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Un collègue tellement ambigu !
Re: Un collègue tellement ambigu !
Re: Un collègue tellement ambigu !
Hello 
Bon alors petit bilan de la semaine passée : pas grand chose à dire en fait, sauf qu'il ne fait plus DU TOUT allusion aux gays, qu'il ne se comporte plus DU TOUT comme un gay (il n'y a plus de jours "gay" lol), qu'il ne me matte plus de façon inconsciente dans les yeux..enfin aujourd'hui il avait quand même tendance à recommencer..et me regardait par le biais de vitres réfléchissantes.
Ce midi, avec d'autres collègues, il m'a demandé quand je prenais mes vacances cet été...et où j'allais (c'est bien la première fois !); je me suis empressé de répondre que j'allais avec un copain en Espagne ou bien avec un autre copain aux USA...Il a juste répondu "ah..." un peu pensif. Il s'intéresse bien plus qu'avant à ma vie privée, mais le problème est qu'il y a toujours d'autres collègues avec nous donc je ne rentre pas trop dans les détails...mais bon je pense que personne n'est dûpe...bien que je n'aie pas fait mon CO. (D'ailleurs y a-t-il sur ce forum un sujet de conversation consacré au CO en entreprise ?).
Sinon...<soupirs>..c'est assez difficile pour moi de faire comme si j'étais indifférent à lui..j'en pince pour lui..ok je me raisonne, mais c'est parfois difficile. J'essaie d'éviter son regard un peu plus qu'avant comme pour essayer de l'énerver car à mon avis, il y trouve un certain confort à me mater, même si ça n'est qu'un jeu. Bon là peut-être qu'il va s'apercevoir consciemment qu'il est attiré par moi. On déjeune quasiment tous les midis ensemble avec d'autres. Au final on est toujours autant attiré l'un par l'autre comme des aimants un peu...c'est étrange...Mais je suis quasiment sûr qu'il y a beaucoup de "non-dits" de sa part, je suis quasi certain qu'il ne me dit pas tout....Il occupe un poste assez important dans la société, donc peut-être ne veut-il pas avoir de problèmes.
Bref voilà quoi....s'il y a du nouveau je vous ferai signe...

Bon alors petit bilan de la semaine passée : pas grand chose à dire en fait, sauf qu'il ne fait plus DU TOUT allusion aux gays, qu'il ne se comporte plus DU TOUT comme un gay (il n'y a plus de jours "gay" lol), qu'il ne me matte plus de façon inconsciente dans les yeux..enfin aujourd'hui il avait quand même tendance à recommencer..et me regardait par le biais de vitres réfléchissantes.
Ce midi, avec d'autres collègues, il m'a demandé quand je prenais mes vacances cet été...et où j'allais (c'est bien la première fois !); je me suis empressé de répondre que j'allais avec un copain en Espagne ou bien avec un autre copain aux USA...Il a juste répondu "ah..." un peu pensif. Il s'intéresse bien plus qu'avant à ma vie privée, mais le problème est qu'il y a toujours d'autres collègues avec nous donc je ne rentre pas trop dans les détails...mais bon je pense que personne n'est dûpe...bien que je n'aie pas fait mon CO. (D'ailleurs y a-t-il sur ce forum un sujet de conversation consacré au CO en entreprise ?).
Sinon...<soupirs>..c'est assez difficile pour moi de faire comme si j'étais indifférent à lui..j'en pince pour lui..ok je me raisonne, mais c'est parfois difficile. J'essaie d'éviter son regard un peu plus qu'avant comme pour essayer de l'énerver car à mon avis, il y trouve un certain confort à me mater, même si ça n'est qu'un jeu. Bon là peut-être qu'il va s'apercevoir consciemment qu'il est attiré par moi. On déjeune quasiment tous les midis ensemble avec d'autres. Au final on est toujours autant attiré l'un par l'autre comme des aimants un peu...c'est étrange...Mais je suis quasiment sûr qu'il y a beaucoup de "non-dits" de sa part, je suis quasi certain qu'il ne me dit pas tout....Il occupe un poste assez important dans la société, donc peut-être ne veut-il pas avoir de problèmes.
Bref voilà quoi....s'il y a du nouveau je vous ferai signe...

Re: Un collègue tellement ambigu !
Je viens apporter à mon tour un petit témoignage car ton histoire me rappelle une personne que je connais.
