amoureux d'un collègue qui m'ignore- dans la mouise, quoi...

[Zzadigq]

Salut Losweet!

C'est sûr que si vous êtes tous les deux également de très fortes personnalités, ce qui semble un peu le cas, le dialogue ne risque pas de reprendre entre vous, si des concessions (même toutes petites) ne sont pas faites de part et d'autre.
A qui de faire le premier pas? Là est une question délicate. Que tu ne veuilles pas le relancer, oui ça peut se comprendre. Mais encore faut-il s'entendre sur le terme relancer. S'il est hétéro, alors une relance amoureuse n'a aucune chance d'aboutir (j'en sais quelque chose, ayant tenté ça avec un autre, mais pour le coup dans cet autre cas, notre relation est en train de se transformer en une réelle amitié, et ma foi je n'y perds pas au change), mais si tu arrives à transformer ça en une relance du genre, "Ok j'ai fait une erreur (même si on a un fort caractère il est permis de reconnaître une erreur de sa propre part sans perdre la face) et j'aimerais bien qu'on aie des relations cordiales (dans un premier temps) parce que franchement c'est trop bête d'en arriver là", alors pourquoi pas. Et si tu crains que même ça soit trop hardi, tu peux peut-être en sa présence juste lui dire bonjour.
S'il ne répond pas, bon ben ce n'est pas la peine d'insister et il faudra laisser du temps au temps comme on dit. Mais s'il répond, ne serait-ce qu'un simple bonjour, alors peut-être cela peut signifier que la porte est encore entr'ouverte.
Peut-être faudra-t-il encore un peu de temps pour l'ouvrir plus, mais ce serait déjà un premier pas. Plus facile à dire qu'à faire certainement, puisque moi-même je n'ai pas encore réussi à faire ça, même si j'y pense de plus en plus, me disant que c'est sans doute à moi de faire ce premier pas...
Lui-même pourrait-il avoir une discussion en tête à tête avec toi? Peut-être que s'il comprend que tu aimerais bien retrouver une certaine sérénité dans vos rapports, alors il pourrait, peut-être pas immédiatement, envisager cette éventualité, surtout si tu l'as en effet un peu secoué dans ses certitudes.
C'est marrant (façon de parler) parce que moi aussi j'avais envisagé un temps de changer d'équipe. Maintenant je n'y pense plus, je n'en vois plus l'intérêt parce que c'est dans cette équipe que j'ai envie de continuer à travailler.
Tiens-nous au courant si vos rapports se réchauffent!

[inconnu n]

Non en fait, j'ai eu tort de dire "dans plusieurs années". Tu l'as déjà relancé, il a pas répondu, et n'a rien fait de son côté, donc maintenant tout ce que tu achèverais à insister (même gentiment) serait de le saouler et de te rabaisser vis-à-vis de lui. De plus, en effet, tu n'as pas totalement décroché (ce qui est normal vu la situation), alors qu'il y a aucun espoir ni d'amitié, ni de rien d'autre, donc t'accrocher à cet espoir te fera juste souffrir. Bref, à mon avis, fais juste une croix sur lui (plus facile à dire qu'à faire je sais).

[Losweet]

Salut Losweet!

