Fier(e)s d'être homos?
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- Inscription : mar. avr. 03, 2007 12:51 pm
etre bien c'est le principal
Pour ma part, je ne me suis pas posé la question. En y réfléchissant, ce n'est pas d'être Fier ou pas, seulement il faut se sentir bien sois même. Il me semble que tout se passe au niveau des sentiment, on est pas né hétéro, bi ou hommo ou ce n'est pas dansles génes. Tout n'est que sentiments. Effectivement, par rapport à la socièté, nous choquons, nous ne sommes pas normal... mais qu'est ce que la normailté? ...
Ce sujet est difficile et interressant, il me faudrai plusieurs page, donc en résumé, il n'y a pas de mal à être hommo, ce n'est pas mal, ce n'est une infraction, ni un délit ni un crime. A tous ces gens qui nous dénigrent, je les E....e ! Maintenant pourquoi, les hommos sont fier ou pas d'être hommos, c'est tout simplement (pour moi) une question de s'assumer, et tant que les gens n'auront pas l'esprit ouvert et seront hommophobes ou n'accepteront pas (Style les paroles de personnes Adam est avec Eve donc un Homme c'estpour être avec une Femme), les hommos qui ne sont pas fiers, se cachent, sont peut être des hommos qui de leur façon respecte la Socièté et tant que l'Homosexualité n'est pas totalement dans les moeurs, ils préférent se cacher.
POUR MA PART, face à cette socièté et mon entourage familial, effectivement je m'en cache. C'est à dire, je ne vais pas me promener dans la rue main dans la main avec ma copine, seulement mes parents et ma soeur sont au courant de mon orientation sexuelle, personne d'autre le sais, car mes parents en on (malheureusement) honte que je sois hommo, donc je les protéges...
Dans tous les cas, je m'assume parfaitement, enfin je pense, fier ou pas de l'être je ne me suis pas posé la question, je suis juste fiere de ce que je suis, de ce que je fais, de ce que je suis devenue.
Ce sujet est difficile et interressant, il me faudrai plusieurs page, donc en résumé, il n'y a pas de mal à être hommo, ce n'est pas mal, ce n'est une infraction, ni un délit ni un crime. A tous ces gens qui nous dénigrent, je les E....e ! Maintenant pourquoi, les hommos sont fier ou pas d'être hommos, c'est tout simplement (pour moi) une question de s'assumer, et tant que les gens n'auront pas l'esprit ouvert et seront hommophobes ou n'accepteront pas (Style les paroles de personnes Adam est avec Eve donc un Homme c'estpour être avec une Femme), les hommos qui ne sont pas fiers, se cachent, sont peut être des hommos qui de leur façon respecte la Socièté et tant que l'Homosexualité n'est pas totalement dans les moeurs, ils préférent se cacher.
POUR MA PART, face à cette socièté et mon entourage familial, effectivement je m'en cache. C'est à dire, je ne vais pas me promener dans la rue main dans la main avec ma copine, seulement mes parents et ma soeur sont au courant de mon orientation sexuelle, personne d'autre le sais, car mes parents en on (malheureusement) honte que je sois hommo, donc je les protéges...
Dans tous les cas, je m'assume parfaitement, enfin je pense, fier ou pas de l'être je ne me suis pas posé la question, je suis juste fiere de ce que je suis, de ce que je fais, de ce que je suis devenue.
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- Inscription : mar. avr. 03, 2007 12:51 pm
Voila, c'est exactement cela... que veux tu, j'adore écrire... et quand j'ai besoin de résumer je t'appelle... mdrOlibrius a écrit :Je suis fier de ce que je suis. J'aurai été un cochon volant ou une autruche ninja, j'aurai été fier.
Donc pas fier d'être homo, fier d'être moi 8)
(En gros c'est ce qu'à écrit la dame au dessus, mais en plus court)
Moi je suis comme toi fiere c'est tout
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- Inscription : mer. mars 22, 2006 9:15 am
Si on ne choisit pas d’être homo, on choisit la façon dont on le vit. Et s’accepter comme homo, vivre son homosexualité “au grand jour”, ce n’est pas si simple. C’est plus difficile pour certains que pour d’autres, nous sommes différents...
