
Homosexualité: Acquis ou inné? Choix ou fatalité?
Re: Homosexualité: Acquis ou inné? Choix ou fatalité?
Si plusieurs personnes ont eu la même réaction c'est peut-être aussi que tu ne t'étais pas aussi bien exprimée que tu le croyais. Oui quand on lit ton post on a l'impression que dans ta phrase fessée = v*i*o*l . Ok tu dis que c'était pas ce qu'il fallait comprendre, mais nous on n'a que tes mots, c'est facile de comprendre de travers. Ensuite pour les amalgames, ben quand tu écris "je pense que pas mal d'homos le deviennent suite à ce genre de problèmes" il y a quand même de quoi réagir pour ceux qui ne partagent pas ce point de vue. Et comme pas mal d'homos le deviennent aussi sans "ce genre de problèmes", mais que les homophobes tordus dont tu parles sur un autre post font rapidement l'amalgame, ça me paraît assez logique que ton assertion déclenche des réactions... Si, tu peux t'exprimer mais les autres aussi, faut pas forcément mal le prendre si on n'est pas d'accord. 

Re: Homosexualité: Acquis ou inné? Choix ou fatalité?
Que je n'ai pas vécu ce que tu as vécu : ça me paraît une évidence, c'est le principe de la subjectivité : chacun dans son steak, je n'ai jamais prétendu que je pouvais être à ta place et naviguer à vue dans ton vécu ... dont on ne connaît que ce que tu veux bien nous en dire ...Chatounette a écrit :micz tu n'as pas vécu ce que j'ai vécu tu le dénigres alors tu te la fermes
Que je te dénigre : si tu m'avais attentivement lue, tu aurais compris que non, je ne conteste pas ta légitimité à ressentir ce que tu ressens (encore que là dessus encore tu sois assez floue), j'essayais juste d'ouvrir les choses pour peut-être les voir les choses d'une autre façon que je souhaitais moins dramatique, mais si tu souhaites prendre les choses de cette façon, je n'y suis pour rien.
Que je me la ferme : Ceci est une partie du forum où toute parole est bienvenue du moment qu'elle est courtoise et argumentée, et je pensais bien que mon propos entrait dans ce cadre là.
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Re: Homosexualité: Acquis ou inné? Choix ou fatalité?
Voilà une question bien compliquée. A titre personnel, je pense qu'il y a déjà beaucoup de contradictions entre ceux qui avancent que c'est déterminé dès la naissance et ceux qui essayent de déterminer l'influence du psychisme et du milieu social.
Après, je comprends bien qu'il arrive un moment où il faut se mettre d'accord et arrêter de donner du grain à moudre aux homophobes qui s'imaginent que ça tient uniquement à l'environnement, et que ça peut donc se "guérir" si on s'en donne les moyens. (Quitte à dire des choses qui ne sont pas forcément vraies dans l'absolu. Comme le fait que tout le monde naît avec une orientation pré-déterminée.)
Pour donner mon opinion, je dirais que le psychisme masculin / féminin et l'orientation homo / hétéro sont 2 choses bien séparées. On peut sans problème voir des types gays hyper-masculins qui apprécient de vivre ainsi, sans que ça soit forcément lié à une pensée hétéronormée de leur part. Et ils ne seront pas forcément attirés uniquement par les minets efféminés. Ce sont seulement les conventions et la manie de vouloir tout ranger dans des cases qui font croire que ça peut se passer uniquement ainsi.
De même qu'on peut voir des types efféminés qui se sentent pourtant parfaitement hétéros dans leur tête. Il en va de même pour certaines pratiques sexuelles que certains n'assument pas forcément, car ils s'imaginent qu'elle est liée à une certaine orientation. Alors que ça n'a rien à voir.
