automutilation
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J'ai lue entièrement les 3 pages, et je peux vous avouer qu'à plus de 23h, je suis crevé. Mais bon, j'avais besoin de voir ce que vous aviez à dire.
Alors je vais aussi vous raconté mon histoire (qui n'est pas encore terminé) :
Arrivé en 3em, je suis tombé dans une sale classe, de nature fragile, ne supportant pas la solitude, j'ai pris la mauvaise habitude de tout faire et de tout accepter (ou presque) pour que les gens autour de moi ne me rejette pas.
Résulta, ma classe a très vite compris qu'elle pourrait bien s'amuser avec moi, insultes, brimades, violences, durant le sport, les cours, j'ai subie des persécution durant des mois, sen qu'aucun enseignant ou autre ne dise quoi que ce soit.
J'ai fini par tomber en dépression, doucement, sen m'en rendre conte.
Je voyais tout en noir, j'avais peur d'allé en cours, je pleurais tout le temps, mais seule, dans mon coin, je ne voulais pas que l'ai gens ais pitiés de moi.
C'est à ce moment là que j'ai commencé à m'automutiler.
Je ressentais sen cesse un pois au ventre, un mal être, alors je prennais des bouts de verre et je me "soulagé".
En faite, à ce moment là je ne comprenais pas les raisons de mes souffrances psychiques, je me disait que tout allait bien dans ma vie et me détestai de ressentir ça. Alors en transforment cette douleur psyshique par une autre physique, ça me permettai d'allé "mieux".
En faite, ça ne faisait que déplacer le mal, voir à l'emplifié, car comme beaucoup l'on dit, ça devient comme une drogue, c'est un cercle vissieux.
Après une grosse freilleure en novembre j'ai tanté d'arrété, mais je fais des rechutes et je sais que tout au tard je recommencerais pour de bon.
Le pire dans tout ça, c'est que plusieurs personnes sont au courrant mais non strictement rien fait, ou si peut.
Et les sicatrice sont toujours là pour me rapler la douleur enfouie en moi...
Mon seul échapatoir est mon entré au lycée, je part et je commencerais une "nouvell vie" où je pourrais être moi même.
Alors je vais aussi vous raconté mon histoire (qui n'est pas encore terminé) :
Arrivé en 3em, je suis tombé dans une sale classe, de nature fragile, ne supportant pas la solitude, j'ai pris la mauvaise habitude de tout faire et de tout accepter (ou presque) pour que les gens autour de moi ne me rejette pas.
Résulta, ma classe a très vite compris qu'elle pourrait bien s'amuser avec moi, insultes, brimades, violences, durant le sport, les cours, j'ai subie des persécution durant des mois, sen qu'aucun enseignant ou autre ne dise quoi que ce soit.
J'ai fini par tomber en dépression, doucement, sen m'en rendre conte.
Je voyais tout en noir, j'avais peur d'allé en cours, je pleurais tout le temps, mais seule, dans mon coin, je ne voulais pas que l'ai gens ais pitiés de moi.
C'est à ce moment là que j'ai commencé à m'automutiler.
Je ressentais sen cesse un pois au ventre, un mal être, alors je prennais des bouts de verre et je me "soulagé".
En faite, à ce moment là je ne comprenais pas les raisons de mes souffrances psychiques, je me disait que tout allait bien dans ma vie et me détestai de ressentir ça. Alors en transforment cette douleur psyshique par une autre physique, ça me permettai d'allé "mieux".
En faite, ça ne faisait que déplacer le mal, voir à l'emplifié, car comme beaucoup l'on dit, ça devient comme une drogue, c'est un cercle vissieux.
Après une grosse freilleure en novembre j'ai tanté d'arrété, mais je fais des rechutes et je sais que tout au tard je recommencerais pour de bon.
Le pire dans tout ça, c'est que plusieurs personnes sont au courrant mais non strictement rien fait, ou si peut.
Et les sicatrice sont toujours là pour me rapler la douleur enfouie en moi...
Mon seul échapatoir est mon entré au lycée, je part et je commencerais une "nouvell vie" où je pourrais être moi même.
Bon pour te répondre aussi et compléter le témoignage des autres je pense qu'il y a effectivement deux catégories (et aussi une troisième qui est plus caractéristique des gens inintéressants )même si personnellement je n'en ai expérimenté qu'une.
Il y les gens qui se mutilent dans une sorte d'expérience de vie ou de mort, ils sont , je pense, très déprimés et essayent de vérifier par la douleur physique si il sont encore vivants (puisqu'a l'intérieur ils se sentent morts).
Moi je me situais plutôt dans la catégorie de ceux qui soufrent a en crever mais sont bloqués derrière une muraille infranchissable et érigée soi même. Du coup je souffrais trop mais je pouvais pas l'exprimer sous peine d'exploser totalement donc je me faisais mal pour me soulager, comme une soupape libérerais d'une pression qui a atteint sa limite. ce qui est paradoxal c'est que je le cachais le plus possible comme ça doit être le cas pour ceux qui se situaient ou se situent encore dans ma catégorie.