Il se trouve qu'un de mes amis, que je connais depuis l'âge de 8 ans, est un peu comme ton collègue de travail: il joue les hétéros purs et durs, bien que je sache qu'il ait une attirance certaine pour les hommes.
Comme je l'ai dit, lui et moi nous sommes rencontrés quand nous étions gamins, et nous nous sommes rapidement entendus. Alors, bien évidemment, à cet âge-là, nous n'étions pas vraiment conscients de notre sexualité à venir, mais il y avait déjà quelques signes avant-coureurs; je m'en aperçois bien aujourd'hui. Bref, après un an passé dans la même classe, ses parents ont déménagé, et nous ne nous sommes plus vus pendant quelques années.
Puis, quelques temps plus tard, à l'adolescence, nous recommençons à nous voir de temps en temps, notamment pendant les vacances scolaires puisque nous habitions dans des régions éloignées. Un certain nombre de "jeux" ambigus ont alors commencé à se mettre en place entre nous (petits gestes, provocations légères, envie palpable d'aller plus loin); et , quelques temps après que je lui ai fait mon CO, est arrivé ce qui devait arriver: nous nous sommes retrouvés tous les deux dans une même baignoire, et sommes donc passés à l'acte.
Chacun est ensuite reparti dans sa région, comme si de rien n'était. Cependant, ce qui s'était passé me travaillait un peu, et je lui ai donc écrit une lettre (ben oui, on n'avait ni SMS ni internet à l'époque) pour savoir s'il souhaitait aller plus loin et entamer une relation plus "sérieuse". Ce à quoi il m'a répondu qu'il y avait méprise, qu'il était seulement attiré par les filles et rien d'autre. J'ai alors compris qu'il refoulait totalement son attirance pour les hommes, et qu'il n'y avait donc rien à attendre de ce côté-là. Cela dit, j'aurais également pu me dire que pour lui c'était juste une passade d'adolescent et rien d'autre. Mais pour avoir continué à le cotoyer pendant les années qui ont suivi (même si c'était toujours par à-coups), je peux assurer qu'il a parfois des attitudes extrêmement révélatrices à mes yeux.
J'ai même un élément supplémentaire me permettant de confirmer son attirance refoulée: dix ans plus tard, soit vers l'âge de 27 ans, nous avons à nouveau couché ensemble... Je peux également ajouter que je ne l'ai jamais vu en couple pendant toutes ces années (que ce soit avec une fille ou un garçon d'ailleurs). Et malgré tout ça, il continue d'affirmer qu'il est uniquement attiré par les filles...
Tout cela pour dire qu'il est quasiment impossible à mon sens d'aider une personne qui refuse certaines de ses attirances sexuelles. Donc pour moi, même si ton collègue a une attirance pour les hommes, tu ne pourras absolument rien y faire tant qu'il n'aura pas lui-même réalisé ce qui se passe dans sa tête. Du coup, j'aurais tendance à te conseiller de te protéger; ne te laisse pas trop aller à des sentiments amoureux envers lui, tu risques fortement d'être déçu, voire blessé... Ceci ne t'empêche pas cependant de maintenir vos liens d'amitié, bien au contraire!
J'espère que ça apporte un peu d'eau à ton moulin. Je crois d'ailleurs que le témoignage de zphyr va assez dans ce sens aussi.
Bon courage pour la suite!
Il se trouve qu'un de mes amis, que je connais depuis l'âge de 8 ans, est un peu comme ton collègue de travail: il joue les hétéros purs et durs, bien que je sache qu'il ait une attirance certaine pour les hommes.
Comme je l'ai dit, lui et moi nous sommes rencontrés quand nous étions gamins, et nous nous sommes rapidement entendus. Alors, bien évidemment, à cet âge-là, nous n'étions pas vraiment conscients de notre sexualité à venir, mais il y avait déjà quelques signes avant-coureurs; je m'en aperçois bien aujourd'hui. Bref, après un an passé dans la même classe, ses parents ont déménagé, et nous ne nous sommes plus vus pendant quelques années.
Puis, quelques temps plus tard, à l'adolescence, nous recommençons à nous voir de temps en temps, notamment pendant les vacances scolaires puisque nous habitions dans des régions éloignées. Un certain nombre de "jeux" ambigus ont alors commencé à se mettre en place entre nous (petits gestes, provocations légères, envie palpable d'aller plus loin); et , quelques temps après que je lui ai fait mon CO, est arrivé ce qui devait arriver: nous nous sommes retrouvés tous les deux dans une même baignoire, et sommes donc passés à l'acte.
