Que suis-je ? Que dois-je aimer ? Quel est ce sentiment ?

[Evlaska]

• • Bonjour, bonsoir !
    
    Je vous avoue ne pas savoir comment débuter ce sujet, mais je suppose que raconter comment j'en suis venue là vous aidera à me cerner, moi et mes questions. (:
    Alors tout d'abord, je tiens à préciser que je ne suis qu'une lycéenne, mais quand bien-même on m'a souvent dit que j'étais intelligemment précoce, je n'échappe pas à la règle est me pose sans doute autant de questions que les autres adolescents sur beaucoup de sujets divers. Alors on va dire que niveau expérience de la vie .. je n'ai pas vécu beaucoup. ^^ Arem ! Laissez-moi vous compter de façon bref, ma petite histoire ..
    
    Depuis toute petite, on a toujours eu du mal à me faire porter des robes à ce qu'on m'a dit, et depuis j'ai toujours préféré m'habiller de façon masculine. A mon plus lointain souvenir, j'ai toujours voulu être un garçon, me comportant comme tel, tant que pour les autres enfants j'étais devenue Séb. Alors vous imaginez qu'il était tout à fait normal que j'ai des "amoureuses" mais bon, à cet âge, les bisous des filles, ça craignait ! Alors j'ai grandis comme ça, en me sentant "petit garçon" tout en espérant que quelque chose pousse dans mon pantalon et en pensant ainsi : Les petits garçons aiment les petites filles, et les petites filles aiment les petits garçons. Cependant, j'ai cru être amoureuse d'un garçon avec qui j'étais proche. M'enfin vous savez, quand nous sommes enfant, il en faut très peu pour se dire amoureux ! Mais j'étais un garçon, et lui aussi. Et c'est là que je me suis posé la question : Que suis-je ? A la vue des autres enfants, un garçon. A la vue des adultes et des inconnus, une fille. Et moi, je me sens comment ? Ah .. Bonne question. Quel est le regard je porte sur ma personne ?
    
    Mais en grandissant un peu plus encore, j'ai gardé mon look garçonnière, ayant toujours les cheveux et les ongles longs, et peut-être quelques détails féminins, je ne sais plus, mais j'ai commencé très tôt à avoir mon propre style, du moins, un style plus décalé de la normalité. Et puisque je n'ai pas un entourage très ouverts d'esprits, j'ai décidé de me la jouer petite fille normale. Dès maintenant, j'aime les garçons. Ais-je vraiment aimé les garçons ? Je ne sais pas, je n'ai jamais eu de réel attirance, juste des : Ah ouais il est mignon ! Elle est canon ! Pas de : Je crois que je l'aime. Même petit j'étais dur en amour, mais la dernière année de primaire, j'ai sentit des sentiments - que je disais forts et réels à ce temps-là - pour ma meilleur amie, une fille très belle, que tous garçons de notre âge tombaient amoureux. J'avais décidé de me confié à une amie en qui j'avais confiance. Cependant lui faire tiré les vers du nez était facile, parce que les autres, savait qu'elle connaissait quelque chose sur moi, qu'eux ignoraient. Et elle l'a dit, à cause d'un petit et malheureux chantage. Déjà que le fait que j'étais déjà très ouverte d'esprit à cet âge-là qu'en me disait déjà : Plus tard, tu seras gouine t'façon, c'est sûr ! Et bah j'peux vous assurer que je me suis pris une gifle monumentale intérieurement. Et après avoir tout nié en bloc, ils ont finit par oublier cette histoire, enfin presque ( Oui parce qu'on me l'a déjà ressortie pendant les deux premières années de collègues devant toutes les classes, c'était trop cool ^^' ) . Et j'ai simplement prit la décision de me la fermer, et d'être quelqu'un de normale.
    
