existe-t-il beaucoup de scientifiques gay

[ExMembre]

Albius, je me demande si ce que tu as constaté n'est pas propre aux milieux très majoritairement masculins et très compétitifs ?

Je suis également ingénieur, et je ne me suis senti à l'aise pour m'outer que dans des milieux mixtes. Prof dans le secondaire d'abord (et pourtant dans une ZEP) puis dans le service très féminin (bureau paysager avec 8 madames et 2 messieurs avec bises le matin dans l'ordre hiérarchique) d'un ministère plutôt orienté RH. Là, ça passait plutôt avec sympathie. En plus, entouré que j'étais par une bande de psychologues, inutile de se cacher.

Mais mon dernier CO a été fracassant, pénible et réalisé (à l'insu de mon plein gré comme disait l'autre) dans un milieu nettement plus macho et viril, milieu militaire pour être précis. Dans un service orienté ingénierie / recherche, et je dois bien avouer que là ... c'était perçu comme beaucoup plus exotique ... ça avait fait à l'époque tout un foin ...

Je ne suis pas persuadé qu'il y ait moins de scientifiques ou d'ingénieurs gays que de coiffeurs ou de décorateurs. Mais le milieu se prête parfois moins à l'ouverture ...

[Crown Prinz]

Ah mais sweetie, je ne nie aucunement que chacun est libre d'exercer son discernement pour définir si oui ou non l'équipe professionnelle immédiate dans laquelle il baigne est un milieu propice ou non à une sortie du placard. C'est clair que dans un terrain peu favorable, ça peut être dangereux.

Là où je tique, c'est quand je lis des énormités péremptoires et condescendantes, du type : "Ingénieur n'est pas une fonction qui se prête à parler de sa vie sexuelle", ce qui est une assertion radicalement différente (et où ta clairvoyance t'aura fait noter au moins 3 idioties : le teme "fonction", le terme "vie sexuelle", et le sens global beaucoup trop généraliste de l'assertion).

[ExMembre]

Absolument, Darling. Déjà le terme "fonction d'ingénieur" est beaucoup trop généraliste. Ce sont des choses très différentes que d'être ingénieur/rat de la boratoire dans un institut de recherche entouré de collègues toutes féminines à étudier l'évolution de l'ADN de souris tenues par les pattes à des pinces à linge et soumises à un bombardement intensif de neutrons rapides pour voir à quoi ressemble leur gueule après ...

ou bien ...

d'un ingénieur à la Ville de Paris chargé d'encadrer une centaine de séduisants éboueurs d'origine turque et de se masturber le soir sur leurs chaussettes sales et puantes de transpiration préalablement dérobées à leur grand désarroi.

C'est pas le même contexte.

[inconnu n]

OFF-Topic :

Désolé Crown, j'ai beau être polyamoureux, mais le seul qui a le droit d'appeler Soeur Sourire "chéri" (ou ses dérivés en anglais) c'est moi. Yes, I'm jealous. .

Sinon quelle fonction se prête à parler de sa vie sexuelle (j'insiste bien sur sexuelle, pas amoureuse), puisqu'on en a parlé ?

[Norma]

OFF-Topic :

[quote="N.S."] Sinon quelle fonction se prête à parler de sa vie sexuelle (j'insiste bien sur sexuelle, pas amoureuse), puisqu'on en a parlé ?[/quote] Pute.

Sinon, il est assez cohérent qu'il soit rare de rencontrer sur des sites de rencontre des garçons en profession universitaire scientifique gay, pour la bonne et simple raison que seul 1% de la population française possède un doctorat, donc si tu cibles encore plus en prenant que les doctorat de science et en exceptant médecine ça doit tabler dans les 0,5% dans le meilleur des cas.

Donc, si on considère que les sites de rencontres sont représentatifs de la composition de la société en général, seul 0,5% des gays inscrits sur des sites de rencontre correspondent au type de carrière que tu recherches.

Ce serait la même chose cela dit si tu cherchais à rencontrer des gay éleveurs de faucon ou joueur de triangle.

