mon fils est en danger
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- Inscription : jeu. mars 19, 2009 2:23 pm
mon fils est en danger
la semaine derniere , notre fils de 17 nous a avoué son attirance pour les garçons. ma femme et moi l'avons aussitot assuré de notre amour pour lui. le problème est qu'il connait sa difference depuis 4 ans , qu'il ne pouvait plus garder ce secret trop lourd pour lui . il nous a dit sa souffrance jour apres jour au point de penser au moyen de se suicider.il n'arrive pas à assumer sa différence , il ne s'imagine pas pouvoir avoir une vie sentimentale normale , il ne se voit pas de futur , il se sent "sal". nous sommes à 200% à ses cotés , mais que dire , que faire pour le sortir de la ?nous culpabilisons de ne pas avoir vu cette douleur se devellopper en secret à coté de nous et nous ne voulons plus qu'il souffre
Vous pouvez aussi vous adresser à l'association Contact
http://www.asso-contact.org/
Brochure pour les parents:
http://www.asso-contact.org/brochure-parents.pdf
Brochure pour les jeunes:
http://www.asso-contact.org/brochure-homos.pdf
Association Contact Aquitaine
http://www.geocities.com/contact_aquitaine/
PERMANENCES D'ÉCOUTE
Au n° 05 57 35 71 77 les mardi de 14h à 16h; les jeudi de 19h 30 à 21h 30.
Votre fils sait qu'il peut vous faire confiance et ça c'est déjà très important pour lui!
http://www.asso-contact.org/
Brochure pour les parents:
http://www.asso-contact.org/brochure-parents.pdf
Brochure pour les jeunes:
http://www.asso-contact.org/brochure-homos.pdf
Association Contact Aquitaine
http://www.geocities.com/contact_aquitaine/
PERMANENCES D'ÉCOUTE
Au n° 05 57 35 71 77 les mardi de 14h à 16h; les jeudi de 19h 30 à 21h 30.
Votre fils sait qu'il peut vous faire confiance et ça c'est déjà très important pour lui!
Bon, un de mes ex a tenté de se suicider récemment pour ces mêmes raisons, alors je vais tenter d'aider, même si je crains de ne pas être le mieux placé. Son premier problème est qu'il n'en avait parlé à personne. Je sais qu'une fois qu'il en a parlé à ses parents et à des amis proches les choses se sont un peu arrangées. Donc à part vous, a-t'il mis ses amis au courant ? Ca peut beaucoup aider d'avoir le soutien de beaucoup de monde (surtout de personnes à qui parler, puisque quelle que soit la confiance qu'on ait en ses parents, il y a des choses dont on a souvent pas trop envie de parler avec eux (et sentiments et sexualité en font hélas parti...)).
Ensuite je sais que dernièrement mon ex se sent un peu mieux depuis qu'il fréquente d'autres homos. Parce qu'il peut parler de ses problèmes, de ses sentiments, de ses attentes... Alors j'appuie complètement Brutal : parlez lui du forum (éventuellement d'une association même si ça peut être un peu rapide s'il a encore du mal à s'assumer...), ou d'un(e) ami(e) à lui qui serait concerné(e) et qui pourrait en parler avec lui...
En tout cas, il a déjà une chance : d'avoir des parents qui ont réagis comme ça. Ce n'est déjà pas simple de s'assumer, alors quand on a le soutien de ses parents ça aide beaucoup...
Ensuite je sais que dernièrement mon ex se sent un peu mieux depuis qu'il fréquente d'autres homos. Parce qu'il peut parler de ses problèmes, de ses sentiments, de ses attentes... Alors j'appuie complètement Brutal : parlez lui du forum (éventuellement d'une association même si ça peut être un peu rapide s'il a encore du mal à s'assumer...), ou d'un(e) ami(e) à lui qui serait concerné(e) et qui pourrait en parler avec lui...
En tout cas, il a déjà une chance : d'avoir des parents qui ont réagis comme ça. Ce n'est déjà pas simple de s'assumer, alors quand on a le soutien de ses parents ça aide beaucoup...
Déjà, bravo à vous pour réagir aussi bien, même si j'imagine mal le choc que ça doit être d'entendre son enfant parler de suicide.
Contact est une bonne idée, aussi bien pour vous (pour mieux comprendre) que pour lui (pour accepter).
