Je suis accro à la clope. J'ai arrêté deux fois,.Une fois pendant deux ans, repris connement après une soirée arrosée, persuadée d'être à l'abri d'une rechute puisque j'ai trouvé la clope dégueulasse et que je n'avais pas fumé depuis deux ans, eh bin non, paf, rechute. Une autre fois, six mois, en solidarité avec mon coloc qui voulait arrêter, résultat, il n'a jamais réussi et j'ai replongé à force d'être tentée en permanence.
J'ai été pendant 8 ou 9 ans accro au shit et à l'herbe. Au point de rouler mon joint avant même de mettre mes lunettes et d'aller pisser le matin en me levant. Réveil sur France Inter, lancement de la main sur feuilles, clope, briquet, carton, morceau de shit ou pochon d'herbe, roulage les yeux collés à moitié fermés et fumage immédiat... Je devais sans doute fumer entre 20 et 25 joints par jour à cette époque et du coup je me mettais dans des situations risquées, deal, convoyages etc... pour pouvoir payer ma consommation astronomique. Et puis j'ai perdu du temps, de scolarité, de motivation, d'envie, d'ambitions... Et j'ai arrêté tout net, quand mon petit copain de l'époque a fait une bouffée délirante parce qu'il avait un terrain favorable au "délire cannabique aigu" comme ont dit les médecins qui l'ont gardé trois mois et demi dans une jolie clinique psychiatrique dans laquelle il a été bourré de neuroleptiques à en baver sur ses chaussons et à prendre 24 kilos en six mois. Ça calme...
J'ai un tempérament à l'addiction et comme je m'en suis aperçue assez tôt, j'ai toujours catégoriquement refusé de toucher à autre chose qu'à la clope et aux joints. Les effets des autres drogues me faisaient peur pour deux raisons. La première était la perte de contrôle et la découverte de sensations inconnues qui auraient pu m'angoisser. La seconde et sans doute la plus forte était la peur que ça me plaise bien trop pour que j'en reste à un coup d'essai. Je me suis tenue éloignée de la polytoxicomanie parce que je connaissais ma tendance à m'accrocher aux produits.
Étrangement, je n'ai jamais été happée par l'alcool. J'ai pris des cuites assez jeune, vers 12-13 ans pour les premières, et il m'arrive encore d'en prendre des carabinées, mais l'alcool n'a jamais fait partie de mes habitudes, ni de mes dépendances. Je peux passer des mois entiers sans boire une goutte, et même des soirées entières à tourner au coca quand tout le monde est bourré autour de moi. Dès lors que je ne me sens pas tentée dans des situations où la consommation est facile, voire encouragée, je considère que je ne suis pas accro au produit.
Internet a très clairement été pour moi une addiction à un moment de ma vie. Je ne suis pas convaincue d'en être sortie totalement, mais je me gère un peu mieux qu'avant. Je reste capable de passer plus de 10h devant mon ordi sur le net, à ne rien faire de bien constructif, mais je parviens depuis peu, à ne pas péter un plomb quand je passe plus de 24h loin de toute connexion possible. Comme Sarablue, j'ai déjà passé des nuits entières et des journées aussi à tenter de réparer ma connexion quand elle avait sauté, avec des pics d'angoisse assez flippants et un espoir fou que tout revienne dans l'ordre par magie. Au point parfois de me casser dans un cyber café pour avoir un accès.
Drogue
Personnellement je ne bois pas, ne fumes pas, ne consommes pas de substances licites et illicites, etc.
Mais je suis un peu addicte à l'ordinateur... C'est mon outils de travail, j'y mets mes photos, je rencontre des personnes comme moi (dans différents domaines), il y a ma musique, on peut s'y divertir... Il manque plus que la machine à café !
Mais j'aime encore sortir dehors !
Mais je suis un peu addicte à l'ordinateur... C'est mon outils de travail, j'y mets mes photos, je rencontre des personnes comme moi (dans différents domaines), il y a ma musique, on peut s'y divertir... Il manque plus que la machine à café !
Mais j'aime encore sortir dehors !
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Jeliza-Rose
- Messages : 23
- Inscription : sam. juil. 11, 2009 10:38 pm
J'ai eu une forte addiction à internet pendant un moment. M'en défaire était un véritable déchirement. Mais maintenant, même si bien sur je préfère avoir un accès internet là où je me trouve, ne pas l'avoir n'est plus du tout un soucis.
J'ai eu une courte période (quelques mois) où la mutilation était mon unique réponse à mes maux. Mais c'était il y a bien longtemps.
Sinon, je ne fume pas, bois rarement, et n'ai encore jamais touché à une quelconque drogue douce ou dure.
J'ai eu une courte période (quelques mois) où la mutilation était mon unique réponse à mes maux. Mais c'était il y a bien longtemps.
Sinon, je ne fume pas, bois rarement, et n'ai encore jamais touché à une quelconque drogue douce ou dure.