Chacun est ensuite reparti dans sa région, comme si de rien n'était. Cependant, ce qui s'était passé me travaillait un peu, et je lui ai donc écrit une lettre (ben oui, on n'avait ni SMS ni internet à l'époque) pour savoir s'il souhaitait aller plus loin et entamer une relation plus "sérieuse". Ce à quoi il m'a répondu qu'il y avait méprise, qu'il était seulement attiré par les filles et rien d'autre. J'ai alors compris qu'il refoulait totalement son attirance pour les hommes, et qu'il n'y avait donc rien à attendre de ce côté-là. Cela dit, j'aurais également pu me dire que pour lui c'était juste une passade d'adolescent et rien d'autre. Mais pour avoir continué à le cotoyer pendant les années qui ont suivi (même si c'était toujours par à-coups), je peux assurer qu'il a parfois des attitudes extrêmement révélatrices à mes yeux.
J'ai même un élément supplémentaire me permettant de confirmer son attirance refoulée: dix ans plus tard, soit vers l'âge de 27 ans, nous avons à nouveau couché ensemble... Je peux également ajouter que je ne l'ai jamais vu en couple pendant toutes ces années (que ce soit avec une fille ou un garçon d'ailleurs). Et malgré tout ça, il continue d'affirmer qu'il est uniquement attiré par les filles...
Tout cela pour dire qu'il est quasiment impossible à mon sens d'aider une personne qui refuse certaines de ses attirances sexuelles. Donc pour moi, même si ton collègue a une attirance pour les hommes, tu ne pourras absolument rien y faire tant qu'il n'aura pas lui-même réalisé ce qui se passe dans sa tête. Du coup, j'aurais tendance à te conseiller de te protéger; ne te laisse pas trop aller à des sentiments amoureux envers lui, tu risques fortement d'être déçu, voire blessé... Ceci ne t'empêche pas cependant de maintenir vos liens d'amitié, bien au contraire!
J'espère que ça apporte un peu d'eau à ton moulin. Je crois d'ailleurs que le témoignage de zphyr va assez dans ce sens aussi.
Bon courage pour la suite!

Re: Un collègue tellement ambigu !
Merci Deio, ça ne fait que me conforter dans l'avis que je me fais de lui, et en effet, quoiqu'il arrive entre nous (mais il n'arrivera certainement jamais rien de réellement sexuel), il niera en bloc.Deio a écrit : Tout cela pour dire qu'il est quasiment impossible à mon sens d'aider une personne qui refuse certaines de ses attirances sexuelles. Donc pour moi, même si ton collègue a une attirance pour les hommes, tu ne pourras absolument rien y faire tant qu'il n'aura pas lui-même réalisé ce qui se passe dans sa tête. Du coup, j'aurais tendance à te conseiller de te protéger; ne te laisse pas trop aller à des sentiments amoureux envers lui, tu risques fortement d'être déçu, voire blessé... Ceci ne t'empêche pas cependant de maintenir vos liens d'amitié, bien au contraire!
Je pense que je vais donc laisser tomber...être juste un collègue/pote pour lui et rien d'autre. Cependant j'ai un peu peur qu'il tente de me faire passer pour un mytho aux yeux des autres collègues, car bien qu'il m'ait dit qu'il ne dirait rien à personne de ma "lettre", moi je lui avais dit de mon côté :"je sais que tu sais (que je suis gay), et tu sais que je sais (que tu es attiré par les hommes)"..donc il y a comme une sorte d'accord tacite entre nous. Mais il est effectivement conscient que j'ai bien compris qu'il était attiré par les/des hommes, et il ne voudrait certainement pas que les autres collègues le sachent. Moi je ne dirai rien sur lui, je peux garder un secret comme celui-là, par contre lui, j'ai parfois un peu peur qu'il finisse par dire aux autres que je suis gay (mais ça je m'en fiche...) mais, surtout, qu'il essaie de me faire passer pour un mytho au cas où de mon côté j'avouerais aux autres ce qu'il est réellement comme pour me venger de lui. Bref...pour l'instant rien de tout ça...