    Depuis le collège, ayant adopté un style bien à moi. Ma simple différence vestimentaire ainsi que mes goûts musicaux et cetera et cetera, j'ai finis par m'habituer à cette fameuse question : Tu es hétéro ou .. ? J'ai ainsi prit l'habitude de dire oui. Et depuis, un autre sujet à prit la place de l'amour. Le sexe. Et oui. Je suis une fille, et ce depuis que Dame Nature l'ai décidée. Cependant j'ai toujours été complexer par corps qui évoluait petit à petit, tellement que ça m'en a pourrie la vie. Aujourd'hui encore, j'ai du mal à baisser les yeux lorsque je suis nue, il es presque impossible pour moi de me regarder lorsque je me lave. Et j'ai finis, il y a bien quelques mois, par l'écrire à ma mère. Pas directement, mais subtilement, lui expriment cependant le dégout que j'éprouvais pour mon propre corps. Et bien sûr, j'ai eu le droit à la réponse que j'avais déjà trop entendu : Tu verras, plus tard ça ira mieux. Peut-être qu'elle pensait ainsi parce que je me maquillais, je pouvais être féminine, que j'avais les cheveux longs et que je m'épilais les pattes, sans doute je n'en sais rien. Mais parce que j'ai simplement des période où je me dis : Si je ne peux pas être un homme, autant être une belle femme. Je ne veux pas que l'on me dise qu'il y a des traitements et des opérations et cie et là, non. Car même si ça à été un souhait le plus demandé, après seize ans d'existence il m'est impensable de changer de sexe. Je veux juste que l'on arrête de me faire une remarque quand je me dirige rayon homme, et que l'on m'aide à ne pas avoir des hanches de femme ou que l'on arrête de me dire : Je suis sur que plus tard tu auras une poitrine aussi grosse que la mienne !
    
    Lorsque j'ai voulu me préparer à en parler sérieusement de tout cela à ma mère, quelque chose qui me paraissait tout d'abord banal m'est arrivé. Une fille que j'appréciais regarder quand je croisais au lycée à entamé la conversation sur le net. Et dès le premier salut, nous avons beaucoup parlé, toute la journée quoi et puis on s'est donné rendez-vous le lendemain au lycée pour dire de se saluer et de parler un peu, choses que nous faisions à chaque fois que nous nous sommes croisés. Elle se dit bi, mais préfère largement les filles, et comme tous les autres, elle m'a demandé si j'étais hétéro. Je lui seulement dit que je préférais me dire hétéro mais que j'étais ouverte d'esprit et qu'être attiré par des filles pouvaient m'arriver. Elle a finit par me plaire. Je ne suis pas amoureuse ou quoi que ce soit. Mais elle me plait bien. Elle a un style, un caractère, des goûts à elle. Elle est cool, intéressante et à une voix qui plait. Mais je l'es revu il y a peu et lorsqu'elle ma demandé si j'avais ( simplement ) un copain, je lui est dis non, chose qui était vrai, timide comme je suis avec certaine personne ou pour une raison quelconque je n'a pas osé lui retourner la question, car je savais qu'elle n'en avait plus actuellement, et puis nous avons parlé et au final, il y a plein de petits trucs qui font que je pense qu'elle me croit hétéro et depuis que j'ai pensé ça, quelque chose ne va pas. Je ne veux pas qu'elle pense cela. Ce n'est pas comme si je voulais sortir avec elle, mais c'est comme si je voulais lui dire que si on apprenait encore plus à ce connaitre et que si je ne pouvais qu'un tant soit peu lui plaire, je ne la repousserais pas, au contraire. J'me sens bête, car depuis, j'ose même mettre des shorts, être vraiment féminine. Mais qui voudrait d'une personne qui ne s'assume pas, qui ne pourrait ni assumer auprès de sa famille ou de ses amis ?
    
    Mes amis pensent déjà depuis longtemps que je le suis. Pour eux c'était inévitable que j'étais au moins bisexuelle. Et lorsque ses parents crachent tout leur dégout pour les homo pendant plus de 20minutes et qu'après ils se retournent vers pour te demander : Tu aimes bien les garçons hein ? Non mais après si ce n'est pas le cas on t'aimeras toujours hein ! Mes fesses ouais .. Après, je n'ai jamais été quelqu'un de très tactile. Je manque d'affection et j'ai beaucoup d'amour à donner mais je ne me suis jamais sentit à l'aise. Je n'ai jamais réellement aimé, j'ai déjà à eu un ou deux petits copains mais ça n'a pas fait l'enfeu .. Actuellement, en ce qui concerne les hommes et moi, je ne suis pas à l'aise, depuis la fin du collège et le lycée j'ai finis par m'habituer à ne rester qu'avec des filles. A vrai, il y a à peine quelques années j'ai finis par en avoir peur, des adultes, des vrais hommes, et à être mal à l'aise avec ceux de mon âge, alors que je me suis toujours mieux entendu avec des garçons de quelques années de plus que moi. Et aujourd'hui, je fuis même leur contacte. Mise à part pour faire la bise bien évidemment, mais je n'aime pas leurs touchés, peut-être seulement l'un de mes amis, mais je peux même plus supporter celui de mon père. Alors tandis que je m'éloigne des hommes, je me sens de plus en plus attiré par le contact de cette fille, et tout simplement par toute les filles. C'est juste que je ne sais pas comment lui faire comprendre, à elle et sans doute aux autres aussi, que je ne suis pas vraiment hétéro, que je ne me sens pas hétéro. Je ne sais pas comment en parler aux autres, ne serait-ce qu'en parler à ma mère. Je n'en peux plus de ne rien dire, de me faire passer pour quelque chose que je ne suis pas et surtout. Que l'ont utilise tant de propos homophobes devant moi.
    
