Un de vos proches est homo, bi,trans ? Vous êtes homo, bi, trans, et les relations avec votre famille vous posent questions ? Cette section vous est dédiée.
Brutaldeath a écrit :Juste un truc qui m'énerve, elle a tendance à me faire des petites tapes sur le cul, je sais pas si c'est normal ( je sais pas comment ça se passe pour vous, d'ailleurs c'est une question que je vous pose, tiens ) mais je supporte pas.
T'as peut-être un ptit cul irrésistible auquel même une mère ne peut pas résister...
Elle n'accepte pas du tout, allant même jusqu'à le dire clairement. elle ne sait aps que je suis bi dans le sens où je ne lui aie aps dit "Maman voilà...j'aime aussi les femmes!!!" mais bon...c'est une mère quoi...Donc elle devine bien des choses. Mais du coup comme elle n'accepte pas çà me bloque pour le dire à toute ma famille (car je sais que çà ne leurs poseraient pas de problèmes) de peur que l'info remonte jusqu'à elle. En plus mon frère est homo et elle culpabilise trop par rapport à çà, elle se dit que c'est de sa faute etc...bref elle le vit très mal mais paradoxalement elle accepte hyper bien le copain d emon frère, ile est hyper intégré, ils s'appellent parfois. Bref...à n'y rien comprendre!!!
Alors ma mère ...
Ma soeur et moi, on s'entend vraiment bien avec elle. Elle me fait même plus souvent penser à une copine qu'une mère, c'est un peu comme un grand enfant. On a un peu les meme gouts tous les 3. C'est sympa, on partage pleins de choses.
Par contre, d'un autre coté, elle est vraiment mère poule, hyper protectrice. Alors d'un cote c'est confortable, mais c'est parfois trop. Quand je suis pas là il faut qu'on s'appelle une fois par jour voire (grand max!!) une fois tous les 2 jours sinon j'ai droit à un scandale. Et puis c'est une grande stressée de la vie, elle stresse pour tous, tout le temps : un petit pois devient une montagne. Et puis c'est une déprimée de la vie, il y a pleins de choses qu'elle regrette. La seule chose dont elle est satisfaite c'est ma soeur et moi. Et paradoxalement, elle a la peche, de l'ambition, de la détermination, elle ne se laisse pas faire, ni marcher sur les pieds et va jusqu'au bout de ses idées et pour çà je l'admire, j'aimerais bien etre comme elle pour çà. Et puis elle est aussi hyper exigente, ce n'est jamais assez bien ... Quand on fait quelque chose de bien, c'est normal, et quand c'est moins bien, c'est honteux.
Elle pense que je suis beaucoup trop introverti, que j'ai pas confiance en moi : "t'es pas assez extraverti voyons, faut que tu prennes confiance en toi !!!" ou encore "prends confiance en toi, t'es beau comme tout, je suis sur que tu pourrais faire mannequin"
Par contre quand on sort, on a plus l'impression qu'elle nous fait du chantage affective (je suis meme pas sur qu'elle s'en rende compte) en disant qu'elle va rester à la maison toute seule avec mon père comme "2 vieux cons" ... du coup tu culpabilises. Elle reporte un manque affectif sur nous je pense.
Question CO maintenant, je suis sur qu'elle culpabiliserait, se sentirait coupable "mais qu'est-ce que j'ai fait de mal ??" ou "c'est ma faute, je suis vraiment nulle" et puis je suis sur qu'elle serait super inquiète "tu vas finir seul", "et le sida tu y penses", et "pour ton travail, mes petits-enfants" ...
bbj0_6 a écrit :Question CO maintenant, je suis sur qu'elle culpabiliserait, se sentirait coupable "mais qu'est-ce que j'ai fait de mal ??" ou "c'est ma faute, je suis vraiment nulle" et puis je suis sur qu'elle serait super inquiète "tu vas finir seul", "et le sida tu y penses", et "pour ton travail, mes petits-enfants" ...
Ca, tu sais, c'est une phase tout à fait normale pour les parents d'homo. C'est pénible, mais il faut prendre le temps d'expliquer.