L'influence de l'éducation et du milieu est surtout importante sur la manière dont on va percevoir son orientation sexuelle. Un jeune homo va prendre conscience très rapidement de son orientation, si jamais il vit dans un milieu favorable. De même qu'ils y a beaucoup de gens mariés qui prennent conscience très tard d'un éventuel penchant homosexuel, sans que ce soit forcément de la lâcheté pour rentrer dans le moule. C'est juste qu'ils n'ont pas su se poser la question et qu'ils ne font pas forcément le lien entre l'homosexualité et le vide psychique qu'ils ressentent. Ils peuvent aussi très bien s'accommoder d'une vie 100% hétéro si leurs penchants homo ne sont pas trop forts.
Cela dit, bien que l'éducation ne fasse pas tout, je pense qu'elle a une certaine influence sur la manière dont elle va confirmer ou infirmer certains penchants aux yeux de nos semblables, en fonction d'une certaine norme sociétale. Je pense notamment à la pédérastie qui était une règle commune dans la Grèce antique, alors que les gens n'étaient pas forcément plus homos qu'aujourd'hui. La visibilité de l'homosexualité va varier en fonction de ce que la société décide d'en faire, même si l'influence sur le ressenti réel est plutôt minime.
Aussi, j'ai vraiment du mal à croire à l'influence unique de l'environnement et de l'éducation. Si ça se passait ainsi, je pense que ça ferait longtemps qu'un courant de pensée unique aurait transformé l'humanité en une armée de clones. Pourtant, il y en a toujours qui vont se rebeller ou avoir des opinions ou un mode de vie qui sera différent. La société se construit certes sur des règles communes qui permettent d'éviter les abus mais elle se bâtit également sur la richesse de pensée et de caractère de sa population qui n'a pas forcément d'origine déterminée. Tout comme la nature se construit sur la variété et l'échange entre individus pour pouvoir rester performante en cas de coup dur ou d'extinction massive. Sans aller jusqu'à dire que c'est déterminé par les gènes, je pense que le psychisme des individus est étroitement lié à des éléments que l'on ne maîtrise pas.
Je ne pense pas qu'il soit bienvenu de séparer l'homosexualité du reste. L'individu est constitué d'un mélange complexe de déterminisme, d'éducation et de sensibilité psychique. Et l'orientation sexuelle est juste une pièce de puzzle parmi les autres. Il faut considérer l'être humain dans son ensemble et ne pas tenir compte uniquement de ce qui nous arrange.
Il est également très difficile d'émettre de vraies hypothèses vu qu'au final, on obtient toujours un contre-exemple qui nous démontre le contraire. Ce domaine est encore balbutiant et les scientifiques ne sont pas du tout d'accord entre eux.
Je crois surtout que ça fait peur aux gens et qu'ils n'ont pas vraiment envie de savoir pourquoi, de peur que l'on puisse finalement tout modifier à notre guise. (Homos comme hétéros.)
Après, je comprends bien qu'il arrive un moment où il faut se mettre d'accord et arrêter de donner du grain à moudre aux homophobes qui s'imaginent que ça tient uniquement à l'environnement, et que ça peut donc se "guérir" si on s'en donne les moyens. (Quitte à dire des choses qui ne sont pas forcément vraies dans l'absolu. Comme le fait que tout le monde naît avec une orientation pré-déterminée.)
Pour donner mon opinion, je dirais que le psychisme masculin / féminin et l'orientation homo / hétéro sont 2 choses bien séparées. On peut sans problème voir des types gays hyper-masculins qui apprécient de vivre ainsi, sans que ça soit forcément lié à une pensée hétéronormée de leur part. Et ils ne seront pas forcément attirés uniquement par les minets efféminés. Ce sont seulement les conventions et la manie de vouloir tout ranger dans des cases qui font croire que ça peut se passer uniquement ainsi.
De même qu'on peut voir des types efféminés qui se sentent pourtant parfaitement hétéros dans leur tête. Il en va de même pour certaines pratiques sexuelles que certains n'assument pas forcément, car ils s'imaginent qu'elle est liée à une certaine orientation. Alors que ça n'a rien à voir.
