Bouffée par la culpabilité
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- Inscription : mar. juin 26, 2007 8:21 pm
Bouffée par la culpabilité
Bonjour,
je ne sais trop comment commencer ce message, je n ai rien lu de ce qui est déjà écrit sur le forum pour ne pas être influencée par tel ou tel sujet qui pourrait se rapprocher de mon histoire.
Aujourd'hui je me lance, j'ouvre ma carapace, car avec ma chérie, on en bave trop par ma faute et mon "enfermement".
Le problème qui me ronge, c'est mon entourage, personnel et professionnel.
J'ai vécu ma première relation amoureuse et de surcroit homosexuelle alors que j'avais 19 ans. Je venais de prendre mon indépendance, trouver un taf... Elle est arrivée dans ma vie comme un cheveu dans la soupe. Alors certes j avais déjà une idée sur mes attirances, mais je n avais jamais mis un mot dessus. Naturellement, je n ai jamais parlé d'elle à mes parents, ils la connaissaient comme "amie" mais était loin de s imaginer. Un jour où nous étions parti en vacances en famille, une lettre qu elle m avait écrit serait "tomber de mon sac" directement dans les mains de ma mère... La réaction n'a pas été immédiate, ils ne m en ont parlé qu'à notre retour: "on a trouvé ca!!!". Et la reflexion qui a suivi a été:"c'est elle ou c'est nous..." J'avais 19 ans... je n'ai pas réfléchis, c'était eux; et je leur ai monté un bateau, en me faisant passé pour victime. Deux années de cauchemards ont suivi avec elle, je vous passe les détails, le sujet n'est pas là. Mais la peur me paralysant, j'ai commencé à appelé mes parents plusieurs fois par jour.
Je me suis renfermée sur moi même et j'ai mis mon homosexualité de côté, me persuadant qu'ils avaient raison, que c'était une erreur...
8 années se sont écoulées: je ne leur mentais plus mais je me mentais à moi, mais peu importe, ils étaient contents, ils m avaient à leur côté, 2à3 fois par jour au téléphone. Sauf que ben je me suis devenue "esclave"...
Esclave des week end chez eux, esclave de les appeler à la même heure tous les soirs... Et coupable d'aimer quelqu un d autre qu eux, eux qui m ont tout appris, qui m ont sorti de cette merde de relation...
J'ai eu des relations hétéro, j'étais revenue dans le rail. Mais toutes mes relations, il y avait autre chose: trop moche, trop fétard, trop vieux... "Pas assez bien pour notre fille!" Et moi, à chaque fois, je faisais tout pour mettre un terme à mes relation, car il ne convenait pas, je m enfermais dans ma carapace, qui à chaque échec se renforcait.
Coupable d 'être heureuse, peur de les quitter, de les décevoir encore et encore. Envie d être leur fille... A faire ce qui est "bien" pour moi... Mais à vouloir toujours faire bien, on se perd, on perd sa personnalité, on anticipe leur réaction, et au final, je me rend compte que ce que je vis, les envie que j ai, ce n'es qu anticipation de ce que eux veulent; je vis leur vie, pas la mienne... Je suis perdue dans leur point de vue, dans leur vision de la vie qui n est plus la mienne.
J'ai rencontré ma chérie fin de l'année dernière. Dure pour elle de percer ma carapace, mais à force de courage et de détermination, je me suis ouverte à elle. J'ai encore du mal à lui parlé mais elle est en moi...
Seulement, j'ai peur d'être heureuse, j'ai peur de vivre. On a chacune notre chez soi, mais à chaque fois que je vais chez elle, quand je vois l heure approcher, je suis prise de panique: je ne suis pas chez moi alors que ma mère va appelé, et qu est ce que je vais bien pouvoir lui dire quand elle va me demander: "je t ai appelé à telle heure, tu n'étais pas là, tu étais où?" (je n ai jamais été autant au cinéma de toute ma vie moi, mdr). Si bien que notre soirée avec ma tite puce est gachée. Et la premiere chose que je fais en rentrant chez moi, c est appeler ma mère et anticiper sa question....
Rares sont les personnes de mon entourage qui sont au courant de ma vie. Quelques vrais amis. De ma famille personne, au boulot, impossible d'avouer quoiqu ce soit au risque de mettre en péril ma carrière (enfin, c est ce que je crois mais travaillant dans un milieu assez masculin, c'estr pas bien dur à s imaginer). Alors, même si aujourd hui je veux vivre telle que je suis, je me mens encore et encore, car je veux être la fille bien que tout le monde m impose.
