Un de vos proches est homo, bi,trans ? Vous êtes homo, bi, trans, et les relations avec votre famille vous posent questions ? Cette section vous est dédiée.
Bref on est pas sur la même longueur d'onde.Quand il pense jour,je pense nuit (j'aggrave mon cas...)
On a pas du tout les mêmes goûts,les mêmes idées.Je passe mon temps à le contredire et lui de même.Parfois on arrive à trouver un petit point d'entente,c'est assez rare mais ça arrive.Chacun devrait faire des efforts.
En fait mon père c'est un pur macho lol.Et moi ben j'en ai pas trop le profil.Quand il a su pour mon homosexualité,il a trop rien dit,mais pendant deux jours il m'a pas adressé la parole
mais on n'en parle pas ensemble.Voilà
C'est bizarre, j'ai l'impression de n'avoir aucun souvenir d'avant mes 10 ans (c'est-à-dire avant que mes parents aient divorcé). Je crois juste que je détestais ses baisers mouillés et rapeux sur ma joue.
Et il buvait beaucoup trop. Il ne rentrait jamais bourré le soir, mais la quantité qu'il ingurgitait chaque jour était assez impressionnante. Un jour au hasard, j'ai compté. Un banal samedi après-midi de 14h jusqu'à ce qu'il aille se coucher. Il a réussi à s'enfiler 5 bières, 75 cl de vin, 2 pastis et un café-whisky.
Je l'aimais beaucoup quand j'étais petite. Mais avec le divorce, ça a changé. Mes parents se disputaient sans arrêt, c'est compréhensible, mais une fois il a poussé ma mère et elle s'est cogné contre un coin de table. Après il a dit qu'il la tuerait et qu'il tuerait aussi son amant (mon beau-père) et qu'il ne fallait pas que je m'inquiète, parce qu'à sa sortie de prison il nous récupérerait vu que pour un crime passionnel, de nos jours, on ne prenait plus grand chose. Ce n'était que des paroles en l'air, sous l'effet de la colère, mais elles m'ont marqué. J'ai eu la trouille. Il y a eu une autre fois où il est rentré d'un loto quine (the super événement social du village) avec mon frère qui pleurnichait d'avoir gagné une planche à découper du jambon avec un couteau dont la lame faisait au moins 50 cms de long. Il a tenté de le rassurer en lui disant qu'il s'en servirait pour tuer ma mère et mon beau-père. Dire qu'au collège, mes copains se demandaient pourquoi je prenais aussi bien le divorce de mes parents.
Jusqu'à mes 15 ans je suis allée chez lui un week end tous les 15 jours, c'est d'ailleurs chez lui que j'ai fait toutes mes crises d'ado rien que pour le faire chier alors que mon frère les faisait chez notre mère. Je détestais y aller, je m'ennuyais tout le week end pendant que la discussion foot battait son plein. Je ne faisais aucun effort pour participer aux conversations, pour raconter ma vie, je répondais à peine à ses questions. Je bouillonnais intérieurement contre lui, surtout qu'en grandissant j'ai élaboré ma fameuse théorie du "ma mère est tombée enceinte par accident et c'est pour ça qu'ils se sont mariés", et j'étais encore plus en colère contre lui. Je détestais aussi sa façon de clamer à tout bout de champ que nous étions la plus belle chose qui lui soit arrivée blablabla... beurk. Et aussi le ton qu'il prenait pour parler de ma soeur (qui n'est pas sa fille).
Il y a eu un été vraiment horrible au cours duquel nous sommes repartis chez notre mère avant le terme du mois d'août parce qu'il n'avait pas arrêté de nous mentir sur certains trucs. Nous sommes revenus à la rentrée parce qu'il nous avait dit qu'il avait réglé ses problèmes mais ça n'était pas vrai. Il a pleuré comme un bébé quand nous avons repris le train sans un regard pour lui. Depuis je ne suis plus jamais allée chez lui. Je le vois de temps à autre dans Amiens mais je l'esquive avant qu'il ne m'aperçoive. Parce que mon frère me rappelle que c'est la fête des pères ou son anniversaire, je me joins à lui pour le lui souhaiter alors que lui ne m'appelle jamais pour mon anniversaire ou me féliciter d'avoir eu le bac.
ça ne me rend même plus triste vu que je l'ai rayé de ma vie depuis longtemps. Il serait malvenu de ma part de lui en vouloir.
Etourdi, maladroit, timide, drôle, moqueur... Et barbu depuis peu
Comment ça se passe avec lui?
