ça renverra la balle dans leur camps en donnant les moyens d'essayer de comprendre que tu n'a pas plus choisi que la couleur de tes yeux... et de leur demander cette fameuse cohésion...
Famille, j'aimerai ne pas avoir à vous haïr
Re: Famille, j'aimerai ne pas avoir à vous haïr
tu peux leur commander le bouquin "biologie de l'homosexualité" sur Amazon avec un emballage cadeau, emballage cadeau qui permet d'ajouter un petit mot du style "j'aimerais avoir une famille unie face à la fatalité biologique que j'ai à vivre"...
ça renverra la balle dans leur camps en donnant les moyens d'essayer de comprendre que tu n'a pas plus choisi que la couleur de tes yeux... et de leur demander cette fameuse cohésion...
ça renverra la balle dans leur camps en donnant les moyens d'essayer de comprendre que tu n'a pas plus choisi que la couleur de tes yeux... et de leur demander cette fameuse cohésion...
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amélie-sens
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- Inscription : mer. août 26, 2009 10:29 am
Re: Famille, j'aimerai ne pas avoir à vous haïr
Euterpe, tu rappelleras à ta soeur que chez les cathos on ne dit pas de gros mots!!!non mais alors....

Re: Famille, j'aimerai ne pas avoir à vous haïr
Héhé, et on aime son prochain aussi... On enlève la poutre qui est dans son oeil avant d'enlever la paille dans l'oeil du voisin (ou, autre version, que celui qui n'a jamais pêché jette la première pierre)!!amélie-sens a écrit :Euterpe, tu rappelleras à ta soeur que chez les cathos on ne dit pas de gros mots!!!non mais alors....![]()
Je suis sûre qu'il en a plein d'autres sous le coude!
Re: Famille, j'aimerai ne pas avoir à vous haïr
Elle a mis le paquet, quand même. C'est assez incroyable ces gens qui se sentent tellement dans leur bon droit que dès que quelqu'un fait quelque chose qui ne correspond pas à leurs petites cases, c'est un être immonde et malfaisant.
M'enfin, si tes parents te considèrent encore comme une enfant, c'est sûr que les frères de moins de 20 ans doivent être encore dans les langes
L'angoisse des frères, m'est avis qu'elle tient plus du drame familial qu'ont fait tes parents/soeur que de ton homosexualité. Je te reconseille la brochure de CONTACT que t'avais indiquée zphyr (voire même l'asso elle-même, ils existent justement pour rétablir le dialogue dans les familles).
Courage !
PS: sinon, je suis volontaire pour aller voir ta soeur avec rusalka
M'enfin, si tes parents te considèrent encore comme une enfant, c'est sûr que les frères de moins de 20 ans doivent être encore dans les langes
L'angoisse des frères, m'est avis qu'elle tient plus du drame familial qu'ont fait tes parents/soeur que de ton homosexualité. Je te reconseille la brochure de CONTACT que t'avais indiquée zphyr (voire même l'asso elle-même, ils existent justement pour rétablir le dialogue dans les familles).
Courage !
PS: sinon, je suis volontaire pour aller voir ta soeur avec rusalka
Re: Famille, j'aimerai ne pas avoir à vous haïr
On va monter un club d'actionIndigo a écrit : PS: sinon, je suis volontaire pour aller voir ta sœur avec Rusalka
Re: Famille, j'aimerai ne pas avoir à vous haïr
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Re: Famille, j'aimerai ne pas avoir à vous haïr
Vous êtes adorables!
Bon, la brochure de contact, ça marche! Mais je pense que je vais attendre un peu. Que ça marine, que j'ai le temps de souffler un peu. Bcp de trucs en un minimum de temps et là, je me demande si je n'ai pas envie simplement de laisser le temps au temps. Disons que, je sais, si j'abonde, embraye et apporte mon eau au moulin, va falloir que je m'y plonge complètement. Que je donne des réponses claires, que j'en prenne plein la tronche, que je fasse abnégation de toute ma colère, que je prenne la leur de plein fouet....
Mmmmmh, je ne pense pas avoir cette force. Parce que l'intérêt de l'asso, je pense, est aussi que je bosse avec mes parents, ma soeur pour que ce contact soit renoué. Et là, ma soeur en tout cas est TROP loin de quoi que ce soit! Les parents, peut être plus facilement...
