Le coin des coureuses et coureurs… à pied !
Re: Le coin des coureuses et coureurs… à pied !
yellowthing, pour répondre à ta question par rapport à ta demande d' un plan d'entrainement, je pense (mais la c'est juste mon expérience personnelle) que le mieux à faire c'est de ne pas te forcer à en suivre un . En fait, cours quand tu sens que tu peux le faire, quand tu es en forme et que ça te démanges les jambes (la je sais pas si c'est compréhensible!). Après je ne sais pas si ça te fais la même chose, mais il y a bien des moments où tu as besoin de te défouler? Profite de ces moments pour courir, et essaye de voir si tu sens que tu peux courir longtemps (pour toi, longtemps pour l'instant représente ces quelques kilomètres) ou si tu sens que tu peux courir sur une très courte distance mais rapidement. En fait, essaye vraiment de suivre ce que peux faire ton corps.
Au début c'est normal que tu n'arrives pas à faire beaucoup, moi aussi je me demandais comment une personne arrive à courir plus d'un kilomètre, et au début je ne courais même pas cette distance, j'avais un peu mal aux mollets et j'arrêtais quand mon corps ne pouvait plus. Je sortais courir juste quand je sentais que mon corps(et surtout mes jambes) le pouvait et le voulait et la distance s'est rallongé peu à peu, jusqu'à atteindre 5 kilomètres en 2-3mois (à raison de 1 à 2 sorties par semaine parfois moins avec quelques coupures de 1 semaine et demie deux semaines), ce qui n'était pas énorme mais qui me convenait, et qui était donc une bonne petite sortie pour moi. Et j'ai commencé à courir seulement début 2016, avant je ne faisais aucun sport sauf de la marche,et j'avais commencé à courir après une période d'inactivité à cause des cours.
Et après je ne me demandais plus comment on pouvait atteindre les 1 kilomètres, mais plutôt les 10, je me disais qu'il me faudrait beaucoup de temps pour pouvoir y arriver!
Et là j'avais recommencé à courir après 2-3semaines sans l'avoir fait (mais en ayant quand même pas mal bougé, que ce soit de la marche ou autre) et j'ai couru mes 5 kilomètres le matin plus de la marche après parce que ça ne me suffisait pas, mon corps en redemandait. Ensuite, le soir j'avais encore de courir et je pensais courir seulement une demi heure (le temps que je fais pour faire mon parcours habituel) mais j'ai été très étonné de voir que mon corps pouvait et voulait surtout encore continuer et j'ai pu courir pendant... 18,5 kilomètres! (bon en 2heures mais quand même! Je me dis que je suis capable de courir pendant deux heures maintenant, chose qui me paraissait tout à fait impossible!). Et surtout, ça me faisait plaisir de courir, je n'avais mal nulle part, j'étais très bien pendant toute la durée, je m'amusais énormément.
Pendant toute la course, je laissais faire mes jambes, j'attendais qu'elles en aient marre et donc je m'étonnais tout le long que ça ne soit pas du tout le cas.
Mais après ça, c'est sûr que je ne pouvais pas retenter ça juste après dans la semaine! (à cause principalement de courbatures à un muscle de la jambe) Donc, j'ai fais des sorties quand j'en avais envie, je faisais ce que je pouvais et voulais(des petits sprints mais surtout de la marche) . Mais je ne me forçais jamais parce que là par exemple, si je me force à courir, déjà ça m'ennuierait et en plus je ne sais même pas si je ferais 2 kilomètres(surement moins d'ailleurs)
Et puis quand tu cours, va à ton rythme, là où tu te sens bien, parce qu'il ne faut pas que ça devienne une corvée à faire, il faut vraiment que ça te fasse plaisir . Et le plus important c'est le repos entre chaque sortie, même si tu ne fais rien pendant quelques jours ou plus. Parce qu'après, vu que tu seras en forme et que tu te seras musclée, ton corps devrait peu à peu redemander ces sorties et normalement tu devrais le ressentir. Si par exemple tu sens que tu peux juste marcher, c'est pas grave, marche seulement, et même si tu fais des pauses de une à deux semaines, ce n'est pas très grave non plus. Au bout d'un moment (pas si long que ça, ça devrait arriver vite), c'est ton corps qui te forceras à bouger et même si tu n'as pas envie d'y aller, que tu as la flemme, fais juste l'effort de faire un premier pas, vas-y vraiment parce que ça veut dire que tu es parfaitement en forme et que tu pourras vraiment te faire plaisir et tu ne le regretteras pas. Et puis dis toi que même si ça fait longtemps que tu n'as pas couru, ton corps a "enregistré" ce que tu avais fais, et il pourra reprendre plus rapidement.
Après bien sûr ça dépend du temps que tu disposes, si tu as un emploi du temps chargé, c'est un autre problème. Si vraiment tu n'as pas le temps, essaye quand même de marcher un peu, de faire une autre activité sportive, selon tes envies parce qu'après quand tu reprendras la course, ça sera vraiment plus facile.
