Bisexualité et professionnels de la santé

To bi or not to bi ? Telle est la question.
Rosslaew
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Re: Bisexualité et professionnels de la santé

Message par Rosslaew »

C'est gentil d'avoir coupé la moitié de mon post mais tu as gardé juste le moins important :-)
Présupposer quelque chose ne veut pas forcément dire se fermer aux alternatives, ce que je disais c'est qu'il peut faire une supposition qui va le guider au début de son diagnostique, il faut bien commencer quelque part non ? De même que si tu vas chez ton médecin pour un mal de ventre en période de gastro, il va probablement présupposer que c'est ça, et te poser les questions pour confirmer ou infirmer,, ça ne va pas forcément dire qu'il exclura l'appendicite et autres maladies du ventre, c'est juste un point de départ. Et oui, oui bien sûr poser les questions pertinentes, mais à mon avis dans la plupart des cas, l'orientation sexuelle n'est pas une question pertinente pour établir un diagnostique, tout simplement. Dans le cas d'un gynégo par exemple, bah non, pas besoin de savoir avec qui tu coucher pour savoir si t'as des mycoses ou non, et il peut supposer autant qu'il veut que tu es hétéro ou quoi, ça ne changera pas le diagnostique, si c'est pertinent, il te posera la question.

Pour tes histoires, même si tu avais dit être lesbienne, ça aurait été important de demander si tu prenais la pilule ou s'il pouvait y avoir une suspicion de grossesse, parce que c'est ça l'information importante pour le diagnostique. Qu'il réagisse on s'en moque, d'autant que tu ne sais pas s'il a eu une réaction parce que ta réponse contredisait son diagnostique provisoire ou quoi, et tant qu'il ne te dit pas ou quoi que tu devrais prendre la pilule, il n'a pas dépassé son rôle.
Rosslaew
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Re: Bisexualité et professionnels de la santé

Message par Rosslaew »

En fait je reviens sur une précision parce que j'ai l'impression qu'on ne parle pas tout à fait de la même chose. J'ai l'impression, et arrêtes moi si je me trompe, que quand tu parles de présupposé, tu parles d'un présupposé qui ne serait pas remis en question. Effectivement, si ça a une influence sur le diagnostique, le médecin a le devoir de remettre ses présupposés en question, il ne faut pas que ça influence, ou tout au plus sur l'ordre des questions etc., il faut que le résultat du diagnostique ne dépende pas des présupposés.

Après pour tout le reste, tant que ça n'a pas d'impact sur son métier, ça n'est pas grave, il ne faut pas oublier que ce sont des humains et que tous les humains ont des présupposés, tout le temps, le tout est de les combattre. Et s'il dit "il faudrait que votre copain se fasse ausculter aussi" et que non, c'est une copine, c'est pas une faute, c'est pas plus grave que si ça avait été le boucher, le boulanger ou le concierge, c'est juste une maladresse.
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