J’aime bien ce passage de "Comprendre l'homosexualité" de Marina Castañeda (Editions Pocket p. 48, p. 62):
"L'identité [homosexuelle] implique une convergence de désirs, de sentiments, d'actes et de conscience, qui culminent dans une définition et une acceptation de soi comme homosexuel. Or tous ces éléments ne se manifestent pas en même temps, mais généralement à des époques différentes de la vie. Et ils n’apparaissent pas dans le même ordre: chez une personne peuvent surgir d’abord les actes puis le désir, puis l’amour; chez une autre, l’ordre peut être inversé. Il n’y a pas une suite ni une progression dans le temps qui soit commune à tous les homosexuels. Peut-être devrions-nous parler, plutôt, de différentes phases ou degrés dans l’homosexualité, allant des expériences ou désirs isolés, jusqu’à une relation amoureuse et un style de vie ouvertement homosexuels. Ce n’est que lorsque tous les éléments se rejoignent que nous pouvons parler d’une identité homosexuelle: on ne “devient” vraiment homosexuel que lorsqu’on atteint cette congruence interne.
Aujourd’hui, le terme “gay” se réfère justement à cette cohérence et à cette acceptation de l’homosexualité (Dans cette optique, un homosexuel qui vit dans le secret n’est pas gay, parce que sa vie publique et sa vie privée ne coïncident pas).”
“D’une certaine façon, le fait de dire: “Je suis né comme ça, et je ne peux rien y faire”, simplifie et limite trop un phénomène qui est sans doute bien plus compliqué. Le processus de construction d’une identité homosexuelle est long et difficile; dire en fin de compte que l’on est né comme ça dévalorise le travail que cela implique. C’est comme si on disait, après des années d’études universitaires: “C’est que je suis né intelligent.” "
Pour résumer (avant qu’Olibrius s’en charge
), comme le disait Zoupik (et d’autres): “fierté d'etre sorti du placard et d'etre visible.”
J’aime bien ce passage de "Comprendre l'homosexualité" de Marina Castañeda (Editions Pocket p. 48, p. 62):
"L'identité [homosexuelle] implique une convergence de désirs, de sentiments, d'actes et de conscience, qui culminent dans une définition et une acceptation de soi comme homosexuel. Or tous ces éléments ne se manifestent pas en même temps, mais généralement à des époques différentes de la vie. Et ils n’apparaissent pas dans le même ordre: chez une personne peuvent surgir d’abord les actes puis le désir, puis l’amour; chez une autre, l’ordre peut être inversé. Il n’y a pas une suite ni une progression dans le temps qui soit commune à tous les homosexuels. Peut-être devrions-nous parler, plutôt, de différentes phases ou degrés dans l’homosexualité, allant des expériences ou désirs isolés, jusqu’à une relation amoureuse et un style de vie ouvertement homosexuels. Ce n’est que lorsque tous les éléments se rejoignent que nous pouvons parler d’une identité homosexuelle: on ne “devient” vraiment homosexuel que lorsqu’on atteint cette congruence interne.
Aujourd’hui, le terme “gay” se réfère justement à cette cohérence et à cette acceptation de l’homosexualité (Dans cette optique, un homosexuel qui vit dans le secret n’est pas gay, parce que sa vie publique et sa vie privée ne coïncident pas).”
“D’une certaine façon, le fait de dire: “Je suis né comme ça, et je ne peux rien y faire”, simplifie et limite trop un phénomène qui est sans doute bien plus compliqué. Le processus de construction d’une identité homosexuelle est long et difficile; dire en fin de compte que l’on est né comme ça dévalorise le travail que cela implique. C’est comme si on disait, après des années d’études universitaires: “C’est que je suis né intelligent.” "
Pour résumer (avant qu’Olibrius s’en charge

Je n'avais pas vu ça comme ça, mais d'un autre côté, je ne tire aucune fierté d'être en fac de sciences, même en étant classé dans les premiers de l'académie, je suis né avec une chance, c'est tout, tout comme je suis sans doute né homosexuel. Après, c'est clair qu'il m'a fallu faire du chemin, mais de là à être fier du chemin parcouru, je n'irai pas jusque là. Je dis peut-être des énormités qui feront réagir tout le monde là, mais je ne trouve pas qu'il y ait de quoi être fier de s'être construit, tout le monde passe par là...Cyrille a écrit :“D’une certaine façon, le fait de dire: “Je suis né comme ça, et je ne peux rien y faire”, simplifie et limite trop un phénomène qui est sans doute bien plus compliqué. Le processus de construction d’une identité homosexuelle est long et difficile; dire en fin de compte que l’on est né comme ça dévalorise le travail que cela implique. C’est comme si on disait, après des années d’études universitaires: “C’est que je suis né intelligent.” "