C'est possible de faire qqch avec cette asso en habitant pas au même endroit??
Et encore, eux voudront juste que je vois un psy et un prêtre (on ne rigole pas, ils m'avaient filé les coordonnées d'un jésuite, "un mec très bien, tu vas voir, il bosse bcp avec les jeunes..."), pas une asso qui ne va faire que valider mes "choix".
Ne serait-ce pas encore trop tôt??
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Mmmmmh, je ne pense pas avoir cette force. Parce que l'intérêt de l'asso, je pense, est aussi que je bosse avec mes parents, ma soeur pour que ce contact soit renoué. Et là, ma soeur en tout cas est TROP loin de quoi que ce soit! Les parents, peut être plus facilement...
C'est possible de faire qqch avec cette asso en habitant pas au même endroit??
Et encore, eux voudront juste que je vois un psy et un prêtre (on ne rigole pas, ils m'avaient filé les coordonnées d'un jésuite, "un mec très bien, tu vas voir, il bosse bcp avec les jeunes..."), pas une asso qui ne va faire que valider mes "choix".
Ne serait-ce pas encore trop tôt??
Re: Famille, j'aimerai ne pas avoir à vous haïr
Ils peuvent aussi t'aider à essayer de renouer le contact avec tes parents et ta soeur, justement. Il y a des antennes dans plusieurs régions, mais si aucune ne correspond, tu peux éventuellement essayer de les contacter via leurs permanences téléphoniques, ou leur site.
Sinon, tu peux leur proposer d'aller voir un psy tous ensemble pour en parler ? Histoire de bien leur dire que le problème n'est pas en "toi", mais en "eux+toi". Surtout que l'homosexualité n'est plus considérée comme une maladie mentale depuis un certain nombre d'années. Donc ça devrait être plutôt positif pour toi.
Tu peux aussi éventuellement aller parler avec ce prêtre, pour leur montrer ta "bonne foi". Si ça se trouve il sera compréhensif et te soutiendra, si ça se trouve, il sera du côté de l'avis parental ... Mais tu pourras demander à tes parents de faire l'effort inverse : aller voir quelqu'un qui est de "ton" côté. Et l'écouter.
Mais évidemment, si tu ne t'en sens pas encore la force, faut pas se presser. Pose toi, récupère, souffle un peu, et tu verras plus tard comment ça se passe (les choses s'arrangeront peut-être même toutes seules avec le temps).

Sinon, tu peux leur proposer d'aller voir un psy tous ensemble pour en parler ? Histoire de bien leur dire que le problème n'est pas en "toi", mais en "eux+toi". Surtout que l'homosexualité n'est plus considérée comme une maladie mentale depuis un certain nombre d'années. Donc ça devrait être plutôt positif pour toi.
Tu peux aussi éventuellement aller parler avec ce prêtre, pour leur montrer ta "bonne foi". Si ça se trouve il sera compréhensif et te soutiendra, si ça se trouve, il sera du côté de l'avis parental ... Mais tu pourras demander à tes parents de faire l'effort inverse : aller voir quelqu'un qui est de "ton" côté. Et l'écouter.
Mais évidemment, si tu ne t'en sens pas encore la force, faut pas se presser. Pose toi, récupère, souffle un peu, et tu verras plus tard comment ça se passe (les choses s'arrangeront peut-être même toutes seules avec le temps).
Re: Famille, j'aimerai ne pas avoir à vous haïr
Mais qu’elle est conne !
Oups pardon, je voulais dire…. C’est pas possible d’être à ce point aveuglé par ses préjugés ! C’est mieux comme ça !
Finalement, étant donné la situation, je retire une de mes remarques précédentes : c’est peut-être pas plus mal que tu esquives les vacances en famille. Pas la peine de chercher à ménager la chèvre et le chou pour sauver un moment qui pourrait être pourri par l’attitude de ta sœur.
Tu fais bien de ne rien répondre sur le fond à ta sœur pour l’instant. Ca ne servirait à rien. Tiens, elle réussirait même à faire passer ton père pour un champion du tact et de la tolérance vis-à-vis de l’homosexualité !
