La prostitution
C'est bien pour ça qu'un mouvement abolitionniste de la prostitution... j'sais pas, ça me parait complètement naïf et surréaliste, cette idée. Dans quel monde vivent les gens du euh.. "Nid"?Olivierz a écrit :mais je pense que la prostitution existera aussi longtemps qu'existeront les rapports marchands (ce que le barbu appelle l'infrastructure et la superstructure).
Au lieu de brasser de l'air, ils feraient mieux de réfléchir à une solution plus réaliste, comme des maisons closes surveillées et sécurisées.
C'est sûr, ça écorche les oreilles des gens, ces histoires d'hommes/femmes dont le corps est devenu un bien marchand, mais au moins, il y aurait une avancée pour ce qui est des droits et de la qualité de vie des prostitué(e)s. Ca me semble dans l'immédiat plus important qu'une disparition hypothétique ou du moins temporellement très éloignée de la prostitution.
Après, si certaines personnes voient en mon discours l'apologie de la prostitution ou du machisme, je peux rien faire pour elles.
y'a tellement de raison autre que le désir pour avoir des relations sexuelles avec quelqu'un ....Nicofoto a écrit :Déjà, je ne sais pas vraiment comment on peut respecter une personne quand on a un acte sexuel avec elle en sachant qu'elle n'est pas consentante (au sens où il n'y a sans doute pas d'attirance sexuelle de la part de la personne qui se prostitue).
l'alcool, l'argent, l'ennui, le "décrassage", l'insomnie, la politesse, la procréation, la volonté de se débarrasser d'un pucelage, éviter une discussion, obtenir un avantage, clore une dispute, essayer une nouvelle position dont nous a parlé un ami, ajouter une catégorie à son palmares (genre "roux" ou "canadien"), avoir un lit ou dormir cette nuit là, essayer d'oublier un/e ex, prouver à quelqu'un qu'on ne désir pas qu'on l'aime, avoir la paie pour dormir tranquille, provoquer ses parents, emmerder ses voisins, inaugurer un meuble ou un appart, quitter plus tôt une soirée chiante, tester les nouvelles capotes micro-striées ...
dans tous ces cas, même s'il/elle n'est pas dupe, la personne fait croire à son partenaire qu'elle/il la/le désir, et l'autre fait semblant d'y croire. Ne se respectent ils pas en prenant ces arrangements ?
Le respect mutuel n'est pas lié à ca. certains clients de prostitués les respectent. Comme - exemple romanesque - le jeune garçon qui vient à 14 ans perdre son pucellage auprès de la pute expérimentée pourra à jamais lui vouer du respect.
ce sont des rapports entre être humains. y'a de tout. le respect est pas lié au désir.
Je continue à réfléchir et à chercher sur le sujet. Je vous partage encore mes réflexions. C'est un peu long. Désolée.
Je ne sais si les gens du nid vivent dans un autre monde. Personnellement, c'est vrai que celui dans lequel je vis ne me convient pas dans certaines de ses formes. J'ai sans doute la chance de ne pas me laisser avaler par la réalité et de vouloir agir sur elle. La transphobie, l'homophobie, la lesbophobie, la putophobie m'insupportent. Je ne trouve en effet pas normal qu'on parque les prostitué.es ou qu'on les méprise. Malheureusement, de nombreux clients les méprisent et sont violents. C'est une réalité. L'industrie dans laquelle bcp sont embarquées les méprise. L'Etat les méprise. Celles qui exercent l'activité en se déclarant artisanes si jamais elles ont pu choisir leur client à une certaine période ont du mal aujourd'hui, la mondialisation avance partout, et les femmes de l'Est ou les femmes d'Afrique piégées dans des réseaux vendent leurs services bcp moins cher – certaines artisanes sont frappées de voir la petite roumaine ou la petite black d'à côté faire des pipes à 8-10€. Evidemment, il y a certains clients qui disent clairement éviter les étrangères pour ne pas participer à cette industrie. Ils ont le sentiment que la femme « locale » est libre de son choix. Pourtant, le discours de bcp d'entre elles est surprenant aussi quand elles sont sorties du « métier ». Elles déclarent donner la réponse que le client attend, pour qu'il paie au final, et qu'il revienne – un comportement commercial de base.