J'ai tellement peur de decevoir les gens, je veux juste plaire, j ai horreur que quelqu un porte un jugement sur moi. Je me bloque, et je me renferme. Alors, c'est ma puce qui morfle, encore et encore.
Elle a une patience en or cette fille, mais je sais que si je ne me sors pas de ce mal qui me bouffe, je risque de la perdre: non pas par manque d Amour, mais parce que c est trop dur pour elle de ne pas pouvoir vivre librement, alors plutot que d avoir à se détester un jour....
Je culpabilise de cette différence. Je ne lui tiens pas la main dans la rue, de peur de tomber sur Pierre Paul Jacques. Et les rares fois où je le fais, dès qu on croise des enfants, je la lache. Je n'ai pas honte de qui je suis, j ai juste peur du jugement...
Ma chérie a déjà écrit un article apparement sur nous, je ne l ai pas lu encore. Je sais ce qu elle pense. Mais je ne veux pas la perdre, je ne sais pas comment m en sortir. On ne fait rien de mal et pourtant on souffre.
Il n y a jamais eu de discussion en famille, on ne s est jamais parlé. J'ai peur de les perdre, de les décevoir. Alors que je viens de predre un appart, la seule réaction de ma mère a été: "tu nous abandonne...". Rien de tel pour rajouter une dose de mal être.
Je ne peux pas leur parler, je ne veux pas qu ils le decouvre. Je veux me détacher d'eux mais je m en veux de les laisser pour vivre ma vie. Ma vie est à leur côté... Mais j'ai 29 ans maintenant... Dois je me pourrir la vie pour ne pas les décevoir? Je n'en peux plus, je suis fatiguée de tout celà, toujours devoir me mentir. Ca fait trop longtemps que ca dure.
Maintenant que je vous ai écrit tout celà, je vais aller lire les autres posts pour m'enlever une pensée de ma tête, celle d imaginer que je suis la seule dans ce cas. Je ne suis pas un cas à part parce que je suis homo...
S il vous plait, aidez moi à prendre conscience de vivre MA vie.
En attendant merci pour votre patience dans cette lecture. D'avoir écrit ca, je me sens mal, nulle de me livrer à vous comme ca. Je tremble de tous les bouts et je sais que je vais être cripée une partie de la nuit.
Heureusement, je sais qu à l aute bout de la ville, j'ai la personne qui tiens une place énorme dans mon coeur qui pense à moi et me soutient.
Merci à toi ma Belle.
Merci à vous. Bien à vous et à ceux que vous aimez...
je ne sais trop comment commencer ce message, je n ai rien lu de ce qui est déjà écrit sur le forum pour ne pas être influencée par tel ou tel sujet qui pourrait se rapprocher de mon histoire.
Aujourd'hui je me lance, j'ouvre ma carapace, car avec ma chérie, on en bave trop par ma faute et mon "enfermement".
Le problème qui me ronge, c'est mon entourage, personnel et professionnel.
J'ai vécu ma première relation amoureuse et de surcroit homosexuelle alors que j'avais 19 ans. Je venais de prendre mon indépendance, trouver un taf... Elle est arrivée dans ma vie comme un cheveu dans la soupe. Alors certes j avais déjà une idée sur mes attirances, mais je n avais jamais mis un mot dessus. Naturellement, je n ai jamais parlé d'elle à mes parents, ils la connaissaient comme "amie" mais était loin de s imaginer. Un jour où nous étions parti en vacances en famille, une lettre qu elle m avait écrit serait "tomber de mon sac" directement dans les mains de ma mère... La réaction n'a pas été immédiate, ils ne m en ont parlé qu'à notre retour: "on a trouvé ca!!!". Et la reflexion qui a suivi a été:"c'est elle ou c'est nous..." J'avais 19 ans... je n'ai pas réfléchis, c'était eux; et je leur ai monté un bateau, en me faisant passé pour victime. Deux années de cauchemards ont suivi avec elle, je vous passe les détails, le sujet n'est pas là. Mais la peur me paralysant, j'ai commencé à appelé mes parents plusieurs fois par jour.
Je me suis renfermée sur moi même et j'ai mis mon homosexualité de côté, me persuadant qu'ils avaient raison, que c'était une erreur...
8 années se sont écoulées: je ne leur mentais plus mais je me mentais à moi, mais peu importe, ils étaient contents, ils m avaient à leur côté, 2à3 fois par jour au téléphone. Sauf que ben je me suis devenue "esclave"...