Au début c'est normal que tu n'arrives pas à faire beaucoup, moi aussi je me demandais comment une personne arrive à courir plus d'un kilomètre, et au début je ne courais même pas cette distance, j'avais un peu mal aux mollets et j'arrêtais quand mon corps ne pouvait plus. Je sortais courir juste quand je sentais que mon corps(et surtout mes jambes) le pouvait et le voulait et la distance s'est rallongé peu à peu, jusqu'à atteindre 5 kilomètres en 2-3mois (à raison de 1 à 2 sorties par semaine parfois moins avec quelques coupures de 1 semaine et demie deux semaines), ce qui n'était pas énorme mais qui me convenait, et qui était donc une bonne petite sortie pour moi. Et j'ai commencé à courir seulement début 2016, avant je ne faisais aucun sport sauf de la marche,et j'avais commencé à courir après une période d'inactivité à cause des cours.
Et après je ne me demandais plus comment on pouvait atteindre les 1 kilomètres, mais plutôt les 10, je me disais qu'il me faudrait beaucoup de temps pour pouvoir y arriver!
Et là j'avais recommencé à courir après 2-3semaines sans l'avoir fait (mais en ayant quand même pas mal bougé, que ce soit de la marche ou autre) et j'ai couru mes 5 kilomètres le matin plus de la marche après parce que ça ne me suffisait pas, mon corps en redemandait. Ensuite, le soir j'avais encore de courir et je pensais courir seulement une demi heure (le temps que je fais pour faire mon parcours habituel) mais j'ai été très étonné de voir que mon corps pouvait et voulait surtout encore continuer et j'ai pu courir pendant... 18,5 kilomètres! (bon en 2heures mais quand même! Je me dis que je suis capable de courir pendant deux heures maintenant, chose qui me paraissait tout à fait impossible!). Et surtout, ça me faisait plaisir de courir, je n'avais mal nulle part, j'étais très bien pendant toute la durée, je m'amusais énormément.
Pendant toute la course, je laissais faire mes jambes, j'attendais qu'elles en aient marre et donc je m'étonnais tout le long que ça ne soit pas du tout le cas.
Mais après ça, c'est sûr que je ne pouvais pas retenter ça juste après dans la semaine! (à cause principalement de courbatures à un muscle de la jambe) Donc, j'ai fais des sorties quand j'en avais envie, je faisais ce que je pouvais et voulais(des petits sprints mais surtout de la marche) . Mais je ne me forçais jamais parce que là par exemple, si je me force à courir, déjà ça m'ennuierait et en plus je ne sais même pas si je ferais 2 kilomètres(surement moins d'ailleurs)
Et puis quand tu cours, va à ton rythme, là où tu te sens bien, parce qu'il ne faut pas que ça devienne une corvée à faire, il faut vraiment que ça te fasse plaisir . Et le plus important c'est le repos entre chaque sortie, même si tu ne fais rien pendant quelques jours ou plus. Parce qu'après, vu que tu seras en forme et que tu te seras musclée, ton corps devrait peu à peu redemander ces sorties et normalement tu devrais le ressentir. Si par exemple tu sens que tu peux juste marcher, c'est pas grave, marche seulement, et même si tu fais des pauses de une à deux semaines, ce n'est pas très grave non plus. Au bout d'un moment (pas si long que ça, ça devrait arriver vite), c'est ton corps qui te forceras à bouger et même si tu n'as pas envie d'y aller, que tu as la flemme, fais juste l'effort de faire un premier pas, vas-y vraiment parce que ça veut dire que tu es parfaitement en forme et que tu pourras vraiment te faire plaisir et tu ne le regretteras pas. Et puis dis toi que même si ça fait longtemps que tu n'as pas couru, ton corps a "enregistré" ce que tu avais fais, et il pourra reprendre plus rapidement.
Après bien sûr ça dépend du temps que tu disposes, si tu as un emploi du temps chargé, c'est un autre problème. Si vraiment tu n'as pas le temps, essaye quand même de marcher un peu, de faire une autre activité sportive, selon tes envies parce qu'après quand tu reprendras la course, ça sera vraiment plus facile.
Re: Le coin des coureuses et coureurs… à pied !
Alors, je rebondis juste là-dessus, parce qu'en fait, c'est hyper variable selon les gens :roman a écrit :yellowthing, pour répondre à ta question par rapport à ta demande d' un plan d'entrainement, je pense (mais la c'est juste mon expérience personnelle) que le mieux à faire c'est de ne pas te forcer à en suivre un.
1- tu as des gens qui préfèrent n'avoir aucun plan parce que associer "sport/plaisir" et "plan/contrainte" pour eux c'est absolument impossible.
2- tu as des gens qui préfèrent avoir une visibilité sur leurs séances futures en visant des objectifs (une fréquence du nombre de séances, une idée du nombre de km...) sans pour autant établir un réel plan.
3- tu as des gens qui ont absolument besoin d'avoir un plan fixe et précis de ce qu'ils vont faire comme séance(s) chaque semaine, et qui sans ça se sentent absolument perdus. Bref, ça les rassure alors que pas de plan, ça les stresse. Pourtant pour quelqu'un qui se reconnaît dans le n°1, c'est le contraire, c'est un plan qui le stresserait.
