Je comprends très bien ce que tu veux dire, après (tout en respectant ton opinion, évidemment), je suis pas totalement d'accord.Deux petites choses qui me viennent en vous lisant :
- On a besoin parfois d'appartenir à un groupe, surtout si la différence qui nous caractérise est plutôt discriminée. Se sentir mois seul...
Je pense pas que l'orientation sexuelle soit un point commun réellement significatif pour regrouper des gens. Et dans le cadre des associations militantes ou d'aide aux gens en difficulté, ou lorsqu'on manifeste, LGBT donc, pour moi ce qui regroupe réellement dans ce cas c'est l'activité associative et l'idée qu'il y a derrière ("je veux aider"/"je veux me battre contre une injustice", en gros). Comme d'ailleurs dans tous les groupements engagés d'une façon ou d'une autre (pour aider les malades, protéger le savon de Marseille, lutter pour la langue française, ou contre l'immigration, ou les groupes nationalistes...). Et je remets pas du tout en question les associations et les militants.
En revanche, surtout hors de ce cadre, l'orientation sexuelle est pas selon moi un point commun dans l'absolu en soi. Ça rend pas en soi deux personnes plus proches ou plus ressemblantes dans l'absolu. Pas plus que si les deux aiment la glace à la fraise. Et pas plus voire souvent beaucoup, beaucoup moins que des tas d'autres critères (goûts, opinions, manière de fonctionner...).
C'est que mon opinion, pas une vérité générale que je veux asséner. Je me l'applique à moi, en considérant que ça ne fait pas partie de mon identité (juste un détail de ma personnalité) et que ça ne fait pas de moi un membre d'une quelconque communauté, et que j'ai aucun point commun a priori avec un LGBT plus qu'avec n'importe qui d'autre.
Ce qui m'a pas empêché d'aller aux manifs (parce que j'étais pour la mesure politique -mariage et adoption-, rien de plus ni moins).
(Mais ça change rien à ma vie que des gens aient l'instinct communautaire, donc ça me "dérange" pas, j'adhère pas à cette façon de voir les choses mais c'est tout).