Les homos et le don du sang
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Il n'y a en effet, comme le dit fredouille que les dérivés plasmatiques qui peuvent être chauffés, le reste ne peux être chauffé sans le dénaturer.
Sinon, pour topy qui vient d'arriver et peut être d'autres...
Le sang est testé aussi rapidement que possible. Le sang brut ne peut se conserver que pendant 35 jours, les globules rouges doivent être transfusés dans les 42 jours et les plaquettes dans les 5 jours.
Cependant un test ELISA effectué à la date t ne renseigne (à 99% de ceritude) que sur le statut sérologique à t-3mois. Aussi si il y a eu contamination moins de 3 mois avant le test celui ci ne le détectera pas ou du moins avec une certitude moindre.
De plus les homos étant plus touchés que les hétéros par le VIH (facteur estimé à 120 par l'efs, très certainement plus proche de 50 dans les faits), l'efs considère que les gays constituent donc une population a risque et a préféré les écarter du don du sang. C'est ce qu'on appelle le principe de précaution.
S'il n'est pas contestable que les gays sont une population à risque, en revanche, on peut critiquer cette politique en lui préférant un autre système moins dicriminant et plus fiable.
Je ne défend pas la position de l'EFS, je me contente juste de jouer les avocats du diable, pour proposer d'autres pistes pour sécuriser le don du sang sans discriminer une population particulière.
Sinon, pour topy qui vient d'arriver et peut être d'autres...
Le sang est testé aussi rapidement que possible. Le sang brut ne peut se conserver que pendant 35 jours, les globules rouges doivent être transfusés dans les 42 jours et les plaquettes dans les 5 jours.
Cependant un test ELISA effectué à la date t ne renseigne (à 99% de ceritude) que sur le statut sérologique à t-3mois. Aussi si il y a eu contamination moins de 3 mois avant le test celui ci ne le détectera pas ou du moins avec une certitude moindre.
De plus les homos étant plus touchés que les hétéros par le VIH (facteur estimé à 120 par l'efs, très certainement plus proche de 50 dans les faits), l'efs considère que les gays constituent donc une population a risque et a préféré les écarter du don du sang. C'est ce qu'on appelle le principe de précaution.
S'il n'est pas contestable que les gays sont une population à risque, en revanche, on peut critiquer cette politique en lui préférant un autre système moins dicriminant et plus fiable.
Je ne défend pas la position de l'EFS, je me contente juste de jouer les avocats du diable, pour proposer d'autres pistes pour sécuriser le don du sang sans discriminer une population particulière.
Je ne sais pas si le plus important pour toi est de répondre aux posts ou bien d'étaler ta culture scientifique de Terminale S (bravo, c'est presque impressionant même quand on a fait une Terminale S et une année de médecine...!).
Mais :
Mais :
ETToppy a écrit :Le risque serait vraiment énorme !!! Imaginons que quelqu'un vienne donner son sang alors qu'il a été contaminé le jour même !?
Sous-entendais : si le sang ne peut être conservé que 35J, le risque de contamination peut-être très important... (sachant qu'un test s'effectue au bout de 3 mois) !!!Toppy a écrit :Non mais t'imagines le % de gens qui pourraient être contaminé par du sang ???
Je vais demander à des amis car ça me semble vraiment louche... Du moins je n'arrive pas à le concevoir
Décidément tu as du mal à comprendre, peut être que je m'exprime mal (quant à "étaler ma science", c'est juste pour faire avancer le débat, sinon je ne vois pas quel intérêt j'aurais à le faire).
Le test ne s'effectue pas trois mois après le don, mais presque assitôt, en revanche il ne peut renseigner que sur l'état sérologique qu'avait le patient 3 mois avant le test. En cas de test négatif le sang peut êtte traité et utilisé.