C'est sûr que si vous êtes tous les deux également de très fortes personnalités, ce qui semble un peu le cas, le dialogue ne risque pas de reprendre entre vous, si des concessions (même toutes petites) ne sont pas faites de part et d'autre.
A qui de faire le premier pas? Là est une question délicate. Que tu ne veuilles pas le relancer, oui ça peut se comprendre. Mais encore faut-il s'entendre sur le terme relancer. S'il est hétéro, alors une relance amoureuse n'a aucune chance d'aboutir (j'en sais quelque chose, ayant tenté ça avec un autre, mais pour le coup dans cet autre cas, notre relation est en train de se transformer en une réelle amitié, et ma foi je n'y perds pas au change), mais si tu arrives à transformer ça en une relance du genre, "Ok j'ai fait une erreur (même si on a un fort caractère il est permis de reconnaître une erreur de sa propre part sans perdre la face) et j'aimerais bien qu'on aie des relations cordiales (dans un premier temps) parce que franchement c'est trop bête d'en arriver là", alors pourquoi pas. Et si tu crains que même ça soit trop hardi, tu peux peut-être en sa présence juste lui dire bonjour.
S'il ne répond pas, bon ben ce n'est pas la peine d'insister et il faudra laisser du temps au temps comme on dit. Mais s'il répond, ne serait-ce qu'un simple bonjour, alors peut-être cela peut signifier que la porte est encore entr'ouverte.
Peut-être faudra-t-il encore un peu de temps pour l'ouvrir plus, mais ce serait déjà un premier pas. Plus facile à dire qu'à faire certainement, puisque moi-même je n'ai pas encore réussi à faire ça, même si j'y pense de plus en plus, me disant que c'est sans doute à moi de faire ce premier pas...
Lui-même pourrait-il avoir une discussion en tête à tête avec toi? Peut-être que s'il comprend que tu aimerais bien retrouver une certaine sérénité dans vos rapports, alors il pourrait, peut-être pas immédiatement, envisager cette éventualité, surtout si tu l'as en effet un peu secoué dans ses certitudes.
C'est marrant (façon de parler) parce que moi aussi j'avais envisagé un temps de changer d'équipe. Maintenant je n'y pense plus, je n'en vois plus l'intérêt parce que c'est dans cette équipe que j'ai envie de continuer à travailler.
Tiens-nous au courant si vos rapports se réchauffent!

Lui avouer que j’ai fait une erreur, je peux à la limite le faire, par contre je ne me vois pas en plus m’excuser d’être tombé amoureux de lui ! C’est sûr, ça ne sera pas une relance amoureuse. De toute façon, je ne suis dans un état d’esprit pour lui demander un tête à tête, en tout cas pas pour l’instant. Le « bonjour », on l’a gardé mais seulement du bout des lèvres, en échangeant à peine un regard, et encore pas tous les jours… de toute façon, la plupart du temps, c’est un bonjour à la cantonade car il y a d’autres collègues dans la pièce. Les rapports professionnels sont réduits au strict minimum, c’est le seul fil, extrêmement ténu, qui nous relie. C’est très possible que je l’ai dérangé dans ses certitudes, ce que j’espère, mais du haut de sa tour d’ivoire, il fera tout pour ne pas le reconnaître à mon avis. Je pense que l’homosexualité, et le sexe d’une manière générale, est un sujet tabou pour lui. Je ne l’ai jamais entendu faire la moindre blague ou allusion sexuelle. Maintenant c’est clair, je passe le relais au temps…

Je suis content pour toi que tu aies pu retrouver un peu de sérénité, car je me demandais justement vers quoi pouvait évoluer cette ignorance mutuelle... enfin je suppose que ça dépend des personnes.

[Losweet]

Non en fait, j'ai eu tort de dire "dans plusieurs années". Tu l'as déjà relancé, il a pas répondu, et n'a rien fait de son côté, donc maintenant tout ce que tu achèverais à insister (même gentiment) serait de le saouler et de te rabaisser vis-à-vis de lui. De plus, en effet, tu n'as pas totalement décroché (ce qui est normal vu la situation), alors qu'il y a aucun espoir ni d'amitié, ni de rien d'autre, donc t'accrocher à cet espoir te fera juste souffrir. Bref, à mon avis, fais juste une croix sur lui (plus facile à dire qu'à faire je sais).

C'est vrai que je n'ose plus le relancer aussi par peur de le saoûler...
La croix sur lui, c'est déjà fait, je pense. Le plus difficile, c'est de rétablir nos rapports d'avant, mais ça ça risque d'être le plus dur... et pourtant moi je ne demande que ça...

