Caramel et Ray-D, merci pour vos réponses.
J'ai vraiment bien fait de venir sur ce fofo pour parler de ce qui me pose problème : mon fils, son mal être.
Je vous assure, Je ne fais pas une fixation sur sa sexualité.
Vous avez mille fois raison : il a de très grandes difficultés relationnelles.
Le manque d'identification paternelle peut être la principale cause.
J'ai lu un très long article sur "la forclusion du nom du Père" traité par LACAN : il semblerait que certains sujets finissent psychotiques sans que personne ne se soit aperçu de rien.
J'ai aussi pensé comme le dit Ray-D qu'il est possible que dans tout ce qu'il me dit il y ait du vrai, et qu' il y ait beaucoup de provocation. Souvent je lui demande : "pourquoi me dis-tu tout ça ? Il ne répond pas.
Je vous remercie encore très sincèrement :
tout ce que vous m'avez dit est exact : lol : vous le connaissez mieux que moi, (disons qu'il m'est difficile de le voir vraiment tel qu'il est, car il a aussi d'énormes qualités : comme tout le monde).
Vous le savez comme moi : on ne peut emmener Personne de force chez un psy. Il y pense quand il va vraiment mal (pensée très forte d'en finir),
puis il finit toujours par trouver des raisons de ne pas y aller : pas le temps, rien à dire, ça coûte cher, etc....
En dire plus, me donnerait le sentiment que je décris "un monstre" !
Caramel à raison : il y a des personnes qui n'ont pas "le sens inné des petites joies quotidiennes". Ce sont des handicapés du coeur : il faudrait que ces personnes voient un peu plus ce que d'autres subissent : maladie, misère, chômage etc....
Et si ....
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- Inscription : mer. août 26, 2009 10:29 am
pour le prix, il faut prendre un psy..chiâtre (qui accepte aussi des gens pas "malades" comme un psychologue, mais qui est remboursé car diplômé de l'état, ce que ne sont pas tous les psychologues)...Le mien me revient, après sécu + mutuelle , à 1€ la séance, et, au bout de 3 mois, j'y vois vraiment plus clair en moi au niveau affectif (car il me l'a dit, c'est à ce niveau que j'avais un travail à faire exclusivement)
ESt-ce qu'il vît chez toi? ou à quelle fréquence a-t-il besoin/envie de sa môman?
bon courage en tous cas....
ESt-ce qu'il vît chez toi? ou à quelle fréquence a-t-il besoin/envie de sa môman?
bon courage en tous cas....

Sincèrement, s'il ne veut pas voir de psy, et refuse de faire quoi que ce soit pour se sortir de son mal-être, et qu'il attend une solution qui lui tombe prémachée comme un oisillon qui ouvre le bec pour que sa mère lui passe de la nourriture prémachée, je doute que tu ne puisses faire grand chose pour le faire réagir.
Après, j'aurais tendance à te dire d'éviter de partir dans des théories fumeuses tirées de la psychanalise pour expliquer son mal-être. Tu n'es pas psy, tu es encore moins objective vu que ça concerne ton fils. Et partir dans des trips comme "on a vu certains sujets devenir psychotiques à cause du manque d'image paternelle", à part te faire flipper à mort, ça ne va en aucun cas l'aider.
Et bon, chercher les causes, à part éventuellement te faire culpabiliser en te disant "j'aurais dû voir plus tot ce qui n'allait pas"... ca ne va pas nécessairement l'aider à aller mieux.
Surtout que, sans vouloir le critiquer, il semble avoir déjà une attitude bien assez passive face à tout ça, sans lui tendre encore la perche pour se cacher derrière des excuses toutes trouvées pour expliquer son mal être. Parce que c'est SI facile, de se dire "Je vais mal pour telle raison". C'est utile si on est dans une attitude active et une envie de se bouger pour changer les choses.. Mais si on est déjà dans un trip "je me pose en victime et je reste là à attendre une intervention magique qui me sorte de ma déprime", ca risque aussi de faire l'effet inverse : "Je vais mal à cause de ça, et puisque je ne pourrai pas faire changer la cause - en l'occurence l'absence de son père - je ne pourrais jamais m'en sortir, la vie est trop injuste".
Je suis un peu trash dans ma manière de dire les choses, ce n'est pas pour être blessante envers ton fils. Clairement pas.
Après, je me suis aussi à une période roulée dans mon caca en attendant que des solutions toutes cuites me tombent dessus, ce n'est pas un jugement de la personne de ton fils, mais plus de son attitude.
