Je ne sais pas quoi faire de mes ovaires.
Publié : dim. janv. 29, 2017 10:36 am
Bon, j'avoue, le titre n'est pas du tout approprié.
J'aurais pu tout aussi bien dire "Je ne sais pas quoi penser avec mes nénés" ou "Je suis perdue avec mon cul", ou "Aidez-moi, poils aux doigts."
J'ai tendance à me perdre dans mes explications, donc je vais tenter d'être à la fois super clair et aussi ordonnée que le bureau de ma neuropsy.
Je suis lesbienne et en couple avec une jeune demoiselle formidable depuis 10 mois. Si je viens dans cette catégorie, ce n'est pas parce que je me suis mise à douter de ma sexualité soudainement, mais parce que pour la 452665336 fois de ma vie, je sors avec une bisexuelle. Et pour ceux et celles qui m'ont connu sous mon autre pseudo ici, les années ont passé mais je fini toujours dans les relations mélo-dramatiques-torturées.
En gros, ma copine représente un véritable challenge sur presque tous les points de notre relation. Mais, il y a un truc qui me chiffonne plus que le reste et qui, soyons honnête, la chiffonne beaucoup aussi, c'est sa bisexualité. Largement plus habituée aux hommes, mais beaucoup moins à l'aise sexuellement avec eux (Refus de pénétration), elle n'avait jamais eu de relation longue avec qui que ce soit, encore moins avec une femme.
Elle m'a parlé dès le début de notre relation de son malaise dans les relations ; Lorsqu'elle sort avec un homme, elle se sent plus "féminine" dans son rôle. Mais les femmes lui manquent. (Et ça, dès les premières semaines.) Lorsqu'elle sort avec une femme, elle se sent plus "masculine", et ne peux s'empêcher de mater des mecs. Elle a toujours remis ça sur le compte de sa bisexualité. "L'un et l'autre me manquent parce que je suis bisexuelle, et ce sera toujours comme ça." Quand j'ai tenté de lui dire que j'avais eu plusieurs relations avec des bisexuelles et que ce n'est pas un fait propre à la bisexualité, elle s'est renfrogné et j'ai culpabilisé.
Je lui ai donc dis dès le départ que je pouvais vivre avec ça, à condition qu'on en discute, qu'elle soit open sur le sujet et qu'elle me parle de ses doutes, de ce qu'elle ressent et du moindre manque, histoire de me laisser le temps de digérer et de gérer. Et de voir s'il y avait des solutions.
Très honnêtement, des relations libertines, de la tromperie, toutes ces choses là je les ai déjà vécu, et à l'heure actuelle tout ce que je voudrais c'est être dans un couple monogame stable, tranquille. Mais je lui ai dis que, si on se rendait compte qu'il fallait faire un plan à 3, on en rediscuterait et y réfléchirait à ce moment là.
Du coup, j'ai plusieurs questions au final.
- Aux bisexuels : Est-ce que je me trompe lorsque j'affirme que le manque du sexe opposé lorsqu'on est dans une relation longue n'est pas un truc qui fait partie du packaging des bisexuels ? Comment gérez vous vos relations longues, avez-vous des manques, si oui comment vous les gérez, blablabla.
- Aux non-bisexuels qui sont ou on été en couple avec des bisexuels : Bah, c'était comment ?
J'ai pensé à plusieurs choses.
Le plan à 3 : Je ne suis pas sûre que ce sera pour elle un moyen efficace de vivre son manque, et je ne suis pas sûre d'apprécier l'expérience. Et pensons au pauvre mec qui se retrouve dans un plan à trois sans fellation, avec la bisexuelle qui ne veux pas de pénétration et la lesbienne qui veux pas ça non plus. Ca me paraît être néanmoins le plus raisonnable.
Le libertinage : Comme dit, j'ai envie de me caler dans une relation monogame, déjà parce-que bah, j'ai pas envie que quelqu'un touche ma copine et puis par le passé j'ai eu du mal à être fidèle et que je tombe facilement dans l'excès.
De plus, y'a autre chose de très funky :
Ma copine considère que, parce qu'elle est bisexuelle, elle à le droit de mater d'autre mecs (Elle ne peux pas s'en empêcher, dit-elle) et que c'est normal que quelqu'un lui manque mais que, je suis lesbienne et que du coup, si mon regard se perds sur une paire de fesses, c'est horrible de ma part. Et surtout, si elle, elle a des manques, elle peut y aller, si moi j'en ai, c'est pas normal et c'est interdiction. (Si un jour je m'ennuie, j'écrirais probablement un poste intitulé "Ma copine, ou la définition même de l'ultra-possessivité et de la lesbophobie.")
Et la monogamie, type "Si t'as des manques, tant pis".
Pour l'instant, à part perdre son regard sur des hommes, elle m'a dit qu'elle n'a pas eu de manque particulier. Sexuellement et amoureusement, ça se passe bien pour la première fois de sa vie, mais elle sait très bien que c'est toujours là et perso, j'arrive pas vraiment à gérer ça. L'entre-deux, rien de fixe.
Pour moi ça reste simple : Elle veux mater, d'accord, mais je fais pareil. Elle veux coucher, pourquoi pas quand on aura un couple solide, mais je fais pareil. Et ça, c'est elle qui le refuse.
