Pour ou contre l'homoparentalité ?
J'ai voté; je suis pour, et je veux un enfant (qui sera biologiquement mien également).
J'veux en avoir un vers 30-35 ans (histoire d'avoir bien vécu et d'avoir une situation bien assise, stable).
C'est en faisant de l'homoparentalité un "shéma possible" et bien ancré, "banalisé", que les mentalités évolueront toujours plus.
Et puis le désir d'enfants est indépendant de l'orientation sexuelle; à quoi bon s'y opposer? A rien. C'est plus une question de maturité, de personnalité, d'aptitude à éduquer un enfant, à être un(e) bon(ne) parent [...] qu'une question d'orientation "sexuelo-sentimentale"
J'veux en avoir un vers 30-35 ans (histoire d'avoir bien vécu et d'avoir une situation bien assise, stable).
C'est en faisant de l'homoparentalité un "shéma possible" et bien ancré, "banalisé", que les mentalités évolueront toujours plus.
Et puis le désir d'enfants est indépendant de l'orientation sexuelle; à quoi bon s'y opposer? A rien. C'est plus une question de maturité, de personnalité, d'aptitude à éduquer un enfant, à être un(e) bon(ne) parent [...] qu'une question d'orientation "sexuelo-sentimentale"
Je suis un homoparent !! Je suis père de deux garçons de 7 et 9 ans (j'en parle souvent sur le forum). Que te dire ? Car il n'y a rien à dire !
Les parents gays sont comme les autres, les enfants qui ont deux référents qu'ils soient hommes ou femmes en ont assez pour se construire, de plus, des membres extérieurs de la famille mais proche d'eux les aident tout autant à se situer et à avancer. Ne rien leur cacher sans en faire le sujet numéro un de la famille est une nécessité, "Eric, c'est le copain de papa" parfois l'"amoureux" et voilà. On verra à la puberté pour plus de détails.
Les parents gays sont comme les autres, les enfants qui ont deux référents qu'ils soient hommes ou femmes en ont assez pour se construire, de plus, des membres extérieurs de la famille mais proche d'eux les aident tout autant à se situer et à avancer. Ne rien leur cacher sans en faire le sujet numéro un de la famille est une nécessité, "Eric, c'est le copain de papa" parfois l'"amoureux" et voilà. On verra à la puberté pour plus de détails.
Dernière modification par zphyr le lun. juin 15, 2009 6:31 am, modifié 1 fois.
Merci Zphir pour ton témoignage, c'est vrais j'avais déjà lit certains de tes poste ou tu parlais de tes enfants
Merci à tous de participer à ce sondage, pour l'instant que des personnes pour et une majorité voulant/ayant des enfants, je trouves ça positif, car comme la Friendly :

Merci à tous de participer à ce sondage, pour l'instant que des personnes pour et une majorité voulant/ayant des enfants, je trouves ça positif, car comme la Friendly :
Et pour ce que dit Nicofoto, c'est vrais qu'avec leur référent masculin/féminin , ça deviens du grand. Même si je pense que la question du bien être de l'enfant est évidemment forcé de nous faire nous poser des questions, il suffit de réfléchir deux secondes pour penser à toutes les autres "difficultés", ou"anormalités" (et alors là je mais des énormes guillemets, car l'homoparentalité n'est pas une anormalité à mon sens) pour ce rendre conte que l'enfant ne rencontrera pas plus de problème que celui d'un couple hétéro avec ces multiples problème qu'il peut rencontrer.C'est en faisant de l'homoparentalité un "shéma possible" et bien ancré, "banalisé", que les mentalités évolueront toujours plus.
Alors, ça franchement...Nicofoto a écrit :Avec ces questions de référents masculins/feminins, les personnes contre l'homoparentalité se font psychologues de magazine pour adolescentes anorexique névrosées fanatique de Bill Kaulitz le temps d'une débat entre deux canettes de bierres...

Déjà, les propos crypto-insultants ( ouais, j'invente des expressions, c'est feune ) sur les anorexiques et les névrosés si tu pouvais éviter, je te remercierais. Après Tokio Hotel, on peut discuter.
La question de référent n'a rien à voir avec le fait d'être contre l'homoparentalité. Ce n'est pas parce qu'on dit que les enfants ont besoin de référents masculin et féminin pour se développer que c'est synonyme de "faut pas filer d'enfants aux pédégouines".
C'est important qu'un enfant soit confronté à toutes sortes de personnes et de choses dans son développement: hommes, femmes, autres enfants, personnes âgées, animaux, fleurs, bisounours (

D'ailleurs Zphyr précise dans son message que des membres de son entourage sont aussi là pour ses enfants. Et je doute que ce soit par hasard.

Je suis pour et je ne veux pas d'enfants. J'en ai trop vu pour le moment, je fais un break d'une cinquantaine d'années.
T'façon je suis trop coincé avec les bébés (à partir de deux ans ça va mieux, ils commencent à savoir faire des puzzles, à se moquer de mes dessins, t'es plus obligé de faire des grimaces débiles pour les faire rire, t'as plus peur de les casser en deux au cours d'une volée de chatouilles, tu peux jouer au loup avec eux, leur apprendre des jeux et des mots, c'est plus... interactif
).
Je serai juste le tonton qui emmènera les gamins du frangin au zoo et voir la Tour Eiffel et monter des cabanes en draps dans le jardin et qui leur dira "Ouais allez-y, vous pouvez veiller jusqu'à minuit, mais le dites pas à votre père
" et "Quoi ? Vos parents veulent pas que vous mangiez des frites ? Mais c'est un scandale !" et qui leur apprendra à conduire sur ses genoux à l'âge de dix ans et qui les emmènera en boîte à 15.
Bref, je serai le cauchemar de ma belle-soeur. 8)
Fin bon mon frère n'a pas l'ar trop pressé. Faut qu'il se magne, sinon je serai trop vieux pour aller en boîte quand ils auront 15 ans.


