je t'ai lue jusqu'au bout, bien sûr.
ce que je pense en te lisant, c'est que tu as déjà pas mal réfléchi et bien cerné le problème :
"Je suis un peu pômée:tiraillée entre l'envie de lui parler, la peur de lui faire mal et le sentiment que je la fais déjà souffrir par mon silence"
Jusqu'à présent, tu as choisi de privilégier l'aspect : "je me tais, par peur de lui faire du mal". Personne ne pourrait te reprocher ce choix, tu agis, après réflexion, de la façon qui te semble la meilleure. Et forcément, ce n'est que provisoire.
Tu as posé la question aux forumeurs, et j'espère qu'ils et elles s'exprimeront, mais l'idéal, ce serait que tu puisses "vérifier" ce que d'autres personnes, qui connaissent ta maman, pensent, pour ne pas porter seule le poids de ce choix.
L'ami de ta mère, une tante, une grand'mère?
Peut-être aussi que la situation (et donc ton choix) changera rapidement, si ces moments de malaise, le tien mais aussi celui de ta mère, apparemment, se reproduisent trop souvent.
Nous ne pouvons te "conseiller" que de très loin, mais nous sommes avec toi, et j'ai le sentiment que tu décides plutôt bien.
Bien entendu, quand tu lui diras, en théorie, ça ne devrait rien changer, mais les parents, eux tout comme vous, ont au minimum besoin de temps (et d'explications) pour s'ajuster à la nouvelle d'un enfant homo.
courage, iorini
mentir par omission?
mentir par omission
Non, Nekodemus, tu n'as pas menti ; tu as juste éludé la question....
Je comprends bien ton sentiment : l'envie de parler avec ta maman, d'abord pour t'épancher et surtout pour être "vraie" avec elle, et de l'autre côté la peur de lui faire du mal, la peur de la voir rechuter dans la dépression.
Si elle en sort à peine, c'est vrai que ça peut être très mauvais pour elle ; la dépression est une bête sournoise qui rejaillit quand on ne s'y attend pas et souvent pour ce qui peut paraître un tt petit détail.. (et en l'occurence l'annonce de l'homosexualité de son enfant, qui plus est enfant unique, n'est pas un petit détail... mais une énorme nouvelle !).
Tu as l'air assez en confiance avec ton beau-père : est ce que tu ne pourrais pas, avec lui seulement, dans un premier temps, aborder le sujet ? Lui dire ce qui te "mine" (le fait de n'avoir pas encore dit à ta maman que tu étais homo) et recueillir son avis par rapport à ta mère : comment la sent-il en ce moment ? La sent-il capable de supporter une telle nouvelle en ce moment ? .. et là, tu auras peut-être la surprise d'entendre qu'elle se doute, que lui et elle en ont déjà parlé.. qui sait ?
Si ce n'est pas le cas et si lui et toi jugez que c'est trop tôt, je crois qu'il te faudrait peut-être remettre cette révélation à plus tard, lorsque ta maman ira mieux ; avec le temps, comme nous tous, elle se fera à l'idée, et comme nous tous, parents, elle saura extirper l'essentiel : ton bonheur !
Bon courage,
bises,
Mady
Je comprends bien ton sentiment : l'envie de parler avec ta maman, d'abord pour t'épancher et surtout pour être "vraie" avec elle, et de l'autre côté la peur de lui faire du mal, la peur de la voir rechuter dans la dépression.
Si elle en sort à peine, c'est vrai que ça peut être très mauvais pour elle ; la dépression est une bête sournoise qui rejaillit quand on ne s'y attend pas et souvent pour ce qui peut paraître un tt petit détail.. (et en l'occurence l'annonce de l'homosexualité de son enfant, qui plus est enfant unique, n'est pas un petit détail... mais une énorme nouvelle !).
Tu as l'air assez en confiance avec ton beau-père : est ce que tu ne pourrais pas, avec lui seulement, dans un premier temps, aborder le sujet ? Lui dire ce qui te "mine" (le fait de n'avoir pas encore dit à ta maman que tu étais homo) et recueillir son avis par rapport à ta mère : comment la sent-il en ce moment ? La sent-il capable de supporter une telle nouvelle en ce moment ? .. et là, tu auras peut-être la surprise d'entendre qu'elle se doute, que lui et elle en ont déjà parlé.. qui sait ?
Si ce n'est pas le cas et si lui et toi jugez que c'est trop tôt, je crois qu'il te faudrait peut-être remettre cette révélation à plus tard, lorsque ta maman ira mieux ; avec le temps, comme nous tous, elle se fera à l'idée, et comme nous tous, parents, elle saura extirper l'essentiel : ton bonheur !
Bon courage,
bises,
Mady