"Il semble que certains parents aient beaucoup de mal a admettre que leurs enfants puissent un jour avoir une vie sentimentale et sexuelle, quelle qu'en soit l'orientation d'ailleurs!"
tu as parfaitement raison sur ce point, on a parfois du mal à accepter que nos petits soient devenus quasiment adultes. J'ai eu beaucoup de mal à passer du moment où on est tout pour nos enfants, où on peut protéger, nourrir, éduquer, au moment où ils doivent, pour leur bien mais aussi et surtout pour notre bien à nous les parents, s'éloigner matériellement de nous (j'en ai cinq, tous hétéros)
Sinon je crois que tout a déjà été dit au fil de la discussion, par exemple la possibilté que tes parents se doutent mais ne veulent pas savoir. Et en ce qui te concerne perso, je crois que c'est Pluck qui a bien vu, la première chose à améliorer, c'est sans doute de sortir de l'habitude du non-dit, de la non-communication sur les sentiments en général.
Par contre, là encore, quelque fois nous les parents n'y arrivons pas, ce n'est pas toujours de la mauvaise volonté, mais une certaine retenue, doublée d'une incapacité à oser aborder les sujets les plus perso, ceux qui comptent. C'est tellement plus facile d'exprimer notre affection d'une manière détournée, matérielle, les plats préférés ou des cadeaux...
Si tu as cette mauvaise impression de ne pas tout leur dire, c'est que vos rapports sont plutôt bons, et puis, puisque tu y réfléchis, je pense que tu arriveras à leur parler dans pas trop trop longtemps...
et nous sommes avec toi
iorini
Dans la série mes parents ^^
Dody, je suis un peu dans la même situation que toi... Mais comment ça s'est terminé pour finir? (comme ça fait plusieurs mois que le dernier post a été fait lol).
Sinon, j'ai besoin de vos conseils et j'esitais à refaire un nouveau sujet puisque ça rejoint un peu ton histoire
. Donc ma famille est comme la tienne mais depuis quelques mois, je trouve ma mère un peu plus ouverte. Car à un diner de famille, mon oncle et mon grand père critiquaient les homo, et je voyais que les autres garçons se permettaient ouvertement de les critiquer, que c'est pas naturel...etc.
Puis j'ai vu que les femmes présentes ne disaient rien d'homophobe, elle se regardaient et discutaient entre-elles. Puis ma soeur a intervenue pour defendre notre cause, puis ce fut au tour de ma mère qui disait que aujourd'hui ça rentre dans les moeurs, qu'avant "pédé" c'était une insulte terrible, mais que aujourd'hui faut faire avec.
En fait, je pense que le comportement de ma mère n'aurait pas été comme ça avant. Ca voudrait dire qu'elle s'en doute? (pour ma soeur c'est normal, elle a des amis gay)
Sinon, j'ai besoin de vos conseils et j'esitais à refaire un nouveau sujet puisque ça rejoint un peu ton histoire
. Donc ma famille est comme la tienne mais depuis quelques mois, je trouve ma mère un peu plus ouverte. Car à un diner de famille, mon oncle et mon grand père critiquaient les homo, et je voyais que les autres garçons se permettaient ouvertement de les critiquer, que c'est pas naturel...etc.Puis j'ai vu que les femmes présentes ne disaient rien d'homophobe, elle se regardaient et discutaient entre-elles. Puis ma soeur a intervenue pour defendre notre cause, puis ce fut au tour de ma mère qui disait que aujourd'hui ça rentre dans les moeurs, qu'avant "pédé" c'était une insulte terrible, mais que aujourd'hui faut faire avec.
En fait, je pense que le comportement de ma mère n'aurait pas été comme ça avant. Ca voudrait dire qu'elle s'en doute? (pour ma soeur c'est normal, elle a des amis gay
)
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Moooooog
N'est ce pas une façon pour eux de refuser de voir grandir leurs enfants, de considérer leur affection avec exclusivité en refusant de perdre le "contrôle" et la proximité qu'ils s'imaginent avoir ?iorini a écrit :"Il semble que certains parents aient beaucoup de mal a admettre que leurs enfants puissent un jour avoir une vie sentimentale et sexuelle, quelle qu'en soit l'orientation d'ailleurs!"