Mais bon je crains de toute façon qu'il ne changera jamais, je pense qu'il est confortablement établi avec sa vie de famille, son boulot, je pense qu'il peut tout à fait se passer des hommes sexuellement, il est certes attiré, surtout par moi, mais voilà..rien de plus. Le déclic ne s'est pas encore produit chez lui..et ne se produira probablement sans doute jamais...Mais bon ma frustration vient surtout du fait que je sois à 5 mètres de lui au bureau, je le vois quasiment en permanence...là depuis quelques temps, je songe presque à changer de boite, car je suis très sensible à son charme et à sa personnalité, et je ne peux finalement jamais l'oublier. Je suis sorti plus souvent dernièrement pour rencontrer des mecs, histoire de passer à autre chose...mais le lundi matin quand j'arrive au bureau, je vois mon adorable collègue là...et pffff...dur dur de l'ignorer.
Re: Un collègue tellement ambigu !
Bonjour Paul
Ne sois pas trop dur avec ton collègue. Tu me rappelles comment j'étais il y a encore peu de temps en jugeant mon collègue. Parce que tout simplement j'étais encore sous le choc, je ne savais pas comment réagir, j'interprétais tout mal, je n'étais plus vraiment rationnel. En fait quand on est amoureux on n'a pas toujours un comportement ou une attitude très rationnels. Je me suis imaginé que mon collègue avait tout balancé à mon sujet, la lettre que je lui avais écrite. Peut-être s'en est-il ouvert, à dire vrai maintenant ça ne me paraît plus si terrible, surtout depuis que j'en ai parlé de façon complètement explicite à ma femme et à un ami, mais surtout je crois que mon comportement à lui seul et sans aide extérieure montrait sans équivoque que j'étais complètement dingue de ce collègue, et forcément ça a dû se remarquer. En fait je ne pense pas que ton collègue fasse quoi que ce soit contre toi, d'une part par amour-propre, et d'autre part, en y réfléchissant de près, pas sûr que ses (vos) autres collègues trouvent sa riposte élégante, donc je crois que tu peux être tranquille là-dessus.
Pour le reste, peut-être, mais rien de sûr à ce sujet, prend-il conscience d'une autre facette de sa personnalité. Crois-moi ce n'est pas si facile, mais quand on est marié, père de famille, comme tu dis bien installé, ça remet pas mal de choses en question. Pour ma part il m'a fallu quasiment un an (depuis juin dernier où mon histoire a réellement débuté, et c'est vraiment en juillet 2011 que je suis réellement tombé amoureux, que j'en étais parfaitement conscient et que j'en étais arrivé à un point où je l'acceptais complètement) pour mettre vraiment des mots dessus, faire l'effort d'aller voir une psy, me remettre en question, avoir versé des torrents de larmes (si si je t'assure), avoir revu en boucle le film de ma vie et dire que finalement ben c'était clair, j'avais tout fait pour l'ignorer pour essentiellement des raisons familiales, mais voilà j'ai mis des mots dessus, je l'ai dit à des personnes vraies, et l'effet boule de neige, le processus est définitivement enclenché. C'est un vrai travail que de faire tout ça, ce n'est pas aussi évident que ça. La plupart qui postent ici sont soit bi, soit essentiellement gays, mais bien peu (qui ont ouvertement posté) ont eu une vie hétéro en ce sens qu'ils sont (ou ont été) mariés et pères (mères) de famille, et ne ressentent pas cette difficulté de reconnaître, alors qu'ils vivent en couple et en famille, que malgré cette vie bien rangée en apparence, il y a quelque chose au fond d'eux qui est différent.
Si il doit se passer quelque chose entre vous deux, laisse-lui le temps de s'y faire, inutile de le brusquer.
Alors c'est vrai, c'est dur de passer devant le bureau de son collègue qui n'est aussi qu'à quelques mètres du sien, de tout faire pour essayer de l'ignorer (et d'en ressentir une grande frustration finalement quand l'autre fait de même), d'envisager de changer d'équipe. J'ai eu exactement les mêmes réactions. Mais d'un autre côté, mes autres collègues s'entendent simultanément très bien avec lui, et très bien avec moi, de sorte qu'un peu d'effort de part et d'autre et la situation reste vivable, même si on ressent effectivement une certaine tristesse. D'une certaine manière, je te souhaite vraiment d'arriver à quelque chose avec ton collègue, ça voudrait dire que c'est possible!

