automutilation

Débats Gay et Lesbien
Authentiik27
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Message par Authentiik27 »

J'ai pratiquer l'auto-mutilation il y a quelques années...
c'est trés dure de se sortir de là !
les personnes qui font sa, sont normal, ils sont simplement en souffrance total et ont besoins d'extériorisé sa. certes, cela n'est pas un bon moyen mais quand on a pas envie de se confier a quelqu'un sur notre mal-être c'est souvent la seul solution qu'on a!
en faisant sa, c'étais le seul moyen d'oublier une certaines souffrance que j'avais au fond de moi.
Je ne vous conseil pas de le faire, cela ne sert à rien croyais-moi :roll:
lezzy
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Message par lezzy »

Authentiik27 a écrit :Je ne vous conseil pas de le faire, cela ne sert à rien croyais-moi :roll:
Oui cela ne sert à rien. Mais cela fait de jolies cicatrices sur les avant-bras... Ca donne un style. :roll:
ChiperCriper
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Message par ChiperCriper »

Je m'auto-mutilait avant quand j'étais énervée car je ne trouvais pas d'autres moyens. Maintenant je le regrette car j'ai des cicatrices sur le bras gauche et je n'ai pas envie que ça me porte préjudice lorsque j'aurai un emploi.

Après l'auto-mutilation je suis passée dans le mur punching-ball, je me suis cassée un os de la main, puis le poignet, et mes os de la main droite sont très fragiles. J'ai donc fini par arrêter.

Après ces deux méthodes je suis passée dans la phase "on va essayer de pleurer pour se soulager", mais quand t'es énervée t'as pas envie de pleurer, donc ça ne marche pas.

Dernière solution, les calmants, ça marche très bien, aucune trace physique mais tu deviens vite dépressif avec ça.

Au final, j'ai acheté un rubik's cube.

M'enfin moi je suis un cas à part, j'ai des très gros problèmes de nervosité .

Tout ça pour dire que la mutilation est exprimé de différentes manières selon les personnes, mais ce n'est pas une bonne solution.

Quant aux psy, il y a des gens que ça aident, d'autres non, personnellement je ne suis jamais allée voir un psy et je n'en vois pas l'utilité (pour moi cas ^^).
Avital.Ronell
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Message par Avital.Ronell »

D-E-G a écrit :Il y les gens qui se mutilent dans une sorte d'expérience de vie ou de mort, ils sont , je pense, très déprimés et essayent de vérifier par la douleur physique si il sont encore vivants (puisqu'a l'intérieur ils se sentent morts).
C'est complètement ça.


Pour ce que tu dis dans ton dernier paragraphe, sur ceux qui font ça pour se rendre interessants ou comme appel au secours, je rajouterais que souvent ils choisissent des endroits du corps bien visibles contrairement aux autres pratiquants de l'automutilation qui choisissent des parties invisibles de préférence.
Yume
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Message par Yume »

Je viens de retomber sur ce topic, j"y avais poster il y a déjà un moment, et aujourd'hui les choses on bien évolué. C'est assez "drôle" de voir le changement.

Entre temps, j'ai pu allé dans mon fameux lycée, qui ne m'a pas réellement apporter la nouvelle vie que j'attendais... du moins au début (mais en réalité ce n'est pas le lycée qui m'y a aidé)

Après un arrêt de quelques moi, j'ai fini par rechuter violemment, c'était pire qu'avant, plus fréquent, plus fort... j'ai bien essayé de voir un psy avant pour ne pas craquer au manque, mais malgré que cette fois si tout se passai très bien avec elle, j'ai fini par retomber.

Puis j'ai fini par la rencontrer... elle, celle qui a illuminé ma vie, et qui m'a permis de me sortir de tout ça. Sans elle je ne serais même plus là. Comme quoi, on peut bien s'en sortir, il suffit de trouver quelqu'un pour vous y aider.
Je ne croyais pourtant ça plus possible.