[Losweet]

Quoiqu'il en soit ça va déjà beaucoup mieux pour moi même si j'y pense encore souvent, et c'est en grande partie grâce aux personnes qui m’ont répondu ici et que je remercie chaleureusement !

Good night all and sweet dreams

[Zzadigq]

Salut Losweet!

Ma sérénité retrouvée n'est pas spécialement en rapport avec mon collègue, mais surtout parce que je me suis accepté tel que je suis, et que maintenant je me focalise beaucoup moins sur le regard des autres et ce qu'ils pensent de moi.
Petit exemple, vendredi dernier juste après le fameux match que j'avais été regardé [non pas que je sois fan de foot, bien au contraire, mais comme j'étais invité, je n'ai pas refusé ] chez mon meilleur ami [le fameux 2nd], ce dernier m'a (gentiment) "outé" devant tous ses potes (j'en connaissais certains). Après un léger silence embarrassé [eh oui, qui maintenant parmi tous ces hétéros qui ne s'étaient pas privés de sortir les classiques "oh l'e...lé" de base pendant le match, allait oser s'asseoir à côté de moi, vu que nous nous apprêtions à engloutir des pizzas... ben si il y en a eu un], j'ai continué sur le sujet et nous avons tranquillement changé de conversation, et ça s'est finalement très bien passé. D'ailleurs ensuite nous sommes allés prendre un verre en ville à une terrasse de café et quelques uns m'ont demandé si je trouvais certains mecs qui passaient devant nous à mon goût, et nous avons pu en rire le plus simplement du monde. Donc ma sérénité actuelle vient essentiellement de là.
L'ignorance mutuelle entre nous (je veux dire mon collègue et moi) ne me perturbe plus: je la regrette, ça c'est incontestable, mais si elle doit perdurer je n'en mourrais pas. Que je puisse reconnaître mes torts, notamment sur la façon dont j'ai pu réagir, sans doute inélégante, ça c'est certain, mais moi non plus je ne m'excuserai plus (j'ai eu ce tort) d'être tombé amoureux de lui. Qu'il ne veuille pas l'entendre, je peux le comprendre, mais personnellement je ne regrette pas cette période où je ne pensais plus qu'à lui. Pour moi ce ne sera pas non plus une relance amoureuse. Entre nous il n'y a plus de bonjour, même en présence de collègues, on ne se serre plus la main, même en présence d'autres personnes (ce qui au début me mettait terriblement mal à l'aise et je lui en ai, je le reconnais, terriblement voulu à ce moment, mais maintenant j'ai un peu plus de recul là-dessus), et la cohabitation est bien réduite au strict minimum, et à dire vrai, le seul "fil" (guère plus épais que celui d'une toile d'araignée, mais l'exemple est sans doute inapproprié vu la résistance de ce dernier) qui nous relie, ce sont nos propres collègues avec lesquels nous interagissons. En revanche, si je sens dans son regard (même si en ce moment c'est assez rare que nos yeux se croisent) une possibilité de reprise de dialogue, alors je saisirai la balle au bond parce que moi aussi je ne demande que ça, rétablir nos rapports d'avant.

[Losweet]

Salut Losweet!