Evidement tu as raison le risque est donc important que ce sang soit contaminé mais que le test dise le contraire. C'est pourquoi toute personne qui va donner son sang est soumi à un questionnaire pour identifier les facteurs de risques de contamination (piercing, tatouages, pratiques sexuelles sans préservatif, etc). Et Au cours de ce questionnaires les garçons sont intérrogés sur leur orientation sexuelle. Et a partir du moment où ils disent avoir eu une relation homosexuelle ils sont automatiquement écartés du don du sang car considéré comme fesant partie d'une population à risque.
Ce que nous contestons c'est le fait d'ecarter par principe toute personne ayant évoqué une relation homosexuelle même si elle était protégée. c'est une discrimination, elle est injuste même s'il est vrai que les gays présentent plus de risques d'être contaminés que les autres.
Le test ne s'effectue pas trois mois après le don, mais presque assitôt, en revanche il ne peut renseigner que sur l'état sérologique qu'avait le patient 3 mois avant le test. En cas de test négatif le sang peut êtte traité et utilisé.
Evidement tu as raison le risque est donc important que ce sang soit contaminé mais que le test dise le contraire. C'est pourquoi toute personne qui va donner son sang est soumi à un questionnaire pour identifier les facteurs de risques de contamination (piercing, tatouages, pratiques sexuelles sans préservatif, etc). Et Au cours de ce questionnaires les garçons sont intérrogés sur leur orientation sexuelle. Et a partir du moment où ils disent avoir eu une relation homosexuelle ils sont automatiquement écartés du don du sang car considéré comme fesant partie d'une population à risque.
Ce que nous contestons c'est le fait d'ecarter par principe toute personne ayant évoqué une relation homosexuelle même si elle était protégée. c'est une discrimination, elle est injuste même s'il est vrai que les gays présentent plus de risques d'être contaminés que les autres.
Sachant que le sang ne peut se conserver que 35J après le don... je ne me serais pas douté que le test ne s'effectuait pas après 3 mois... Mais alors... que suis-je bête !!!jedi69 a écrit : Le test ne s'effectue pas trois mois après le don, mais presque assitôt, en revanche il ne peut renseigner que sur l'état sérologique qu'avait le patient 3 mois avant le test. En cas de test négatif le sang peut êtte traité et utilisé.
J'ai dit "qu'un test" et pas que "le test". Un article fait parfois toute la différence car dans ce cas.. cela sous-entendait un test classiqueToppy a écrit :(sachant qu'un test s'effectue au bout de 3 mois) !!!
Je ne veux ps sous-entendre u tu s bête mais manifestement on a du mal à communiqer t à se comprendre.
Test de quoi? Précise car là je ne comprend vraiment plus plus de quoi tu veux parler.Toppy a écrit :J'ai dit "qu'un test" et pas que "le test". Un article fait parfois toute la différence car dans ce cas.. cela sous-entendait un test classique
Relis bien mon message, tu verras qu'il ne faut pas attendre 3 mois, mais 11 jours.jedi69 a écrit :Ensuite pour répondre à kikou, il y a d'autres tests que le test ELISA utilisé en France, et notament le test qui doit détecter l'ag p24 entre 5 et 10 jours après l'infection, mais, d'une part la fenêtre de détection est assez fine et d'autre part elle est très variable celon les personnes. Il y en d'autes encore, mais aucun, à ma connaissance, avec un taux de confiance aussi important que le test ELISA. Celui ci est surr 99% 3 mois après l'infection supposée, ce quifait déjà 1% de chance de rater un séropositif, ce qui est déjà beaucoup pour une transfusion.
De même, pour keero, la Suisse a passé une loi s'assurer que les homo puissent donner leur sang
Et enfin, pour toppy, le risque que le sang soit contaminé par le vih est de 1 / 7 299 000 en Australie. Il n'y a pas de raison pour qu'il soit fondamentalement différent en France. A titre de comparaison, les probabilité que tu meurs d'un accident de la route en Australie sont de 1/10 000 (http://www.transfusion.com.au/TRANSFUSI ... onsent.asp)