Ainsi parlait Zarathoustra.Faut s'en foutre de tout ça. Ca régit pas ta vie et c'est tellement con que ça vaut même pas la peine qu'on se prenne le chou là dessus. Faut laisser pisser...
la revolte contre les schémas des stereotypes heterosexuels
Pour ma part il y a des petites brutes en puissance qui rôdent dans mon quartier en ce moment mais avec le look boite-de-nuit-man : cheveux brillans, objets brillants... T-Shirt rose. Pourtant, je ne veux pas caricaturer mais à voir ce qu'ils font je doute qu'ils soient très gays-friendly.
Hmmm ça commence à passer un peu quand même cette manie de distinguer rose et bleu par rapport au sexe, surtout chez les ados et les personnes d'âge mûr : il est beaucoup moins rare qu'il y a quelques années de voir passer des gens en chemise rose/rose orangé/divers nuances de rose eventuellement mixé avec d'autres couleurs ou tee shirt. Après pour les enfants, c'est clair que les clichés restent encore énormément... c'est idiot mais c'est le propre d'un préjugé qui tient presque du conditionnement.
Et il y en a bien d'autres sur les filles et les garçons : les gars doivent être forcément casse-cou, prêts à faire des bêtises, les filles sages comme des images...
Et il y en a bien d'autres sur les filles et les garçons : les gars doivent être forcément casse-cou, prêts à faire des bêtises, les filles sages comme des images...
À lire sur le sujet, le fameux livre "XY" de l'admirable Elisabeth Badinter.
Elle y explique qu'on dit aux garçons "sois un homme", comme si cela n'allait pas de soi, alors qu'on ne dit rien de tel aux filles.
La virilité supposée est donc un ensemble de signes extérieurs affectés, appris, conditionnés, et un homme passe sa vie à craindre de perdre sa virilité ou qu'elle soit remise en cause, comme si cela était possible !
Une femme, elle, n'a pas peur de perdre sa "féminité".
Elle fait un parallèle avec la différenciation sexuelle du foetus et j'ai trouvé ce bouquin passionnant.
Elle y explique qu'on dit aux garçons "sois un homme", comme si cela n'allait pas de soi, alors qu'on ne dit rien de tel aux filles.
La virilité supposée est donc un ensemble de signes extérieurs affectés, appris, conditionnés, et un homme passe sa vie à craindre de perdre sa virilité ou qu'elle soit remise en cause, comme si cela était possible !
Une femme, elle, n'a pas peur de perdre sa "féminité".
Elle fait un parallèle avec la différenciation sexuelle du foetus et j'ai trouvé ce bouquin passionnant.
Je suis pas d'accord. Je prends un exemple simple: les cheveux.Golgotino a écrit :À lire sur le sujet, le fameux livre "XY" de l'admirable Elisabeth Badinter.
Elle y explique qu'on dit aux garçons "sois un homme", comme si cela n'allait pas de soi, alors qu'on ne dit rien de tel aux filles.
La virilité supposée est donc un ensemble de signes extérieurs affectés, appris, conditionnés, et un homme passe sa vie à craindre de perdre sa virilité ou qu'elle soit remise en cause, comme si cela était possible !
Une femme, elle, n'a pas peur de perdre sa "féminité".
Elle fait un parallèle avec la différenciation sexuelle du foetus et j'ai trouvé ce bouquin passionnant.
C'est dans l'imaginaire hétérosexuel un symbole de féminité. Une fille aux cheveux courts est associé à un "garçon manqué" surtout chez les jeunes enfants. La perte des cheveux peut être associé à une perte de féminité.
Et le nombre de fois où j'ai entendu ma mère me dire: "Une fille ne fais pas ça, c'est un truc de garçon".
Soit on ne dis pas à une fille "soit une femme" mais on leur fais comprendre que telle comportement est bien plus compatible avec leur conditions.
Hum. Pas si admirable que cela en matière de travail sur le genre, et encore moins en matière de féminisme. J'aurais pour ma part plutôt tendance à déconseiller mollement ses premiers écrits sur le sujet. Mais son Fausse route est parfaitement scandaleux d'obscurantisme. Ce qui déçoit d'une femme qui se prétend plus féministe que celles qu'elle conspue étonne peu de la part de l'actionnaire de référence de Publicis, soit dit en passant -mais passons.Golgotino a écrit :l'admirable Elisabeth Badinter.
D'ailleurs, penser que l'homme aurait peur de perdre sa virilité alors que la femme n'aurait pas peur de perdre sa féminité est tout bonnement faux, dit en ces termes. C'est tout de même un chouille plus compliqué. De façon plus précise, on peut dire que la dynamique la plus marquée est la suivante : les femmes doivent démontrer qu'elles sont femmes et les hommes prouver qu'ils ne sont pas des femmes (parce que bon, quand on dit "sois un homme", ça veut très exactement dire "ne te comporte pas comme une femme").
