WebAngels a écrit :Elle exprime bien souvent une demande de reconnaissance.
Demande à l'"Autre": Appel t'aide, reconnaissance d'un statut social..
mais aussi demande à "Soi": Se prouver certaines chose, se sentir capable de..., franchir un pas....
Pulsion de vie ou pulsion de mort ?
Dérision ou perte?
Exprimer une demande par le passage à l'acte car la parole ne peut pas l'exprimer... ne pas savoir exprimer ses "maux" par des mots!
J'invite les personnes concerné ou ceux qui veulent aider des gens dans de tels "détress", de s'orienter vers un professionnel du métier, un psychologue ou encore un psychanaliste ou de commencer tout simplement par en parler à son médecin.
TheWebAngels.
Je cite ce post , je pourrais en citer d'autres. J'avais pas l'intention de rester longtemps, j'ai bcp de choses à faire, mais le sujet m'a "interpellée" il a clignoté très fort ! ^^
Voici ma petite histoire, qui se rajoutera à la liste... Je fais partie des personnes qui appelaient à l'aide, car personne ne les remarquait.
J'ai commencé en 3ème, cela faisait alors 4 ans de collège et 4 ans de solitude. En cours de maths (et oui les maths nous tuent lol), tout le monde écoutait et moi je souffrais. J'en avais assez que personne ne me remarque, que j'ai pas d'amis, que je fasse tout pour être belle et sympa mais comme j'avais pas confiance en moi, ct difficile. Comme j'étais timide... Et puis je faisais la liste de toutes les bourdes que j'avais faites, du à ma timidité, ou ma gaffe naturelle.
Je voyais mon crayon à papier sur la table, je l'attrapais et sans me rendre compte de ce que je faisais, je l'ai appuyé sur mon bras. Fort. Ca a fait mal et j'étais heureuse que ça fasse mal. J'avais aussi peur qu'on me voit, mais j'ai regardé autour de moi et personne ne faisait attention à moi. J'ai commencé à tracer des lignes, je voyais la ligne blanche ainsi créée devenir rouge. C'était... beau. Parfait. Pur. Un dessin. Un dessin obtenu en se faisant mal, mais ca ne différait pas tellement des tatous (ce sont des dessins sur la peau qui font mal)
Puis, après cette première fois, a chaque fois que ca montait, que j'allais mal, que j'avais fait une connerie, je pensais "je suis nulle, nulle" ca me faisait pleurer (ca me fait parfois encore pleurer maintenant) et j'attrapais vite un ciseau, un crayon n'importe quoi, mes ongles, je me griffais fort su rle sbras et les jambes. Je me suis fait couler du sang une seule fois. J'avais peur de faire couler du sang. Je me suis toujours faites des blessure superficielles sauf une fois où j'ai pété un plomb, pour une raison très conne, et où j'ai pris un cutter et me suis ouvert sur le bras. Pendant le bonheur. La satisfaction. Puis après... oh merde, qu'est ce que je vais dire à maman ?
Et vous me croirez ou pas, mais je suis descendu direct la voir et je lui ai tout avoué. Et là ct dur. y avait ma soeur aussi et elles m'ont regardé :
"Comment tu peux te faire du mal ? Y a déjà assez de gens qui souffrent dans le monde et qui n'ont rien demandé ! Et tu te fais du mal !"
"Promets moi de plus jamais recommencer"
"OUi"
Ma mère espérait que c qu'un passage, et que j'allais arrêter.
Quand j'étais plus jeune, je cassais des objects, je hurlais. Geste puéril d'enfant. En grandissant, j'ai continué à agir puérilement, mais comme je ne voulais pas que ca se sache, je le faisais contre moi meme. Personne ne le remarquerait et tout irait bien. y a eu bien sur les questions des gens parfois sur mes bras mais j'inventais une excuse. Puor maman ct plus dur, quand j'allais manger j'avais tjs un pull. Quand l'été arrivait, je me disais "Arrête Evan arrête ! Ca va se voir"
Mais bon je continuais quand meme. Avant quand j'avais mal je pleurais mais je me suis rendue compte que pleurer c'étiat pas assez. Une pulsion destructrice me prenait et il fallait agir.
Pourquoi ?
Vous avez compris pour qu'on fasse attention à moi. mais pas seulement.
Quand je me faisais du mal, j'avais l'impression de controler ma vie, je controlais la souffrance. J'ai une grande peur c'est qu'on me torture. qu'n me fasse du mal sans que je puisse me défendre. (la peur de tout le monde d'ailleurs enfin normalement^^).
Comme vous qui avez posté, pendant ct super, apres je culpabilisais. Avant, ct la tension, pendant, la sérénité, après la tension encore. Quelqu'un a dit "cercle vicieux" c'est ça.
Ce n'était plus tolérable, ma mère l'avait remarqué, et moi au départ je ne voulais pas aller mieux. Je trouvais que j'allais très bien au contraire. mais je lui ai jamais dit (heureusement).
Puis, à mes 17 ans, on est allés voir un psy. Dur ! La première fois je me sentais mal, j'avias tellement peur de croiser des gens que je connaissais, j'allais dans un centre médical, maman avait préparé une excuse toute prete en cas de questions. Avec sa mère c dur. Rencontrer le psy avec elle rapidement, puis elle attendait dans la salle. Dur. J'avais qu'une envie : me barrer de là. Mais je crois que j'avais envie d'arrêter, et comme je veux me connaitre, j'avais envie de comprendre pourquoi.
A bon entendeur : le psy il vous apporte pas de réponses. Vous blablatez, iil fait "oui oui" et hop au revoir ! Pff. Je revenais quand meme, parce que maman m'y obligeait. Puis au fil du temps, je comprenais des choses (le controle, le désir de se faire remarquer tout ça), et lui il posait des questions très pertinentes qui me faisaient encore plus réfléchir.
Et un jour, j'ai compris que ca servait à rien, que ct mal et qu'il fallait arrêter.
Je vais mieux meme si j'ai encore des crises. Cette année, j'ai fait pire. Lol. Enfin.. j'ai frappé un mur. Le pb c'est que le mur avait des bosses et je me suis explosé la main. (là y avait du sang) Une amie a su pourquoi, elle a eu l'air choqué j'ai eu du mal à affronter son regard, parce que ca m'a remonté 6 ans en arrière (début 14 ans fin 17 ans et là j'ai 20 ans). J'ai encore envie de me faire mal parfois, je sens que pleurer ne sert à rien, et j'agis.
Meme avant après le psy, je le faisais encore, mais d'une manière que personne ne verrait, je pince ma paume entre mes ongles et je serre à m'en faire suer. je peux le faire sous la table, pendant qu'on mange ou qu'on discute.
J'ai des crises alors je peux aussi hurler, me tourner dans tous les sens dans mon lit, car c'(est une pulsion intense et elle est dans ton corps et il faut qu'elle sorte.
je pense que petit à petit je vais murir encore et arrêter de me faire du mal quand ça va mal.
En meme temps, quand ca va bien je me fais du bien.^^