Ce qui surprend aussi, c'est que bcp d'entre elles (pas toutes, je ne veux pas faire de généralités non plus) expliquent qu'elles ont commencé à se prostituer pour un homme qu'elles ont aimé, c'est une base valable aussi pour les hommes prostitués auprès d'autres hommes. C'est une réalité aussi, qui me pose questions.
Personnellement, si j'ai envie de me taper un petit mec comme ça un soir (parce que je suis bi brutal) pour l'enculer (parce que j'aime aussi enculer, brutal), j'aimerais quand même l'enculer en cherchant à ce qu'il ait du plaisir. C'est l'objectif de bcp de clients. Donner du plaisir à la personne prostituée. Quand certains d'ailleurs tentent d'aventurer leur doigts vers le clito, ils se font jeter. Ils cherchent la tendresse, le plaisir et pourtant c'est exactement ce qui n'existe pas dans ce contrat. Je ne critique pas les prostituées, si j'aime pas le mec ou la nana, je vais pas non plus lui donner ma jouissance avec mon anus, mon vagin etc. Je lui donnerai son plaisir à lui, et moi je prendrai l'argent. Ce n'est pas détester les hommes de les critiquer, au contraire. Mais j'ai envie de mettre le doigt sur le fait que nos corps en effet nous appartiennent, et qu'il serait temps de les connaître mieux et non de les consommer à la va-vite.
Je n'ai pas l'impression que les maisons closes offriront de meilleures conditions aux femmes et aux hommes prostitués. Ce sera un lieu clos, managé par l'Etat, et les témoignages que j'ai pu lire sur celles qui ont travaillé dans ces lieux n'étaient pas très positifs.
En fait, il faut quand même bien réaliser qu'il existe une vraie différence de traitement en société entre les sexes. En ayant 32 ans derrière moi de bourrage de crâne de ce que doit être une femme, c'est vrai que je peux comprendre certains mécanismes d'aliénation progressifs et insensibles, qui font qu'on peut avoir le sentiment de choisir tout en étant conditionné.
Je me pose des questions aussi concernant les assistants sexuels. C'est clair que les personnes handicapées ont des désirs sexuels. J'ai écouté un reportage lors d'une formation de futurs assistants sexuels il y a qqs mois. Les personnes se déclaraient bénévoles. Est-ce que ce sera une activité assurée par les éducateurs spécialisés? C'est une formation qualifiante.
la discussion reste ouverte, je n'ai pas envie de faire comme certains qui ferment toutes les portes de manière péremptoire.
Je ne sais si les gens du nid vivent dans un autre monde. Personnellement, c'est vrai que celui dans lequel je vis ne me convient pas dans certaines de ses formes. J'ai sans doute la chance de ne pas me laisser avaler par la réalité et de vouloir agir sur elle. La transphobie, l'homophobie, la lesbophobie, la putophobie m'insupportent. Je ne trouve en effet pas normal qu'on parque les prostitué.es ou qu'on les méprise. Malheureusement, de nombreux clients les méprisent et sont violents. C'est une réalité. L'industrie dans laquelle bcp sont embarquées les méprise. L'Etat les méprise. Celles qui exercent l'activité en se déclarant artisanes si jamais elles ont pu choisir leur client à une certaine période ont du mal aujourd'hui, la mondialisation avance partout, et les femmes de l'Est ou les femmes d'Afrique piégées dans des réseaux vendent leurs services bcp moins cher – certaines artisanes sont frappées de voir la petite roumaine ou la petite black d'à côté faire des pipes à 8-10€. Evidemment, il y a certains clients qui disent clairement éviter les étrangères pour ne pas participer à cette industrie. Ils ont le sentiment que la femme « locale » est libre de son choix. Pourtant, le discours de bcp d'entre elles est surprenant aussi quand elles sont sorties du « métier ». Elles déclarent donner la réponse que le client attend, pour qu'il paie au final, et qu'il revienne – un comportement commercial de base.