J'ai mis 1, 2, 3 mais y'a évidemment tout plein de nuances hein.
Visiblement tu sembles plutôt être du type 1. Moi je serais plutôt type 2, en flottant entre 3 et 1 (si j'ai un objectif je vais parfois avoir un vrai plan mais il sera toujours flexible et modulable en fonction de mes possibilités et de mes envies, bref j'ai une idée de départ dont je ne veux pas m'éloigner excessivement et autour de laquelle je m'ajuste).
Et, bon, même si j'ai du mal à comprendre, y'a des gens de type 3 qui se sentent mieux avec des plans ultra fixes et qui les suivent à la lettre, les fous.
Ce que je veux dire c'est que du coup, ce qui s'applique à l'un ne va pas forcément convenir à l'autre : quelqu'un qui a besoin de cadre sera vraiment mal si on lui conseille de fonctionner au feeling. Certains ont besoin d'un minimum de cadre et de prévisions pour se mettre en route au départ, pour ne pas laisser tomber. Ils laissent filer 1, 2, 3 semaines et puis ils ont l'impression qu'ils ont laissé tomber, ils s'y remettent 1 mois plus tard, ils sont déçus de pas progresser, etc. et ça se passe pas bien. Ils ont besoin d'un programme rien que pour être sûrs de penser à chausser leurs baskets. Le plan contribue à leur motivation.
Et l'inverse est tout aussi vrai : tu me files un cadre ferme et je laisse tomber car je me sens contrainte et pour moi un loisir c'est pas ça. Les débutants sont rarement à l'aise avec un système type 1 "zéro plan" (visiblement, toi, si, mais c'est pas le cas le plus fréquent). Et ensuite, faut voir aussi s'il y a des objectifs ou pas : ça joue sur la nécessité de prévoir un peu ses séances ou pas.
Après, quel que soit le mode d'entraînement, il y a des principes qui s'appliquent à tout le monde (temps de récup, progressivité, repos, etc) pour minimiser le risque de blessure. Parfois si on suit le feeling on ne veut plus s'arrêter et on veut y retourner mais c'est pas forcément toujours un bon plan non plus (le feeling OK, mais un peu cadré par la raison quand même de préférence...). Mais après bah chacun reste libre de faire comme il veut au final.
Dernier point : s'arrêter 1 semaine, 2 semaines, 3 semaines... ça n'a pas les mêmes conséquences sur quelqu'un qui débute et sur quelqu'un qui a déjà plusieurs mois d'entraînement derrière lui (et ces conséquences sont modulées aussi par la présence ou non d'entraînement croisé : pratique d'autres sports ou pas). Ca veut pas dire que c'est grave, là encore tout est question d'objectif personnel.
Dans tous les cas ce qu'il me semble vraiment important de garder en tête (et c'est pas facile chez les coureurs, c'est pour ça que je radote souvent
Re: Le coin des coureuses et coureurs… à pied !
Et pour rebondir sur les plans, sur MyAsics, tu peux te faire ton propre plan en fonction de ce que tu sais faire, du nombre de sessions de course à pied par semaine et de tes objectifs. Je le trouve hyper bien foutu 
- yellowthing
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Re: Le coin des coureuses et coureurs… à pied !
Je cours plus ou moins au feeling:
Le week-end (parce que j'ai plus de temps pour), samedi ou dimanche, matin ou après midi ou soirée, c'est vraiment très flexible.
Je demandais plutôt un conseil sur la fréquence, et je l'ai obtenu.
Je vais essayer de le faire 2 fois par semaine même si c'est pas évident de sortir en soirée, le temps que je rentre chez moi il commence à faire nuit... C'est un peu déprimant de courir dans ces conditions, et surtout c'est vraiment pas très sûr niveau sécurité. Si j'atteins les 2 fois par semaine ce serait bien... mais si je le sens pas je ne vais pas me forcer.
Ce soir en rentrant de la gare à pied je me suis laissé tenter par un bout de course (sur un peu moins de 500 mètres) j'avais les jambes qui me démangeaient du coup je me suis lancé et ça m'a fait du bien, par contre j'ai vite arrêté parce que j'avais pas du tout les chaussures adaptées, ni la tenue.
J'ai hâte de pouvoir m'y remettre ce weekend.
Le week-end (parce que j'ai plus de temps pour), samedi ou dimanche, matin ou après midi ou soirée, c'est vraiment très flexible.
Je demandais plutôt un conseil sur la fréquence, et je l'ai obtenu.
Je vais essayer de le faire 2 fois par semaine même si c'est pas évident de sortir en soirée, le temps que je rentre chez moi il commence à faire nuit... C'est un peu déprimant de courir dans ces conditions, et surtout c'est vraiment pas très sûr niveau sécurité. Si j'atteins les 2 fois par semaine ce serait bien... mais si je le sens pas je ne vais pas me forcer.