Esclave des week end chez eux, esclave de les appeler à la même heure tous les soirs... Et coupable d'aimer quelqu un d autre qu eux, eux qui m ont tout appris, qui m ont sorti de cette merde de relation...
J'ai eu des relations hétéro, j'étais revenue dans le rail. Mais toutes mes relations, il y avait autre chose: trop moche, trop fétard, trop vieux... "Pas assez bien pour notre fille!" Et moi, à chaque fois, je faisais tout pour mettre un terme à mes relation, car il ne convenait pas, je m enfermais dans ma carapace, qui à chaque échec se renforcait.
Coupable d 'être heureuse, peur de les quitter, de les décevoir encore et encore. Envie d être leur fille... A faire ce qui est "bien" pour moi... Mais à vouloir toujours faire bien, on se perd, on perd sa personnalité, on anticipe leur réaction, et au final, je me rend compte que ce que je vis, les envie que j ai, ce n'es qu anticipation de ce que eux veulent; je vis leur vie, pas la mienne... Je suis perdue dans leur point de vue, dans leur vision de la vie qui n est plus la mienne.
J'ai rencontré ma chérie fin de l'année dernière. Dure pour elle de percer ma carapace, mais à force de courage et de détermination, je me suis ouverte à elle. J'ai encore du mal à lui parlé mais elle est en moi...
Seulement, j'ai peur d'être heureuse, j'ai peur de vivre. On a chacune notre chez soi, mais à chaque fois que je vais chez elle, quand je vois l heure approcher, je suis prise de panique: je ne suis pas chez moi alors que ma mère va appelé, et qu est ce que je vais bien pouvoir lui dire quand elle va me demander: "je t ai appelé à telle heure, tu n'étais pas là, tu étais où?" (je n ai jamais été autant au cinéma de toute ma vie moi, mdr). Si bien que notre soirée avec ma tite puce est gachée. Et la premiere chose que je fais en rentrant chez moi, c est appeler ma mère et anticiper sa question....
Rares sont les personnes de mon entourage qui sont au courant de ma vie. Quelques vrais amis. De ma famille personne, au boulot, impossible d'avouer quoiqu ce soit au risque de mettre en péril ma carrière (enfin, c est ce que je crois mais travaillant dans un milieu assez masculin, c'estr pas bien dur à s imaginer). Alors, même si aujourd hui je veux vivre telle que je suis, je me mens encore et encore, car je veux être la fille bien que tout le monde m impose.
J'ai tellement peur de decevoir les gens, je veux juste plaire, j ai horreur que quelqu un porte un jugement sur moi. Je me bloque, et je me renferme. Alors, c'est ma puce qui morfle, encore et encore.
Elle a une patience en or cette fille, mais je sais que si je ne me sors pas de ce mal qui me bouffe, je risque de la perdre: non pas par manque d Amour, mais parce que c est trop dur pour elle de ne pas pouvoir vivre librement, alors plutot que d avoir à se détester un jour....
Je culpabilise de cette différence. Je ne lui tiens pas la main dans la rue, de peur de tomber sur Pierre Paul Jacques. Et les rares fois où je le fais, dès qu on croise des enfants, je la lache. Je n'ai pas honte de qui je suis, j ai juste peur du jugement...
Ma chérie a déjà écrit un article apparement sur nous, je ne l ai pas lu encore. Je sais ce qu elle pense. Mais je ne veux pas la perdre, je ne sais pas comment m en sortir. On ne fait rien de mal et pourtant on souffre.
Il n y a jamais eu de discussion en famille, on ne s est jamais parlé. J'ai peur de les perdre, de les décevoir. Alors que je viens de predre un appart, la seule réaction de ma mère a été: "tu nous abandonne...". Rien de tel pour rajouter une dose de mal être.
Je ne peux pas leur parler, je ne veux pas qu ils le decouvre. Je veux me détacher d'eux mais je m en veux de les laisser pour vivre ma vie. Ma vie est à leur côté... Mais j'ai 29 ans maintenant... Dois je me pourrir la vie pour ne pas les décevoir? Je n'en peux plus, je suis fatiguée de tout celà, toujours devoir me mentir. Ca fait trop longtemps que ca dure.
Maintenant que je vous ai écrit tout celà, je vais aller lire les autres posts pour m'enlever une pensée de ma tête, celle d imaginer que je suis la seule dans ce cas. Je ne suis pas un cas à part parce que je suis homo...
S il vous plait, aidez moi à prendre conscience de vivre MA vie.
