michka a écrit :Je trouve la formulation un peu bizarre. Je suis une fille. Jusque là ça va à peu près (on oublie quand même les trans'
) et je ne me maquille pas. Je ne considère pas que je "refuse" de me maquiller.
A moins d'envisager ce terme de refus par rapport à une "obligation" sociétale. Je ne sens pas du tout peser cette obligation, contrairement à celle de l'épilation par exemple, mais c'est un autre sujet.
Idem, à peu de choses près.
Il y a quelques années, je me maquillais. Certes, c'était à la base plus pour camoufler certains défauts que pour me transformer en femme fatale, mais je passais quand même plusieurs minutes dans la salle de bain chaque matin pour m'atteler à cette tâche.
Depuis deux ans (tiens donc), je ne me maquille plus. Mais ce n'est pas pour autant que je refuse de le faire. Je ressors encore mon mascara pour les grandes occasions, et je ne le fais pas en rechignant. Mais pour le quotidien, le naturel, c'est mieux. On peut se lever dix minutes plus tard le matin, et en rentrant de soirée, se jeter dans le lit (après s'être brossé les dents quand même, naturelle ne veut pas dire sans aucune hygiène) sans avoir l'air de sortir de The Crow le lendemain matin.
Je n'ai pas du tout l'impression d'être marginale, ni pouilleuse, quand je sors avec des amies toutes pomponnées, je mets des jupes et des décolletés (parfois), et je crois passer pour une fille un tant soit peu féminine aux yeux de pas mal de gens. Le maquillage ou non maquillage n'a, je crois, absolument rien à voir là-dedans.
), voix suave: "Vous réalisez que je suis maintenant dans l'obligation de vous tuer n'est-ce pas ? Mais avant cela, prenez une coupe de champagne."
surtout pour la robe, la jambe galbée+le champagne! 8)
c'était juste une boutade! 
et comment aurai-je pu deviner que vous reveniez d'une gay-pride bien arrosée? 