Alors courage pour tout(e)s celles et ceux qui sont encore dans cette merde, il suffit de garder un minimum espoir et d'attendre tout en y croyant.
Michiyo
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Message par Michiyo »

j'ai pratiquer sa aussi y a un ans pendant 2 ans et je dois dire maintenant avec du recul que sa ne m'a pas spécialement apporter queqlue chose , même si sur le moment même je me sentais mieu :roll:
dana
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Re: automutilation

Message par dana »

moi je me suis automutilé pendant longtemp et parfois même si maintenant je ne le fais plus j'en crève d'envie... pour ma part c'est une façon de me vanger de moi même et bizarrement cela me faisait comme une sorte de soulagement quand je le faisait je ne devait pas vraiment etre dans un état de conscience. ça me faisait tellement mal que je croyais que j'allais me vider de mon sang et m'envoler loin de ma vie ! c'était là que je trouvais le soulagement! et puis parfois je le faisais comme ça car ça me manquai comme si j'était une droguée... bizarre non? O_O
EvaN
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Re: Une demande..

Message par EvaN »

WebAngels a écrit :Elle exprime bien souvent une demande de reconnaissance.

Demande à l'"Autre": Appel t'aide, reconnaissance d'un statut social..

mais aussi demande à "Soi": Se prouver certaines chose, se sentir capable de..., franchir un pas....

Pulsion de vie ou pulsion de mort ?

Dérision ou perte?

Exprimer une demande par le passage à l'acte car la parole ne peut pas l'exprimer... ne pas savoir exprimer ses "maux" par des mots!

J'invite les personnes concerné ou ceux qui veulent aider des gens dans de tels "détress", de s'orienter vers un professionnel du métier, un psychologue ou encore un psychanaliste ou de commencer tout simplement par en parler à son médecin.

TheWebAngels.
Je cite ce post , je pourrais en citer d'autres. J'avais pas l'intention de rester longtemps, j'ai bcp de choses à faire, mais le sujet m'a "interpellée" il a clignoté très fort ! ^^
Voici ma petite histoire, qui se rajoutera à la liste... Je fais partie des personnes qui appelaient à l'aide, car personne ne les remarquait.

J'ai commencé en 3ème, cela faisait alors 4 ans de collège et 4 ans de solitude. En cours de maths (et oui les maths nous tuent lol), tout le monde écoutait et moi je souffrais. J'en avais assez que personne ne me remarque, que j'ai pas d'amis, que je fasse tout pour être belle et sympa mais comme j'avais pas confiance en moi, ct difficile. Comme j'étais timide... Et puis je faisais la liste de toutes les bourdes que j'avais faites, du à ma timidité, ou ma gaffe naturelle.
Je voyais mon crayon à papier sur la table, je l'attrapais et sans me rendre compte de ce que je faisais, je l'ai appuyé sur mon bras. Fort. Ca a fait mal et j'étais heureuse que ça fasse mal. J'avais aussi peur qu'on me voit, mais j'ai regardé autour de moi et personne ne faisait attention à moi. J'ai commencé à tracer des lignes, je voyais la ligne blanche ainsi créée devenir rouge. C'était... beau. Parfait. Pur. Un dessin. Un dessin obtenu en se faisant mal, mais ca ne différait pas tellement des tatous (ce sont des dessins sur la peau qui font mal)
Puis, après cette première fois, a chaque fois que ca montait, que j'allais mal, que j'avais fait une connerie, je pensais "je suis nulle, nulle" ca me faisait pleurer (ca me fait parfois encore pleurer maintenant) et j'attrapais vite un ciseau, un crayon n'importe quoi, mes ongles, je me griffais fort su rle sbras et les jambes. Je me suis fait couler du sang une seule fois. J'avais peur de faire couler du sang. Je me suis toujours faites des blessure superficielles sauf une fois où j'ai pété un plomb, pour une raison très conne, et où j'ai pris un cutter et me suis ouvert sur le bras. Pendant le bonheur. La satisfaction. Puis après... oh merde, qu'est ce que je vais dire à maman ?
Et vous me croirez ou pas, mais je suis descendu direct la voir et je lui ai tout avoué. Et là ct dur. y avait ma soeur aussi et elles m'ont regardé :
"Comment tu peux te faire du mal ? Y a déjà assez de gens qui souffrent dans le monde et qui n'ont rien demandé ! Et tu te fais du mal !"
"Promets moi de plus jamais recommencer"
"OUi"
Ma mère espérait que c qu'un passage, et que j'allais arrêter.