En attendant merci pour votre patience dans cette lecture. D'avoir écrit ca, je me sens mal, nulle de me livrer à vous comme ca. Je tremble de tous les bouts et je sais que je vais être cripée une partie de la nuit.
Heureusement, je sais qu à l aute bout de la ville, j'ai la personne qui tiens une place énorme dans mon coeur qui pense à moi et me soutient.
Merci à toi ma Belle.
Merci à vous. Bien à vous et à ceux que vous aimez...
Dernière modification par piloupilou le mar. juin 26, 2007 9:58 pm, modifié 1 fois.
ben oui mamour je suis là , à l'autre bout de la ville et je t'aime comme une folle. courage , parce que je sais que tu es pas bien là . moi je ne ferais aucun commentaire sur ce que tu as écrit car on a déjà eut de longues discussions à ce propos . j'espère que les réponses qu'on te laissera et les lectures que tu trouveras ici t'aideront .
à ne pas te le dire ............
à ne pas te le dire ............
Dernière modification par nanou le mer. juin 27, 2007 7:56 am, modifié 2 fois.
Salut Piloupilou
Pour commencer: Tu pourrais juste mettre quelques saut de ligne dans ton texte, c'est tres dur à lire tel quel et ca risque de decourager pas mal de monde.
Et pour te repondre, je sais pas trop quoi te dire a part que tu ne devrais pas t'en vouloir de vivre ta vie, tes parents me paraissent un peu manipulateur dans leur maniere de te faire culpabiliser(ex: le fait que ta mere te sorte que tu les abandonnes)
Tu ne dois pas t'en vouloir, tu n'es pas leur jouet, il n'ont pas a te faire culpabiliser ainsi.
Je sais pas pas s'il en sont conscient mais je trouve pas ca bien de leur part de t'avoir tellement peu encourage dans tes relations au point de te faire douter d'avoir le droit à TON bonheur.
Alle courage Piloupilou, ne baisse pas les bras, et tu n'as vraiment pas à t'en vouloir!
Edit:
Je viens de lire la fin de ton post que j'avais un peu zappe j'avoue, et je voulais juste ajouter que tu n'a pas a avoir honte de ce que tu viens d'ecrire, c'ets normal de chercher à trouver une solution à ton probleme, et c'est bien que tu en parles, tu pourras peut-ete ainsi mieux voir ce qui ne va pas et ce que tu dois faire pour pouvoir te sentir enfin bien dans ta peau!
Pour commencer: Tu pourrais juste mettre quelques saut de ligne dans ton texte, c'est tres dur à lire tel quel et ca risque de decourager pas mal de monde.
Et pour te repondre, je sais pas trop quoi te dire a part que tu ne devrais pas t'en vouloir de vivre ta vie, tes parents me paraissent un peu manipulateur dans leur maniere de te faire culpabiliser(ex: le fait que ta mere te sorte que tu les abandonnes)
Tu ne dois pas t'en vouloir, tu n'es pas leur jouet, il n'ont pas a te faire culpabiliser ainsi.
Je sais pas pas s'il en sont conscient mais je trouve pas ca bien de leur part de t'avoir tellement peu encourage dans tes relations au point de te faire douter d'avoir le droit à TON bonheur.
Alle courage Piloupilou, ne baisse pas les bras, et tu n'as vraiment pas à t'en vouloir!
Edit:
Je viens de lire la fin de ton post que j'avais un peu zappe j'avoue, et je voulais juste ajouter que tu n'a pas a avoir honte de ce que tu viens d'ecrire, c'ets normal de chercher à trouver une solution à ton probleme, et c'est bien que tu en parles, tu pourras peut-ete ainsi mieux voir ce qui ne va pas et ce que tu dois faire pour pouvoir te sentir enfin bien dans ta peau!
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- Inscription : mar. juin 26, 2007 8:21 pm
Excuse moi pour la mise en page, je ne suis pas une habitué et c est vrai que c est une horreur à lire.
Je ne pense pas qu ils soient plus manipulateurs que d autres personnes.
C est moi qui ai peur de leur dire non, ou stop. Car j'anticipe à tort leur réaction. Je m enferme dans cette vie, je suis restée bloquée à mes 19 ans...
Je sais qu ils veulent que je m envole, malgré leur peur. Mais moi, ben pour ne pas leur faire peur, pour les rassurer, je vais dans leur sens. Sauf que là je sature...