    Je ne sais même pas ce que je cherche comme réponse, comme solution, comme avis. Je n'en sais rien. Je suis juste perdue et je ne sais pas comment retrouver mon chemin. N'est-ce qu'une période ? J'avoue l'espérer, ce serait beaucoup plus facile à supporter, et ma tête serait plus légère. J'ai toujours été têtue et n'ai jamais voulu donner raison au préjuger. Cependant, je regroupe en moi pas mal de préjugés que l'on me porte ..

[Ygritte]

Salut!

J'ai lu ton looong message, et je ne pense pas que ma réponse te sera très utile puisque tu ne poses pas vraiment de question et du coup je ne sais pas vraiment quoi t'écrire. Néanmoins, j'avais envie de répondre, juste parce que je me suis vraiment retrouvée dans ce que tu as dit, même si on a pas du tout le même parcours: tout le monde m'a toujours considéré comme parfaitement hétéro, je suis relativement féminine (même si réputée pour ne pas me faire de soucis pour mon apparence, puisque je ne me maquille pas, et également réputée pour ne pas avoir envie de me caser puisque je refuse toujours les avances des garçons). On n'a pas du tout eu le même genre d'enfance non plus, quand j'étais petite je ne tombais amoureuse que de mes institutrices et puis je n'ai eu que des crush pour des garçons jusqu'à la fin du lycée. Là ou on se rejoint, c'est dans les mamans peu ouvertes d'esprit, et dans le fait de ne pas être très bien dans sa peau, même si je me sens bien en tant que fille.

A la fin du lycée, je suis sortie avec un garçon dont j'étais à peu près amoureuse, puis j'ai craqué pour la première fois officiellement pour une fille, puis j'ai enchaîné les copains et les mecs en soirée, tout en craquant toujours sur les filles. Puis je suis rentrée à l'université, où je suis tombée amoureuse vraiment vraiment vraiment beaucoup beaucoup beaucoup d'une fille, qui s'est finalement révélée non intéressée. La, je suis donc super malheureuse, mais j'ai plus que jamais envie de sortir avec une fille, et les garçons ne m'intéressent absolument plus, même si je fais toujours mon possible pour plaire et que donc je finis toujours par au minimum leur rouler des pelles, l'alcool aidant (donc ils ne me dégoutent pas). En gros, au plus j'y réfléchis, au moins je nous trouve des trucs communs, mais je pense qu'on a toutes les deux droit au même bordel dans nos têtes et qu'on se heurte à la même difficulté de se définir.

Donc, et c'est là que j'espère t'aider un peu, je suis quand même une étape au dessus et je commence doucement à m'en sortir, si je puis m'exprimer ainsi: quatre personnes sont désormais au courant de ma "bisexualité": ma meilleure amie, qui n'en revenait pas, un pote gay, qui s'en fichait et qui va m'emmener en boite homo, une pote lesbienne, qui s'en doutait, et la fille dont je suis amoureuse, qui en revenait encore moins mais qui n'a pas eu droit au détail de mes interrogations puisqu'elle ne voulait pas vraiment savoir, ce qui est compréhensible :p En gros, tout ça pour dire: ça fait tellement du bien d'en parler, et ça aide vraiment à y voir plus clair alors n'hésite pas, ne fut-ce qu'une seule personne en qui tu as confiance, ça soulage vraiment! Et je ne sais pas quelles sont tes relations avec ta mère, moi, c'est évident qu'elle sera la dernière personne au courant, mais on a une relation bizarre. Toujours est-il que je pense que tu devrais attendre de mieux te comprendre toi même, surtout si elle est homophobe, parce que sinon tu risques de te faire cataloguer très vite et de rien pouvoir faire.