Ce qui surprend aussi, c'est que bcp d'entre elles (pas toutes, je ne veux pas faire de généralités non plus) expliquent qu'elles ont commencé à se prostituer pour un homme qu'elles ont aimé, c'est une base valable aussi pour les hommes prostitués auprès d'autres hommes. C'est une réalité aussi, qui me pose questions.
Personnellement, si j'ai envie de me taper un petit mec comme ça un soir (parce que je suis bi brutal) pour l'enculer (parce que j'aime aussi enculer, brutal), j'aimerais quand même l'enculer en cherchant à ce qu'il ait du plaisir. C'est l'objectif de bcp de clients. Donner du plaisir à la personne prostituée. Quand certains d'ailleurs tentent d'aventurer leur doigts vers le clito, ils se font jeter. Ils cherchent la tendresse, le plaisir et pourtant c'est exactement ce qui n'existe pas dans ce contrat. Je ne critique pas les prostituées, si j'aime pas le mec ou la nana, je vais pas non plus lui donner ma jouissance avec mon anus, mon vagin etc. Je lui donnerai son plaisir à lui, et moi je prendrai l'argent. Ce n'est pas détester les hommes de les critiquer, au contraire. Mais j'ai envie de mettre le doigt sur le fait que nos corps en effet nous appartiennent, et qu'il serait temps de les connaître mieux et non de les consommer à la va-vite.
Je n'ai pas l'impression que les maisons closes offriront de meilleures conditions aux femmes et aux hommes prostitués. Ce sera un lieu clos, managé par l'Etat, et les témoignages que j'ai pu lire sur celles qui ont travaillé dans ces lieux n'étaient pas très positifs.
En fait, il faut quand même bien réaliser qu'il existe une vraie différence de traitement en société entre les sexes. En ayant 32 ans derrière moi de bourrage de crâne de ce que doit être une femme, c'est vrai que je peux comprendre certains mécanismes d'aliénation progressifs et insensibles, qui font qu'on peut avoir le sentiment de choisir tout en étant conditionné.
Je me pose des questions aussi concernant les assistants sexuels. C'est clair que les personnes handicapées ont des désirs sexuels. J'ai écouté un reportage lors d'une formation de futurs assistants sexuels il y a qqs mois. Les personnes se déclaraient bénévoles. Est-ce que ce sera une activité assurée par les éducateurs spécialisés? C'est une formation qualifiante.
la discussion reste ouverte, je n'ai pas envie de faire comme certains qui ferment toutes les portes de manière péremptoire.
je suis étonnée de voir que les pro--pénalisation des clients n'ont pas dit un mot sur l'industrie du porno.
parce qu'on est tous d'accord : regarder un porno, c'est payer pour voir quelqu'un avoir des relations sexuelles pour de l'argent.
C'est une pratique sexuelle voyeuriste : on paye pour voir des professionnels de l'exhibitionnisme.
Donc, regarder du porno, c'est être client de prostitué(e)s.
Donc, si on vous suis bien, les gens qui payent pour voir du porno devraient aussi etre pénalisé AU MEME TITRE que le reste des pratiques sexuelles payantes, peu importe si les acteurs ont fait librement le choix de leur profession.
Parce que chez eux non plus on choisit pas toujours les partenaires(prostitués également, je le précise), l'hygiène est pas toujours top et les cadences parfois infernales.