Mais merci en tout cas de répondre, c'est dur pour moi de m ouvrir ainsi. Faire face à la vérité, ce n est pas évident...
Merci
Je ne pense pas qu ils soient plus manipulateurs que d autres personnes.
C est moi qui ai peur de leur dire non, ou stop. Car j'anticipe à tort leur réaction. Je m enferme dans cette vie, je suis restée bloquée à mes 19 ans...
Je sais qu ils veulent que je m envole, malgré leur peur. Mais moi, ben pour ne pas leur faire peur, pour les rassurer, je vais dans leur sens. Sauf que là je sature...
Mais merci en tout cas de répondre, c'est dur pour moi de m ouvrir ainsi. Faire face à la vérité, ce n est pas évident...
Merci
Déjà, j'aurai à te dire bravo. Pour t'être ouverte ici, nous avoir parlé et demandé de l'aide. Tu n'as pas à trembler, aucun problème n'est insignifiant si son porteur en souffre.
Ensuite, tu l'as compris je pense, la seule chose à faire est de travailler sur toi.
La peur du jugement des autres... je ne peux que comprendre cela. Je suis bien plus jeune que toi, donc mes paroles peuvent être bancales, et ceux qui te répondront par la suite t'aideront certainement mieux.
Il faudrait apprendre à accepter le jugement des autres, tout en ne te reniant pas.
Tel ou tel te trouve chiante, eh bien tu l'es pour lui ! , et lui n'est qu'un crétin bourré de préjugés. Et tu restes toi, la tête haute.
Si quelqu'un te trouve un défaut (non excessif bien entendu, un défaut discutable, ta façon de t'habiller, de te tenir, d'être ou non homo), assume ce défaut, il fait partie de ton être, et si il gène autrui, c'est cet autrui qui a tord de te le reprocher.
Les autres, en te critiquant, tu l'as bien vu avec tes parents, veulent faire de toi un OBJET. Je t'en prie, il faut imprimer ça. Il te prennent pour un objet. Même pas leur fille rêvée, chérie, adorée, nous-le-faisons-pour-elle, sa-vie-sera-merveilleuse-ainsi, non, ils te prennent pour un objet.
Ils n'ont aucune excuse comme un violeur n'en a aucune (désolée du parallèle, il peut choquer certains, dont toi, mais pour moi ces projections sur autrui sont de cet ordre, pire si elles sont permanentes. Ils jouent avec toi. A présent, si tu veux que je retire ce passage, fais-moi signe par mp).
Sachant comment ils te manipulent, prendre de la distance par rapport à eux peut sembler plus facile.
Les détester pour ce qu'ils te font subir te permettrait de ne pas te soucier de leurs jugements. A court terme. Ensuite vient une vraie mise à distance, objective, possible parce que tu auras pu te défaire de leurs jugements.
Mais tu as l'air de les aimer, et de ne pouvoir leur en vouloir vraiment.
Pire, tu t'en veux à toi.
Mon conseil, mon point de vue, très discutable :
Envoye les bouler.
Tu ne pourras jamais plaire à tout le monde (à commencer par les cons).
Tout ce que tu feras, même sans homosexualité, ne sera jamais approuvé par ta famille.
Tu ne peux pas te faire aimer de tous. Jamais. Il te faut l'accepter.
Mais tu peux vivre.
C'est dûr, une quantitié effarante d'affrontements t'attendent.
Mais de une tu peux te faire aider.
De deux tu as montré en postant ici, et en acceptant un final l'amour de nanou ici présente, que tu voulais être enfin toi.
Tout ne dépend que de toi.
Bien à toi.
Wave
J'édite un peu ayant vu ta réponse. Je voudrais juste souligner que tes parents savent très bien que tu te fermes pour eux. Que tu voiles ton être et toute évolution pour eux. Ils se le cachent peut être et vivent du déni. Mais ils le savent.
C'est donc effectivement à toi de leur montrer que tu ne veux plus aller dans ce sens.
Ensuite, tu l'as compris je pense, la seule chose à faire est de travailler sur toi.
La peur du jugement des autres... je ne peux que comprendre cela. Je suis bien plus jeune que toi, donc mes paroles peuvent être bancales, et ceux qui te répondront par la suite t'aideront certainement mieux.
Il faudrait apprendre à accepter le jugement des autres, tout en ne te reniant pas.
Tel ou tel te trouve chiante, eh bien tu l'es pour lui ! , et lui n'est qu'un crétin bourré de préjugés. Et tu restes toi, la tête haute.