Ne sois pas trop dur avec ton collègue. Tu me rappelles comment j'étais il y a encore peu de temps en jugeant mon collègue. Parce que tout simplement j'étais encore sous le choc, je ne savais pas comment réagir, j'interprétais tout mal, je n'étais plus vraiment rationnel. En fait quand on est amoureux on n'a pas toujours un comportement ou une attitude très rationnels. Je me suis imaginé que mon collègue avait tout balancé à mon sujet, la lettre que je lui avais écrite. Peut-être s'en est-il ouvert, à dire vrai maintenant ça ne me paraît plus si terrible, surtout depuis que j'en ai parlé de façon complètement explicite à ma femme et à un ami, mais surtout je crois que mon comportement à lui seul et sans aide extérieure montrait sans équivoque que j'étais complètement dingue de ce collègue, et forcément ça a dû se remarquer. En fait je ne pense pas que ton collègue fasse quoi que ce soit contre toi, d'une part par amour-propre, et d'autre part, en y réfléchissant de près, pas sûr que ses (vos) autres collègues trouvent sa riposte élégante, donc je crois que tu peux être tranquille là-dessus.
Pour le reste, peut-être, mais rien de sûr à ce sujet, prend-il conscience d'une autre facette de sa personnalité. Crois-moi ce n'est pas si facile, mais quand on est marié, père de famille, comme tu dis bien installé, ça remet pas mal de choses en question. Pour ma part il m'a fallu quasiment un an (depuis juin dernier où mon histoire a réellement débuté, et c'est vraiment en juillet 2011 que je suis réellement tombé amoureux, que j'en étais parfaitement conscient et que j'en étais arrivé à un point où je l'acceptais complètement) pour mettre vraiment des mots dessus, faire l'effort d'aller voir une psy, me remettre en question, avoir versé des torrents de larmes (si si je t'assure), avoir revu en boucle le film de ma vie et dire que finalement ben c'était clair, j'avais tout fait pour l'ignorer pour essentiellement des raisons familiales, mais voilà j'ai mis des mots dessus, je l'ai dit à des personnes vraies, et l'effet boule de neige, le processus est définitivement enclenché. C'est un vrai travail que de faire tout ça, ce n'est pas aussi évident que ça. La plupart qui postent ici sont soit bi, soit essentiellement gays, mais bien peu (qui ont ouvertement posté) ont eu une vie hétéro en ce sens qu'ils sont (ou ont été) mariés et pères (mères) de famille, et ne ressentent pas cette difficulté de reconnaître, alors qu'ils vivent en couple et en famille, que malgré cette vie bien rangée en apparence, il y a quelque chose au fond d'eux qui est différent.
Si il doit se passer quelque chose entre vous deux, laisse-lui le temps de s'y faire, inutile de le brusquer.
Alors c'est vrai, c'est dur de passer devant le bureau de son collègue qui n'est aussi qu'à quelques mètres du sien, de tout faire pour essayer de l'ignorer (et d'en ressentir une grande frustration finalement quand l'autre fait de même), d'envisager de changer d'équipe. J'ai eu exactement les mêmes réactions. Mais d'un autre côté, mes autres collègues s'entendent simultanément très bien avec lui, et très bien avec moi, de sorte qu'un peu d'effort de part et d'autre et la situation reste vivable, même si on ressent effectivement une certaine tristesse. D'une certaine manière, je te souhaite vraiment d'arriver à quelque chose avec ton collègue, ça voudrait dire que c'est possible!

Re: Un collègue tellement ambigu !
Merci pour tes interventions Zzadigq, c'est toujours un plaisir de te lire
Mon collègue n'a, à ma connaissance, pas mal pris ma "lettre"; il ne me montre aucune animosité perceptible. Autre point, comme toi, il y a une très bonne entente avec mes autres collègues que ce soit lui ou moi, et en effet, ça facilite les choses, donc tout se passe bien. C'est ma frustration qui est assez difficile à gérer, parfois je me trouve tout près de lui, et j'ai juste envie de le serrer fort dans mes bras <soupirs..>.
Cette semaine, le midi à table, c'est plus lui qui semblait gêné par moments..comme s'il ne savait pas ou regarder parfois, et toujours cette propension qu'il a à piquer son fard...je trouve cela d'ailleurs très mignon ahah. Un autre détail comme ça..quand je sers de l'eau dans les verres de mes collègues, ceux-ci me disent merci (au mieux lol), lui me dit "Merci Paul" sur un ton très respectueux et doux..ça me fait toujours sourire. bon ok ce n'est pas forcément un signe bien tangible lol.