Quand j'étais plus jeune, je cassais des objects, je hurlais. Geste puéril d'enfant. En grandissant, j'ai continué à agir puérilement, mais comme je ne voulais pas que ca se sache, je le faisais contre moi meme. Personne ne le remarquerait et tout irait bien. y a eu bien sur les questions des gens parfois sur mes bras mais j'inventais une excuse. Puor maman ct plus dur, quand j'allais manger j'avais tjs un pull. Quand l'été arrivait, je me disais "Arrête Evan arrête ! Ca va se voir"
Mais bon je continuais quand meme. Avant quand j'avais mal je pleurais mais je me suis rendue compte que pleurer c'étiat pas assez. Une pulsion destructrice me prenait et il fallait agir.

Pourquoi ?
Vous avez compris pour qu'on fasse attention à moi. mais pas seulement.
Quand je me faisais du mal, j'avais l'impression de controler ma vie, je controlais la souffrance. J'ai une grande peur c'est qu'on me torture. qu'n me fasse du mal sans que je puisse me défendre. (la peur de tout le monde d'ailleurs enfin normalement^^).
Comme vous qui avez posté, pendant ct super, apres je culpabilisais. Avant, ct la tension, pendant, la sérénité, après la tension encore. Quelqu'un a dit "cercle vicieux" c'est ça.

Ce n'était plus tolérable, ma mère l'avait remarqué, et moi au départ je ne voulais pas aller mieux. Je trouvais que j'allais très bien au contraire. mais je lui ai jamais dit (heureusement).
Puis, à mes 17 ans, on est allés voir un psy. Dur ! La première fois je me sentais mal, j'avias tellement peur de croiser des gens que je connaissais, j'allais dans un centre médical, maman avait préparé une excuse toute prete en cas de questions. Avec sa mère c dur. Rencontrer le psy avec elle rapidement, puis elle attendait dans la salle. Dur. J'avais qu'une envie : me barrer de là. Mais je crois que j'avais envie d'arrêter, et comme je veux me connaitre, j'avais envie de comprendre pourquoi.
A bon entendeur : le psy il vous apporte pas de réponses. Vous blablatez, iil fait "oui oui" et hop au revoir ! Pff. Je revenais quand meme, parce que maman m'y obligeait. Puis au fil du temps, je comprenais des choses (le controle, le désir de se faire remarquer tout ça), et lui il posait des questions très pertinentes qui me faisaient encore plus réfléchir.
Et un jour, j'ai compris que ca servait à rien, que ct mal et qu'il fallait arrêter.

Je vais mieux meme si j'ai encore des crises. Cette année, j'ai fait pire. Lol. Enfin.. j'ai frappé un mur. Le pb c'est que le mur avait des bosses et je me suis explosé la main. (là y avait du sang) Une amie a su pourquoi, elle a eu l'air choqué j'ai eu du mal à affronter son regard, parce que ca m'a remonté 6 ans en arrière (début 14 ans fin 17 ans et là j'ai 20 ans). J'ai encore envie de me faire mal parfois, je sens que pleurer ne sert à rien, et j'agis.
Meme avant après le psy, je le faisais encore, mais d'une manière que personne ne verrait, je pince ma paume entre mes ongles et je serre à m'en faire suer. je peux le faire sous la table, pendant qu'on mange ou qu'on discute.
J'ai des crises alors je peux aussi hurler, me tourner dans tous les sens dans mon lit, car c'(est une pulsion intense et elle est dans ton corps et il faut qu'elle sorte.

je pense que petit à petit je vais murir encore et arrêter de me faire du mal quand ça va mal.
En meme temps, quand ca va bien je me fais du bien.^^
Yume
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Re: automutilation

Message par Yume »

Confronté récemment à quelque chose qui fait mal... La réelle pensé de ma copine face à mon AM passé...

Je m'étais confiais à elle sur ce point dès la deuxième semaine de notre relation, c'était les grosses larmes, dur d'avouer quelque chose que l'on sais mal, pas normal au fond... peur de son regard, qu'elle me prenne pour une folle. Mais non, elle avait sus très bien me rassurer, ne m'avait pas jugé. Enfin ça c'est ce qu'elle m'avait montré au début.