A la rigueur, si tu as envie de te défouler, tu peux juste répondre par une missive lapidaire en lui faisant remarquer que sa grossièreté ne plairait pas forcément à vos parents qui vous ont inculqué certaines valeurs. C’est mesquin, mais ça peut soulager.
Ce qui me paraît important en revanche, c’est ce qui apparaît dans la lettre de ta sœur, à savoir la position de tes frères. S’il y a bien quelque chose qui est urgent, plutôt que d’essayer de se rabibocher avec ta sœur (elle s’est trop enfermée dans ses certitudes pour l’instant), c’est de rediscuter avec tes frères. Ta sœur a, certes, raison de dire qu’ils se trouvent pris entre deux feux. Mais tu en n’es en rien responsable. Il faudrait peut-être dialoguer avec eux pour tout de même s’assurer qu’ils ont les épaules suffisamment solides pour tenir le coup. C’est certain que la situation ne doit pas être aisée pour eux. Ce qui ne fait pas de toi la responsable de leur situation, je le rappelle. Ils sont dans une position difficile parce que tes parents et ta sœur les obligent à choisir entre toi et eux, pour schématiser très très très grossièrement. Donc, à mon avis, concentre-toi sur ceux qui sont les plus ouverts dans ta famille ; surtout si tu les sens aptes à tenir le choc. 17 ans, ce ne sont plus des gamins quand même….
Et encore une fois, courage !
Oups pardon, je voulais dire…. C’est pas possible d’être à ce point aveuglé par ses préjugés ! C’est mieux comme ça !
Finalement, étant donné la situation, je retire une de mes remarques précédentes : c’est peut-être pas plus mal que tu esquives les vacances en famille. Pas la peine de chercher à ménager la chèvre et le chou pour sauver un moment qui pourrait être pourri par l’attitude de ta sœur.
Tu fais bien de ne rien répondre sur le fond à ta sœur pour l’instant. Ca ne servirait à rien. Tiens, elle réussirait même à faire passer ton père pour un champion du tact et de la tolérance vis-à-vis de l’homosexualité !
A la rigueur, si tu as envie de te défouler, tu peux juste répondre par une missive lapidaire en lui faisant remarquer que sa grossièreté ne plairait pas forcément à vos parents qui vous ont inculqué certaines valeurs. C’est mesquin, mais ça peut soulager.
Ce qui me paraît important en revanche, c’est ce qui apparaît dans la lettre de ta sœur, à savoir la position de tes frères. S’il y a bien quelque chose qui est urgent, plutôt que d’essayer de se rabibocher avec ta sœur (elle s’est trop enfermée dans ses certitudes pour l’instant), c’est de rediscuter avec tes frères. Ta sœur a, certes, raison de dire qu’ils se trouvent pris entre deux feux. Mais tu en n’es en rien responsable. Il faudrait peut-être dialoguer avec eux pour tout de même s’assurer qu’ils ont les épaules suffisamment solides pour tenir le coup. C’est certain que la situation ne doit pas être aisée pour eux. Ce qui ne fait pas de toi la responsable de leur situation, je le rappelle. Ils sont dans une position difficile parce que tes parents et ta sœur les obligent à choisir entre toi et eux, pour schématiser très très très grossièrement. Donc, à mon avis, concentre-toi sur ceux qui sont les plus ouverts dans ta famille ; surtout si tu les sens aptes à tenir le choc. 17 ans, ce ne sont plus des gamins quand même….
Et encore une fois, courage !
Re: Famille, j'aimerai ne pas avoir à vous haïr
Merci pour les noms d'oiseaux et les encouragements les gens!
Je vous donne des nouvelles, histoire que vous ne fassiez pas d'insomnie parce que cette histoire est soooo trépidante!
Pfff, ouais, c'est surtout thérapeutique, j'en profite!! Je m'épanche pour mieux me rassembler....
Donc une heure au téléphone avec ma super tante ce we... Elle a pu me donner le point de vue des parents qui, jamais ô grand jamais, n'avaient voulu me blesser!
En fait, ils étaient surtout en colère pour ne pas avoir eu la possibilité de le dire eux-mêmes, avec leur mot (donc, à me faire passer pour un monstre tranquillement?