Ce soir en rentrant de la gare à pied je me suis laissé tenter par un bout de course (sur un peu moins de 500 mètres) j'avais les jambes qui me démangeaient du coup je me suis lancé et ça m'a fait du bien, par contre j'ai vite arrêté parce que j'avais pas du tout les chaussures adaptées, ni la tenue.
J'ai hâte de pouvoir m'y remettre ce weekend.
Je ne suis pas là, vous ne me voyez pas, ce n'est qu'une illusion. Rendormez-vous.
Re: Le coin des coureuses et coureurs… à pied !
De toute façon, se forcer c'est rarement un bon plan à long terme (on risque de se dégoûter) (je distingue se forcer à faire un truc qu'on n'a pas envie, et se bouger un peu parce qu'on a du mal à décoller quand on sait qu'on serait content après l'avoir fait).yellowthing a écrit :Je vais essayer de le faire 2 fois par semaine même si c'est pas évident de sortir en soirée, le temps que je rentre chez moi il commence à faire nuit... C'est un peu déprimant de courir dans ces conditions, et surtout c'est vraiment pas très sûr niveau sécurité. Si j'atteins les 2 fois par semaine ce serait bien... mais si je le sens pas je ne vais pas me forcer.
Pour la sécurité, tu parles de la fréquentation ou de la visibilité ? Pour la fréquentation y'a pas grand-chose à faire (s'entraîner au sprint ?
- yellowthing
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Re: Le coin des coureuses et coureurs… à pied !
Ah j'avais même pas penser à la visibilité.
Ça peut être important tout de même.
Non je parlais de la sécurité. Il y'a très peu de gens le soir et la nuit, si ce n'est personne, ou quelques dealers... Si y'a un mec chelou qui veut t'agresser dans les coins sombres il y'a personne à qui crier à l'aide.
Sinon je cours dans un parc donc pas de circulation, pas de voitures. Et ça c'est bien, en plus je ne cours pas sur du bitume c'est plus agréable...
Ça peut être important tout de même.
Non je parlais de la sécurité. Il y'a très peu de gens le soir et la nuit, si ce n'est personne, ou quelques dealers... Si y'a un mec chelou qui veut t'agresser dans les coins sombres il y'a personne à qui crier à l'aide.
Sinon je cours dans un parc donc pas de circulation, pas de voitures. Et ça c'est bien, en plus je ne cours pas sur du bitume c'est plus agréable...
Je ne suis pas là, vous ne me voyez pas, ce n'est qu'une illusion. Rendormez-vous.
- yellowthing
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Re: Le coin des coureuses et coureurs… à pied !
J'ai couru et j'ai pas trop souffert!
J'aurais peut être pu courir un peu plus mais surement avec difficulté.
Bizarrement, cette fois, la deuxième moitié du tour a été plus facile à faire que la première, c'est comme si je ne pensais plus à courir mes jambes courraient toutes seules et semblaient plus légères alors que jusqu'à présent j'ai toujours eu la sensation que mes jambes pesaient 3 tonnes, du coup cette fois (contrairement à d'habitude) je n'étais pas limité par mes jambes lourdes mais par le souffle et la fatigue.
Je ne soufflais pas comme un veau mais je sentais bien qu'il était temps de s'arrêter à la fin du tour.
Je pense que suite à ce tour je n'aurai pas du tout de courbatures, ni de douleurs.
J'aurais peut être pu courir un peu plus mais surement avec difficulté.
Bizarrement, cette fois, la deuxième moitié du tour a été plus facile à faire que la première, c'est comme si je ne pensais plus à courir mes jambes courraient toutes seules et semblaient plus légères alors que jusqu'à présent j'ai toujours eu la sensation que mes jambes pesaient 3 tonnes, du coup cette fois (contrairement à d'habitude) je n'étais pas limité par mes jambes lourdes mais par le souffle et la fatigue.
Je ne soufflais pas comme un veau mais je sentais bien qu'il était temps de s'arrêter à la fin du tour.
Je pense que suite à ce tour je n'aurai pas du tout de courbatures, ni de douleurs.
Je ne suis pas là, vous ne me voyez pas, ce n'est qu'une illusion. Rendormez-vous.
Re: Le coin des coureuses et coureurs… à pied !
Yop ! J'ai survécu à ma course sans ravito perso.
Bon, au final, sensations moyennes.
Récap :
Veille de course : le magazine sexiste.
Hier je récupère mon dossard, avec un petit magazine running en cadeau. En couverture, annonce d'un article "Filles : blabla course à pied" (déjà "filles" en couverture, moyen moyen). Hmmm je le sens moyen, du coup je vais lire. Bon, au départ ils parlent des différences physiologiques (hormonales notamment) qui font que certains entraînements seraient plus efficaces que d'autres. Soit. Je poursuis, quelques passages manquent quand même de nuance (du style faut périodiser les entraînements en fonction des règles pour éviter de faire une sortie longue ce jour-là. Ouais, bon, on peut nuancer quand même, c'est un peu catégorique à mon goût). Je poursuis. Je tombe sur des perles "toutes les filles veulent être fines". Houlalalaaaa nan mais là c'est dangereux de mélanger des infos présentées comme scientifiques et des lieux communs comme ça. Je suis tombée sur une autre perle, "toutes les filles limitent la graisse" je crois. Page suivante : comment choisir une bonne brassière si on a une poitrine généreuse (vont-ils parler des poitrines moins généreuses, notamment des études récentes qui suggèrent que la brassière n'est pas toujours obligatoire ? Beh non). Ensuite des conseils sur comment faire pour s'équiper course à pied quand on est une fille, je me demande ce qu'ils entendent par là. Haha : en gros, comment trouver du textile et des chaussures roses, bref des trucs faits pour nous les filles, quoi. Ceux qui me connaissent se douteront qu'à ce stade je vois rouge. Enfin rose, trop rose.