L'influence de l'éducation et du milieu est surtout importante sur la manière dont on va percevoir son orientation sexuelle. Un jeune homo va prendre conscience très rapidement de son orientation, si jamais il vit dans un milieu favorable. De même qu'ils y a beaucoup de gens mariés qui prennent conscience très tard d'un éventuel penchant homosexuel, sans que ce soit forcément de la lâcheté pour rentrer dans le moule. C'est juste qu'ils n'ont pas su se poser la question et qu'ils ne font pas forcément le lien entre l'homosexualité et le vide psychique qu'ils ressentent. Ils peuvent aussi très bien s'accommoder d'une vie 100% hétéro si leurs penchants homo ne sont pas trop forts.
Cela dit, bien que l'éducation ne fasse pas tout, je pense qu'elle a une certaine influence sur la manière dont elle va confirmer ou infirmer certains penchants aux yeux de nos semblables, en fonction d'une certaine norme sociétale. Je pense notamment à la pédérastie qui était une règle commune dans la Grèce antique, alors que les gens n'étaient pas forcément plus homos qu'aujourd'hui. La visibilité de l'homosexualité va varier en fonction de ce que la société décide d'en faire, même si l'influence sur le ressenti réel est plutôt minime.
Aussi, j'ai vraiment du mal à croire à l'influence unique de l'environnement et de l'éducation. Si ça se passait ainsi, je pense que ça ferait longtemps qu'un courant de pensée unique aurait transformé l'humanité en une armée de clones. Pourtant, il y en a toujours qui vont se rebeller ou avoir des opinions ou un mode de vie qui sera différent. La société se construit certes sur des règles communes qui permettent d'éviter les abus mais elle se bâtit également sur la richesse de pensée et de caractère de sa population qui n'a pas forcément d'origine déterminée. Tout comme la nature se construit sur la variété et l'échange entre individus pour pouvoir rester performante en cas de coup dur ou d'extinction massive. Sans aller jusqu'à dire que c'est déterminé par les gènes, je pense que le psychisme des individus est étroitement lié à des éléments que l'on ne maîtrise pas.
Je ne pense pas qu'il soit bienvenu de séparer l'homosexualité du reste. L'individu est constitué d'un mélange complexe de déterminisme, d'éducation et de sensibilité psychique. Et l'orientation sexuelle est juste une pièce de puzzle parmi les autres. Il faut considérer l'être humain dans son ensemble et ne pas tenir compte uniquement de ce qui nous arrange.
Il est également très difficile d'émettre de vraies hypothèses vu qu'au final, on obtient toujours un contre-exemple qui nous démontre le contraire. Ce domaine est encore balbutiant et les scientifiques ne sont pas du tout d'accord entre eux.
Je crois surtout que ça fait peur aux gens et qu'ils n'ont pas vraiment envie de savoir pourquoi, de peur que l'on puisse finalement tout modifier à notre guise. (Homos comme hétéros.)
Re: Homosexualité: Acquis ou inné? Choix ou fatalité?
Merci, John Lemonade! Je trouve on peu dommage qu'une telle discussion est nécessaire, apparemment. En principe je m'en fiche pourquoi quel q'un ou quel q'une vit ça vie comme il ou elle le veut. C'est vraiment étonnant que on parle toujours d'une telle bagatelle: l'homosexualité. Enfin-c'est une bagatelle pour moi.
Re: Homosexualité: Acquis ou inné? Choix ou fatalité?
Qu'est-ce que tu entends par "ressenti réel" exactement ?John Lemonade a écrit :La visibilité de l'homosexualité va varier en fonction de ce que la société décide d'en faire, même si l'influence sur le ressenti réel est plutôt minime.
Re: Homosexualité: Acquis ou inné? Choix ou fatalité?
Je plussoie.John Lemonade a écrit : Pour donner mon opinion, je dirais que le psychisme masculin / féminin et l'orientation homo / hétéro sont 2 choses bien séparées. On peut sans problème voir des types gays hyper-masculins qui apprécient de vivre ainsi, sans que ça soit forcément lié à une pensée hétéronormée de leur part. Et ils ne seront pas forcément attirés uniquement par les minets efféminés. Ce sont seulement les conventions et la manie de vouloir tout ranger dans des cases qui font croire que ça peut se passer uniquement ainsi.