Ma sérénité retrouvée n'est pas spécialement en rapport avec mon collègue, mais surtout parce que je me suis accepté tel que je suis, et que maintenant je me focalise beaucoup moins sur le regard des autres et ce qu'ils pensent de moi.
Petit exemple, vendredi dernier juste après le fameux match que j'avais été regardé [non pas que je sois fan de foot, bien au contraire, mais comme j'étais invité, je n'ai pas refusé ] chez mon meilleur ami [le fameux 2nd], ce dernier m'a (gentiment) "outé" devant tous ses potes (j'en connaissais certains). Après un léger silence embarrassé [eh oui, qui maintenant parmi tous ces hétéros qui ne s'étaient pas privés de sortir les classiques "oh l'e...lé" de base pendant le match, allait oser s'asseoir à côté de moi, vu que nous nous apprêtions à engloutir des pizzas... ben si il y en a eu un], j'ai continué sur le sujet et nous avons tranquillement changé de conversation, et ça s'est finalement très bien passé. D'ailleurs ensuite nous sommes allés prendre un verre en ville à une terrasse de café et quelques uns m'ont demandé si je trouvais certains mecs qui passaient devant nous à mon goût, et nous avons pu en rire le plus simplement du monde. Donc ma sérénité actuelle vient essentiellement de là.
L'ignorance mutuelle entre nous (je veux dire mon collègue et moi) ne me perturbe plus: je la regrette, ça c'est incontestable, mais si elle doit perdurer je n'en mourrais pas. Que je puisse reconnaître mes torts, notamment sur la façon dont j'ai pu réagir, sans doute inélégante, ça c'est certain, mais moi non plus je ne m'excuserai plus (j'ai eu ce tort) d'être tombé amoureux de lui. Qu'il ne veuille pas l'entendre, je peux le comprendre, mais personnellement je ne regrette pas cette période où je ne pensais plus qu'à lui. Pour moi ce ne sera pas non plus une relance amoureuse. Entre nous il n'y a plus de bonjour, même en présence de collègues, on ne se serre plus la main, même en présence d'autres personnes (ce qui au début me mettait terriblement mal à l'aise et je lui en ai, je le reconnais, terriblement voulu à ce moment, mais maintenant j'ai un peu plus de recul là-dessus), et la cohabitation est bien réduite au strict minimum, et à dire vrai, le seul "fil" (guère plus épais que celui d'une toile d'araignée, mais l'exemple est sans doute inapproprié vu la résistance de ce dernier) qui nous relie, ce sont nos propres collègues avec lesquels nous interagissons. En revanche, si je sens dans son regard (même si en ce moment c'est assez rare que nos yeux se croisent) une possibilité de reprise de dialogue, alors je saisirai la balle au bond parce que moi aussi je ne demande que ça, rétablir nos rapports d'avant.

hello Zzadigq,
(désolé pour le retour un peu tardif, busy ces derniers jours...)
C'est bien que tu aies retrouvé un peu de sérénité et que tu aies fini par t'accepter. Et vu ton parcours, j'imagine que ça n'a pas été simple. C'est plus facile de s'assumer quand on est sûr de son orientation sexuelle dès le départ, et encore plus quand on vit avec un mec.

Quand tu es avec tes potes, je trouve ça bien s'ils peuvent encore prononcer le terme "enculé" tout en sachant que tu es homo. C'est vachement bien si tu peux en rire avec eux, ça aide...

Quant à l'ignorance réciproque entre collègues (dans ton cas comme dans le mien), c'est sûr on n'en mourra pas, et je sais pour ma part que j'ai passé un cap, même si c'est pas gagné. D'ailleurs je n'arrête pas de me demander comment ça va évoluer tout ça. Pour l'instant c'est toujours le statu quo... peut-être faudrait-il que ça pète un bon coup, une bonne fois pour toutes. Quand j'y pense, j'ai peur parfois de perdre mon self-control même si j'ai l'impression d'avoir retrouvé un peu de sérénité (mon fameux côté impulsif), et je n'aime pas me mettre en colère et générer de la tension inutile. Je ne voudrais pas non plus lui faire du mal, car je sais qu'au fond, c'est quelqu'un de sensible mais un peu "autiste" qui se protège avec une carapace de 15 tonnes en fer forgé. Je sais que je peux utiliser des mots assez durs si je pète un plomb, et ça m'embêterait car après je me sentirais mal surtout s'il reste silencieux. Mais putain pourquoi ce silence ???? Comment peut-on ne plus parler à quelqu'un qui vous déclare sa flamme ??? Est-ce que je le dérange à ce point ? Serait-il un peu homo refoulé ? Impossible en ce moment de sonder son âme, ses pensées, et a fortiori si l'on échange aucun regard... il a tout verrouillé, tout blindé... comment sortir de cette impasse ? J'aimerais être suffisamment psychologue pour savoir comment réagir. Mais c'est toujours pareil, je ne veux plus me prendre des vents, donc je ne fais plus d'efforts non plus...