Essayez peut-être d'en reparler avec lui (mais sans paraître s'apesantir là-dessus non plus...) pour qu'il comprenne bien que ça ne change rien et que ça ne compromet pas ses chances de bonheur.
Lui parler du forum éventuellement, même si on n'est pas spécialisés, on a remonté le moral de pas mal de monde.
Bon courage à vous tous !
Contact est une bonne idée, aussi bien pour vous (pour mieux comprendre) que pour lui (pour accepter).
Essayez peut-être d'en reparler avec lui (mais sans paraître s'apesantir là-dessus non plus...) pour qu'il comprenne bien que ça ne change rien et que ça ne compromet pas ses chances de bonheur.
Lui parler du forum éventuellement, même si on n'est pas spécialisés, on a remonté le moral de pas mal de monde.

Bon courage à vous tous !
Dans un premier temps, favoriser la parole en dehors de chez vous. Votre aide est essentielle, mais elle n'est pas suffisante à combler le sentiment de solitude et d'étrangeté qu'on peut avoir vis-à-vis de soi-même.
Il lui faut trouver le chemin de lui-même, et cela ne peut se faire que ans la rencontre de ses pairs et la rencontre de son propre désir. La construction de soi dans la possibilité qu'il aura de se déprendre de vous, pour vous retrouver, différemment.
Mes parents, très-aimants, n'avaient pas vu, eux non plus, le mal-être que je connaissais - pour d'autres raisons - depuis un très jeune âge. On sait cacher cela, et puis, dans la relation à ses parents, on n'est pas malheureux. Le vide nous vient d'ailleurs, et s'installe insidieusement.
Être en mesure de le déceler à 17 ans est une grande chance même si les choses ne sont jamais simples, à cet âge là. Ce qui est sûr, c'est que vous seul ne détenez pas la solution. C'est une chose à construire, chose dans laquelle votre amour de la vie et votre amour pour lui sont déterminants. Mais vous ne savez pas où cela peut mener. C'est une relation où tout le monde guide tout le monde.
La douleur issue de la honte de soi ne peut se guérir que dans l'apprentissage lent et progressif de soi-même, de sa capacité à être heureux, à être droit dans ses bottes devant le regard des autres, à se libérer de l'enfant qui gémit au tout dedans de soi. Devenir soi-même, c'est aussi se réapproprier les désirs que nos parents ont mis en nous. Les faire nôtres et non en être les jouets. Et il n'est pas facile de connaître son désir.
La parole avec des pairs qui vivent bien leur homosexualité est un passage important. Le site est vraiment bien pour cela - sans doute l'un des meilleurs lieux sur le net que je connaisse. Et l'association Contact aussi.
Si rien de tout cela ne parviens à déserrer l'étau de la souffrance, il reste les psychothérapies, qui, à condition qu'on les choisisse bien, font des merveilles. Cela peut être très utile pour retrouver un peu de calme intérieur, le sentiment de sa propre dignité, la cessation des idées nauséabondes qui tournent dans la tête jusqu'à plus sommeil, la dépression. Mais à ne pas précipiter - rester vigilant, c'est tout, sans peser, dans un premier temps.
Laissez vous à tous le temps que cela murisse. Une parole a été dite, et les mots vont plus vite que les corps. Il faut du temps pour métaboliser. Donnez-vous ce temps, à vous-même et à lui. Il se passera des choses que vous n'avez pas prévues. Que vous n'aimerez peut-être pas. Ou qui vous enchanteront. L'essentiel est de passer cette partie étroite et un peu vertigineuse du chemin, pour découvrir la vue qu'on a des sommets. C'est une belle vue. Elle parle d'amour.
Je vous souhaite tout bon courage. N'hésitez pas à y revenir, s'il le faut. N'hésitez pas à lui indiquer ce lieu - mais en ce cas, sans doute, n'y revenez pas
Il lui faut trouver le chemin de lui-même, et cela ne peut se faire que ans la rencontre de ses pairs et la rencontre de son propre désir. La construction de soi dans la possibilité qu'il aura de se déprendre de vous, pour vous retrouver, différemment.
Mes parents, très-aimants, n'avaient pas vu, eux non plus, le mal-être que je connaissais - pour d'autres raisons - depuis un très jeune âge. On sait cacher cela, et puis, dans la relation à ses parents, on n'est pas malheureux. Le vide nous vient d'ailleurs, et s'installe insidieusement.