Et puis, une dernière chose, à mon avis, on s'en fiche de ce qu'on est: tomber amoureux, ça ne se controle pas, le désir non plus, et on a pas à se justifier, alors même si c'est vraiment pas simple, autant se prendre la tête le moins possible avec les étiquettes, la vie est déjà assez compliquée comme ça.

Voilà, ma réponse est super longue et pas toujours très claire je pense, je m'excuse et j'espère t'avoir un peu aidée tout de même, en tout cas, courage!!

[Evlaska]

• • Salut et merci tout d'abord pour ta réponse !
    
    Et oui, mon looong message ! Je m'excuse, je voulais faire court, mais lorsque je me suis mise à écrire, c'est partie tout seul .. Mais à ce que je vois ça ne t'as pas découragé pour autant .. :3 C'est vrai, mai comme je l'ai dis, je ne sais pas vraiment ce que je suis venue chercher comme réponse ou conseils. Mais à bien y réfléchir j'en ai peut-être trouvé des plus explicites. (:
    
    Je comprends ce que tu écris-là. Après je ne dis pas que les hommes me dégoûte si c'est ce que tu as pu comprendre, je m'entends toujours assez bien avec eux, mais ça s'arrête à là, c'est juste le contacte physique que j'ai dû mal à supporter. A ce que j'ai pu voir et lire, le fait de le dire semble aidé, mais mon problème est sans doute là. Je ne peux pas vraiment m'affirmer. Je ne peux pas dire si je suis vraiment bisexuelle, enfin .. c'est compliqué, ou c'est juste moi qui le rend ainsi. Non, en fait, le problème est là. Je n'assume pas. Je n'assume pas le simple fait qu'une fille peut simplement me plaire. Je n'ai pas réellement de meilleurs amis, j'ai de bons amis, et le groupe avec qui je traine depuis trois ans maintenant change et pas vraiment correctement, et hors de question que j'en parle à l'un d'entre eux. Je n'ai pas vraiment de potes LGB, j'en connais deux via le net à qui j'en ai vaguement parlé et la seule personne bi avec qui je parle "réellement" est cette fameuse fille qui me croit hétéro et dont je voudrais lui montrer plus ou moins subtilement le contraire. Une relation bizarre ? '-' Je m'entends très bien avec ma mère, même si je lui reproche certaine chose, elle connait mon mal mais ne se rend pas compte à quel point ça peu m'atteindre, puis même si autrefois je n'étais pas très proche d'elle à cause de ma seconde soeur qui en était totalement rattachée ( elle a trois de plus que moi et j'ai grandi en même temps qu'elle, voire 'avant' elle, alors ma mère n'a pas vu une très grande différence entre nous deux et ce qui fait qu'à 14 ans, elle croyait que j'étais déjà "une grande fille". ). Parfois je me dis que je pourrais au moins lui en parler à elle, mais elle n'a jamais rien comprit. Il faudrait que je lui dise les choses clairement pour qu'elle comprenne. Genre : Maman je crois que je suis bisexuelle mais je ne suis pas sûr. Non parce que sinon elle ne comprend vraiment pas ce que je veux lui dire et on le sait tous dans la famille : J'ai horreur de parler de moi aux autres. C'est sans doute pour ça que j'ai aussi du mal à m'exprimer et de désormais m'assumer ..
    
    En tout cas merci de ta réponse, est puis pour la longueur je te pardonne; x) Encore merci. :')

[Ygritte]

Se définir, c'est si important? Si une fille te plait, tu t'en fiches de qui t'attirait avant et de qui t'attirera après! A mon sens, en "amour" (même si tu n'est pas amoureuse d'elle), c'est l'instant présent qui compte, et tout le reste, dont le regard que te portent les autres ne devrait pas compter (je sais, c'est très théorique tout ça :d)

Le fait de ne pas assumer, je suppose que c'est normal au début. Je ne sais pas pourquoi je n'ai pas eu ce genre de phase: même si j'aurais préféré mourir que de l'avouer aux autres, au moins dans ma tête, je savais ce qu'il en était, bien que j'aurais préféré qu'il en soit autrement.