De même qu'on peut voir des types efféminés qui se sentent pourtant parfaitement hétéros dans leur tête. Il en va de même pour certaines pratiques sexuelles que certains n'assument pas forcément, car ils s'imaginent qu'elle est liée à une certaine orientation. Alors que ça n'a rien à voir.
[...]
Je ne pense pas qu'il soit bienvenu de séparer l'homosexualité du reste. L'individu est constitué d'un mélange complexe de déterminisme, d'éducation et de sensibilité psychique. Et l'orientation sexuelle est juste une pièce de puzzle parmi les autres. Il faut considérer l'être humain dans son ensemble et ne pas tenir compte uniquement de ce qui nous arrange.
Il est également très difficile d'émettre de vraies hypothèses vu qu'au final, on obtient toujours un contre-exemple qui nous démontre le contraire. Ce domaine est encore balbutiant et les scientifiques ne sont pas du tout d'accord entre eux.
Je crois surtout que ça fait peur aux gens et qu'ils n'ont pas vraiment envie de savoir pourquoi, de peur que l'on puisse finalement tout modifier à notre guise. (Homos comme hétéros.)
En même temps je pense que l'orientation sexuelle est innée. Cela dit l'acquis ( l'environnement, les expériences positives/négatives) peuvent influer sur l'innée inconsciemment. Le cerveau est en constante mutation, adaptation, séparer l'innée et l'acquis n'est pas forcement pertinent.
Re: Homosexualité: Acquis ou inné? Choix ou fatalité?
Est-ce que vous auriez des exemples, pour chaque proposition du sondage ? Par exemple, quels sont les acquisitions ET choix inconscients que l'on peut faire dans la vie ?
(et donc pareil pour toutes les propositions
)
Parce que personnellement, un choix inconscient, j'ai un peu de mal avec ce concept...
(et donc pareil pour toutes les propositions

Parce que personnellement, un choix inconscient, j'ai un peu de mal avec ce concept...
Re: Homosexualité: Acquis ou inné? Choix ou fatalité?
perso moi avant j'ai été hétéro jusqu'a l'age de 24/25 ans, apres bi et maintenant je pense que je suis plus gay mais pas sur encore
, je pense que tout dépend des personnes, il y'en n'a qui savent de suite qui sont homos d'autres plus tard, en fait chaque personne est différente

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Re: Homosexualité: Acquis ou inné? Choix ou fatalité?
Inné ou acquis, une chose est sûre jusqu'à présent: le(s) gêne(s) de l'homosexualité n'ont pas encore été trouvés...
Notre culture, notre éducation nous poussent a être hétérosexuels, la pub, les films, etc.
Néanmoins certains sont quand même homos... ce qui pourrait faire penser que la sexualité est quelque chose d'inné.
Pour ma part, je pense que c'est un mélange de tout ça, un peu d'inné et beaucoup d'acquis... parce qu'on choisit ou non de s'assumer tels que nous sommes, et c'est ça qui est le plus important.
Notre culture, notre éducation nous poussent a être hétérosexuels, la pub, les films, etc.
Néanmoins certains sont quand même homos... ce qui pourrait faire penser que la sexualité est quelque chose d'inné.
Pour ma part, je pense que c'est un mélange de tout ça, un peu d'inné et beaucoup d'acquis... parce qu'on choisit ou non de s'assumer tels que nous sommes, et c'est ça qui est le plus important.
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Re: Homosexualité: Acquis ou inné? Choix ou fatalité?
Personnellement, je serais tentée de dire qu'on n'a pas trop le choix. Je pense qu'on ne choisit pas qui on aime; ça nous tombe dessus comme ça, que la personne soit un homme ou une femme. Je comprends pas comment on pourrait "choisir" son orientation sexuelle 
