Orientation sexuelle au travail

[pitchounou06]

Je pense que le milieu professionnel n'est pas le meilleur endroit pour faire son CO, ça risque de créer des problèmes ... les supérieurs si ils sont ouverts d'esprit comme dans le cas de Hybride tout va bien, mais il arrive souvent que ce ne soit pas le cas et on peut alors craindre une certaine pression, un rejet de l'individu tout ça parce qu'il est considéré comme anormal.
Après si on se sent proche de certains collègues pourquoi pas mais bon moi j'aurais peur que ça se propage et qu'au final tout le monde soit au courant Je pense que c'est possible de faire son CO au travail, mais avec beaucoup de précautions à prendre alors ...

[Chrysé]

Perso, je ne mélange pas le privée et le travail bien que j'ai toujours travaillée avec mon compagnon dans les différentes entreprises avec patron ou l'étant nous mêmes... Les gens ne savaient rien de notre vie privée hormis les très très rares intimes... et parfois les parents non plus d'ailleurs, les gens ignoraient même souvent que nous étions proches... Il est fort reposant de savoir se protéger des indicrets chroniques... neanmoins cela n'empêche pas les mauvaises langues mais c'est souvent très drôle tant c'est absurde...

[hybride]

Après ça dépend sûrement du type de travail.
Je pense qu'il faut différencier le boulot-clé dans une carrière, celui dans lequel on s'investit et à travers duquel on veut se réaliser...
et le mi-temps minable dans un fast-food.

[pitchounou06]

Je travail dans un fast food à mi temps en complément de mes études, et je ne pense pas pour autant faire mon CO au travail, je pense que ça risque de me causer plus de problèmes qu'autre chose, et puis de toute manière ça ne regarde personne, c'est ma vie privée et je ne ressens pas ce besoin de leur avouer, même si desfois j'avoue que c'est un peu pesant quand vient la question de la petite copine ...

[pieuvre]

Ma copine travaille dans un quick, elle est manager, elle ne crie pas sur les toits qu'elle est lesbienne, mais elle ne le cache pas non plus. Quand elle travaille le soir je vais très souvent la voir, les gens savent que je suis sa copine et qu'on vit ensemble.
Il n'y a jamais eu de problème.

Et ça lui permet de pouvoir parler librement avec les gens, sans avoir à faire attention de ne pas mentionner mon nom.
Ce qui n'est pas le cas de mon travail où je garde une certaine distance avec les gens, pour éviter les lapsus, parce que je ne me sens pas à l'aise pour en parler.

Je pense que ça ne dépend pas seulement du type de travail et du temps qu'on y passe, même si évidemment on ressent sûrement plus le besoin d'en parler à des gens qu'on va cotoyer pendant plusieurs années, plusieurs heures par jour.
Si on souhaite le dire, autant le faire, même si c'est un boulot à mi temps qui doit durer seulement quelques mois, sauf si vraiment on sent les gens pas tolérants.

[Why]

Je suis en formation ou je passe un mois en cours, et un mois en stage, on est 60 dont 55 filles, et forcément a force de se connaitre la conversation en arrive toujours au sujet des garcons!! et je veux pas partir pour 3 ans avec l'étiquette lesbienne, peut etre que plus tard ca ne me fera rien...mais bon la c'est pas facil, certaines amies le savent, d'autre s'en doute et ne sont pas très discret pour essayer de savoir!

Jme dis que quand j'assumerais(peut etre), j'irais pas crier sous les toits que je le suis mais quand on me demandera si j'ai un copain j'espere pouvoir dire avec le sourir: non j'ai une copine!!
AAHH j'verais bien dans une dizaine d'année!! 8)

[Chrysé]

J'vas peut-être dire une co... mais vous saurez bien me rectifier...

Je pense que le dire pour le dire relève du... allez n'ayons pas peur du mot "milantisme ou de la revendication", "un furieuse envie de secouer la pulpe du fond des gens qu'on croise..." ce que je peux parfaitement comprendre, il nous emm... tous ces gens qui ne comprennent rien ou ne veulent pas accepter que c'est comme ça... alors qu'ils pourraient simplement s'en foutre !