Être en mesure de le déceler à 17 ans est une grande chance même si les choses ne sont jamais simples, à cet âge là. Ce qui est sûr, c'est que vous seul ne détenez pas la solution. C'est une chose à construire, chose dans laquelle votre amour de la vie et votre amour pour lui sont déterminants. Mais vous ne savez pas où cela peut mener. C'est une relation où tout le monde guide tout le monde.
La douleur issue de la honte de soi ne peut se guérir que dans l'apprentissage lent et progressif de soi-même, de sa capacité à être heureux, à être droit dans ses bottes devant le regard des autres, à se libérer de l'enfant qui gémit au tout dedans de soi. Devenir soi-même, c'est aussi se réapproprier les désirs que nos parents ont mis en nous. Les faire nôtres et non en être les jouets. Et il n'est pas facile de connaître son désir.
La parole avec des pairs qui vivent bien leur homosexualité est un passage important. Le site est vraiment bien pour cela - sans doute l'un des meilleurs lieux sur le net que je connaisse. Et l'association Contact aussi.
Si rien de tout cela ne parviens à déserrer l'étau de la souffrance, il reste les psychothérapies, qui, à condition qu'on les choisisse bien, font des merveilles. Cela peut être très utile pour retrouver un peu de calme intérieur, le sentiment de sa propre dignité, la cessation des idées nauséabondes qui tournent dans la tête jusqu'à plus sommeil, la dépression. Mais à ne pas précipiter - rester vigilant, c'est tout, sans peser, dans un premier temps.
Laissez vous à tous le temps que cela murisse. Une parole a été dite, et les mots vont plus vite que les corps. Il faut du temps pour métaboliser. Donnez-vous ce temps, à vous-même et à lui. Il se passera des choses que vous n'avez pas prévues. Que vous n'aimerez peut-être pas. Ou qui vous enchanteront. L'essentiel est de passer cette partie étroite et un peu vertigineuse du chemin, pour découvrir la vue qu'on a des sommets. C'est une belle vue. Elle parle d'amour.
Je vous souhaite tout bon courage. N'hésitez pas à y revenir, s'il le faut. N'hésitez pas à lui indiquer ce lieu - mais en ce cas, sans doute, n'y revenez pas

Re: mon fils est en danger
moi je dis, et surtout c'est a prendre avec résérve, votre fils vous avoue qu'il est homo, vous l'assurez de votre soutien, mais quand même il se sent sal, il a du mal a assumer sa différence, il ne se voit pas dans le futur, je ne sais pas mais il me semble qu'il y a plus qu'un problème lié a son identité sexuelle, pourquoi autant de mésestime de soi, pourquoi autant de violence envers soi... je ne suis pas psy et je répétte tout est sujet a contradiction; mais il semble que votre fils a aussi d'autres problèmes, peut être interrogé ses amis, mais discrétement, peut être le psy, peut être parler ici, en tout il faut qu'il "lache" la parole, avec vous serait le mieux, mais s'il ne peut pas il faut lui trouver un interlocuteur... il ne faut tomber dans le cliché tout va bien se passer, il va vivre tout le temps heureux dans un grand champ de tournesol, si vous ne l'avez pas fait, dite lui la vérité sur ce que vous ressentez pour lui, vos craintes, vos peurs, mais aussi votre amour et votre soutien...vigneron33 a écrit :la semaine derniere , notre fils de 17 nous a avoué son attirance pour les garçons. ma femme et moi l'avons aussitot assuré de notre amour pour lui. le problème est qu'il connait sa difference depuis 4 ans , qu'il ne pouvait plus garder ce secret trop lourd pour lui . il nous a dit sa souffrance jour apres jour au point de penser au moyen de se suicider.il n'arrive pas à assumer sa différence , il ne s'imagine pas pouvoir avoir une vie sentimentale normale , il ne se voit pas de futur , il se sent "sal". nous sommes à 200% à ses cotés , mais que dire , que faire pour le sortir de la ?nous culpabilisons de ne pas avoir vu cette douleur se devellopper en secret à coté de nous et nous ne voulons plus qu'il souffre
voilà c'est un avis, prenez le comme tel, juste un avis... je vous souhaite bonne chance...