Je serai juste le tonton qui emmènera les gamins du frangin au zoo et voir la Tour Eiffel et monter des cabanes en draps dans le jardin et qui leur dira "Ouais allez-y, vous pouvez veiller jusqu'à minuit, mais le dites pas à votre père

Bref, je serai le cauchemar de ma belle-soeur. 8)
Fin bon mon frère n'a pas l'ar trop pressé. Faut qu'il se magne, sinon je serai trop vieux pour aller en boîte quand ils auront 15 ans.

+1, sur le rôle de future tante/terreur !!Nomade a écrit : Je serai juste le tonton qui emmènera les gamins du frangin au zoo et voir la Tour Eiffel et monter des cabanes en draps dans le jardin et qui leur dira "Ouais allez-y, vous pouvez veiller jusqu'à minuit, mais le dites pas à votre père" et "Quoi ? Vos parents veulent pas que vous mangiez des frites ? Mais c'est un scandale !" et qui leur apprendra à conduire sur ses genoux à l'âge de dix ans et qui les emmènera en boîte à 15.
Bref, je serai le cauchemar de ma belle-soeur. 8)
Mais j'ai répondu que j'etais pou, et que je voulais des enfants egalement.
Merci à Zphyr pour son témoignage.
Je crois qu'il y a un différence énorme entre les ped'z et les lez qui ont des enfants issus d'une union hétéro précedente ;
et les z'autres, qui galèrent avec un projet d'homoparentalité.
Culturellement parlant, dans notre société régie par la morale judéo chrétienne, un couple de femme ou d'homme NE peut PAS procréer.
Impossible. Nous sommes steriles, nous sommes infertiles, nous sommes des enfants de Dieu, mais ne pouvant pas en mettre au monde de façon artificielle.
C'est contre nature, rendez vous compte!
Erf.
C'est pr ça que ça m fait tiquer quand on porte le débat sur le droit à la normalité. Je ne veux pas être normale...
ça me fait pas tripper de coller à un modèle familial avec la cellule parents/enfants.
Nan.
je ferais pas un cours d'anthropo de la filiation ici, mais faut juste savoir que ce modele qu'on appelle "nucléaire" est récent: fin 19ème siècle.
Avant y'avait quoi? la famille elargie. la cohabitation des générations. la présence forte, des "parrains" ou "marraines" des oncles et tantes.
Tout ce petit monde évoluait ensemble... Et ça c'est plus intéressant selon moi.
Donc, je replace la famille dans un cadre plus large.
J'avais à l'époque le rève d'un projet de vie avec mon meilleur pote pédé. Des enfants ensemble, la même (grande) baraque .. et nos compagne/compagnons respectif dans le coin.
Faut juste que j'arrete de courir après ce rève, il est évanoui depuis lgtps hélas, mais en substance c'est ce que j'aimerais vivre ...
Désolé, je n'ai pas pensé que ça pouvait choquer, blesser ou mettre mal à l'aise, c'était pas le butAlors, ça franchement... Confused
Déjà, les propos crypto-insultants ( ouais, j'invente des expressions, c'est feune ) sur les anorexiques et les névrosés si tu pouvais éviter, je te remercierais. Après Tokio Hotel, on peut discuter.
Non mais je ne suis pas sûr que tu ai saisie, peut-être que je me suis mal exprimé.La question de référent n'a rien à voir avec le fait d'être contre l'homoparentalité. Ce n'est pas parce qu'on dit que les enfants ont besoin de référents masculin et féminin pour se développer que c'est synonyme de "faut pas filer d'enfants aux pédégouines".
C'est important qu'un enfant soit confronté à toutes sortes de personnes et de choses dans son développement: hommes, femmes, autres enfants, personnes âgées, animaux, fleurs, bisounours ( Arrow ). Un enfant élevé par deux femmes a besoin d'une présence masculine ( et je n'ai pas dit d'un père. Surtout que le père peut être une femme ). Et inversement. Parce que je pense qu'il y a certains aspects qui ne peuvent être apportés que par un sexe.
D'ailleurs Zphyr précise dans son message que des membres de son entourage sont aussi là pour ses enfants. Et je doute que ce soit par hasard. Wink![]()
Ce que je voulais dire c'est que les gens argumentent sur des notions pseudo psychologique. En ce qui concerne les référents, de suite ils vont dire que l'enfant ne sera pas stable ou aura des problèmes psy du fait qu'ils n'auront pas les référents masculins et feminins, sous-entendu papa + maman.
Or, si on regarde un peu plus en détail, les référents masculins et féminins ne se limitent pas aux seuls parents mais s'étendent bien plus loin.
Voila, je voulais mettre un peu d'humour mais c'est mal passé et je m'en excuse.