Un autre truc aussi, qu'il fait très souvent, c'est quand il vient près de moi quand on marche dans les couloirs, pour aller dans un bureau, ou manger, il pousse des soupirs...comme sil en avait marre...comme s'il voulait me dire qqchose...mais ça ne sort jamais.
Il y a un autre point que je n'ai pas évoqué aussi, c'est le fait que lui et moi n'avons pas le même gabarit : je fais une tête de plus que lui, sinon on est assez costaud tous les deux...alors pendant un temps je me demandais s'il ne me regardait pas par fascination / admiration pour ma taille....ce qui n'impliquerait pas forcément qqchose de sexuel ou sentimental...mais bon ses fameux regards de braise et tout le reste me font dire que non.
Sinon Zzadigq, (ou bien zphyr avant son divorce), tu n'avais jamais eu aucune attirance consciente vers un homme avant ce collègue ? Jamais eu envie de regarder un porno gay par exemple ? ou bien d'aller dans un sauna gay histoire d'assouvir un désir dans l'anonymat complet ? Finalement c'est peut-être plus le sentiment amoureux qui t'a ouvert les yeux, que l'envie charnelle ?

Mon collègue n'a, à ma connaissance, pas mal pris ma "lettre"; il ne me montre aucune animosité perceptible. Autre point, comme toi, il y a une très bonne entente avec mes autres collègues que ce soit lui ou moi, et en effet, ça facilite les choses, donc tout se passe bien. C'est ma frustration qui est assez difficile à gérer, parfois je me trouve tout près de lui, et j'ai juste envie de le serrer fort dans mes bras <soupirs..>.
Cette semaine, le midi à table, c'est plus lui qui semblait gêné par moments..comme s'il ne savait pas ou regarder parfois, et toujours cette propension qu'il a à piquer son fard...je trouve cela d'ailleurs très mignon ahah. Un autre détail comme ça..quand je sers de l'eau dans les verres de mes collègues, ceux-ci me disent merci (au mieux lol), lui me dit "Merci Paul" sur un ton très respectueux et doux..ça me fait toujours sourire. bon ok ce n'est pas forcément un signe bien tangible lol.
Un autre truc aussi, qu'il fait très souvent, c'est quand il vient près de moi quand on marche dans les couloirs, pour aller dans un bureau, ou manger, il pousse des soupirs...comme sil en avait marre...comme s'il voulait me dire qqchose...mais ça ne sort jamais.
Il y a un autre point que je n'ai pas évoqué aussi, c'est le fait que lui et moi n'avons pas le même gabarit : je fais une tête de plus que lui, sinon on est assez costaud tous les deux...alors pendant un temps je me demandais s'il ne me regardait pas par fascination / admiration pour ma taille....ce qui n'impliquerait pas forcément qqchose de sexuel ou sentimental...mais bon ses fameux regards de braise et tout le reste me font dire que non.
Sinon Zzadigq, (ou bien zphyr avant son divorce), tu n'avais jamais eu aucune attirance consciente vers un homme avant ce collègue ? Jamais eu envie de regarder un porno gay par exemple ? ou bien d'aller dans un sauna gay histoire d'assouvir un désir dans l'anonymat complet ? Finalement c'est peut-être plus le sentiment amoureux qui t'a ouvert les yeux, que l'envie charnelle ?
Re: Un collègue tellement ambigu !
Pour ma part, je regardais les mecs assez souvent. je me disais que j'avais une part homo mineure, puisque jamais l'envie de passer à l'acte n'est venue : blocage familiale (que dirait papa !) et surtout désir d'enfant monstrueux. Interpelé aussi par quelques couvertures de magasines gays. Mais quand un mec des Arts-Décos que j'appréciais beaucoup, m'a trainé chez lui et après avoir bu et discuté art, il est passé à l'action, ben j'ai coupé court. Sans peur, sans rejet, juste que je ne voulais pas. Maintenant quand j'y repense, je me dis que c'était là le tournant de ma vie que je n'ai pas su prendre, parce qu'il me plaisait, en fait, et il avait été très doux et cool... Je le regrette à présent !
Par contre, ce n'est pas l'amour qui m'a révélé, mais bien la séparation : tout ce que je n'avais su donner à ma femme (qui partait à cause de ça) après une petite année de déprime, a été le moteur de la résurrection de mon homosexualité. Une fois parti en exploration sur internet et en autodécouverte de certaines pratiques sur mon corps, je suis allé au sauna le plus proche et j'ai testé. C'est après que j'ai trouvé mon compagnon.