BTW, des gays dans les sciences dures à haut niveau ça existe, j'en connais personnellement deux faisant ou ayant fait un doctorat dans le domaine.

[albius21]

Naturellement, c'est un fait.
1% x 10% = 0.1 % de la pop globale rien que pour une doctorat et gay, c'est pas lourd soit a peine 60 000 ames en peine en France.
Rapporté à Paris et son agglo = 10 000 gay et docteurs
Ensuite 1/3 pour obtenir le nombre d'homo hommes soit 3 000.
J'extrapole à l'effectif des sites de rencontre : 30% soit 1 000 dans la tranche d'age des 25 50 reference à la pyramide des ages francaise 45% soit 450 individus sur Paris gay avec un doctorat ou équivalent sur toute l'agglo parisienne.

[Adyton]

Dans les milieux matheux que j'ai pu connaître, il y avait pas mal de gays.
Dans ma promo, on dépassait les 10 %, dans la promo précédente aussi, pas mal sont enseignants chercheurs, je ne sais pas où ils en sont de leur coming out, c'est sans doute un milieu mois simplement ouvert que d'autres mais bon, faut pas non plus généraliser...

Pour les matheux célèbres gays, certes Turing mais aussi G.H. Hardy, selon toute vraisemblance, dans le genre anglais excentrique, décidément...

[Norma]

Naturellement, c'est un fait.
1% x 10% = 0.1 % de la pop globale rien que pour une doctorat et gay, c'est pas lourd soit a peine 60 000 ames en peine en France.
Rapporté à Paris et son agglo = 10 000 gay et docteurs
Ensuite 1/3 pour obtenir le nombre d'homo hommes soit 3 000.
J'extrapole à l'effectif des sites de rencontre : 30% soit 1 000 dans la tranche d'age des 25 50 reference à la pyramide des ages francaise 45% soit 450 individus sur Paris gay avec un doctorat ou équivalent sur toute l'agglo parisienne.

Loin de moi l'idée de contester des capacités en statistique, mais je me questionne sur ton 1/3 d'hommes dans les docteurs parisiens ... Pas sûre que ce ne soit pas 50/50 avec les femmes.
Et tu as oublié de retrancher les garçons déjà en couple, ceux ne cherchant pas de relation, et ceux qui ne se sont pas encore révélés à eux même en tant que gay.

Et sinon, pourquoi chercher un partenaire sexuel avec une telle similitude de formation ? Ne serais-tu pas ouvert à une certaine forme d'altérité tant qu'un minimum de culture et de curiosité sont présentes chez ton futur potentiel partenaire ?

[Stochastus]

Je suis doctorant en physique théorique et gay. Voilà, encore un
Je ne suis pas outé dans mon milieu, mais j'ai un collègue qui doute, je crois. Pour ma part, j'ai un sentiment que dans les domaines scientifiques, on s'en fout pas mal en fait.

[albius21]

Je suis doctorant en physique théorique et gay. Voilà, encore un
Je ne suis pas outé dans mon milieu, mais j'ai un collègue qui doute, je crois. Pour ma part, j'ai un sentiment que dans les domaines scientifiques, on s'en fout pas mal en fait.

Tiens justement ca tombe bien. Je suis dans la m****
J'ai trouvé un système différentiel pour un article mais comme je suis géographe, je ne dispose pas des connaissances théoriques pour l'étudier.
Est ce que tu accepterais de prendre sur ton temps pour definir ses grandes tendances.
Tu vas me dire ca depend duquel.
J'ai tout tenté y compris avec des matheux et on m'a seulement fourni un tableau Excel avec une discretisation à la Euler, mais ca je sais deja faire. Moi, ce qui m'interesse, c'est vraiment des solutions analytiques (etude de stabilité, ...). Enfin voila, j'avais trouvé un texte sur le net de l'ENS ecrit par un certain Jourdan qui donnait quelques pistes mais ca restait un peu mystérieux pour moi sur certains points (matrice jacobienne, plan de phase...).