Mon père nous a élevé seul mes soeurs et moi... Mes parents ont commencé (SIC!) à divorcer lorsque j'avais 9 ans et n'ont achevé l'oeuvre de leur vie que 4 ans plus tard. Autant dire que ces 4 ans n'ont été que bonheur familial, quiétude et joie de tous les instants avec dépression de mes 2 parents, TS de ma mère, altercations verbales et physiques entre différents membres de ma famille, enlèvements et visites régulières de nos amis les gendarmes le soir au coin du feu... Bref du gros n'importe quoi de chez n'importe nawak
"Ok ok mais ton père, dans tout ça???" me direz-vous... et vous aurez bien raison! et bien il a cherché dans la mesure du possible à nous protéger. Etant artisan (50 heures de boulot dans la semaine), en galère de sous et en proie aux folies de ce divorce, il a gardé le cap et a tout fait pour que nous ayons une enfance normale...
Aujourd'hui les choses se sont tassées, ma crise d'ado passée, et nous avon s une relation extrêment complice mais emprunte d'une profonde pudeur et maladresse de part et d'autre. On s'adore, mais jamais on ne le se dira tel quel
Etes vous outée auprès de lui?
Oui, depuis cet été. Je l'ai déjà raconté dans un post savamment intitulé "un CO comme on en rève"
Depuis il a rencontré ma copine et fidèle à lui même s'est montré timide en se cachant derrière de petites moqueries... m'enfin globalement ça s'est très bien passé
Je ne le lui dirais peut-être jamais en face mais je peux au moins l'écrire ici: Papa je t'aime.
Ben c'est simple: Je ne le connais pas.
Ma mère me dit son nom a chaque fois que je le demande, mais je m'en rappel jamais :p
Il est tunisien et a rencontré ma mère pendant ses études en france, avait prévu de repartir, et a decidé de partir tout de même quand ma mère lui a annoncé qu'elle était enceinte. Donc bon, a partir de là, je ne l'interesse pas et ca tombe bien car il ne m'interesses pas ^^ Ce n'est pas de la basse vengeance, j'y ai pas mal pensé pendant longtemps, j'ai même essayé de le retrouver (ce a quoi je serais parvenu si je m'était pas arrété en chemin). Mais maintenant je n'y penses même plus. Ce n'est pas une partie de ma vie et je vis très bien sans.
Non, mon père n'a pas de grande oreilles noires, ni un ensemble marin trop court, mais c'est ce que m'a assez justement fait remarquer un cousin à moi alors que je lui parlais de mon père. Il paraît que quand j'en parle, c'est vraiment, "mon papa est génial, mon papa ce héros..."
Bref, je suis une vraie fille à papa!
Donc, maintenant que je sais ça, et que vous le savez aussi, je vais essayer d'être un peu plus objective.
Oui, j'adore mon père, je lui voue une affection et une admiration sans borne, j'ai très peu d'esprit critique vis à vis de lui. C'est mal, je sais, surtout que de l'esprit critique, j'en ai tout ce qu'il faut quand il s'agit de ma mère. et pourtant, je ne préfère pas mon père à ma mère, c'est autre chose, c'est tout.
J'ai des circonstances atténuantes.
Mon père a toujours eu le beau rôle avec mes soeurs et moi.
Quand nous étions petites, de par ses horaires, nous le voyions beaucoup moins souvent que ma mère. Du coup, quand il était là, je pense qu'il ne voulait pas se prendre la tête pour des petites choses avec nous, et était en général plus coulant. Au niveau autorité, ma mère assurait le quotidien (mets tes chaussons, débarasse la table, fais tes devoirs, range ta chambre), mon père c'était plus, genre, "au dessus de tout ça" vous voyez. Un niveau de décision supérieur, du style, oui tu peux t'inscrire à telle activité, puis oui tu as le droit de partir seule en vacances. Du coup, on résistait plus facilement à ma mère, qui était moins impressionnante à nos yeux que mon père qui lui, d'un mouvement de sourcils pouvait nous faire baisser d'un ton.
Donc, moins de conflit avec mon père, mais plus de "crainte" aussi.
Ensuite, avec mon père, c'était toujours un peu Noel. Du style, une virée en ville avec lui, on dévalisait le marchand de bonbons, le libraire, on achetait des trucs superflu, et puis ça se finissait toujours autour d'une limonade au bistrot du coin.
Evidemment, c'était ma mère qui gérait les courses pour la semaine, les vêtement nécessaires pour la saison... Mon père, l'argent qu'il ne reversait pas sur le compte de la maison, c'était pour les dépenses-plaisir exclusivement. Donc, forcément, dans nos petites têtes, papa gâtait plus que maman.