Par contre, ce n'est pas l'amour qui m'a révélé, mais bien la séparation : tout ce que je n'avais su donner à ma femme (qui partait à cause de ça) après une petite année de déprime, a été le moteur de la résurrection de mon homosexualité. Une fois parti en exploration sur internet et en autodécouverte de certaines pratiques sur mon corps, je suis allé au sauna le plus proche et j'ai testé. C'est après que j'ai trouvé mon compagnon.
Re: Un collègue tellement ambigu !
Paul
,
Ce sont en effet surtout mes frustrations qui sont dures à gérer, parce que moi aussi si
Pour répondre maintenant à ta question assez explicite. Si, bien sûr j'ai eu des attirances conscientes pour des hommes avant ce collègue, quand j'étais plus jeune je savais bien que j'étais plus attiré physiquement par les hommes que par les femmes, mais (on n'imagine pas toujours la force de l'entourage familial) j'en étais arrivé à me juger comme erroné, et j'ai tout fait pour évacuer ces désirs, on va dire grandement aidé par la bienveillance de certains de mes proches. C'est certainement ainsi que je me suis faussement construit comme hétéro, mais la façade s'est fissurée quand je suis tombé amoureux. Et je me dis que si avant ça avait si bien fait impression, c'est que je n'étais pas tombé amoureux, que ce n'étaient que des attirances physiques sans sentiment, d'autant plus faciles à chasser de son esprit, et quand ma femme m'a dragué, puis séduit, d'une certaine manière j'ai ressenti cela comme une réelle libération. Et ça a tenu, peut-être gauchement, mais ça a tenu, et nous avons construit une belle famille.
Quand j'ai pris conscience que je tenais énormément à mon collègue, je ne ressentais pas encore d'attirance physique pour lui, aussi incroyable que cela puisse paraître. C'était vraiment autre chose, quelque chose de très puissant, je ne pensais plus qu'à lui, j'étais comme un aimant incapable de s'éloigner de lui, et c'est après que j'ai été attiré physiquement. Je ne sais pas l'expliquer, je ne sais même pas s'il y a une explication rationnelle à chercher, mais j'en suis devenu fou. Et ce qui arrive une fois peut fort bien arriver une seconde fois, alors inutile de se voiler la face, je suis conscient que les attirances que j'ai eues pour les hommes peuvent aussi conduire à ressentir de l'amour pour un homme, et au fond de moi c'est ce que j'espère retrouver. Il était donc cohérent, même si épouvantablement difficile à faire, de le dire explicitement à ma femme, même si de façon maintenant consciente je vais détruire, au moins partiellement, une bonne partie de ce que j'ai mis tant de temps à construire. Comme dit ma psy, la vie révèle parfois des surprises auxquelles on ne s'attend pas toujours (c'est banal certes, mais si vrai).
Maintenant que cet aveu est fait, je me sens pas mal libéré, même si j'ai encore des blocages, pour pouvoir assouvir ces désirs, passer à l'acte sans avoir l'impression de tromper. Ce n'est pas une façon de me dédouaner, mais d'une certaine manière je me suis réveillé, j'ai envie de vivre comme je suis, sans mentir. Et oui, maintenant aussi je regarde du porno gay, sans en ressentir de honte, il y en a du pas mal....

Ce sont en effet surtout mes frustrations qui sont dures à gérer, parce que moi aussi si
. A part ça, comme nous ne travaillons pas sur le même sujet, nous restons dans nos bureaux respectifs, et nous nous voyons juste pour manger (la plupart du temps sans échanger un mot) puisque nos collègues sont communs et que nous allons tous manger ensemble. Manifestement nos collègues ont bien compris qu'il y avait un froid voire un différend entre nous, mais n'en parlent pas, donc on va dire que la situation est "gérable".je me trouve tout près de lui, j'ai envie de le serrer très fort dans mes bras <soupirs..>
Pour répondre maintenant à ta question assez explicite. Si, bien sûr j'ai eu des attirances conscientes pour des hommes avant ce collègue, quand j'étais plus jeune je savais bien que j'étais plus attiré physiquement par les hommes que par les femmes, mais (on n'imagine pas toujours la force de l'entourage familial) j'en étais arrivé à me juger comme erroné, et j'ai tout fait pour évacuer ces désirs, on va dire grandement aidé par la bienveillance de certains de mes proches. C'est certainement ainsi que je me suis faussement construit comme hétéro, mais la façade s'est fissurée quand je suis tombé amoureux. Et je me dis que si avant ça avait si bien fait impression, c'est que je n'étais pas tombé amoureux, que ce n'étaient que des attirances physiques sans sentiment, d'autant plus faciles à chasser de son esprit, et quand ma femme m'a dragué, puis séduit, d'une certaine manière j'ai ressenti cela comme une réelle libération. Et ça a tenu, peut-être gauchement, mais ça a tenu, et nous avons construit une belle famille.