En plus ils se prennent la tête pour rien : il suffit d'aller chez Dec*thlon qui sélectionne les versions roses des 3/4 des chaussures pour remplir les rayons femme (euh fille pardon).
'fin bon ça n'a rien à voir avec la course, j'avais juste besoin d'en parler.
Jour de course - Départ en situation d'état d'urgence
Purée ce matin ça caillait. Pas droit aux sacs à dos, juste un sac plastique transparent, donc pas de manteau. Gros dispositif sécurité, même les toilettes sont installées à l'intérieur des barrières. J'avais 1 heure d'avance (partie à l'aube car j'ai quasi pas de trains le week-end), et quand je suis sortie après avoir déposé mon sac il y avait une queue monstrueuse de gens qui n'avaient pas encore accédé aux consignes à cause du temps de filtrage.
Le départ approche. On nous demande d'être "vraiment gentils" (ça faisait un peu bizarre au micro face à 5000 coureurs "s'il vous plaît soyez gentils..."), de pas bousculer, on nous dit qu'au pire le départ sera un peu décalé si des gens n'ont pas encore accédé au sas. On nous explique que les organisateurs se sont démenés jusqu'au dernier moment pour réussir à remplir les conditions de sécurité. 3 jours avant la course, ils n'avaient toujours pas d'autorisation. Le parcours a dû être modifié et remesuré. Si ça se passe mal (bousculades, coureurs pas coopératifs en cas de consignes, etc.), il n'y aura plus d'autorisations en Île-de-France. On nous fait bien comprendre que ça a été chaud de réussir à maintenir l'événement. Perso, jusqu'au dernier moment je m'attendais à une annulation (faut savoir que d'habitude il y a énormément de courses franciliennes sur les agendas sportifs. C'est une hécatombe : elles ont quasiment toutes été annulées. Hors Île-de-France, il y a un peu moins d'annulations mais ces derniers temps il y en a beaucoup aussi. Par exemple la semaine dernière il devait y avoir un semi réputé près de chez moi (homologué et qualificatif), il a été supprimé 2 jours avant le départ).
Du coup, aujourd'hui, il y a du monde, tous les dossards ont d'ailleurs été vendus, l'événement est sold out.
C'est parti ! Ca commence très mal pour moi : un point de côté dès le début, et violent en plus. Ca fait 15 jours que j'ai un point de côté blagueur qui va et vient, moi qui n'y suis d'habitude pas sujette. Ca craint vraiment, au point que je me demande pendant une ou deux minutes si je vais continuer. Je vous laisse imaginer l'état d'esprit et le degré de confiance quand on se pose une question de ce genre dès le 2e kilomètre d'un semi-marathon !
Bon, je retrouve mes esprits : on se détend, on se concentre sur la respi, et puis on va voir jusqu'où on peut aller comme ça. Ca s'atténue, ça relance à certains moments qui me contraignent à ralentir un peu l'allure, clairement ça fait ch***, mais bon, il reste trop de kilomètres pour prendre le risque de forcer, et sur le dernier tiers ça disparaîtra peu à peu.
Jour de course - challenge perso : survivre sans mes ravitos. Courir en situation d'état d'urgence
5K - premier passage au ravito : j'arrive à choper le verre d'eau, hourra ! Mais crotte, le bénévole me le passe quasiment à l'envers, il en reste même pas le quart. Faudra tenir jusqu'au suivant, à 10K. J'ai tenté de choper un pain d'épices, raté. Je retente la toute dernière assiette, yeah j'ai chopé un truc. Malheur : deux dattes, je déteste ça. Et je vais pas aller loin avec ça. Bon, tant pis, il reste 16 kilomètres je peux pas faire la difficile. Oskour, je mâche les machins qui deviennent tout pâteux dans ma bouche, et glouglouglou je prends une grosse gorgée d'eau en même temps pour pas sentir le goût. J'essaie de pas trop penser à toutes les mains passées sur cette assiette avant moi. Sachant qu'avant le départ la plupart des coureurs retournent faire un pipi dans les bois, et qu'avec le froid tout le monde s'essuyait le nez... non, mieux vaut ne pas y penser.