Ce qui ne veut pas dire qu'il n'existe pas un modèle pour chacun : en fait, l'individu sexué est censé se construire sur un modèle (les canons qui définissent socialement le genre auquel il appartient) et contre un anti-modèle (les canons qui définissent socialement l'autre genre), puisque l'un est le contraire de l'autre et vice versa. Simplement, dans les discours normatifs, les deux dynamiques sont plus ou moins soulignées selon les sexes, tout bonnement parce qu'il existe une hiérarchie qui place la valeur des hommes au-dessus de celle des femmes. Dans ce cadre, il est certain que la crainte de l'humiliation d'être rétrogradé au rang inférieur joue énormément dans le processus de masculinisation des hommes (et par extension dans l'homophobie).
D'ailleurs, les stéréotypes dont vous parlez sont sexistes, pas hétérosexuels. Faut pas confondre torchons et serviettes

Luluth, si j'étais pas en train de virer lesbienne, je t'aurais déjà proposé un plan viande. Je crois que je chu en train de tomber amoureuse de toi.luluth a écrit :Ainsi parlait Zarathoustra.Faut s'en foutre de tout ça. Ca régit pas ta vie et c'est tellement con que ça vaut même pas la peine qu'on se prenne le chou là dessus. Faut laisser pisser...


La royauté et le pouvoir c'est blanc (notre drapeau national) ou pourpre (antiquité) ...sapho89 a écrit :salut
Non, en fait le bleu est le symbole de la royauté et on le faisait porter aux garçons males pour leur porter "chance" enfin qu'il aient une bonn edestinée.Et les petites filles ne portaient pas d'habits de couleur spécifiques car il est bien connu que les filles n'avaient aucune utilié autre que etre une epouse et une mere.Puis après on as du choisir une couleur pour désigner les femmes et là ils ont choisi le rose mais c'eest venu plus récemment
Il faut que j'arrete, j'avais semble t'il tort donc je me tais...jay a écrit :La royauté et le pouvoir c'est blanc (notre drapeau national) ou pourpre (antiquité) ...sapho89 a écrit :salut
Non, en fait le bleu est le symbole de la royauté et on le faisait porter aux garçons males pour leur porter "chance" enfin qu'il aient une bonn edestinée.Et les petites filles ne portaient pas d'habits de couleur spécifiques car il est bien connu que les filles n'avaient aucune utilié autre que etre une epouse et une mere.Puis après on as du choisir une couleur pour désigner les femmes et là ils ont choisi le rose mais c'eest venu plus récemment
Non, non, tu n'as pas totalement tort.
En lisant ce que Michel Pastoureau en dit, notamment dans son ouvrage Le bleu, histoire d'une couleur, on apprend que, méprisé dans l'Antiquité, notamment chez les Romains et les Grecs qui assimilent cette couleur (qu'ils ne considèrent même pas comme une couleur) aux peuples barbares, le bleu devient symbole du divin vers les XIIè et XIIIè siècle, puisque le divin est lumière et que la lumière est bleue. Couleur du divin parce que couleur du ciel, et couleur de la Vierge Marie en premier lieu, il devient rapidement une couleur portée par les rois de France, à partir de Philippe Auguste. D'ailleurs, les portraits de nos monarques bien-aimés les représentent vêtus d'une ample cape bleue. De là, il devient une couleur à la mode, que seuls les riches personnes peuvent s'offrir (c'est une couleur pariculièrement difficile à fabriquer et maîtriser).
Je vais le relire pour voir s'il dit quelque chose à propos du problème qui nous occupe.
En lisant ce que Michel Pastoureau en dit, notamment dans son ouvrage Le bleu, histoire d'une couleur, on apprend que, méprisé dans l'Antiquité, notamment chez les Romains et les Grecs qui assimilent cette couleur (qu'ils ne considèrent même pas comme une couleur) aux peuples barbares, le bleu devient symbole du divin vers les XIIè et XIIIè siècle, puisque le divin est lumière et que la lumière est bleue. Couleur du divin parce que couleur du ciel, et couleur de la Vierge Marie en premier lieu, il devient rapidement une couleur portée par les rois de France, à partir de Philippe Auguste. D'ailleurs, les portraits de nos monarques bien-aimés les représentent vêtus d'une ample cape bleue. De là, il devient une couleur à la mode, que seuls les riches personnes peuvent s'offrir (c'est une couleur pariculièrement difficile à fabriquer et maîtriser).
Je vais le relire pour voir s'il dit quelque chose à propos du problème qui nous occupe.