Ma mère : ma meilleure amie. Elle est lesbienne et nous avons des rapports fusionnels même si elle vit à 2000km de moi.
Ma psy l'an dernier en France, me disait toujours, "arretez de penser que vous êtes comme votre mère, vous avez votre propre personnalité". Mais je suis aussi névrosé que ma mère, spasmophile, limite excessif dans mon comportement comme elle, tantôt hyperactif, tantôt au fond du gouffre. Rien d'équilibré . Mêmes problèmes neuro-musculaires, même regard, même réactions, mêmes tendances sexuelles... bref.
Vous parler de ma mère, vous dire d'où je viens (de son utérus) , qui elle est, c'est une femme de couleur (rubicond)
[mode goûts musicaux de chiotte off/]
Celui qui trouve quelle chanson j'ai magnifiquement pastiché et agrémenté de commentaires personnels gagne le droit de venir péter la tronche du progammeur de la radio locale.
Revenons à nos moutons. Ma mère... c'est une mère née. Elle n'a jamais pu concevoir sa vie sans avoir d'enfant, et ce bien avant d'être prête à en avoir. Comme les mères, elle aime ses enfants comme ils sont et elle en est fière, même si nous sommes loins d'être tels qu'elle aurait voulu que nous soyons. Et c'est bien ça qui nous différencie. Aimer ses enfants parce que ce sont ses enfants, de la même façon que l'on se doit d'aimer sa mère parce que c'est sa mère... j'ai toujours trouvé ça ridicule. Je n'ai jamais compris l'appel de la chair. Elle sort parfois de ces phrases qui mettent mal à l'aise, du genre "de toute façon, tu n'aimes pas ta mère", et pour seule réponse, elle obtient un rictus narquois. Que dire ? Que je lui suis infiniment reconnaissante de m'avoir donné la vie et de m'avoir élevée à peu près convenablement ? Non, parce que l'on se doit plus que d'éprouver de la gratitude à l'égard de sa mère.
En fait, le problème réside dans le fait que j'aurais préféré avoir une maman-copine, une mère avec laquelle j'aurais pu partager, me confier, rire. Elle et moi sommes beaucoup trop différentes. La seule chose que nous ayons en commun, c'est * une répugnance pour le coca (sauf que dans mon cas, c'est pour des raisons thérapeutiques).
* je bloque depuis 10 minutes
Il y a des tas de trucs qui m'énervent chez elle : son obsession de la propreté, son refus de me laisser tenter de prendre mon indépendance tout en soulignant à maintes reprises que je ne suis qu'une assistée, ses coups de colère pour des choses qui n'en valent vraiment pas la peine, son refus de dialoguer lorsqu'elle s'engueule avec mon beau-père, ses critiques sur la façon de vivre des gens, ses commérages, le fait qu'elle adore les téléfilms du lundi soir sur TF1, qu'elle soit vraiment longue à la détente, qu'elle ait voté Le Pen au second tour en 2002 alors qu'elle avait voté Besancenot au premier tour, qu'elle ne pas pige pourquoi on s'est moqué de Ségolène Royal quand elle a dit "bravitude".
Je déteste ses réflexions à l'emporte-pièce : "encore un arabe qui a fait le coup, ça ne m'étonne pas", "on devrait la leur couper à tous ces pédophiles comme ça on serait sûr qu'ils ne recommencerait pas"... vous voyez le genre. Le truc, c'est qu'elle ne le pense pas réellement, elle ne réfléchit simplement pas à ce qu'elle dit, elle fait une synthèse des opinions qu'elle entend à droit à gauche, chez le boucher ou chez ses petits vieux (elle est aide ménagère chez les personnes âgées). Je ne pense pas qu'elle soit foncièrement méchante, disons juste qu'elle n'est pas très évoluée.