Je reconnais que tout ça n'est pas forcément positif pour ma mère. Mais en revanche, mon père a toujours fait extremement attention a toujours se positionner en accord avec ma mère. Les désaccords ne se réglaient pas devant nous, aussi avons nous toujours eu l'impression que nos parents faisaient bloc devant nous. Et je sais aussi que pour toutes les décisions importantes concernant la famille, la maison, leur boulot, ma mère et mon père se concertaient sur un pied d'égalité. Et nous avions toujours la consigne d'obéir à notre mère, de ne pas trop la fatiguer et évidemment de la respecter comme il se doit. Bref, mon père m'a toujours semblé très amoureux, très respectueux, très admiratif de ma maman. Sa maxime c'était un peu "ta mère a toujours raison"(sans ironie).
La seule et unique fois où j'ai vu mon père s'opposer ouvertement à ma mère, ça a été lors de mon coming out que ma mère a eu du mal à accepter, là mon père a toujours pris ma défense.
Ce qui nous amène au dernier point, je me sens plus proche de mon père en raison de son attitude admirable envers mon CO et ma copine, mais tout ça je l'ai déjà développé dans un autre topic.
Voilà. Sinon, sur le plan personnel, j'ai plus d'affinités avec lui qu'avec ma mère , on parle politique, histoire, bouquins entre nous.
J'ai aussi l'impression qu'il m'a toujours fait plus confiance que ma mère. Petite il m'autorisait à lire et à regarder des livres ou des films que ma mère jugeait trop ardus pour mon âge. Du coup, je lui dois aussi une partie de ma culture. Et puis je suis l'aînée, alors nous avons énormément parlé ensemble, et il m'a très vite grandi en maturité par rapport à mes soeurs. Il m'a eu assez tard, je pense que quelque part il avait hate que je sois grande pour qu'on puisse avoir des conversations sur des sujets qui n'intéressaient pas forcément ma mère.
Voilà, je pourrais écrire un roman sur mon père ,alors j'arrête là.
Dsl, avant même de m'être relue, je sais déjà que c'est trooop long!
Rien à voir avec mon père, mais à chaque fois que je tombe sur ce fil, je pense à Barbara...
Il pleut sur Nantes
Donne-moi la main
Le ciel de Nantes
Rend mon coeur chagrin.
Un matin comme celui-là
Il y a juste un an déjà
La ville avait ce teint blafard
Lorsque je sortis de la gare.
Nantes m'était encore inconnue
Je n'y étais jamais venue
Il avait fallu ce message
Pour que je fasse le voyage:
"Madame soyez au rendez-vous
Vingt-cinq rue de la Grange-au-Loup
Faites vite il y peu d'espoir,
Il a demandé à vous voir."
A l'heure de sa dernière heure,
Après bien des années d'errance,
Il me revenait en plein coeur
Son cri déchirait le silence.
Depuis qu'il s'en était allé
Longtemps je l'avais espéré
Ce vagabond ce disparu
Voilà qu'il m'était revenu.
Vingt-cinq rue de la Grange-au-Loup
Je m'en souviens du rendez-vous
Et j'ai gravé dans ma mémoire
Cette chambre au fond d'un couloir.
Assis près d'une cheminée
J'ai vu quatre hommes se lever
La lumière était froide et blanche
Ils portaient l'habit du dimanche.
Je n'ai pas posé de question
A ces étranges compagnons,
J'n'ai rien dit mais à leur regard
J'ai compris qu'il était trop tard.
Pourtant j'étais au rendez-vous
Vingt-cinq rue de la Grange-au-Loup
Mais il ne m'a jamais revue
Il avait déjà disparu.
Voilà tu la connais l'histoire,
Il était revenu un soir
Et ce fut son dernier voyage
Et ce fut son dernier rivage.
Il voulait avant de mourir se réchauffer à mon sourire
Mais il mourut à la nuit-même
Sans un adieu, sans un je t'aime
Au chemin qui longe la mer
Couché dans le jardin des pierres
Je veux que tranquille il repose.
Je l'ai couché dessous les roses
Mon père, mon père.
Il pleut sur Nantes
Et je me souviens
Le ciel de Nantes
Rend mon coeur chagrin.
(Barbara, donc)
Alors, mes parents ont divorcés quand j'avais 4 ans, pour une raison un peu ... voila quoi... et j'ai vu mon père jusqu'à mes 9 ans, après je ne l'ai plus vu sur décision du juge. Eh oui, mon père était (est toujours?) un alcoolo fini et un gars un peu violent sur les bords qui aurait été capable de m'envoyer à l'hosto si je lui avait dit que j'étais homo.
Donc en fait, je ne regrette pas le moins du monde de ne plus voir "mon père, ce Zéro".