Sans être méchant, j'ai pas compris grand chose parce que il manque vraiment des points ... 30 lignes sans point c'est illisible à mes yeux. Désolé.lestump a écrit :sans te vexer je ne vois pas l'intéret de répondre, cette statistique je l'ai en tête depuis des années, d'ou je la sors, me souviens plus, c'est arrivé peut être juste a moi d'avoir retenu une vérité et de ne plus savoir d'ou je la sors, peut être quand je faisais certain choses et j'ai accroché a cette phrase parce qu'elle me concernait, c'est vrai on peut faire dire ce que l'on veut au chiffre regarde si je te dis que chez les jeunes homos les tentatives de suicide sont 30 % supérieur comment peuvent ils le savoir surtout si c'est des réussites.. pas sur que tout le monde laisse des mots en disant je suis pédé je me tue... il peut être pédé et se tuer pour autre chose, mais personne ici conteste ce chiffre... c'est vrai on fait dire ce que l'on veut au chiffres...patatas a écrit :Tu réponds pas à mes questionnements ... Et je ne pense pas que l'âge est un critère qui permet de légitimer une parole, même si je sais que cet avis n'est que partagé dans notre société.lestump a écrit : pas mieux que panda est moi j'ai le désavantage d'être plus vieux et donc de multiplier les faits...
est ce que je légitimer ma parole par rapport a l'âge non j'ai juste dit que panda et moi avions vécu dans "un même monde" la seule différence j'ai vécu plus longtemps dedans, est ce que je détiens une vérité, oui d'avoir vu ce que j'ai vu... pourquoi ne pas s'arrêter a celà, oui j'ai une certaine expérience en ce domaine est ce si mal si j'en fais profiter les gens, par contre je ne vais pas leur faire la morale, je me suis arrêter là, bizarre quand quelqu'un balance ses théories sorti de bouquins de philosophes personne ne conteste, mais ces philosophe je dois les croire sur parole eux aussi, mais si un type comme moi rapporte juste son vécu, ca devient suspicieux, la prochaine fois j'écris un livre avant de parler...je n'ai pas fait de morale, juste émis un avertissement, je ne dis pas au gens de plus boire, je suis con mais pas a ce point, les gens vont boire, j'aimerais qu'ils le fassent avec un minimum de sécurité, comme dans des endroits "prévus" avec des amis qui restent a l'eau, pour pouvoir réagir en cas de problème...
et je suis a peu prés sur que tout le monde a une histoire ou pendant une beuverie il s'est passé quelque chose, pas forcément qui s'est mal terminé, mais une personne bourrés qui s'est mis en danger... mais bon surement que ce n'est arrivé qu'aux amis que je fréquente de faire des conneries sous l'influence de la boisson...
et dire que je ne voulais pas répondre.. chuis trop con...
Je réponds à ce que j'ai compris (après ça m'a fatigué de chercher à comprendre) : l'intérêt de me répondre c'est que je te disais que lire ce chiffre m'intéressait et que en effet on fait dire ce qu'on veut aux chiffres et que donc à ma petite échelle, j'aime bien connaître la source quand on avance quelque chose d'aussi important pour me faire mon propre avis sur la véracité du chiffre.
Pour faire une énorme digression : je pense qu'actuellement, si de très nombreuses personnes boivent/se drogue, c'est dû à un manque clair de bases et de perspective d'avenir.
Le milieu ouvrier est (était ?) connu pour être un lieu où la boisson est courante, simplement parce qu'ils savaient que pour le restant de leurs vie, aucune augmentation, un travail toujours aussi pénible.
Et c'est, j'ai l'impression, pareil pour une partie de la jeunesse actuel qui se drogue et boit pour oublier que de toute façon, "c'est la crise", que le job se fait rare et que ça va être la merde.
Maintenant, il y a différentes raisons de boire/se droguer qui se valent.
Je pense, entre autre, aux malades du cancer qui fume un join de temps en temps pour faire tomber la pression des traitements. Dans ce cas, je trouve ceci complètement justifié et correct.
De toute façon, c'est comme tout : il ne faut jamais en abuser.
Le milieu ouvrier est (était ?) connu pour être un lieu où la boisson est courante, simplement parce qu'ils savaient que pour le restant de leurs vie, aucune augmentation, un travail toujours aussi pénible.
Et c'est, j'ai l'impression, pareil pour une partie de la jeunesse actuel qui se drogue et boit pour oublier que de toute façon, "c'est la crise", que le job se fait rare et que ça va être la merde.
Maintenant, il y a différentes raisons de boire/se droguer qui se valent.
Je pense, entre autre, aux malades du cancer qui fume un join de temps en temps pour faire tomber la pression des traitements. Dans ce cas, je trouve ceci complètement justifié et correct.
De toute façon, c'est comme tout : il ne faut jamais en abuser.