Tout d'abord bravo de l'avoir rassuré et de venir chercher de l'aide ici. Vous êtes super 
Je pense que s'il vous en a parlé, c'est que le plus difficile est déjà passé.
On est nombreux à avoir eu une phase comme ça, où on refusait de se voir gay. Donc sa réaction est tout à fait classique. La société véhicule des images très négatives des gays : des gens faibles, risibles, ou encore obsédés par le sexe. Sans même viser quelqu'un de particulier, on se moque beaucoup des gays ("un truc de pédé"...), on contrôle les attitudes des garçons (il ne faut surtout pas "faire tapette"), et les pires insultes qu'on peut dire à quelqu'un sont reliées à l'homosexualité.
Il n'est donc pas étonnant que ça soit si difficile de dépasser cette image si négative et de "s'assumer" comme gay.
Ce que votre fils finira par comprendre, c'est qu'il n'a absolument pas besoin de changer (en la caricature du gay qui lui fait peur). Il suffit juste qu'il reste lui même, tel que tout le monde l'apprécie maintenant !
Mon conseil serait de lui dire ou de lui répéter : "on t'aime comme tu es", de ne rien changer de votre attitude à son égard.
Ensuite il serait bien qu'il réfléchisse à ce qui lui fait peur exactement : a-t-il peur qu'on se moque de lui ? Pour quelle raison exactement ? Auraient ils raison de le faire ?
L'idéal - mais ça ne sera pas facile au stade où il en est - serait de communiquer (de manière purement amicale) avec d'autres gays, pour qu'il se rende compte qu'il y a des milliers de personnes dans le même cas que lui, et que des milliers ou des millions d'autres s'assument comme homo et ont une vie parfaitement heureuse.
C'est à lui de faire ce "travail", de trouver ses réponses. Ca prendra un certain temps mais il finira par y arriver !

Je pense que s'il vous en a parlé, c'est que le plus difficile est déjà passé.
On est nombreux à avoir eu une phase comme ça, où on refusait de se voir gay. Donc sa réaction est tout à fait classique. La société véhicule des images très négatives des gays : des gens faibles, risibles, ou encore obsédés par le sexe. Sans même viser quelqu'un de particulier, on se moque beaucoup des gays ("un truc de pédé"...), on contrôle les attitudes des garçons (il ne faut surtout pas "faire tapette"), et les pires insultes qu'on peut dire à quelqu'un sont reliées à l'homosexualité.
Il n'est donc pas étonnant que ça soit si difficile de dépasser cette image si négative et de "s'assumer" comme gay.
Ce que votre fils finira par comprendre, c'est qu'il n'a absolument pas besoin de changer (en la caricature du gay qui lui fait peur). Il suffit juste qu'il reste lui même, tel que tout le monde l'apprécie maintenant !
Mon conseil serait de lui dire ou de lui répéter : "on t'aime comme tu es", de ne rien changer de votre attitude à son égard.
Ensuite il serait bien qu'il réfléchisse à ce qui lui fait peur exactement : a-t-il peur qu'on se moque de lui ? Pour quelle raison exactement ? Auraient ils raison de le faire ?
L'idéal - mais ça ne sera pas facile au stade où il en est - serait de communiquer (de manière purement amicale) avec d'autres gays, pour qu'il se rende compte qu'il y a des milliers de personnes dans le même cas que lui, et que des milliers ou des millions d'autres s'assument comme homo et ont une vie parfaitement heureuse.
C'est à lui de faire ce "travail", de trouver ses réponses. Ca prendra un certain temps mais il finira par y arriver !

Moi aussi je vous dis : bravo ! Vous êtes formidables !:gentil:
Je vais aller dans le sens des autres, donc je ne vais pas ajouter grand-chose. Juste qu'un interlocuteur (ou plusieurs) extérieur à sa famille est bien plus efficace (voire obligatoire : la parole intime n'est pas la même avec ses parents) et il faut aller dans ce sens : ami, forum, psy... Il faut voir ce qui lui convient le mieux !
Je vais aller dans le sens des autres, donc je ne vais pas ajouter grand-chose. Juste qu'un interlocuteur (ou plusieurs) extérieur à sa famille est bien plus efficace (voire obligatoire : la parole intime n'est pas la même avec ses parents) et il faut aller dans ce sens : ami, forum, psy... Il faut voir ce qui lui convient le mieux !