). Ils ne me reprochent donc pas trop mon homosexualité mais ont peur que je me trompe et que ça me fasse mal (oui, parce que le Milieu est cocoïsant [le cocon, je sais pas ce que ça donne en gérondif!], militant, excitant et que donc si je commence, si je m'y complais, on peut assimiler ça aux dérives sectaires... Ca va, vous êtes toujours là??).
Bref, je me suis dit que présenter des excuses pour avoir interféré avec leur rôle d'éducateur, ça pouvait être pas mal. Être parent, j'imagine, c'est aussi peut être vouloir proposer son monde à ses enfants et les préserver du reste. Bon, reste à savoir ce qu'est le reste et ce qu'est "notre" monde...
D'où, ce soir, une heure au téléphone avec les parents. J'avais une grosse boule au ventre en prenant mon téléphone.
Très calme, très posé (le ton de la conversation), j'ai commencé par leur présenter mes plus plates excuses. Silence au bout du fil, j'ai continué en expliquant le pourquoi de ma démarche à l'époque: leur rejet, mon envie de retrouver mes frères, la tension familiale, ma conception du lien fraternel indépendante de leur lien, le fait que mes bonnes raisons n'étaient vraisemblablement pas entendables pour eux...
Bref, après des échanges plus ou moins verts, j'ai un bilan franchement... Ben merdique:
1) Ils m'aiment (cool!!)
2) Interdiction de vacances familiales en juillet tant que je n'ai pas renoué avec ma soeur, qui est au fond du trou, "elle a vraiment mal tu sais?" (mais qu'est ce qu'elle fout là, elle? Que je présente des excuses aux parents, à la limite, je veux bien mais à elle??)
3) Tabou total sur mon homosexualité, "on a pas besoin de savoir ce que tu fais, surtout que ça nous dérange, qu'on ne cautionne pas, donc reste vieille fille et ce sera parfait"
4) Ah, et le meilleur, j'ai eu interdiction de parler à mes frères.... Qui ont l'air de se porter comme un charme, tout de même (argh, le vers est rentré dans la pomme!! Ils vont devenir PD!!!!)
Bon, j'ai qd même réussi à dire pas mal de choses: que j'avais besoin de ma famille, que s'ils veulent m'éloigner et me foutre la gueule dans la mouise, normal que je m'éloigne ("mais oui, c'est toi qui t'éloigne! Nous, on garde la porte ouverte!" Ouais, c'est pour ça que j'ai plus le droit de venir vous voir, de vous parler...) et que je me protège, et que je devienne communautaire, qu'ils étaient plein de contradictions et que dans l'affaire, nous avons tous menti par omission ou franchement consciemment.
Qd j'ai fait mon CO, je savais que ce serait dur, très dur. Qu'ils ne l'accepteraient pas mais je leur faisais confiance. Ils sont intelligents, ils finiront par comprendre...
En fait, je ne sais plus du tout. Ils ont décrété que JE leur avais fait très mal et que j'étais égoïste (j'ai essayé de leur dire que nous étions tous égoïste, avec des égoïsmes contradictoires, eux contre moi et que pour l'instant, j'étais tout de même la seule à être tolérante...).
Donc je dois fermer ma gueule, voir un psy ET un prêtre, sortir du milieu, arrêter d'être amie avec .... mes amis qui eux me comprennent...
Heureusement qu'ils m'aiment, dites donc! Je suis soulagée!!
Allez, j'en ai fini de me plaindre, je jette l'éponge pour l'instant. Le prochain pas viendra d'eux (après un petit mail où je leur dirai que la balle est dans leur camp) et je vais essayer d'envoyer des textos aux frères! Et la grande pouffe peut aller .... dans les orties, avec Mamie!
Et moi, je vais vraiment essayer de pas me laisser pourrir par cette histoire! Ca n'en vaut tellement plus la peine... Surtout que je suis qd même fière de moi! J'ai appelé, j'ai parlé, j'ai dit tout ce que j'avais à dire... Nooooon, j'ai oublié!! Je leur ai pas parlé de mon tatouage!!!!
Mdr!
Des bisous à vous tous et encore merci pour vos conseils/soutiens! C'est grâce à vous que j'ai pu renouer!
Je vous donne des nouvelles, histoire que vous ne fassiez pas d'insomnie parce que cette histoire est soooo trépidante!