Agir comme Pieuvre par ex... tout comme moi avec les "homo" que je croise depuis que je suis née... me parait une solution très envisageable, se moquer éperduement de la sexualité des gens (...dans la mesure où elle n'a aucun lien avec la notre et bien sur qu'elle ne nous est pas imposée (oui je sais y'a encore du boulot de ce côté)) semble une attitude qui peut éviter des conflits dans le sens où "vous n'imposez plus" mais "vous êtes et vous le vivez point !" Je pense qu'on en est arrivé à un stade où les gens sont prêts à accepter beaucoup de choses (parfois trop aussi...) mais que la revendication guerrière ou agressive ne paye plus ??? (Encore faut-il aussi relativiser parfois et selon les coins du monde le fusil est hélas encore nécessaire pour sauver sa peau !!!!)

Je ne dis pas, hélas, que vous n'êtes pas pour le moment encore et surement quelques années, contraint de rester vigilants et d'apprendre à vous protéger sur le "où" et le "comment" vous vivez ! Car une "agression gratuite comme ciblée" sera toujours possible, mais néanmoins vous pouvez aussi vous faire "agresser gratuitement ou pas" pour le simple fait d'être un femme, d'avoir un chouette blouson, ou une tête qui ne revient pas au voisin (nous sommes tous un jour la salle gueule de quelqu'un !) Je ne dis pas non plus que vous devez vous cachez non plus... mais nous sommes tous au moins une fois par jour agressé par un truc qui ne nous convient pas personnellement non plus (ex. extrêmes : une pétasse blonde, un macho prétentieux, une vieille ralleuse, un gosse criard, un raciste, un étranger, un patron homophobe, une soeur nulle...???) Ces gens sortent et vivent pourtant ils ne se posent même pas la question de savoir s'ils nous emm... avec ou sans raison !

Doivent-ils restés au placard plus que nous ?...

Je pense que quand ont est et agit (et qui qu'on soit, quelque soit l'acte, ont est succeptibles d'avoir un retour... et heureusement....) le problème qui survient parfois vient aussi peut-être de notre difficulté à nous voir et à avoir conscience de nous... de nos comportements... il ne faut pas pour autant rompre avec notre liberté d'être bien au contraire... mais associer que dis-je accorder les deux... trouver un équilibre peut-être, sur le fil de notre vie ?

[popy]

Tout mes collegues le savent pour moi.
Cet apres midi, je demande a ma collegue cyrine si elle a une clope pour moi.
Je le dis en articulant bien le cyrrrrrriineuhhh, tout ca avec un large sourire.
Mon autre collegue commence a s esclaffer.
Le truc, c est que la semaine derniere, je lavais appelee (pour rire) cyprine (pleins de fois) et elle a tilte a la fin que j "ecorchais" son prenom lol

Cyprine: ouai c est bon, te fous pas de moi
Moi: bon desole, j ai pas pu m en empecher.
L autre collegue : c est normal que tu connais ce mot mieux que nous, t en bouffe tout les jours
Moi: pffffffffff !!!
Les filles en coeur: alors ca a quel gout??
Moi: bah t a qu a ta gouter la tienne, tu verra bien
bon plus serieusement, c est comme le sperme, je crois, le gout change selon les gens, et l alimentation ...
Les filles en coeur: ouai faut pas manger d echalotte, y parait que ca degage



Des fois, les CO, ca a du bon.

[nuitdesade]

popy écrit

ouai faut pas manger d echalotte, y parait que ca degage

et bon appétit bien sûr!!

[Fade Out]

Chrysé : dire à la pause café du lundi matin "avec mon copain on est allé voir 'Into the wild au cinéma'" je ne vois pas ça comme une revendication guerrière ou agressive...
[Edit : après relecture de ton message, ce n'est pas ce que tu disais, j'avais mal compris]

Y'a plein d'endroits où il est tout à fait possible de le dire, et ça me parait évident que ça va se généraliser dans les années à venir.