Exactement comme Epicure, dont on fait bien à tort un athée, faute de le lire.Mais donc c'est très intéressant : le non théisme bouddhique n'est pas une négation des dieux, ce n'est pas une approche sans dieux, c'est une approche qui ne soumet pas aux dieux, et la subtilité est importante, je crois.
Justement, les Evangiles ne disent rien : autrement dit, ils ne condamnent pas l'homophobie de l'Ancien testament, pourrait-on légitimement dire. Saint-Paul s'inscrirait ainsi dans une continuité de Jésus, et non en rupture.Enfin chez les chretiens aucun evangiles ne parle de pratiques sexuel , elles metent souvent en avant l'aveuglement des pretres (docteurs de lois , pharisiens ) et aussi sur la mise en lumiere des parias, des oubliés des mises au banc de la société ( celle de Jesus) handicapé , samaritains , paiens, publicains et les femmes.
Les païens n'étaient nullement marginaux au temps de Jésus, puisque c'était l'Empire romain ! Celse (dont on ne connait le texte qu'à travers la réfutation d'Origène) avait vu incroyablement juste à propos des chrétiens et de leur intolérance fondamentale.