Mon conseil pour expliquer à cette fille sera le même que celui qu'on m'a donné pour ma propre situation: la subtilité, ça ne sert à rien. On se fait du mal, on interprète tout et au final, on n'est pas plus avancé. Si tu veux vivre quelque chose avec cette fille: "fais toi griller, mais fais toi griller avec charme!". Je sais que c'est dur, j'en ai personnellement pas été capable, et puis j'ai tout fait brillamment foirer, mais dis toi que tes chances sont déjà un peu plus élevées, puisque les filles peuvent lui plaire... Plus qu'à savoir si toi, tu lui plais!

Peut-être qu'une fois que tu auras franchi ce cap, ce sera plus clair et plus évident d'affirmer: "Je ne sais pas ce qu'il en est pour le reste du monde, mais cette fille là, elle me plait". Bon, évidemment que tu te feras catégoriser, mais j'ai envie de dire, qu'est ce qu'on s'en fout, du moment que t'es heureuse!

Dis toi que t'es aussi encore jeune (bon, je ne suis pas beaucoup plus vieille, mais crois moi, ces quelques années changent beaucoup pour ce qui est de s'assumer en tant que qui on veut être), et que l'adolescence, c'est une période joyeuse pour très peu de monde: l'orientation sexuelle, c'est un problème parmi tant d'autres qui j'espère se résolvent d'eux même en grandissant, quand on se rend compte que c'est tellement mieux la vie quand on se prend pas la tête!

Pour ta mère, je sais pas vraiment comment t'aider... Avec la mienne, les relations sont plus ou moins cordiales la plupart du temps, même si on se dispute très souvent, je l'aime et donc ça se passe bien tant que j'y mets du mien. Elle me met beaucoup de pression et je sais que je la déçois tout le temps, alors forcément, sachant qu'elle est un peu homophobe (enfin, "elle n'a rien contre, mais loin d'elle, et puis c'est quand même pas très naturel tout ça"), ça ne me viendrait pas à l'idée de lui dire que je suis amoureuse d'une fille Et puis, je ne suis pas sure qu'elle pourrait comprendre la notion de bisexualité non plus, comme pas mal de monde je suppose. Mais si t'as du mal à parler de toi et que tu ne sais pas ou tu en es, je reste d'avis qu'il vaudrait mieux attendre, et à nouveau, éviter de se prendre la tête pour ce qui te paraitra d'ici quelques années insignifiant...

[Evlaska]

• • Autrefois surtout, pour moi il a été très important de me définir, de mettre un nom sur chaque chose. Mais je pense que tu as raison, aujourd'hui peut m'importe, je pense que c'est surtout à cause de ces questions. "Tu es hétéro ou .. ?" Je ne voulais pas passer mon temps à me justifier : Bof pas vraiment, enfin voilà pourquoi, parce qu'autrefois et cie et là. Alors c'est toujours resté une question qui m'a rendu con. M'enfin, j'ai beaucoup réfléchie sur ça et ce que tu m'as dit m'a pas mal aidé dans ma réflexion. Même si c'est bête, un simple "c'est si important ?" m'a quand même un peu ouvert les yeux. Non ça ne l'est pas.
    
    Je ne veux pas assumer mes doutes à cause du regard des autres. Je m'en fiche de ce qu'ils pensent, c'est juste qu'on m'a tellement jugé sur l'apparence qu'aujourd'hui, même si ce qu'ils disent est vrai, je ne veux tout simplement pas leurs donner raison. Parce que pour eux, tous ceux qui ont un style un peu particulier, un peu comme moi, ils sont forcément bi ou homo. Et j'ai toujours voulu leur prouver le contraire, alors qu'aujourd'hui, je me rends compte qu'ils n'ont pas tout à fait tord, mais si ce n'est pas totalement juste, ils se rapprochent plus de la vérité. Et la réplique du : C'est une question d'ouverture d'esprit, ils ne l'acceptent pas.
    
    "Fais toi griller, mais fais toi griller avec charme!" J'avoue que tu m'as fait rire avec cette phrase x). Je suis sans doute trop habitué à la subtilité, ne jamais vouloir dire les choses clairement, et tu as raison, on se fait du mal.
    
    En tout cas merci, c'est réconfortant et rassurant ce que tu me dis. :3 A vrai dire, j'y pense moins, ça ne me perturbe plus autant et en lisant d'autres sujets j'ai pu trouver quelques réponses sur certains points, du moins, m'aider à former un raisonnement. En tout cas merci ! Je crois que ça m'a un peu .. apaisé. :3