Si quelqu'un te trouve un défaut (non excessif bien entendu, un défaut discutable, ta façon de t'habiller, de te tenir, d'être ou non homo), assume ce défaut, il fait partie de ton être, et si il gène autrui, c'est cet autrui qui a tord de te le reprocher.
Les autres, en te critiquant, tu l'as bien vu avec tes parents, veulent faire de toi un OBJET. Je t'en prie, il faut imprimer ça. Il te prennent pour un objet. Même pas leur fille rêvée, chérie, adorée, nous-le-faisons-pour-elle, sa-vie-sera-merveilleuse-ainsi, non, ils te prennent pour un objet.
Ils n'ont aucune excuse comme un violeur n'en a aucune (désolée du parallèle, il peut choquer certains, dont toi, mais pour moi ces projections sur autrui sont de cet ordre, pire si elles sont permanentes. Ils jouent avec toi. A présent, si tu veux que je retire ce passage, fais-moi signe par mp).
Sachant comment ils te manipulent, prendre de la distance par rapport à eux peut sembler plus facile.
Les détester pour ce qu'ils te font subir te permettrait de ne pas te soucier de leurs jugements. A court terme. Ensuite vient une vraie mise à distance, objective, possible parce que tu auras pu te défaire de leurs jugements.
Mais tu as l'air de les aimer, et de ne pouvoir leur en vouloir vraiment.
Pire, tu t'en veux à toi.
Mon conseil, mon point de vue, très discutable :
Envoye les bouler.
Tu ne pourras jamais plaire à tout le monde (à commencer par les cons).
Tout ce que tu feras, même sans homosexualité, ne sera jamais approuvé par ta famille.
Tu ne peux pas te faire aimer de tous. Jamais. Il te faut l'accepter.
Mais tu peux vivre.
C'est dûr, une quantitié effarante d'affrontements t'attendent.
Mais de une tu peux te faire aider.
De deux tu as montré en postant ici, et en acceptant un final l'amour de nanou ici présente, que tu voulais être enfin toi.
Tout ne dépend que de toi.
Bien à toi.
Wave
J'édite un peu ayant vu ta réponse. Je voudrais juste souligner que tes parents savent très bien que tu te fermes pour eux. Que tu voiles ton être et toute évolution pour eux. Ils se le cachent peut être et vivent du déni. Mais ils le savent.
C'est donc effectivement à toi de leur montrer que tu ne veux plus aller dans ce sens.
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- Inscription : mar. juin 26, 2007 8:21 pm
Salut Wave,
je ne peux pas les envoyer bouler, je ne saurai vivre sans eux.
Ce serait trop simple si je pouvais faire ca. Mais je ne concois pas de me brouiller avec eux. Et c est bien ca le problème... Il faudrait un éloignement, pas une cassure. Je sais que j ai la clé de cet éloignement, mais ca me fait mal, là est tout mon travail...
Merci à toi de ta franchise
je ne peux pas les envoyer bouler, je ne saurai vivre sans eux.
Ce serait trop simple si je pouvais faire ca. Mais je ne concois pas de me brouiller avec eux. Et c est bien ca le problème... Il faudrait un éloignement, pas une cassure. Je sais que j ai la clé de cet éloignement, mais ca me fait mal, là est tout mon travail...
Merci à toi de ta franchise
merci pour l'édito wave car ma femme je vais pouvoir la ramasser à la cuillère sinon . je vais juste mettre mon grain de sel ( dsl puce tme ) comme je l'ai dit dans mon topic ils se font mutuellement du mal parce qu'ils ne se parlent pas et ne montre même pas qu'ils s'aiment . mais pilou pilou vous l'a dit elle même , rien à voir avec de la munipulation , ou quelque chose fait pour faire mal . non c'est juste de l'amour non dit et beaucoup de peur les uns pour les autres .
vlà désolée je pouvais pas me taire car ma pilou pilou va mourrir si vous persister dans cette voie. ses parents l'aime et elle les aime , çà moi j'en suis sure !
merci de lui répondre en tous cas
vlà désolée je pouvais pas me taire car ma pilou pilou va mourrir si vous persister dans cette voie. ses parents l'aime et elle les aime , çà moi j'en suis sure !
merci de lui répondre en tous cas
Dernière modification par nanou le mar. juin 26, 2007 10:19 pm, modifié 1 fois.
Elle est très émouvante ton histoire...
Pour te rassurer tu n'es pas la seule à s'être carapacée pendant des années (moi il m'a fallu attendre l'âge de 31 ans avant de m'avouer que j'étais gay)
Tu n'es pas la seule non plus pour qui la relation avec les parents est spéciale...