Pfff, ouais, c'est surtout thérapeutique, j'en profite!! Je m'épanche pour mieux me rassembler....
Donc une heure au téléphone avec ma super tante ce we... Elle a pu me donner le point de vue des parents qui, jamais ô grand jamais, n'avaient voulu me blesser!
En fait, ils étaient surtout en colère pour ne pas avoir eu la possibilité de le dire eux-mêmes, avec leur mot (donc, à me faire passer pour un monstre tranquillement?
Bref, je me suis dit que présenter des excuses pour avoir interféré avec leur rôle d'éducateur, ça pouvait être pas mal. Être parent, j'imagine, c'est aussi peut être vouloir proposer son monde à ses enfants et les préserver du reste. Bon, reste à savoir ce qu'est le reste et ce qu'est "notre" monde...
D'où, ce soir, une heure au téléphone avec les parents. J'avais une grosse boule au ventre en prenant mon téléphone.
Très calme, très posé (le ton de la conversation), j'ai commencé par leur présenter mes plus plates excuses. Silence au bout du fil, j'ai continué en expliquant le pourquoi de ma démarche à l'époque: leur rejet, mon envie de retrouver mes frères, la tension familiale, ma conception du lien fraternel indépendante de leur lien, le fait que mes bonnes raisons n'étaient vraisemblablement pas entendables pour eux...
Bref, après des échanges plus ou moins verts, j'ai un bilan franchement... Ben merdique:
1) Ils m'aiment (cool!!)
2) Interdiction de vacances familiales en juillet tant que je n'ai pas renoué avec ma soeur, qui est au fond du trou, "elle a vraiment mal tu sais?" (mais qu'est ce qu'elle fout là, elle? Que je présente des excuses aux parents, à la limite, je veux bien mais à elle??)
3) Tabou total sur mon homosexualité, "on a pas besoin de savoir ce que tu fais, surtout que ça nous dérange, qu'on ne cautionne pas, donc reste vieille fille et ce sera parfait"
4) Ah, et le meilleur, j'ai eu interdiction de parler à mes frères.... Qui ont l'air de se porter comme un charme, tout de même (argh, le vers est rentré dans la pomme!! Ils vont devenir PD!!!!)
Bon, j'ai qd même réussi à dire pas mal de choses: que j'avais besoin de ma famille, que s'ils veulent m'éloigner et me foutre la gueule dans la mouise, normal que je m'éloigne ("mais oui, c'est toi qui t'éloigne! Nous, on garde la porte ouverte!" Ouais, c'est pour ça que j'ai plus le droit de venir vous voir, de vous parler...) et que je me protège, et que je devienne communautaire, qu'ils étaient plein de contradictions et que dans l'affaire, nous avons tous menti par omission ou franchement consciemment.
Qd j'ai fait mon CO, je savais que ce serait dur, très dur. Qu'ils ne l'accepteraient pas mais je leur faisais confiance. Ils sont intelligents, ils finiront par comprendre...
En fait, je ne sais plus du tout. Ils ont décrété que JE leur avais fait très mal et que j'étais égoïste (j'ai essayé de leur dire que nous étions tous égoïste, avec des égoïsmes contradictoires, eux contre moi et que pour l'instant, j'étais tout de même la seule à être tolérante...).
Donc je dois fermer ma gueule, voir un psy ET un prêtre, sortir du milieu, arrêter d'être amie avec .... mes amis qui eux me comprennent...
Heureusement qu'ils m'aiment, dites donc! Je suis soulagée!!
Allez, j'en ai fini de me plaindre, je jette l'éponge pour l'instant. Le prochain pas viendra d'eux (après un petit mail où je leur dirai que la balle est dans leur camp) et je vais essayer d'envoyer des textos aux frères! Et la grande pouffe peut aller .... dans les orties, avec Mamie!
Et moi, je vais vraiment essayer de pas me laisser pourrir par cette histoire! Ca n'en vaut tellement plus la peine... Surtout que je suis qd même fière de moi! J'ai appelé, j'ai parlé, j'ai dit tout ce que j'avais à dire... Nooooon, j'ai oublié!! Je leur ai pas parlé de mon tatouage!!!!
Des bisous à vous tous et encore merci pour vos conseils/soutiens! C'est grâce à vous que j'ai pu renouer!