... en fait, c'est une pensée que j'ai eu récemment.
Mes parents ne sont plus tout jeunes, ils ont 56 et 52 ans. J'imagine que ça doit être une sale période pour eux. Avec la ménopause pour ma mère ou l'approche de la retraite pour mon père, par exemple, ils doivent commencer à se sentir inutiles, surtout vis à vis du fait que moi, mon frère et ma soeur, nous commençons à voler de nos propres ailes.
Enfin, plein de petits trucs comme ça. Ils ont divorcé il y a quelques années. Mon père fait un boulot moyen, en plus, il a peu d'argent, quand à ma mère elle bosse pas mal, donc le soir elle s'endort devant la télé (ce qui m'inquiète beaucoup, même si elle fait pas mal de sport à côté), en plus c'est une célibataire acharnée. Point positif, elle a le physique et le psychique d'une femme de 40 ans.
Bon, bref, depuis quelques temps, la réalité m'a sauté à la gueule: j'ai déjà 25 ans, je ne suis plus si jeune, mes parents ne sont plus tout jeunes non plus.
Même si ils me disent le contraire, j'ai du mal à les imaginer réellement heureux.
Et je ne sais pas comment me positionner par rapport à ça, je ne sais pas quoi faire pour qu'ils passent cette période sans trop de problèmes. Je suis inquiet, ça me travaille, j'avoue que je préférerais voire ma mère avec un homme et mon père avec un boulot sympathique. Mais je ne peux rien y faire, moi-même je n'ai pas de travail et donc suis encore un boulet pour eux.
J'ai d'ailleurs un peu honte, je me dis qu'au lieu de glander, je devrais déjà avoir une entreprise (ou tout du moins une solide source de revenu) pour pouvoir les mettre à l'abri du besoin, au cas où. Ce qui est parfaitement incompatible avec mes récentes pensées et remises en question, voire mes activités.
Bref, c'est surtout destiné à ceux qui vivent ça, ou ont vécu ça: comment vivez-vous le vieillissement de vos propres parents?
Brutaldeath, qui a depuis quelques temps l'impression d'avoir 45 ans dans un coin de sa tête....
Vraiment un âge de merde, 25 ans, pff..
Quand les parents ont un certain âge...
52 et 56 ans c'est pas franchement vieux Brutal. En ouvrant ton topic je m'attendais à ce que tu me parles de parents ayant 70 ans ou un truc du genre.
Ils ont encore plein de trucs à vivre et s'ils se disent heureux, pourquoi en douter? C'est quand même ironique qu'un mec comme toi, convaincu des vertus du célibat, veuille que sa mère soit casée pour son bonheur. Et si elle est mieux seule? Si sa vie lui convient?
Je pense que tu t'inquiètes pour eux pour éviter de t'inquiéter pour toi, c'est louable de ta part, mais dans le fond, ils sont grands, ils savent ce qu'ils ont à faire, tu ne devrais pas y penser autant.
Ils ont encore plein de trucs à vivre et s'ils se disent heureux, pourquoi en douter? C'est quand même ironique qu'un mec comme toi, convaincu des vertus du célibat, veuille que sa mère soit casée pour son bonheur. Et si elle est mieux seule? Si sa vie lui convient?
Je pense que tu t'inquiètes pour eux pour éviter de t'inquiéter pour toi, c'est louable de ta part, mais dans le fond, ils sont grands, ils savent ce qu'ils ont à faire, tu ne devrais pas y penser autant.
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anonymeB
Pas vieux, pas vieux, hum. Entre 56 et 70 ans, il n'y a qu'un pas...
Je suis quand même assez choqué de voir ma mère s'endormir devant la télé le soir, et tout et tout. Je crois qu'il n'y a pas une semaine qui passe sans que je lui dise d'aller voir un médecin, au cas où.
Quant aux vertus du célibat... bah... moi aucun problème, je vis très bien avec, mais je doute que tout le monde en soit capable. Surtout pas à 50 ans passés.
Je suis quand même assez choqué de voir ma mère s'endormir devant la télé le soir, et tout et tout. Je crois qu'il n'y a pas une semaine qui passe sans que je lui dise d'aller voir un médecin, au cas où.
Quant aux vertus du célibat... bah... moi aucun problème, je vis très bien avec, mais je doute que tout le monde en soit capable. Surtout pas à 50 ans passés.
