Boycott des JO
Je comprend bien tout sa, mais je trouve tout de même dommage de tourner suivant le vent...
Dans certain domaine, notre politique est direct, strict. Il y a des objectifs à atteindre et on s'y plis. Mais j'ai l'impression que dès que l'argent arrive sur la table, alors tout change.
C'est pourquoi la politique m'énerve.
Dans certain domaine, notre politique est direct, strict. Il y a des objectifs à atteindre et on s'y plis. Mais j'ai l'impression que dès que l'argent arrive sur la table, alors tout change.
C'est pourquoi la politique m'énerve.
Ce qui est marrant, c'est que les partisans d'une coopération économique avec les tortionnaires Chinois avancent deux arguments principaux :
1. — Les uns disent que la Chine a besoin de nous, et qu'essayer d'exercer des pressions politiques avant de consentir une coopération économique reviendrait à priver les Chinois du développement.
2. — Mais les autres affirment que la Chine est une super-puissance dont la France ne peut pas se passer actuellement (les contrats qu'elle propose sont trop juteux).
Et quand on y réfléchit… ces deux arguments se contredisent !!
On me répondra peut-être que les deux points de vue peuvent être vrais en même temps (nous avons besoin d'eux et ils ont besoin de nous). Certes, mais cela mitige chacun des deux de telle sorte qu'ils ne peuvent plus être invoqués pour justifier une coopération sans condition avec la Chine (telle qu'elle est pratiquée actuellement).
Il faut avoir le courage de nos convictions et refuser d'acheter des produits fabriqués dans des camps de concentration. C'est la meilleure façon d'aider les Chinois.
1. — Les uns disent que la Chine a besoin de nous, et qu'essayer d'exercer des pressions politiques avant de consentir une coopération économique reviendrait à priver les Chinois du développement.
2. — Mais les autres affirment que la Chine est une super-puissance dont la France ne peut pas se passer actuellement (les contrats qu'elle propose sont trop juteux).
Et quand on y réfléchit… ces deux arguments se contredisent !!
On me répondra peut-être que les deux points de vue peuvent être vrais en même temps (nous avons besoin d'eux et ils ont besoin de nous). Certes, mais cela mitige chacun des deux de telle sorte qu'ils ne peuvent plus être invoqués pour justifier une coopération sans condition avec la Chine (telle qu'elle est pratiquée actuellement).
Il faut avoir le courage de nos convictions et refuser d'acheter des produits fabriqués dans des camps de concentration. C'est la meilleure façon d'aider les Chinois.
Certains disent que notre régime actuel n'est pas une démocratie mais une ploutocratie déguisée en démocratieWillou a écrit : Dans certain domaine, notre politique est directe, stricte. Il y a des objectifs à atteindre et on s'y plie. Mais j'ai l'impression que dès que l'argent arrive sur la table, alors tout change.
C'est pourquoi la politique m'énerve.
(Et certains ajoutent même que c'est le propre de toute démocratie de dégénérer plus ou moins vite en ploutocratie…)
Ouais… Quand on réfléchit au pouvoir que les financiers ont sur la presse (par l'intermédiaire de la publicité) et aux moyens qu'ont certains organisations commerciales ou bancaires de faire pression sur les décisions politiques, je ne suis pas sûr que notre démocratie, même égalitaire, soit à l'abri de la dérive ploutocratique…phoenix85 a écrit : J'aurais plutôt tendance à dire que la ploutocratie est une dérive qui guette les républiques et non les démocraties (dont l'écueil principal est la tyrannie, "dictature de la majorité" dirait Tocqueville). Je rajoute que plutocratie ne veut pas dire "pouvoir de l'argent" mais "pouvoir de ceux qui ont l'argent". C'est différent ...
Je ne vois pas ce qui permet de dire que je condamnerais tout le peuple chinois ou que je ferais l'amalgame entre lui et son gouvernement. Au contraire, c'est pour aider les Chinois eux-mêmes que je préconisais d'exercer des pressions sur son gouvernement.phoenix85 a écrit : Pour revenir aux JO et à la coopération économique avec la Chine, tu sembles, Sergent, faire une confusion, un amalgame, entre régime politique chinois et Chinois en eux-mêmes. (…) Doit-on condamner tout un peuple (qui représente quand même 1/6ème de la population mondiale) pour les exactions d'un gouvernement ?
Là, tu m'amuses beaucoup, parce qu'on croirait lire du Maurras (auteur très à droite de l'échiquier politique, comme tu sais, et qui pronais justement ce qu'il appelait "l'empirisme organisateur").phoenix85 a écrit :Il me semble que le principe phare dela politique est d'être amorale (ce qui n'est pas la même chose que l'immoralité). Un bon politicien, c'est celui qui n'a pas d'opinion (je caricature volontairement), c'est celui qui se laisse dicter sa position par la situation. Avoir des valeurs à défendre, même si c'est très honorable, représente un fardeau en politique
Je ne suis d'accord qu'en partie. Je concède que ce qui compte c'est le résultat (il faut être réaliste). Je suis même assez réticent devant certaines dérives des principes des "droits de l'homme" (qui peuvent effectivement devenir un fardeau). Mais je pense quand même qu'il y a des choses qu'on n'a jamais le droit de faire, même en politique (par exemple imposer la politique de l'enfant unique obligatoire, comme en Chine, et tuer les enfants surnuméraires). De plus, le réalisme politique lui-même mène, à mon avis, à une certaine morale. De même qu'il y a des lois physiques qu'on peut découvrir, et qui régissent les différents phénomènes physiques, de même il y a, à mon avis, quelques grands principes de morale qu'on ne peut violer impunément. Une société qui ne s'oppose pas au meurtre et au vol, par exemple, se détruit à long terme. (Un homme comme Le Play qui a fait, au 19e siècle, un tour du monde pour voir fonctionner les différentes sociétés est arrivé à la conclusion de l'existence de ce lien entre la morale et la réussite politique. Son expérience est instructive.)
je suis vaguement d'accord avec l'idée qu'il ne faut pas d'idéologie pour faire un bon politicien mais qu'il faut s'adapter à la situation. Après c'est notre humanité qui va nous imposer la morale, quitte aux électeurs d'en faire un critère de leur choix (avec les conséquences... imaginez que la France soit évincée des contrats chinois).
Enfin :
Enfin :
Je n'ai jamais entendu parler de meutre d'enfants surnuméraires mais "juste" de perte d'avantages (école gratuite par ex); d'amende voir de peine de prison mais je peux me tromper (tu as des sources?). Par contre je pense que la politique de l'enfant unique était loin d'être 100% négative. Reviens à l'époque de sa mise en place et je pense que tu verras l'idée sous un autre jour. En effet (si je ne m'abuse car je ne suis pas un spécialiste) la famine guettait à l'époque et donc il me parait, dans ce cas, tout à fait responsable et humain d'avoir mis ça en place plutôt que de risquer la mort de ceux-ci.par exemple imposer la politique de l'enfant unique obligatoire, comme en Chine, et tuer les enfants surnuméraires
|