Je suis tout a fait d'accord avec la personne (je ne sais plus qui dsl pour la citation que j'aurais pu faire) qui a écris que les deux catégories sont très liées et qu'on peut passer de l'une a l'autre sans aucun problème.
Aprés il y a ceux qui le font une ou deux fois par mimétisme de façon à le montrer à tout le monde dans le seul but de se rendre intéressant. Ceux la ont sans doute des problèmes mineurs qui les poussent à l'imitation mais comparés aux deux catégories précédentes ça n'a rien de désastreux et c'est bien plus ridicule.
Il y les gens qui se mutilent dans une sorte d'expérience de vie ou de mort, ils sont , je pense, très déprimés et essayent de vérifier par la douleur physique si il sont encore vivants (puisqu'a l'intérieur ils se sentent morts).
Moi je me situais plutôt dans la catégorie de ceux qui soufrent a en crever mais sont bloqués derrière une muraille infranchissable et érigée soi même. Du coup je souffrais trop mais je pouvais pas l'exprimer sous peine d'exploser totalement donc je me faisais mal pour me soulager, comme une soupape libérerais d'une pression qui a atteint sa limite. ce qui est paradoxal c'est que je le cachais le plus possible comme ça doit être le cas pour ceux qui se situaient ou se situent encore dans ma catégorie.
Je suis tout a fait d'accord avec la personne (je ne sais plus qui dsl pour la citation que j'aurais pu faire) qui a écris que les deux catégories sont très liées et qu'on peut passer de l'une a l'autre sans aucun problème.
Aprés il y a ceux qui le font une ou deux fois par mimétisme de façon à le montrer à tout le monde dans le seul but de se rendre intéressant. Ceux la ont sans doute des problèmes mineurs qui les poussent à l'imitation mais comparés aux deux catégories précédentes ça n'a rien de désastreux et c'est bien plus ridicule.
Je suis d'accord avec toi D-E-G sur certain points, mais en faite il y a parfois des "cas" ne rentrant pas dans ces deux-trois catégories.
Je me suis rendue conte cette année que beaucoup de personnes ce mutilé, je m'en suis rendue conte après avoir commencé moi même (je ne savais même pas que ça existait et que ça avait un nom avant qu'on me l'explique...), en fait je crois que lorsqu'on connais ça on s'en rend conte plus facilement, et il y en avait deux dans ma classe, une n'y cachais pas spécialement, mais ce n'était pas pour faire genre, quand on lui demandais ce que c'était, elle disait que c'était des griffures de chat...
L'autre par contre y affichais clairement dans le but qu'on lui en parle, en hiver elle remontait ses manches en cour, ce coupais aussi en cour, les profs le remarqué, ils ne sont pas stupides et savaient, mais ne disait rien...
Cette fille faisait ça pour qu'on la remarque mais parce qu'elle avait vécue des truc horribles toute ça vie (viol, violence, etc...) aujourd'hui elle a arrêtée, mais affiche sans problème ses énormes cicatrices, alors que moi je ne peut pas.
En fait, tout cela est vécue et à interpréter de manière différente pour chaque personnes.
Je dirait juste qu'il y a ceux faisant ça parce qu'ils souffrent, que ce soit pour ce faire remarquer ou pour soit même, puis ceux faisant ça pour s'amuser, faire comme les autres, mais là c'est ridicule, et lorsque j'ai entendue une fille de 12 ans raconter en rigolant qu'elle c'était coupé en cours avec des ciseaux et des compas, ça m'a fait mal...
Je me suis rendue conte cette année que beaucoup de personnes ce mutilé, je m'en suis rendue conte après avoir commencé moi même (je ne savais même pas que ça existait et que ça avait un nom avant qu'on me l'explique...), en fait je crois que lorsqu'on connais ça on s'en rend conte plus facilement, et il y en avait deux dans ma classe, une n'y cachais pas spécialement, mais ce n'était pas pour faire genre, quand on lui demandais ce que c'était, elle disait que c'était des griffures de chat...
L'autre par contre y affichais clairement dans le but qu'on lui en parle, en hiver elle remontait ses manches en cour, ce coupais aussi en cour, les profs le remarqué, ils ne sont pas stupides et savaient, mais ne disait rien...
Cette fille faisait ça pour qu'on la remarque mais parce qu'elle avait vécue des truc horribles toute ça vie (viol, violence, etc...) aujourd'hui elle a arrêtée, mais affiche sans problème ses énormes cicatrices, alors que moi je ne peut pas.
En fait, tout cela est vécue et à interpréter de manière différente pour chaque personnes.