Si, entre 56 et 70 il y a un graaannd pas et il y a des gens qui à 70 ans ont une vie pleine et épanouie. Je pense comme moniiique (étrange, non ?) que tu projettes tes propres angoisses sur tes parents. Je fréquente des gens qui ont l'âge de tes parents et ils sont plus jeunes dans leur tête et plus intéressants que certain(e)s petit(e)s cons de 25 (non, je ne pense à personne en particulier).Brutaldeath a écrit :Pas vieux, pas vieux, hum. Entre 56 et 70 ans, il n'y a qu'un pas...
Je suis quand même assez choqué de voir ma mère s'endormir devant la télé le soir, et tout et tout. Je crois qu'il n'y a pas une semaine qui passe sans que je lui dise d'aller voir un médecin, au cas où.
Quant aux vertus du célibat... bah... moi aucun problème, je vis très bien avec, mais je doute que tout le monde en soit capable. Surtout pas à 50 ans passés.
Mes parents ont pour leur part la soixantaine, ils sont à la retraite et ils ont plein de projets. Ils sont heureux, encore amoureux l'un de l'autre, ils n'arrêtent pas de faire des choses. Et je suis un peu dans ta situation : j'ai pas trop de boulot, je suis précaire etc. Avant, ça me faisait culpabiliser par rapport à eux mais franchement, je vois bien qu'ils s'en foutent, que ce qu'ils veulent c'est que je sois heureuse, quelle que soit la façon.
Si ta mère dit qu'elle est très bien célibataire, c'est certainement vrai. Peut-être qu'elle pense avoir vécu ce qu'elle devait vivre de ce côté là et qu'elle n'a plus envie de se faire chier avec ces histoires. Si, en plus, d'après ce que tu dis, elle fait pas mal de trucs à côté, ça veut plutôt dire qu'elle va bien.
Quant à s'endormir devant la télé, quand tu bosses toute la journée c'est un peu normal. Moi j'en sais rien, je ne bosse pas et j'ai pas la télé mais mon meilleur pote qui a trente ans s'endort au bout de dix minutes devant un film, alors tu vois.
Comme les deux précédentes, je pense aussi que tu t'inquiètes pour pas grand-chose.
Tes parents n'ont pas de raison de te mentir. S'ils te disent qu'ils sont heureux, pourquoi ne pas les croire ? Leur conception du bonheur n'est peut-être simplement pas la même que la tienne.
", mais "Qu'est-ce que c'est bon de ne plus se prendre la tête à cause de vous ! 
".
Je pense que chaque parent a sa propre philosophie éducative. Les miens, c'était "Un jour ils partiront, préparons-les" : ils nous ont tout donné pendant 25 ans pour que ça se passe bien, et maintenant que c'est bon (par encore tout à fait pour mon frère), ils prennent du temps pour eux : ciné, vacances, resto, tout ce qu'ils n'ont pas faits à deux depuis qu'ils se connaissent, ils en profitent maintenant.
Bon, tes parents ne sont pas en couple, donc sur ce point, c'est différent, et leur façon de considérer la maternité, la paternité et les limites de leurs responsabilités sont peut-être également différentes, mais c'est t'accorder une place prétentieuse que de déclarer "Puisque je vis sans eux, leur vie n'a plus de sens", à mon avis. Ce qui n'empêche évidemment pas que tu aies une place très importante et qu'ils seront ravis de continuer de t'aider à avancer quand ils le pourront.
Tes parents n'ont pas de raison de te mentir. S'ils te disent qu'ils sont heureux, pourquoi ne pas les croire ? Leur conception du bonheur n'est peut-être simplement pas la même que la tienne.
Je ris doucement, parce que j'ai des discussions très franches avec mes propres parents à ce sujet. Ce qu'il en ressort, ce n'est pas "Vous nous manquez, on ne sert plus à rienils doivent commencer à se sentir inutiles, surtout vis à vis du fait que moi, mon frère et ma soeur, nous commençons à voler de nos propres ailes.
", mais "Qu'est-ce que c'est bon de ne plus se prendre la tête à cause de vous ! ".Je pense que chaque parent a sa propre philosophie éducative. Les miens, c'était "Un jour ils partiront, préparons-les" : ils nous ont tout donné pendant 25 ans pour que ça se passe bien, et maintenant que c'est bon (par encore tout à fait pour mon frère), ils prennent du temps pour eux : ciné, vacances, resto, tout ce qu'ils n'ont pas faits à deux depuis qu'ils se connaissent, ils en profitent maintenant.