Du coup bah j'ai plus d'eau donc j'ai plus qu'à jeter mon verre, sauf que vive l'organisation : 50 m après le ravito y'a déjà plus de poubelles. Tout le monde balance sur le côté (je vous rassure, c'est dans la zone de ravito, c'est ramassé après, mais évidemment c'est plus sympa de viser les poubelles. En général y'a des grosses poubelles sur 100 ou 200 m. Là des minis poubelles sur 50m, tu peux pas boire et manger en si peu de temps).
Je constate que j'ai perdu beaucoup de temps au ravito, pourtant je ne me suis pas arrêtée. Zut.
10K - deuxième ravito : chopage de verre d'eau réussi, pas donné par le bénévole mais attrapé au bord de la table. Hop-hop-hop je le transfère dans mon autre main et j'essaie de choper un truc solide. J 'essaie, j'y arrive pas... faut dire que c'est mis dans des assiettes en plastique hyper légères, sur des tables... dernière assiette, je chope un ultra mini bout de chocolat, mais je fais bouger l'assiette un peu violemment, j'entends la dame bénévole qui râle. Snif, j'ai pas fait exprès. En même temps, ils sont mal foutus leurs ravitos, et les bénévoles sont pas doués. J'ai rien contre eux, ils sont bénévoles et ils se les caillent pour nous ravitailler, c'est super gentil (d'ailleurs je dis chaque fois merci en passant), mais l'orga pourrait leur expliquer un peu mieux. C'est un semi qualificatif, certains sont à une seconde près, et sont désavantagés si ils doivent se taper 5K de plus sans ravitaillement alors que le coureur d'avant ou d'après s'est vu refiler correctement le gobelet.
Cette fois, j'ai pas trop ralenti, et je relance tout de suite l'allure. Pour l'instant, mon chrono est bon.
On tourne à un virage un peu sec, du genre demi-tour toutes, et c'est là que je reprends conscience de l'Etat d'urgence : le public est amassé derrière des grilles (qui viennent du zoo je crois !) et nous encourage à travers le grillage... on est enfermés ! Plus loin, un croisement avec une grosse route, sur 5 m : des policiers partout. Autour de nous, des policiers à vélo. On passe par des chemins pas hyper praticables qui ne font pas partie du semi d'habitude.
11,5K : je sens que je commence à manquer de sucre. Crotte. Je suis clairement en dessous de mes besoins avec le peu chopé aux ravitos.
13,5K : ça devient difficile. C'est encore un peu tôt...
15K - troisième et dernier ravito : chopage d'eau réussi. Je vise le pain d'épices, un coureur me gêne, je vise les horribles dattes, elles sont inaccessibles : malheur ! La table est derrière moi, j'ai loupé mon dernier ravito alors que je suis clairement en dessous de ce que j'aurais dû manger (ou boire, s'ils avaient filé des boissons sucrées). J'ai les boules. Tant pis, je sors un petit sucre-de-secours que j'avais prévu dans ma poche en cas de catastrophe.
Pas trop perdu de temps, et j'arrive à relancer à peu près, même si c'est devenu moins facile depuis que mon corps hurle qu'il lui faut des calories.
Mon chrono est toujours bon.
16K : J'arrive à tenir le rythme mais je dois forcer.
17K : ok, ça y est, les jambes sont lourdes, y'a plus d'énergie. Y'a plus qu'à finir au mental, les km semblent 3 fois plus longs qu'avant. L'allure en prend un coup, mais j'arrive encore à sauver les meubles.
18K : on tient.
19K et 20K : L'allure prend un nouveau coup, et mon moral aussi car je suis très déçue de ne pas réussir à maintenir mon rythme pour les derniers kilomètres, je commence à me faire dépasser. La machine tourne à vide, j'ai l'impression de ne plus avancer, c'est dur moralement.
direction 21K : Le kilomètre semble en faire 10 mais je rassemble mes forces et remonte un peu mon allure.
direction 21,100K : J'aperçois le chrono final, oh yeah oh yeah c'est beau ça, non-non-non je ne veux plus voir défiler les secondes, je rassemble mes forces et je finis au sprint, ce qui compense un peu ma déception des kilomètres 18-19-20. Je reste quand même déçue de cette mauvaise gestion sur la fin. J'ai contrôlé mon allure de départ, je ne suis pas partie excessivement vite, mais peut-être qu'il m'aurait été plus profitable de partir encore plus doucement, ou d'attendre davantage pour lancer des coups d'accélération. Cela dit, c'est facile à dire après coup. L'objectif est atteint, c'est le principal.
Maintenant, repooooooos ! Ca va même être de la longue récup forcée. Je vais tourner en rond et maugréer.
C'est top de finir sur une bonne sensation.
Et, oui, les sorties se suivent et ne se ressemblent pas forcément.
Bon, au final, sensations moyennes.
Récap :
Veille de course : le magazine sexiste.