Pour ma part, la systématique intrusivité de mes parents dans ma vie privée dès que j'en expose un élément m'a obligé à résumer le lien familial au stricte minimum. Cela concerne entre autres ma vie sentimentale, et donc mon coming out. En revanche, je pense que le jour où je serai en couple, sous le même toit avec mon ami, les choses seront clarifiées rapidement.
Je comprends et approuve entièrement. Malheureusement la réaction de certains parents rend les choses impossibles. Je reconnais que faire le coming out auprès de ses parents peut libérer d'un poids important mais je serais très prudent en ce qui concerne à ce sujet tant que l'on est dépendant de ses parents.MADY a écrit :Nous les parents mettons du temps, bpc de temps à "digérer" l'orientation amoureuse de nos enfants quand elle n'est pas "dans la norme" (avec plein plein de guillements pour le mot norme...) mais le temps, l'ouverture d'esprit à laquelle cela nous oblige, et surtout l'amour incommensurable pour nos enfants, nous aident à avancer. Ensuite, très vite l'essentiel se dégage : le bonheur de nos enfants, rien d'autre ne compte.
.../...
Lorsqu'on a de sérieux doutes sur l'acceptation de ses parents à l'issue du coming out, je serais tenté de recommander de préparer des gardes fous et de se ménager des "refuges" (au sens figuré comme propre) pour prévenir de grosses difficultés; en allant voir des associations adaptées au préalable par exemple.
dans la série mes parents
Idata.... a dit :
"Je reconnais que faire le coming out auprès de ses parents peut libérer d'un poids important mais je serais très prudent en ce qui concerne à ce sujet tant que l'on est dépendant de ses parents.
Lorsqu'on a de sérieux doutes sur l'acceptation de ses parents à l'issue du coming out, je serais tenté de recommander de préparer des gardes fous et de se ménager des "refuges" (au sens figuré comme propre) pour prévenir de grosses difficultés; en allant voir des associations adaptées au préalable par exemple.[/quote]
oui, c'est certainement une bonne chose que de "ménager ses arrières" si vous pensez que vos parents vont très mal réagir ; cela dit, sans faire de statistiques, au vu de tous les témoignages lus ici, il semble qd même que la plupart du temps, ça se passe bcp mieux que vous le redoutez avant de faire votre CO... les cas de rejet (de mise à la porte... donc de "couper les vivre") restent, et c'est heureux, minoritaires, me semble-t-il.
Bises à tous,
Mady
(revenue de voyage, heureuse de vous retrouver)
"Je reconnais que faire le coming out auprès de ses parents peut libérer d'un poids important mais je serais très prudent en ce qui concerne à ce sujet tant que l'on est dépendant de ses parents.
Lorsqu'on a de sérieux doutes sur l'acceptation de ses parents à l'issue du coming out, je serais tenté de recommander de préparer des gardes fous et de se ménager des "refuges" (au sens figuré comme propre) pour prévenir de grosses difficultés; en allant voir des associations adaptées au préalable par exemple.[/quote]
oui, c'est certainement une bonne chose que de "ménager ses arrières" si vous pensez que vos parents vont très mal réagir ; cela dit, sans faire de statistiques, au vu de tous les témoignages lus ici, il semble qd même que la plupart du temps, ça se passe bcp mieux que vous le redoutez avant de faire votre CO... les cas de rejet (de mise à la porte... donc de "couper les vivre") restent, et c'est heureux, minoritaires, me semble-t-il.
Bises à tous,
Mady
(revenue de voyage, heureuse de vous retrouver)
Oh, mon topic est remonté 
> Anto: Je ne peux pas te dire si ta mère se doute de quelque chose, mais juste que si elle ne tient pas des propos homophobes à tout bout de champs , c'est quelque chose d'assez rassurant et encourageant!! Et puis si ta soeur qui a l'air très gay friendly était mise au courant (je ne crois pas que ce soit le cas n'est ce pas?) , ça te ferait déjà une "alliée" pour t'aider en cas de CO à tes parents...