Après, j'aurais tendance à te dire d'éviter de partir dans des théories fumeuses tirées de la psychanalise pour expliquer son mal-être. Tu n'es pas psy, tu es encore moins objective vu que ça concerne ton fils. Et partir dans des trips comme "on a vu certains sujets devenir psychotiques à cause du manque d'image paternelle", à part te faire flipper à mort, ça ne va en aucun cas l'aider.
Et bon, chercher les causes, à part éventuellement te faire culpabiliser en te disant "j'aurais dû voir plus tot ce qui n'allait pas"... ca ne va pas nécessairement l'aider à aller mieux.
Surtout que, sans vouloir le critiquer, il semble avoir déjà une attitude bien assez passive face à tout ça, sans lui tendre encore la perche pour se cacher derrière des excuses toutes trouvées pour expliquer son mal être. Parce que c'est SI facile, de se dire "Je vais mal pour telle raison". C'est utile si on est dans une attitude active et une envie de se bouger pour changer les choses.. Mais si on est déjà dans un trip "je me pose en victime et je reste là à attendre une intervention magique qui me sorte de ma déprime", ca risque aussi de faire l'effet inverse : "Je vais mal à cause de ça, et puisque je ne pourrai pas faire changer la cause - en l'occurence l'absence de son père - je ne pourrais jamais m'en sortir, la vie est trop injuste".
Je suis un peu trash dans ma manière de dire les choses, ce n'est pas pour être blessante envers ton fils. Clairement pas.
Après, je me suis aussi à une période roulée dans mon caca en attendant que des solutions toutes cuites me tombent dessus, ce n'est pas un jugement de la personne de ton fils, mais plus de son attitude.
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- Inscription : mer. août 26, 2009 10:29 am
Je vous remercie infiniment.
Vous avez toutes et tous tellement raison !
Caramel, j'apprécie ta franchise.
Si je suis venue en parler sur ce forum, c'est que justement, je trouvais que les choses tournaient en rond, sans aucune évolution, et ce depuis des années. (les mêmes conversations, je dirai les mêmes soliloques de sa part : de 18 ans à maintenant : sauf pendant qu'il vivait avec cette jeune femme : là, je ne l'ai plus vu pendant 4 ans ????)
J'avais donc décidé, et vos réponses vont dans ce sens, de ne plus servir de "poubelle" à mon fils, surtout à mon fils, car je constate qu'effectivement non seulement cela ne lui rend pas service, mais cela l'installe dans un "assistanat" permanent. (résolution ferme et définitive pour l'année 2010)
Amélie sens : Non il ne vit plus chez moi depuis l'âge de 24 ans : De partir, ce ne fut pas son choix. Lui se serait bien vu jusqu'à 50 ans à la maison. Il avait une bonne situation,j'ai du donc le "pousser" dehors ! ce ne fut pas sans difficultés, sans violence, sur le coup.
Le lendemain, il trouvait son logement.
Toujours est-il que je n'ai jamais regretté d'avoir pris cette décision. Il en sera de même pour celle à venir.
Je suis patiente, trop, et puis un jour : le déclic : et là, rien ne me fait revenir en arrière. Je suis à ce moment précis.
Vous avez toutes et tous tellement raison !
Caramel, j'apprécie ta franchise.
Si je suis venue en parler sur ce forum, c'est que justement, je trouvais que les choses tournaient en rond, sans aucune évolution, et ce depuis des années. (les mêmes conversations, je dirai les mêmes soliloques de sa part : de 18 ans à maintenant : sauf pendant qu'il vivait avec cette jeune femme : là, je ne l'ai plus vu pendant 4 ans ????)
J'avais donc décidé, et vos réponses vont dans ce sens, de ne plus servir de "poubelle" à mon fils, surtout à mon fils, car je constate qu'effectivement non seulement cela ne lui rend pas service, mais cela l'installe dans un "assistanat" permanent. (résolution ferme et définitive pour l'année 2010)
Amélie sens : Non il ne vit plus chez moi depuis l'âge de 24 ans : De partir, ce ne fut pas son choix. Lui se serait bien vu jusqu'à 50 ans à la maison. Il avait une bonne situation,j'ai du donc le "pousser" dehors ! ce ne fut pas sans difficultés, sans violence, sur le coup.
Le lendemain, il trouvait son logement.
Toujours est-il que je n'ai jamais regretté d'avoir pris cette décision. Il en sera de même pour celle à venir.
Je suis patiente, trop, et puis un jour : le déclic : et là, rien ne me fait revenir en arrière. Je suis à ce moment précis.