Hier je récupère mon dossard, avec un petit magazine running en cadeau. En couverture, annonce d'un article "Filles : blabla course à pied" (déjà "filles" en couverture, moyen moyen). Hmmm je le sens moyen, du coup je vais lire. Bon, au départ ils parlent des différences physiologiques (hormonales notamment) qui font que certains entraînements seraient plus efficaces que d'autres. Soit. Je poursuis, quelques passages manquent quand même de nuance (du style faut périodiser les entraînements en fonction des règles pour éviter de faire une sortie longue ce jour-là. Ouais, bon, on peut nuancer quand même, c'est un peu catégorique à mon goût). Je poursuis. Je tombe sur des perles "toutes les filles veulent être fines". Houlalalaaaa nan mais là c'est dangereux de mélanger des infos présentées comme scientifiques et des lieux communs comme ça. Je suis tombée sur une autre perle, "toutes les filles limitent la graisse" je crois. Page suivante : comment choisir une bonne brassière si on a une poitrine généreuse (vont-ils parler des poitrines moins généreuses, notamment des études récentes qui suggèrent que la brassière n'est pas toujours obligatoire ? Beh non). Ensuite des conseils sur comment faire pour s'équiper course à pied quand on est une fille, je me demande ce qu'ils entendent par là. Haha : en gros, comment trouver du textile et des chaussures roses, bref des trucs faits pour nous les filles, quoi. Ceux qui me connaissent se douteront qu'à ce stade je vois rouge. Enfin rose, trop rose.
'fin bon ça n'a rien à voir avec la course, j'avais juste besoin d'en parler.
Jour de course - Départ en situation d'état d'urgence
Purée ce matin ça caillait. Pas droit aux sacs à dos, juste un sac plastique transparent, donc pas de manteau. Gros dispositif sécurité, même les toilettes sont installées à l'intérieur des barrières. J'avais 1 heure d'avance (partie à l'aube car j'ai quasi pas de trains le week-end), et quand je suis sortie après avoir déposé mon sac il y avait une queue monstrueuse de gens qui n'avaient pas encore accédé aux consignes à cause du temps de filtrage.
Le départ approche. On nous demande d'être "vraiment gentils" (ça faisait un peu bizarre au micro face à 5000 coureurs "s'il vous plaît soyez gentils..."), de pas bousculer, on nous dit qu'au pire le départ sera un peu décalé si des gens n'ont pas encore accédé au sas. On nous explique que les organisateurs se sont démenés jusqu'au dernier moment pour réussir à remplir les conditions de sécurité. 3 jours avant la course, ils n'avaient toujours pas d'autorisation. Le parcours a dû être modifié et remesuré. Si ça se passe mal (bousculades, coureurs pas coopératifs en cas de consignes, etc.), il n'y aura plus d'autorisations en Île-de-France. On nous fait bien comprendre que ça a été chaud de réussir à maintenir l'événement. Perso, jusqu'au dernier moment je m'attendais à une annulation (faut savoir que d'habitude il y a énormément de courses franciliennes sur les agendas sportifs. C'est une hécatombe : elles ont quasiment toutes été annulées. Hors Île-de-France, il y a un peu moins d'annulations mais ces derniers temps il y en a beaucoup aussi. Par exemple la semaine dernière il devait y avoir un semi réputé près de chez moi (homologué et qualificatif), il a été supprimé 2 jours avant le départ).
Du coup, aujourd'hui, il y a du monde, tous les dossards ont d'ailleurs été vendus, l'événement est sold out.
C'est parti ! Ca commence très mal pour moi : un point de côté dès le début, et violent en plus. Ca fait 15 jours que j'ai un point de côté blagueur qui va et vient, moi qui n'y suis d'habitude pas sujette. Ca craint vraiment, au point que je me demande pendant une ou deux minutes si je vais continuer. Je vous laisse imaginer l'état d'esprit et le degré de confiance quand on se pose une question de ce genre dès le 2e kilomètre d'un semi-marathon !
Jour de course - challenge perso : survivre sans mes ravitos. Courir en situation d'état d'urgence
5K - premier passage au ravito : j'arrive à choper le verre d'eau, hourra ! Mais crotte, le bénévole me le passe quasiment à l'envers, il en reste même pas le quart. Faudra tenir jusqu'au suivant, à 10K. J'ai tenté de choper un pain d'épices, raté. Je retente la toute dernière assiette, yeah j'ai chopé un truc. Malheur : deux dattes, je déteste ça. Et je vais pas aller loin avec ça. Bon, tant pis, il reste 16 kilomètres je peux pas faire la difficile. Oskour, je mâche les machins qui deviennent tout pâteux dans ma bouche, et glouglouglou je prends une grosse gorgée d'eau en même temps pour pas sentir le goût. J'essaie de pas trop penser à toutes les mains passées sur cette assiette avant moi. Sachant qu'avant le départ la plupart des coureurs retournent faire un pipi dans les bois, et qu'avec le froid tout le monde s'essuyait le nez... non, mieux vaut ne pas y penser.
Je constate que j'ai perdu beaucoup de temps au ravito, pourtant je ne me suis pas arrêtée. Zut.