Quand j'ai pris conscience que je tenais énormément à mon collègue, je ne ressentais pas encore d'attirance physique pour lui, aussi incroyable que cela puisse paraître. C'était vraiment autre chose, quelque chose de très puissant, je ne pensais plus qu'à lui, j'étais comme un aimant incapable de s'éloigner de lui, et c'est après que j'ai été attiré physiquement. Je ne sais pas l'expliquer, je ne sais même pas s'il y a une explication rationnelle à chercher, mais j'en suis devenu fou. Et ce qui arrive une fois peut fort bien arriver une seconde fois, alors inutile de se voiler la face, je suis conscient que les attirances que j'ai eues pour les hommes peuvent aussi conduire à ressentir de l'amour pour un homme, et au fond de moi c'est ce que j'espère retrouver. Il était donc cohérent, même si épouvantablement difficile à faire, de le dire explicitement à ma femme, même si de façon maintenant consciente je vais détruire, au moins partiellement, une bonne partie de ce que j'ai mis tant de temps à construire. Comme dit ma psy, la vie révèle parfois des surprises auxquelles on ne s'attend pas toujours (c'est banal certes, mais si vrai).
Maintenant que cet aveu est fait, je me sens pas mal libéré, même si j'ai encore des blocages, pour pouvoir assouvir ces désirs, passer à l'acte sans avoir l'impression de tromper. Ce n'est pas une façon de me dédouaner, mais d'une certaine manière je me suis réveillé, j'ai envie de vivre comme je suis, sans mentir. Et oui, maintenant aussi je regarde du porno gay, sans en ressentir de honte, il y en a du pas mal....
Re: Un collègue tellement ambigu !
Je confirme...Zzadigq a écrit : Et oui, maintenant aussi je regarde du porno gay, sans en ressentir de honte, il y en a du pas mal....


Effet de boulémie de sexe gay si longtemps mis à distance...

Re: Un collègue tellement ambigu !
Merci à vous 2 Zzadigq et zphyr
J'arrive mieux à me mettre dans la peau de mon collègue en vous lisant, je comprends mieux certaines choses, et j'ai lu certains de vos témoignages dans d'autres sujets du forum.
Je fais le doux rêve qu'un jour mon tendre collègue là me demande de lui filer des films pornos gay
Bon on n'en est pas encore là lol. Content que les films X gay vous plaisent..il y a de quoi faire ! Mais attention ne pas faire d'overdose car au bout d'un moment ça ne fait plus d'effet
@ zphyr : rassure-moi ça n'est pas toi sur ton avatar là ?
@ Zzadigq : en fait le midi on mange à 4 ou 5 grand maximum, donc je me trouve bien souvent exactement en face de lui...lol. Mais on ne se fait pas du tout la gueule..."on sait qu'on sait" et c'est surtout par rapport aux autres qu'on reste discret. Mais c'est marrant, on est tjs d'accord l'un avec l'autre, on ne se contredit jamais...quand l'un dit qu'il aime un truc, l'autre dit "moi aussi" lol...c'est un peu too much, vu de l'extérieur nos collègues pourraient se poser des questions...mais j'aime bien...ça me fait rire.

Je fais le doux rêve qu'un jour mon tendre collègue là me demande de lui filer des films pornos gay


@ zphyr : rassure-moi ça n'est pas toi sur ton avatar là ?

@ Zzadigq : en fait le midi on mange à 4 ou 5 grand maximum, donc je me trouve bien souvent exactement en face de lui...lol. Mais on ne se fait pas du tout la gueule..."on sait qu'on sait" et c'est surtout par rapport aux autres qu'on reste discret. Mais c'est marrant, on est tjs d'accord l'un avec l'autre, on ne se contredit jamais...quand l'un dit qu'il aime un truc, l'autre dit "moi aussi" lol...c'est un peu too much, vu de l'extérieur nos collègues pourraient se poser des questions...mais j'aime bien...ça me fait rire.