Donc voilà voilà. Pour ceux qui ont lu jusqu'ici, je veux bien aussi une recette de Mojito, si vous en avez une.
Bisou
J'aurais pu tout aussi bien dire "Je ne sais pas quoi penser avec mes nénés" ou "Je suis perdue avec mon cul", ou "Aidez-moi, poils aux doigts."
J'ai tendance à me perdre dans mes explications, donc je vais tenter d'être à la fois super clair et aussi ordonnée que le bureau de ma neuropsy.
Je suis lesbienne et en couple avec une jeune demoiselle formidable depuis 10 mois. Si je viens dans cette catégorie, ce n'est pas parce que je me suis mise à douter de ma sexualité soudainement, mais parce que pour la 452665336 fois de ma vie, je sors avec une bisexuelle. Et pour ceux et celles qui m'ont connu sous mon autre pseudo ici, les années ont passé mais je fini toujours dans les relations mélo-dramatiques-torturées.
En gros, ma copine représente un véritable challenge sur presque tous les points de notre relation. Mais, il y a un truc qui me chiffonne plus que le reste et qui, soyons honnête, la chiffonne beaucoup aussi, c'est sa bisexualité. Largement plus habituée aux hommes, mais beaucoup moins à l'aise sexuellement avec eux (Refus de pénétration), elle n'avait jamais eu de relation longue avec qui que ce soit, encore moins avec une femme.
Elle m'a parlé dès le début de notre relation de son malaise dans les relations ; Lorsqu'elle sort avec un homme, elle se sent plus "féminine" dans son rôle. Mais les femmes lui manquent. (Et ça, dès les premières semaines.) Lorsqu'elle sort avec une femme, elle se sent plus "masculine", et ne peux s'empêcher de mater des mecs. Elle a toujours remis ça sur le compte de sa bisexualité. "L'un et l'autre me manquent parce que je suis bisexuelle, et ce sera toujours comme ça." Quand j'ai tenté de lui dire que j'avais eu plusieurs relations avec des bisexuelles et que ce n'est pas un fait propre à la bisexualité, elle s'est renfrogné et j'ai culpabilisé.
Je lui ai donc dis dès le départ que je pouvais vivre avec ça, à condition qu'on en discute, qu'elle soit open sur le sujet et qu'elle me parle de ses doutes, de ce qu'elle ressent et du moindre manque, histoire de me laisser le temps de digérer et de gérer. Et de voir s'il y avait des solutions.
Très honnêtement, des relations libertines, de la tromperie, toutes ces choses là je les ai déjà vécu, et à l'heure actuelle tout ce que je voudrais c'est être dans un couple monogame stable, tranquille. Mais je lui ai dis que, si on se rendait compte qu'il fallait faire un plan à 3, on en rediscuterait et y réfléchirait à ce moment là.
Du coup, j'ai plusieurs questions au final.
- Aux bisexuels : Est-ce que je me trompe lorsque j'affirme que le manque du sexe opposé lorsqu'on est dans une relation longue n'est pas un truc qui fait partie du packaging des bisexuels ? Comment gérez vous vos relations longues, avez-vous des manques, si oui comment vous les gérez, blablabla.
- Aux non-bisexuels qui sont ou on été en couple avec des bisexuels : Bah, c'était comment ?
J'ai pensé à plusieurs choses.
Le plan à 3 : Je ne suis pas sûre que ce sera pour elle un moyen efficace de vivre son manque, et je ne suis pas sûre d'apprécier l'expérience. Et pensons au pauvre mec qui se retrouve dans un plan à trois sans fellation, avec la bisexuelle qui ne veux pas de pénétration et la lesbienne qui veux pas ça non plus. Ca me paraît être néanmoins le plus raisonnable.
Le libertinage : Comme dit, j'ai envie de me caler dans une relation monogame, déjà parce-que bah, j'ai pas envie que quelqu'un touche ma copine et puis par le passé j'ai eu du mal à être fidèle et que je tombe facilement dans l'excès.
De plus, y'a autre chose de très funky :
Ma copine considère que, parce qu'elle est bisexuelle, elle à le droit de mater d'autre mecs (Elle ne peux pas s'en empêcher, dit-elle) et que c'est normal que quelqu'un lui manque mais que, je suis lesbienne et que du coup, si mon regard se perds sur une paire de fesses, c'est horrible de ma part. Et surtout, si elle, elle a des manques, elle peut y aller, si moi j'en ai, c'est pas normal et c'est interdiction. (Si un jour je m'ennuie, j'écrirais probablement un poste intitulé "Ma copine, ou la définition même de l'ultra-possessivité et de la lesbophobie.")
Et la monogamie, type "Si t'as des manques, tant pis".
Pour l'instant, à part perdre son regard sur des hommes, elle m'a dit qu'elle n'a pas eu de manque particulier. Sexuellement et amoureusement, ça se passe bien pour la première fois de sa vie, mais elle sait très bien que c'est toujours là et perso, j'arrive pas vraiment à gérer ça. L'entre-deux, rien de fixe.
Pour moi ça reste simple : Elle veux mater, d'accord, mais je fais pareil. Elle veux coucher, pourquoi pas quand on aura un couple solide, mais je fais pareil. Et ça, c'est elle qui le refuse.
Donc voilà voilà. Pour ceux qui ont lu jusqu'ici, je veux bien aussi une recette de Mojito, si vous en avez une.
Bisou