10K - deuxième ravito : chopage de verre d'eau réussi, pas donné par le bénévole mais attrapé au bord de la table. Hop-hop-hop je le transfère dans mon autre main et j'essaie de choper un truc solide. J 'essaie, j'y arrive pas... faut dire que c'est mis dans des assiettes en plastique hyper légères, sur des tables... dernière assiette, je chope un ultra mini bout de chocolat, mais je fais bouger l'assiette un peu violemment, j'entends la dame bénévole qui râle. Snif, j'ai pas fait exprès. En même temps, ils sont mal foutus leurs ravitos, et les bénévoles sont pas doués. J'ai rien contre eux, ils sont bénévoles et ils se les caillent pour nous ravitailler, c'est super gentil (d'ailleurs je dis chaque fois merci en passant), mais l'orga pourrait leur expliquer un peu mieux. C'est un semi qualificatif, certains sont à une seconde près, et sont désavantagés si ils doivent se taper 5K de plus sans ravitaillement alors que le coureur d'avant ou d'après s'est vu refiler correctement le gobelet.
Cette fois, j'ai pas trop ralenti, et je relance tout de suite l'allure. Pour l'instant, mon chrono est bon.
On tourne à un virage un peu sec, du genre demi-tour toutes, et c'est là que je reprends conscience de l'Etat d'urgence : le public est amassé derrière des grilles (qui viennent du zoo je crois !) et nous encourage à travers le grillage... on est enfermés ! Plus loin, un croisement avec une grosse route, sur 5 m : des policiers partout. Autour de nous, des policiers à vélo. On passe par des chemins pas hyper praticables qui ne font pas partie du semi d'habitude.
11,5K : je sens que je commence à manquer de sucre. Crotte. Je suis clairement en dessous de mes besoins avec le peu chopé aux ravitos.
13,5K : ça devient difficile. C'est encore un peu tôt...
15K - troisième et dernier ravito : chopage d'eau réussi. Je vise le pain d'épices, un coureur me gêne, je vise les horribles dattes, elles sont inaccessibles : malheur ! La table est derrière moi, j'ai loupé mon dernier ravito alors que je suis clairement en dessous de ce que j'aurais dû manger (ou boire, s'ils avaient filé des boissons sucrées). J'ai les boules. Tant pis, je sors un petit sucre-de-secours que j'avais prévu dans ma poche en cas de catastrophe.
Pas trop perdu de temps, et j'arrive à relancer à peu près, même si c'est devenu moins facile depuis que mon corps hurle qu'il lui faut des calories.
Mon chrono est toujours bon.
16K : J'arrive à tenir le rythme mais je dois forcer.
17K : ok, ça y est, les jambes sont lourdes, y'a plus d'énergie. Y'a plus qu'à finir au mental, les km semblent 3 fois plus longs qu'avant. L'allure en prend un coup, mais j'arrive encore à sauver les meubles.
18K : on tient.
19K et 20K : L'allure prend un nouveau coup, et mon moral aussi car je suis très déçue de ne pas réussir à maintenir mon rythme pour les derniers kilomètres, je commence à me faire dépasser. La machine tourne à vide, j'ai l'impression de ne plus avancer, c'est dur moralement.
direction 21K : Le kilomètre semble en faire 10 mais je rassemble mes forces et remonte un peu mon allure.
direction 21,100K : J'aperçois le chrono final, oh yeah oh yeah c'est beau ça, non-non-non je ne veux plus voir défiler les secondes, je rassemble mes forces et je finis au sprint, ce qui compense un peu ma déception des kilomètres 18-19-20. Je reste quand même déçue de cette mauvaise gestion sur la fin. J'ai contrôlé mon allure de départ, je ne suis pas partie excessivement vite, mais peut-être qu'il m'aurait été plus profitable de partir encore plus doucement, ou d'attendre davantage pour lancer des coups d'accélération. Cela dit, c'est facile à dire après coup. L'objectif est atteint, c'est le principal.
Maintenant, repooooooos ! Ca va même être de la longue récup forcée. Je vais tourner en rond et maugréer.
C'est cool ça Yellow !!yellowthing a écrit :J'ai couru et j'ai pas trop souffert!
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J'aurais peut être pu courir un peu plus mais surement avec difficulté.
Bizarrement, cette fois, la deuxième moitié du tour a été plus facile à faire que la première, c'est comme si je ne pensais plus à courir mes jambes courraient toutes seules et semblaient plus légères alors que jusqu'à présent j'ai toujours eu la sensation que mes jambes pesaient 3 tonnes, du coup cette fois (contrairement à d'habitude) je n'étais pas limité par mes jambes lourdes mais par le souffle et la fatigue.
Je ne soufflais pas comme un veau mais je sentais bien qu'il était temps de s'arrêter à la fin du tour.
C'est top de finir sur une bonne sensation.
Et, oui, les sorties se suivent et ne se ressemblent pas forcément.
Dernière modification par Kennedy le lun. oct. 24, 2016 10:15 pm, modifié 1 fois.
Re: Le coin des coureuses et coureurs… à pied !
Je double-poste avec le topic bonnes nouvelles : les résultats officiels de la course de dimanche sont publiés, je suis qualifiée pour les championnats de France de semi-marathon 2017 ! 
Re: Le coin des coureuses et coureurs… à pied !
Ça valait le coup de bouffer quelques dattes dégueulasses 