Je dirait juste qu'il y a ceux faisant ça parce qu'ils souffrent, que ce soit pour ce faire remarquer ou pour soit même, puis ceux faisant ça pour s'amuser, faire comme les autres, mais là c'est ridicule, et lorsque j'ai entendue une fille de 12 ans raconter en rigolant qu'elle c'était coupé en cours avec des ciseaux et des compas, ça m'a fait mal...
Une demande..
Elle exprime bien souvent une demande de reconnaissance.
Demande à l'"Autre": Appel t'aide, reconnaissance d'un statut social..
mais aussi demande à "Soi": Se prouver certaines chose, se sentir capable de..., franchir un pas....
Pulsion de vie ou pulsion de mort ?
Dérision ou perte?
Exprimer une demande par le passage à l'acte car la parole ne peut pas l'exprimer... ne pas savoir exprimer ses "maux" par des mots!
J'invite les personnes concerné ou ceux qui veulent aider des gens dans de tels "détress", de s'orienter vers un professionnel du métier, un psychologue ou encore un psychanaliste ou de commencer tout simplement par en parler à son médecin.
TheWebAngels.
Demande à l'"Autre": Appel t'aide, reconnaissance d'un statut social..
mais aussi demande à "Soi": Se prouver certaines chose, se sentir capable de..., franchir un pas....
Pulsion de vie ou pulsion de mort ?
Dérision ou perte?
Exprimer une demande par le passage à l'acte car la parole ne peut pas l'exprimer... ne pas savoir exprimer ses "maux" par des mots!
J'invite les personnes concerné ou ceux qui veulent aider des gens dans de tels "détress", de s'orienter vers un professionnel du métier, un psychologue ou encore un psychanaliste ou de commencer tout simplement par en parler à son médecin.
TheWebAngels.
Bonjour,
Elle sert aussi à se sentir exister soi-même, se prouver qu'on est en vie.
Elle permet de "soulager" une douleur psychologique intenable par une douleur physique.
Puis cela peut être aussi pour se punir, punir ce corps qu'on accepte pas forcément.
Je suis passée par là, je sortais ainsi la douleur que je n'arrivais pas à exprimer et ce n'était en aucun cas un appel à l'aide pour ma part même si on a évidemment besoin de l'aide d'un professionnel à ce moment là.
Ddoune
Elle sert aussi à se sentir exister soi-même, se prouver qu'on est en vie.
Elle permet de "soulager" une douleur psychologique intenable par une douleur physique.
Puis cela peut être aussi pour se punir, punir ce corps qu'on accepte pas forcément.
Je suis passée par là, je sortais ainsi la douleur que je n'arrivais pas à exprimer et ce n'était en aucun cas un appel à l'aide pour ma part même si on a évidemment besoin de l'aide d'un professionnel à ce moment là.
Ddoune
J'ai fais "l'expérience psy", et personnellement cela ne m'a pas du tout aidé, je me suis sentie analysée, disséquée, tout ce qu'il me disait je le savais déjà ou bien je n'avais pas besoin de l'entendre.
Il notait tout sur une feuille ce qui était déjà gravé sur ma chère...
En même temps, les conditions n'étaient pas vraiment réunies, c'était un psy d'une association que j'étais allé voir en cachète
A un moment j'aurais surement eu besoin d'un professionnel, mais toutes les personnes ayant eu la possibilité de m'en faire rencontrer un non jamais fais quoi que ce soit, et le jour où j'ai réalisé que j'avais peut-être besoin de l'aide d'un psy, les conditions on fais que ça s'est mal passé.
Les psy c'est bien mais pas toujours, le plus important c'est l'aide des proches, sans eux, même avec l'aide d'un professionnel c'est beaucoup plus dure.
Il notait tout sur une feuille ce qui était déjà gravé sur ma chère...
En même temps, les conditions n'étaient pas vraiment réunies, c'était un psy d'une association que j'étais allé voir en cachète

A un moment j'aurais surement eu besoin d'un professionnel, mais toutes les personnes ayant eu la possibilité de m'en faire rencontrer un non jamais fais quoi que ce soit, et le jour où j'ai réalisé que j'avais peut-être besoin de l'aide d'un psy, les conditions on fais que ça s'est mal passé.
Les psy c'est bien mais pas toujours, le plus important c'est l'aide des proches, sans eux, même avec l'aide d'un professionnel c'est beaucoup plus dure.
Ben les psy c'est tout ou rien, pas évident d'en trouver un qui convienne et la démarche d'y aller n'est pas simple non plus... C'est certain que ça ne fait pas tout, faut être entouré aussi comme tu dis. Parfois l'entourage, les proches ça ne suffit plus c'est pour cela que je disais que l'aide d'un professionnel pouvait être important dans ces moments là.
Après c'est chacun sa façon de réagir et de gérer le problème.
Après c'est chacun sa façon de réagir et de gérer le problème.