On a beau dire, c'est un peu triste quand même, non ? Est-ce si dur pour certains mâles de dévoiler leur part de féminité, si mince soit-elle ?
Bordel.... (excuse my french...)

[zphyr]

Heu... Losweet, as-tu déjà été fortement sollicité par quelqu'un tombé amoureux de toi mais que tu n'aimais pas ? Je t'assure que ce n'est pas facile à vivre !! On est obligé de signifier un refus qui va engendrer une terrible déception, on est embarrassé, gêné, et on souhaite vraiment ne plus revoir la personne pour ne plus être confronté à cet embarras. En plus, dans ton cas, se pose le problème de l'homosexualité ! Mets-toi deux secondes à la place de ton collègue, imagine une de tes collègues folle de toi, qui t'as déclaré sa flamme et que tu dois croiser dix fois par jour...
Si tu assouplis ton regard, ça faciliterait un peu les choses...

Zzadigq, je suis très heureux pour toi de l'évolution de ta situation. Tu as procédé lentement, mais sans tricher. Bravo pour ton courage !

[Losweet]

Heu... Losweet, as-tu déjà été fortement sollicité par quelqu'un tombé amoureux de toi mais que tu n'aimais pas ? Je t'assure que ce n'est pas facile à vivre !! On est obligé de signifier un refus qui va engendrer une terrible déception, on est embarrassé, gêné, et on souhaite vraiment ne plus revoir la personne pour ne plus être confronté à cet embarras. En plus, dans ton cas, se pose le problème de l'homosexualité ! Mets-toi deux secondes à la place de ton collègue, imagine une de tes collègues folle de toi, qui t'as déclaré sa flamme et que tu dois croiser dix fois par jour...
Si tu assouplis ton regard, ça faciliterait un peu les choses...

Zzadigq, je suis très heureux pour toi de l'évolution de ta situation. Tu as procédé lentement, mais sans tricher. Bravo pour ton courage !

Oui c'est vrai Zphyr... ça m'est arrivé et je peux comprendre, mais là j'aimerais seulement lui dire que je ne suis plus amoureux et qu'on retrouve nos rapports d'avant. C'est un peu différent, non ? Ou alors, je ne dois pas être assez crédible et il sent que je suis encore fébrile. Besoin d'encore un peu de temps sans doute... allez, promis je vais essayer de me calmer...

[Zzadigq]

Salut Losweet et Zphyr!

Merci Zphyr , mais bon j'ai encore du chemin à faire! ( même si globalement j'en ai déjà parcouru pas mal: reste "plus" que ma famille, mais là c'est pas gagné.... Dans mon entourage maintenant pratiquement tout le monde est au courant: mes amis, la plupart des collègues [sinon tous], à l'école des enfants plusieurs savent, et même ma belle - famille [et mon beau - père est une crème], mais pour mes parents qui savent que ma femme et moi sommes séparés, quand ils connaîtront la raison ce sera la fin du monde!). Mais franchement je ne regrette pas ce cheminement. Je n'ai pas été très rapide mais je suis quand même allé jusqu'au bout.
Sinon, même si l'argument de Zphyr est imparable, il ne me semble pas que ton collègue t'ait répondu qu'il ne t'aimait pas et donc je peux comprendre que ça t'ait aussi perturbé. S'il t'avait dit directement qu'il ne t'aimait pas ça aurait été clair tout de suite et tu n'aurais pas insisté. Donc n'aies pas de reproche à te faire. Quand on n'aime pas quelqu'un (de façon amoureuse), on peut le lui faire comprendre sans être blessant et ça peut bien se passer. Dommage qu'il ne te l'ait pas fait comprendre ainsi. Bon courage