C'est compliqué ces derniers temps entre nous, tensions, disputes répétitif... et puis un soir au téléphone, je sais plus comment on en est venue à ça, elle a commencé à parler du fait que je me mutilais. Et là, grosse claque, elle me balance que de toute manière j'ai un comportement de suicidaire, que même si je ne fais pas ça pour mourir c'est avant tout un acte destructeur. Elle me compare à ses amis, me disant qu'elle en connais des gens comme ça, et puis, elle me dis que je n'ai pas de réelle raisons d'avoir fais ça, elle se met à me comparer à elle, ma vie à la sienne et elle se demande se que j'aurais fais alors si j'avais étais à sa place... Elle me juge, ne comprend pas que j'ai souffert, ne vois pas tous les efforts que j'ai fais et fais toujours aujourd'hui pour ne pas retomber dedans. Ça ma fait mal, très mal, et elle, elle n'as pas vraiment compris pourquoi... Après ça je me suis dis que ce n'était plus possible, alors je l'ai quitté. On a fini par ce remettre ensemble, mais ce n'est plus pareil, du moins pour moi, je n'ai plus confiance en elle, je m'étais entièrement ouverte à elle, lui avait raconté les moindre détails de ma vie, et elle m'a tout re-balancé dans la gueule... Trahi.

J'ai très souvent culpabilisé moi même à cause de ça, le fait de sentir que l'on s'enfonce, que l'on se fait du mal alors qu'il n'y a pas de réelles raisons apparente, comparé aux autres... J'ai eu du mal à arrêter de penser comme ça, car en fait quand je culpabilisé, ça me donnais envie de me mutiler, car je souffrais réellement, mais ne comprenais pas réellement pourquoi, alors les blessures sur mon bras devenaient ma raisons. Stupide façon de penser, stupide cercle vicieux...
Et tout ces mots, qu'elle pense elle ça de moi, ça a tout briser en moi.

Je n'ai pas recommencé pour autant, au contraire ça m'a fait revoir totalement ma façon de penser, ça m'a endurci, marre d'être faible, je ne voulait pas lui donner raison, pas me faire du mal pour elle alors que je semblais si bat dans son estime.

Donc voilà, juste pour savoir ce que vous en pensez, a-t-elle raison ? Avais-vous déjà ressentie ça ? Ou tout ce genre de trucs...
Prince Hypocrite
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Re: automutilation

Message par Prince Hypocrite »

Elle ne risque pas d'avoir raison.. C'est honteux de se permettre de juger quelqu'un sur ses actes passés (surtout qu'elle ne te connaissait pas à l'époque là, si j'ai bien compris), surtout en te comparant avec son entourage, avec elle-même.. C'est d'une incompréhension flagrante: elle n'a pas à te dire tout ça, parce qu'elle ne pourra jamais être à ta place, elle ne pourra jamais savoir ce que toi tu as réellement sentie.. Cette comparaison qu'elle fait, c'est exactement la même chose (enfin, toute relativité gardée) que si elle se plaignait du contenu de son assiette alors qu'au dehors, dans le monde, des milliers de gens crèvent de faim.. L'AM est quelque chose de personnel, entièrement personnel; ce n'est pas de l'égoïsme comme on sait si bien le dire: c'est juste une façon de tenter de gérer les choses, peut-être pas la meilleure, c'est une façon d'appeler au secours, peut-être pas la meilleure; personne ne ressent les choses comme quelqu'un d'autre.. Et ce n'est pas non plus une question de faiblesse ou de quoi que ce soit.. C'est comme ça, et puis c'est tout..

Je comprends ton sentiment de trahison.. Parce que c'en est une.. Au lieu de voir tous les efforts que tu fais, au lieu de voir l'effort que tu as fait rien qu'en lui en parlant, elle s'accroche à ce passé auquel toi tu essayes justement d'échapper.. Et c'est une horreur.. Ce manque de confiance en toi qu'elle te montre ne peut pas t'aider, je ne sais pas si elle se rend compte de ça (auquel cas, c'est bien la preuve qu'elle ne comprends rien à l'AM).. Mon exe avait toujours peur que je recommence mes "conneries" si elle me quittait; c'est dans la même veine que l'attitude de ta copine.. C'est comme si c'était impossible que l'on continue à vivre sans recommencer.. Comme si on était trop "faible" pour surmonter nos pulsions.. Tu l'as surmonté pour lui prouver qu'elle avait tord; on peut dire en quelque sorte que son attitude est bénéfique.. Mais pas sur le long terme..

On ne peut pas réussir si tout le monde autour de nous nous plombe_
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