(précision : je suis contre la pénalisation des clients. je suis pour la chasse aux mac contre qui je n'ai strictement aucune pitié.)
miss hada, tu dis avoir été proxénète ado...
tu pourrais peut etre m'éclairer dans cette discussion : comment ça a put te passer par la tête ???
ca me parait tellement inconcevable comme choix que je serais pas contre un témoignage sur ce qui t'a fait choisir de commencer et choisir d'arrêter.
parce qu'on est tous d'accord : regarder un porno, c'est payer pour voir quelqu'un avoir des relations sexuelles pour de l'argent.
C'est une pratique sexuelle voyeuriste : on paye pour voir des professionnels de l'exhibitionnisme.
Donc, regarder du porno, c'est être client de prostitué(e)s.
Donc, si on vous suis bien, les gens qui payent pour voir du porno devraient aussi etre pénalisé AU MEME TITRE que le reste des pratiques sexuelles payantes, peu importe si les acteurs ont fait librement le choix de leur profession.
Parce que chez eux non plus on choisit pas toujours les partenaires(prostitués également, je le précise), l'hygiène est pas toujours top et les cadences parfois infernales.
(précision : je suis contre la pénalisation des clients. je suis pour la chasse aux mac contre qui je n'ai strictement aucune pitié.)
miss hada, tu dis avoir été proxénète ado...
tu pourrais peut etre m'éclairer dans cette discussion : comment ça a put te passer par la tête ???
ca me parait tellement inconcevable comme choix que je serais pas contre un témoignage sur ce qui t'a fait choisir de commencer et choisir d'arrêter.
et c'est bien là où je voulais en venir.Nicofoto a écrit :Dans le cas du porno, oui c'est vrai aussi... C'est un peu de la prostitution...
Par extension, la nana ou le mec qui pose nu pour un photographe...
On ne va pas tout pénaliser quand même !
alors, où on met la barrière ???
pourquoi celui qui fait du sexe avec quelqu'un qui est payé pour devrait etre pénalisé et pas celui qui paye pour regarder quelqu'un qui sexe pour de l'argent ???
Où vous voyez une différence ???
si personne ne payait pour ce voyeursime, les acteurs pornos ne coucheraient plus pour de l'argent ???
et les réalisateurs de film porno, il choisissent les partenaires de chacun, les positions ... devraient ils être pénalisé en tant que mac ????
je pose une sincère question : pour les pro-pénalisation : vous mettez où les limites dans le commerce de la chaire entre ce qui devrait envoyé en taule ou donner des amende et ce qui est passable ?
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- Messages : 91
- Inscription : mer. sept. 23, 2009 12:43 pm
Alors... sujet ma foi très intéressant... et que j'ai lu avec beaucoup d'attention.
Mon avis ? il a changé quasiment à chaque nouveau post.. sur les deux premières pages, puis petit à petit, il s'est stabilisé. Je ne le développerai pas, je ne ferai que répéter ce que d'autres ont déjà dit.
Ce que je retiens : rien dans ce qui a été dit n'est immuable, et il n'y aucune solution miracle...
Autre chose : je ne sais pas si c'est voulu, mais le débat m'a semblé largement basé sur la prostitution féminine qui est sûrement celle que je connais le moins.
Je suis volontaire dans une association de lutte contre le sida, je vais régulièrement à Porte Dauphine faire de la RDR auprès des prostitués hommes, trav et trans. Je ne veux pas faire de généralités, je ne veux pas dire que je sais tout sur tout, je peux juste dire qu'en trois ans là bas, un vendredi par mois, je n'ai JAMAIS rencontré une seule personne qui m'a dit faire ça pour le plaisir.
D'ailleurs la dernière fois que j'y suis allée, j'ai rencontré un gamin (17-18 ans), qui nous a demandé à ma collègue et à moi, si on pouvait lui expliquer comment ça se passait, parce que c'était son premier soir et il était totalement paumé. Les tarifs, capote, pas capote, sous un réverbère ou pas etc.