Donc ce que je te dirais c'est : ne culpabilise pas, s'il y a quelqu'un qui doit le faire dans cette histoire c'est ta mère qui, au lieu de te protéger, t'a rendue prisionnière.
Mais peu importe, ce qui compte c'est l'avenir, et là tout est possible, crois moi.
En tout cas bienvenue ici, tu es sur le bon forum
Bises à toi et à ta "belle"
(Edit : à Nanou, donc)
Pour te rassurer tu n'es pas la seule à s'être carapacée pendant des années (moi il m'a fallu attendre l'âge de 31 ans avant de m'avouer que j'étais gay)
Tu n'es pas la seule non plus pour qui la relation avec les parents est spéciale...
Donc ce que je te dirais c'est : ne culpabilise pas, s'il y a quelqu'un qui doit le faire dans cette histoire c'est ta mère qui, au lieu de te protéger, t'a rendue prisionnière.
Mais peu importe, ce qui compte c'est l'avenir, et là tout est possible, crois moi.
En tout cas bienvenue ici, tu es sur le bon forum

Bises à toi et à ta "belle"

(Edit : à Nanou, donc)
*** Edit: les 4 derniers posts ont été postés pendant que j'écrivais, je n'en avais donc pas connaissance au moment où j'écrivais ce qui suit.
Désolée d'avance si tout cela paraît trop dur, mais le fait est que la situation est difficile aussi, et par conséquent...***
Bonsoir Piloupilou.
Ton récit, l'attitude de tes parents me révotent assez, mais je voudrais essayer de te faire une réponse logique et rationnelle, sans laisser l'émotion suscitée prendre le pas.
La 1ère chose que j'ai envie de te dire, c'est que cette histoire et ce "problème" te regarde toi en 1er lieu. Avant même de t'attaquer à la réaction et au comportement de tes parents, au ressenti de ta copine, c'est à toi-même qu'il faut s'intéresser.
Il me semble que compte tenu de l'état dans lequel tu dis te trouver, et aussi de ton âge (sans vouloir être blessante), la meilleure solution me semble être le recours à un spécialiste pour t'aider à mettre au clair cette situation qui t'empèche de vivre. Attention, il ne s'agit pas de se lancer dans 10ans de psychanalyse si tu n'en a pas envie, mais d'essayer de prendre sur toi (je sais, par expérience, que le 1er pas n'est pas facile à faire) pour aller consulter un psychiatre pour lui présenter CE problème précis, (tu as 29ans, tu as un boulot, tu est indépendante financièrement, et tu as une vie sentimentale et amoureuse comme beaucoup de personnes de ton âge, MAIS le fait de ne pas assumer ton homosexualité face à tes parents (et à ton entourage en général) te bouffe la vie, c'est tout, sans aller chercher complexe d'oedipe et traumatisme prénatal et compagnie).
La 2ème chose que je voulais te dire, c'est moins positif, mais c'est que forcément, compte tenu de l'état d'esprit de tes parents, et compte tenu de ton âge aussi, forcément, ça va faire mal.
Il est évident que tes parents ne sont des gens ouverts d'esprit, il est évident que si tu veux pouvoir t'assumer devant eux, il va falloir passer en force momentanément.
Il est évident aussi que quand on passe en force à 16ans, les parents sont en général toujours contraints d'assurer le minimum parental (au moins financièrement) envers leurs enfants. Quand on passe en force à 29ans, qu'on habite plus chez ses parents et qu'on a plus matériellement besoin d'eux, la coupure peut se faire beaucoup plus radicalement. Il y a donc plus de risque maintenant qu'il ne pouvait y en avoir 12ans plus tôt.
Mais...
Il y a un moment où il faut choisir, c'est une question de survie finalement, c'est eux ou toi. Et franchement, il n'y a aucune raison pour que ce soit eux plus que toi.
Ne rien faire ne les ferait certes pas souffrir (et encore, on pourrait en parler), mais toi si. Donc, tu as le choix entre souffrir pour faire plaisir à tes parents, et ne jamais avoir de relation amoureuse épanouie, et en plus éprouver à plus ou moins court terme un sale ressenti vis à vis de tes parents. Ou, souffrir d'être en conflit (enfin) ouvert avec tes parents, mais d'être au moins en phase dans ta vie personnelle et dans ta relation amoureuse, en étant honnête vis à vis de ton entourage.