Cependant, comme disait itadakimas, ne te lance pas tête baissée dans un CO sans réfléchir aux conséquences...parce que si ça se passe mal, tu seras le premier à souffrir...enfin, je n'ai pas l'impression que ce soit le cas chez toi
Pour ce qui est de ma ptite histoire de famille à moi, ben, rien n'a évolué depuis
.
Il faut dire que je n'ai pas vraiment eu de relation sérieuse entre temps, et que j'ai un peu laissé mes histoires de CO de côté, n'en ressentant pas le besoin.
Enfin, j'ai quand même fait un petit pas: j'ai écrit une lettre à ma soeur pour lui faire mon CO, car je crois vraiment qu'elle s'en doute
[anecdote:] Je suis sortie en boîte homo un dimanche soir, et ma soeur et son copain étaient à la maison ce week-end là...
Le lendemain midi, au dejeuner, tout le monde autour de la table, et le copain de ma soeur qui adore mettre les pieds dans le plat me sort:
"-alors elles étaient bien les meufs hier soir??
3 secondes de blanc
-euh, les mecs jveux dire!!
"
Blanc. On entendait les mouches voler, et moi je me marrais comme une ptite folle intérieurement...
[/anecdote]
seul hic: je n'ai toujours pas envoyé la lettre!!
enfin je vais le faire, sisi, jvous jure...
Et puis enfin, je relativise un peu sur l'état de fermeture de mes parents, un peu par ce que je vois et entends autour de moi (merci Tibo ).
Le CO n'est pas encore pour demain, mais je m'en fais peut-etre moins une montagne insurmontable...ca viendra en son temps...
En tout cas, merci à iorini et MADY pour vos conseils de mamans, c'est toujours encourageant!!
> Anto: Je ne peux pas te dire si ta mère se doute de quelque chose, mais juste que si elle ne tient pas des propos homophobes à tout bout de champs , c'est quelque chose d'assez rassurant et encourageant!! Et puis si ta soeur qui a l'air très gay friendly était mise au courant (je ne crois pas que ce soit le cas n'est ce pas?) , ça te ferait déjà une "alliée" pour t'aider en cas de CO à tes parents...
Cependant, comme disait itadakimas, ne te lance pas tête baissée dans un CO sans réfléchir aux conséquences...parce que si ça se passe mal, tu seras le premier à souffrir...enfin, je n'ai pas l'impression que ce soit le cas chez toi
Pour ce qui est de ma ptite histoire de famille à moi, ben, rien n'a évolué depuis
. Il faut dire que je n'ai pas vraiment eu de relation sérieuse entre temps, et que j'ai un peu laissé mes histoires de CO de côté, n'en ressentant pas le besoin.
Enfin, j'ai quand même fait un petit pas: j'ai écrit une lettre à ma soeur pour lui faire mon CO, car je crois vraiment qu'elle s'en doute
[anecdote:] Je suis sortie en boîte homo un dimanche soir, et ma soeur et son copain étaient à la maison ce week-end là...
Le lendemain midi, au dejeuner, tout le monde autour de la table, et le copain de ma soeur qui adore mettre les pieds dans le plat me sort:
"-alors elles étaient bien les meufs hier soir??
3 secondes de blanc
-euh, les mecs jveux dire!!
"Blanc. On entendait les mouches voler, et moi je me marrais comme une ptite folle intérieurement...
[/anecdote]
seul hic: je n'ai toujours pas envoyé la lettre!!
enfin je vais le faire, sisi, jvous jure...
Et puis enfin, je relativise un peu sur l'état de fermeture de mes parents, un peu par ce que je vois et entends autour de moi (merci Tibo
). Le CO n'est pas encore pour demain, mais je m'en fais peut-etre moins une montagne insurmontable...ca viendra en son temps...
En tout cas, merci à iorini et MADY pour vos conseils de mamans, c'est toujours encourageant!!