Elle a aussi trompé mon père des tonnes de fois à ce qu'il paraît. Quand ils ont divorcé, on a eu le droit aux révélations croustillantes. Selon mon père, il paraîtrait qu'elle ait couché avec le mari de sa soeur dans le salon alors que mon frère et moi dormions à l'étage. J'ai jamais su trop quoi faire de cette info. Je ne lui en ai jamais voulu d'avoir trompé mon père, elle l'a d'ailleurs quitté pour mon beau-père, surtout que mon père était plus amoureux de la bière que d'elle, mais faire ça avec le mec de sa soeur c'est quand même très moyen (mince voilà que je me mets à penser comme ma mère !).
Enfin bref, ma mère et moi parlons très peu, et de choses sans intérêts. J'aurais aimé qu'on noue une relation différente, mais voilà c'est comme ça. Il en sera peut-être autrement quand j'aurai quitté la maison, parce que là évidemment je l'ai sur le dos sans arrêt, alors je remarque inévitablement ce qui me déplait et je n'ai d'ailleurs ressassé que ses défauts de manière fort peu objective (mais peut-on être objectif quand on parle de sa mère qui, par essence, est forcément un peu gonflante ? ).
Je suis la énième personne à le dire mais c'est fou ce que c'est utile ce sujet, on en apprend beaucoup en lisant les différents témoignages et aussi en mettant par écrit sa propre expérience.
Bon allez, je vais défoncer la tronche de mon géniteur (mon clavier va morfler grave).
Ha y'a de quoi faire sur le sujet... les mamans...
Alors la mienne, ben globalement ca se apsse bien, je suis outée, elle l'a pris comme elle l'a pris... elle n'a pas sauté au ciel mais elle ne m'a pas jeté de caillou.
Elle est plutot du genre a m'appeler plutot deux fois qu'une pour mon annif mais en general aussi meme si depuis le temps que je ne vis plus avec elle elle a arreté de m'appeler tous les jours.
Je pense qu'elle apprecie ma partenaire qu'elle a ete tres pressee de rencontrer quand je me suis outée... ca a ete fait dans la semaine ou elle l'a su
C'est une maman poule qui m'a beaucoup couvée mais c'est aussi une femme sensible qui n'a pas toujours eu une vie facile, et qui meme si elle est parfois un peu envahissante me montre toujours a sa maniere a quel point elle m'aime.
Donc gloabalement on va dire que j'ai beaucoup de chance d'avoir une maman qui m'aime autant
Avec mo môman sa se passe bien, elle est plutot envahissante et surprotectrice (mais j'aime sa) elle m'appelle 3 fois par jour en moyenne (des fois c'est plus)
bref une vrai maman poule
Sinon jsuit outé auprés de ma maman, par contre jme suis planté dans mon CO j'ai dit que j'étais bi (jme croyé bi a tendance lesb alors que jsuis lesbienne a trés trés faible tendance bi). Du coup elle me dit plus "quand tu rencontrera un garçon..." mais elle dit "quand tu rencontrera quelqu'un..." alors que j'aimerais quelle dise "quand tu rencontrera une fille..." mais bon on fait avec
Ma mère est une vraie crème ! Si je puis le dire ainsi ! Elle sait bien que je suis lesbienne... Cela est depuis " ma mort " je m'explique. Il y a une vingtaine d'années, je me suis faite violer... Choquée, horrifiée, appeurée, aucun mot n'est assez fort pour dire ce qu'aujourd'hui je peux encore ressentir. Un sentiment d'amertume, d'injustice et pourtant je ne suis pas la seule dans ce cas... Depuis ce temps, je ne suis plus du tout attirée par les hommes et ne veux pas même d'enfants. Pour cause d'un avortement suite à ce viol. Longtemps avant d'en parler... il m'a fallu 10 ans, pour en parler à mes parents... Donc, mes parents sont vraiment adorables surtout ma mère qui fait tout pour que je sois bien. Même si je suis toujours en déprime totale...
Je raconte un bout de moi, de ma vie, de ce drame.. de cette horreur qui me hante ponctuellement, cependant, je suis bel et bien tombée amoureuse de cette élève. Je suis attristée car je ne sais vraiment pas quoi faire, je bloque.
et nous avons des rapports fusionnels même si elle vit à 2000km de moi.
. Mêmes problèmes neuro-musculaires, même regard, même réactions, mêmes tendances sexuelles... bref.