Et pour finir, une petite phrase débile mais assez vrai je pense: il faut aussi savoir s'aimer SOI plus que quiconque, et se sauver SOI avant quiconque.
Bon courage. N'hésite pas à revenir nous en parler. Le forum est là pour ça. En parler déjà, c'est un grand pas.
A bientôt.
Désolée d'avance si tout cela paraît trop dur, mais le fait est que la situation est difficile aussi, et par conséquent...***
Bonsoir Piloupilou.
Ton récit, l'attitude de tes parents me révotent assez, mais je voudrais essayer de te faire une réponse logique et rationnelle, sans laisser l'émotion suscitée prendre le pas.
La 1ère chose que j'ai envie de te dire, c'est que cette histoire et ce "problème" te regarde toi en 1er lieu. Avant même de t'attaquer à la réaction et au comportement de tes parents, au ressenti de ta copine, c'est à toi-même qu'il faut s'intéresser.
Il me semble que compte tenu de l'état dans lequel tu dis te trouver, et aussi de ton âge (sans vouloir être blessante), la meilleure solution me semble être le recours à un spécialiste pour t'aider à mettre au clair cette situation qui t'empèche de vivre. Attention, il ne s'agit pas de se lancer dans 10ans de psychanalyse si tu n'en a pas envie, mais d'essayer de prendre sur toi (je sais, par expérience, que le 1er pas n'est pas facile à faire) pour aller consulter un psychiatre pour lui présenter CE problème précis, (tu as 29ans, tu as un boulot, tu est indépendante financièrement, et tu as une vie sentimentale et amoureuse comme beaucoup de personnes de ton âge, MAIS le fait de ne pas assumer ton homosexualité face à tes parents (et à ton entourage en général) te bouffe la vie, c'est tout, sans aller chercher complexe d'oedipe et traumatisme prénatal et compagnie).
La 2ème chose que je voulais te dire, c'est moins positif, mais c'est que forcément, compte tenu de l'état d'esprit de tes parents, et compte tenu de ton âge aussi, forcément, ça va faire mal.
Il est évident que tes parents ne sont des gens ouverts d'esprit, il est évident que si tu veux pouvoir t'assumer devant eux, il va falloir passer en force momentanément.
Il est évident aussi que quand on passe en force à 16ans, les parents sont en général toujours contraints d'assurer le minimum parental (au moins financièrement) envers leurs enfants. Quand on passe en force à 29ans, qu'on habite plus chez ses parents et qu'on a plus matériellement besoin d'eux, la coupure peut se faire beaucoup plus radicalement. Il y a donc plus de risque maintenant qu'il ne pouvait y en avoir 12ans plus tôt.
Mais...
Il y a un moment où il faut choisir, c'est une question de survie finalement, c'est eux ou toi. Et franchement, il n'y a aucune raison pour que ce soit eux plus que toi.
Ne rien faire ne les ferait certes pas souffrir (et encore, on pourrait en parler), mais toi si. Donc, tu as le choix entre souffrir pour faire plaisir à tes parents, et ne jamais avoir de relation amoureuse épanouie, et en plus éprouver à plus ou moins court terme un sale ressenti vis à vis de tes parents. Ou, souffrir d'être en conflit (enfin) ouvert avec tes parents, mais d'être au moins en phase dans ta vie personnelle et dans ta relation amoureuse, en étant honnête vis à vis de ton entourage.
Et pour finir, une petite phrase débile mais assez vrai je pense: il faut aussi savoir s'aimer SOI plus que quiconque, et se sauver SOI avant quiconque.
Bon courage. N'hésite pas à revenir nous en parler. Le forum est là pour ça. En parler déjà, c'est un grand pas.
A bientôt.
Dernière modification par loun1 le mar. juin 26, 2007 10:26 pm, modifié 1 fois.
Alors je n'ai aucune expérience en ce domaine, je n'ai de ce fait aucun conseil ; je souhaite que vous ayez raison sur la nature de ces relations, et je me retire
. (m'enfin excuse moi mais le "c'est nous ou c'est elle", haem..., pas de la manipulation ? Bref, ne me donnez pas d'excuses, ce n'est pas grave, vous n'en démordrez pas et moi non plus, et je ne vous en voudrais jamais pour cela
)
Bonne chance à vous deux.
Je suivrais votre histoire avec attention si des évolutions apparaissent.
Ayez une belle vie.


Bonne chance à vous deux.
Je suivrais votre histoire avec attention si des évolutions apparaissent.
Ayez une belle vie.