n'aime pas ce terme, mais je n'en trouve pas d'autre...) soit-il, n'est à l'abri de la barbarie que tant que la violence et l'exclusion restent inacceptables ; il suffit de peu pour déchaîner les plus bas instincts. Il est des moments où il faut savoir dire non, c'est cela que l'histoire devrait nous avoir enseigné.
Persécuter ne serait-ce qu'un seul homme au nom d'une différence, c'est déjà de la barbarie. Dans cette époque où peu à peu on voit à nouveau se banaliser des discours qui font de "l'autre" un épouvantail servant d'exutoire au malaise ambiant et aux incertitudes, on ferait bien de se le rappeler...