Bon, tes parents ne sont pas en couple, donc sur ce point, c'est différent, et leur façon de considérer la maternité, la paternité et les limites de leurs responsabilités sont peut-être également différentes, mais c'est t'accorder une place prétentieuse que de déclarer "Puisque je vis sans eux, leur vie n'a plus de sens", à mon avis. Ce qui n'empêche évidemment pas que tu aies une place très importante et qu'ils seront ravis de continuer de t'aider à avancer quand ils le pourront.
Pour répondre très rapidement a ta question.
Comment je vis le viellissement de mes darons?
Il a 65 et elle 59.
Les deux au chomage, lui depuis 5
et elle depuis 30.
Ils vivent d alloc famille nombreuse (encore 3 mineurs a
charge)
enfin vivaient... Maintenant faut qu'on leur donne des sous, passkils savent pas gerer leurs maigres revenus.
Les deux sont des vrais débris, des
loques, des bouts dhumains sans formes.
Je les ai toujours vu moche et sans vie, sans aucune motivation sur quoique ce soit. Ils sont juste en vie.
Alors je les vois viellir (visite tout les ans)
mon père est a l'hôpital et jattends juste qu'il meure.
Ma mère deverse sa névrose sur ce qu'il reste denfants a la maison.
Ça me touche mais je dois d'abord penser a moi.
Je ne px pas me permettre d'être trop affectée sinon c'est la dépression assurée.
En gros, je vis bien leur fin de vie.
Comment je vis le viellissement de mes darons?
Il a 65 et elle 59.
Les deux au chomage, lui depuis 5
et elle depuis 30.
Ils vivent d alloc famille nombreuse (encore 3 mineurs a
charge)
enfin vivaient... Maintenant faut qu'on leur donne des sous, passkils savent pas gerer leurs maigres revenus.
Les deux sont des vrais débris, des
loques, des bouts dhumains sans formes.
Je les ai toujours vu moche et sans vie, sans aucune motivation sur quoique ce soit. Ils sont juste en vie.
Alors je les vois viellir (visite tout les ans)
mon père est a l'hôpital et jattends juste qu'il meure.
Ma mère deverse sa névrose sur ce qu'il reste denfants a la maison.
Ça me touche mais je dois d'abord penser a moi.
Je ne px pas me permettre d'être trop affectée sinon c'est la dépression assurée.
En gros, je vis bien leur fin de vie.
Pas grand chose à dire de plus que mes très brillants prédécesseurs, si ce n'est que je plussoie à mort l'idée que tu projette sur eux tes propres angoisses.
Ta mère dit être bien en tant que célibataire endurcie. Toi même tu vis cette vie, et dit que ça te convient. Pourtant, tu as peur qu'elle se mente, te mente, en disant que c'est une vie épanouissante. C'est de ton choix que tu doute, sinon tu la croierais.
De même : se sentir inutile. Tu veux dans ta démarche les aider, être utile pour eux en les faisant aller mieux ( alors qu'ils disent ne pas aller mal). Ne serais ce pas toi qui à peur d'être inutile et tente de l'être pour eux ?
Tu met une nuance dans l'idée qu'être seul c'est bien en parlant de l'âge de ta mère. Tu as peur de vieillir seul?
Tout ça pour dire que je serais toi je ne m'inquieterais pas trop pour eux. Ce sont des adultes, ils n'ont pas l'air d'être au bord d'un gouffre, je pense qu'ils peuvent se dépatouiller tout seuls dan leurs choix de vie.
Par contre, en tant que femme, j'espère franchement que si j'ai enfant un jour, il soit aussi prévenant avec moi
ils ont de la chance d'avoir un fils comme ça.
Ta mère dit être bien en tant que célibataire endurcie. Toi même tu vis cette vie, et dit que ça te convient. Pourtant, tu as peur qu'elle se mente, te mente, en disant que c'est une vie épanouissante. C'est de ton choix que tu doute, sinon tu la croierais.
De même : se sentir inutile. Tu veux dans ta démarche les aider, être utile pour eux en les faisant aller mieux ( alors qu'ils disent ne pas aller mal). Ne serais ce pas toi qui à peur d'être inutile et tente de l'être pour eux ?
Tu met une nuance dans l'idée qu'être seul c'est bien en parlant de l'âge de ta mère. Tu as peur de vieillir seul?
Tout ça pour dire que je serais toi je ne m'inquieterais pas trop pour eux. Ce sont des adultes, ils n'ont pas l'air d'être au bord d'un gouffre, je pense qu'ils peuvent se dépatouiller tout seuls dan leurs choix de vie.
Par contre, en tant que femme, j'espère franchement que si j'ai enfant un jour, il soit aussi prévenant avec moi
ils ont de la chance d'avoir un fils comme ça.Re: Quand les parents ont un certain âge...