Alors, oui, je pense que ce gamin aurait été mieux ailleurs, genre chez lui en train de foutre le boxon dans sa chambre ou en soirée avec des potes. Mais quitte à vendre son corps, j'aurais préféré qu'il soit au chaud, dans un endroit sécurisé, pas en tee shirt transparent à Porte Dauphine à 23h30 en plein mois de janvier.
Mon avis ? il a changé quasiment à chaque nouveau post.. sur les deux premières pages, puis petit à petit, il s'est stabilisé. Je ne le développerai pas, je ne ferai que répéter ce que d'autres ont déjà dit.
Ce que je retiens : rien dans ce qui a été dit n'est immuable, et il n'y aucune solution miracle...
Autre chose : je ne sais pas si c'est voulu, mais le débat m'a semblé largement basé sur la prostitution féminine qui est sûrement celle que je connais le moins.
Je suis volontaire dans une association de lutte contre le sida, je vais régulièrement à Porte Dauphine faire de la RDR auprès des prostitués hommes, trav et trans. Je ne veux pas faire de généralités, je ne veux pas dire que je sais tout sur tout, je peux juste dire qu'en trois ans là bas, un vendredi par mois, je n'ai JAMAIS rencontré une seule personne qui m'a dit faire ça pour le plaisir.
D'ailleurs la dernière fois que j'y suis allée, j'ai rencontré un gamin (17-18 ans), qui nous a demandé à ma collègue et à moi, si on pouvait lui expliquer comment ça se passait, parce que c'était son premier soir et il était totalement paumé. Les tarifs, capote, pas capote, sous un réverbère ou pas etc.
Alors, oui, je pense que ce gamin aurait été mieux ailleurs, genre chez lui en train de foutre le boxon dans sa chambre ou en soirée avec des potes. Mais quitte à vendre son corps, j'aurais préféré qu'il soit au chaud, dans un endroit sécurisé, pas en tee shirt transparent à Porte Dauphine à 23h30 en plein mois de janvier.
Pfff c'est triste cette histoire
Est-ce que tu as discuté avec lui ? 17 18 ans, si ça se trouve c'est un jeune qui a des problèmes avec sa famille, ou alors qui est à la rue.
Ou bien je me trompe peut-être, mais se prostituer à 17 ou 18 ans, est-ce qu'on peut vraiment dire que c'est un choix ?
Si tu le revois, j'espère que tu pourra essayer de veiller sur lui (bon après c'est peut-être pas ton rôle non plus et tu n'en a peut-être pas les moyens).

Est-ce que tu as discuté avec lui ? 17 18 ans, si ça se trouve c'est un jeune qui a des problèmes avec sa famille, ou alors qui est à la rue.
Ou bien je me trompe peut-être, mais se prostituer à 17 ou 18 ans, est-ce qu'on peut vraiment dire que c'est un choix ?
Si tu le revois, j'espère que tu pourra essayer de veiller sur lui (bon après c'est peut-être pas ton rôle non plus et tu n'en a peut-être pas les moyens).
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- Inscription : mer. sept. 23, 2009 12:43 pm
Ce n'est en effet pas mon rôle, je suis là pour faire de la prévention contre les risques de contamination VIH, et je dois m'arrêter là... Sinon je devrais rejoindre une autre association dont le but serati de venir en aide à ce genre de personne.Nicofoto a écrit :Pfff c'est triste cette histoire![]()
Est-ce que tu as discuté avec lui ? 17 18 ans, si ça se trouve c'est un jeune qui a des problèmes avec sa famille, ou alors qui est à la rue.
Ou bien je me trompe peut-être, mais se prostituer à 17 ou 18 ans, est-ce qu'on peut vraiment dire que c'est un choix ?
Si tu le revois, j'espère que tu pourra essayer de veiller sur lui (bon après c'est peut-être pas ton rôle non plus et tu n'en a peut-être pas les moyens).
Tout ça pour dire quand même, que la prostitution n'est pas une dégradation de l'image de la femme, ce n'est pas la femme objet, c'est une dégradation de l'être humain, c'est l'être humain objet.