Mes parents ne veulent pas entendre parler de ce qui me passionne (mes études en particulier, chaque fois que j'en parle ça débouche sur "ça ne te mènera à rien", donc je n'en parle pas), je n'ai pas le souvenir de m'être un jour plu à discuter avec eux (et de quoi j'aurais pu leur parler ? toutes les choses qui pourraient être importantes aux yeux de n'importe qui, on n'en parle pas, c'est une règle "implicite"). Je vois beaucoup moins mon père que ma mère, et les deux me tapent sérieusement sur le système, mais je ne proteste pas, j'attends le moment où je pourrai tirer ma révérence.
Je ne le connais pas vraiment. C'est drole - de plus en plus, j'apprends des bouts de sa vie ; des anecdotes, recuperees ici et la, des phrases attrapées au vol, pour reconstituer...
Mon pere est le cliché de l'Americain à Paris.
Sa jeunesse? Dans une famille de quatre enfants dans les années hippies, a fait Woodstock en 69, a vecu dans une communauté sans miroirs ni horloges avant de parcourir deux ou trois universités différentes... puis a fondé diverses petites entreprises, est parti en France dans sa trentaine , vendeur de sac a mains, quartier des halles... et aujourd"hui a la tete d'une boite d'informatique. ...
C'un peu hors sujet, mais c'est pour expliquer un peu la suite.
Mon pere a un coeur d'or, un humour de merde (le genre a tenter des jeux de mots inter-langues, ou a sortir une blague qui fait silence à tout une table pendant un diner de famille, humour que j'ai hérité mais passons) , tendance a s'enerver lorsque fatigué, bordelique, intelligent, parfois se pense un peu trop informé pour son bien.
Infantile aussi parfois, comme un enfant de cinq ans dans un corps de presque-60naire, du genre a arpenter la maison le dimanche aprem en s'ecriant 'je m'ennuie! pourquoi personne ne veut jouer avec moi?'
Je n'ai jamais vraiment communiqué avec lui...avec ma mere non plus, remarque, mais n'empietons pas sur un autre sujet, hein, disons juste qu'on vit plus ou moins comme trois etrangers dans une meme maison, qui sont contents d'etre diplomatiques, sans pour autant se connaitre.
Diplomatique... voila le mot. Il y a eu une periode, vers 11-12 ans je crois, jusqu'a 14 probablement, ou je partais au quart de tour sur tout ce qu'il disait, et là, il elevait la voix. J'ai appris a me taire, comme lui, a doser, a nuancer.
Lorsque mes parents s'engueulent , typiquement, ma mere crie, geint, se lamente; mon pere attend, ne hausse jamais la voix sauf lorsqu'elle devient ridicule, est froid, cassant, et rationnel. Et case de l'humour lorsque ca semble aller mieux. Je crois que ca le caracterise assez...
J'ai a peu pres tout hérité de lui, defauts et qualités (brosse-brosse) je crois, et pour pas mal de chose je le tiens pour mon modele, souvent on fait front face a ma mere ; mais on ne parle pas. Lorsqu'on est a deux dans la voiture, on met de la musique...ou silence. Je pense qu'il tente de communiquer, mais il ne sait pas comment, moi non plus... et par facilité on retombe dans le silence.
Mais ca reste quand meme un modele ; franchement, de hippie-sous-influence a directeur informatique , on fait pire...
non, je ne suis pas outée, mais bon, a personne de ma famille - 17 ans, j'ai le temps!
Mais mon pere, contrairement a la maternelle, ne m'a jamais fait le coup du 'lorsque tu auras un copain'...et je pense honnetement que, quand je lui dirais, il s'en sera douté depuis longtemps.
Il est ou plutôt, il n'est pas parfait! Il a des valeurs auquelles il croit coute que coute, il veut toujours avoir raison, a un humour de camionneur, aime énormément les animaux et déteste Sarko (la droite en général)!
Ca se passe comment avec lui ?
C'est lui qui m'a elevé (ma mère travaille beaucoup) et jusqu'à mon adolescence je l'idéalisais, il était parfait...
Mon papa m'a appris plein de valeurs dont je suis fière aujourd'hui: le respect, la tolérance... mais depuis quelques années ne les appliquent plus! Cela lui arrive de dire des propos homophobes ou à la limite du racisme, je ne sais jamais s'il est sérieux quand il fait ça. Il va à l'encontre de ce qu'il m'a enseigné!
Depuis 4 ans, on ne s'entend plus vraiment, c'est dispute sur dispute mais cela ne m'empeche pas de l'aimer énormément (après tout personne n'est parfait).
Vous êtes outé auprès de lui, ou pas ?
Non pas encore même si j'ai souvent le droit à des remarques désagréables sur le "pourquoi je ne trouverai pas de mari?", je ne suis pas encore prete et lui non plus!