Cher monsieur, vous m'avez fait sourireBrutaldeath a écrit :... en fait, c'est une pensée que j'ai eu récemment.
Mes parents ne sont plus tout jeunes, ils ont 56 et 52 ans. J'imagine que ça doit être une sale période pour eux. Avec la ménopause pour ma mère ou l'approche de la retraite pour mon père, par exemple, ils doivent commencer à se sentir inutiles, surtout vis à vis du fait que moi, mon frère et ma soeur, nous commençons à voler de nos propres ailes.
. (J'ai pu avoir ce genre de pensées, plus liées à l'aspect a-social de la vie des mes parents)Plus tout jeune...
je rejoins tout le monde là dessus ^^ Faut pas déconner. Les Quinquas, cey les rois ! Et puis .. tu "imagines" trop ! Parles leur, poses leur la question
"Êtes vous heureux?" " La période actuelle vous sied t-elle?"
Se sentir inutile??? Hey mec, ils ont pas pour vocation profonde de leur vie ingrate et mesquine d'être ... juste parent !
L'envol des enfants, c'est au contraire le début d'une nouvelle vie, vie qu'ils se sont peut être même déjà autorisée à avoir avant.
Je me pose souvent la question de savoir comment mes parents vont vivre leur couple après qu'on soient tous partis. Mais à la limite, on s'en fout! J'ai pu avoir "peur" pour eux, parce qu'ils n'ont plus/pas d'amis. Ils se sont vachement centré sur nous, sur eux deux. Et puis quoi?! Ils verront bien!
Si on commence, nous, enfants, à angoisser pour nos parents ... on est pas sortis.
Je plussois moniiique et Brou aussi: la technique est connue ! Penche toi sur tes propres peurs, acceptes ton quart de siècle, VIS !
Je pourrais être plutôt bien placée pour sombrer dans la dépression en lisant ton post.
J'ai 49 ans, j'ai deux fils de 18 et 21 ans qui sont déjà très autonomes psychologiquement de nous les parents; je vais prendre ma retraite à cause des suites de mon cancer (qui m'a aussi donné une ménopause anticipée à cause des thérapies
) et je vais arrêter ma vie professionnelle que j'aimais beaucoup. J'aurai bientôt des problèmes d'argent parce que je vais toucher une pension qui sera moins que 2/3 de mon salaire actuel (étant un salaire d'enseignant ce n'est déjà pas le top et le salaire de mon mari est très moyen).
Malgré tout, mon mari et mes enfants sont sereins et profitent de leur vie et moi j'essaie de faire de même
Je trouve mon bonheur dans les relations humaines (amour, amitié) et dans mes intérêts (culturels et d'engagement social). Oui, je le sais, c'est très peu... mais pour moi c'est suffisant.
Je crois que l'autonomie de mes enfants réside aussi dans le fait qu'ils ne se sentent pas responsables de mon bonheur. Ils m'aident quand j'en ai besoin mais ils savent que je veux qu'ils profitent de leur vie. Mon bonheur de mère est de les voir heureux (c'est banal hein ?). Mais j'ai aussi d'autres sources de bonheur et j'ai toujours su que mes enfants étaient destinés à occuper moins de place dans ma vie.
J'ai 49 ans, j'ai deux fils de 18 et 21 ans qui sont déjà très autonomes psychologiquement de nous les parents; je vais prendre ma retraite à cause des suites de mon cancer (qui m'a aussi donné une ménopause anticipée à cause des thérapies
) et je vais arrêter ma vie professionnelle que j'aimais beaucoup. J'aurai bientôt des problèmes d'argent parce que je vais toucher une pension qui sera moins que 2/3 de mon salaire actuel (étant un salaire d'enseignant ce n'est déjà pas le top et le salaire de mon mari est très moyen).Malgré tout, mon mari et mes enfants sont sereins et profitent de leur vie et moi j'essaie de faire de même
Je trouve mon bonheur dans les relations humaines (amour, amitié) et dans mes intérêts (culturels et d'engagement social). Oui, je le sais, c'est très peu... mais pour moi c'est suffisant.
Je crois que l'autonomie de mes enfants réside aussi dans le fait qu'ils ne se sentent pas responsables de mon bonheur. Ils m'aident quand j'en ai besoin mais ils savent que je veux qu'ils profitent de leur vie. Mon bonheur de mère est de les voir heureux (c'est banal hein ?). Mais j'ai aussi d'autres sources de bonheur
et j'ai toujours su que mes enfants étaient destinés à occuper moins de place dans ma vie.