Tiobb a écrit :Tsar a écrit :Tiobb a écrit :
En france, le problème, c'est que plus beaucoup de monde ne veut travailler car on gagne plus à rester chez soi...
Chacun son truc, après, de plus en plus de personnes veulent travailler pour un patron pour le faire tourner bourrique (bouffer du patron quoi), et ça, c'est pas très sain...

Poujadisme du soir, espoir. Ou pas.
Pourquoi, ce n'est pas ce qu'il fallait dire???? Désolé, je ne rentre pas dans le moule...
Et bien lire que je ne mets pas tout le monde dans le même panier!!!
J'ai un peu de vécu en tant que salarié et patron aussi, je posais juste une constation...

Ce n'est pas une constatation, mais un lieu commun réactionnaire, et ce n'est pas une question de moule, mais de chiffres. Le RSA est plafonné à 497 euros pour une personne seule, à 980 pour un couple avec deux enfants, soit à peine la moitié du seuil de pauvreté. Par ailleurs, je te mets au défi de me trouver une seule étude incontestable qui démontre que les bénéficiaires d'allocations refusent de reprendre un emploi parce que ce serait moins rentable. En fait, il n'est pas rare qu'ils en reprennent un travail, même s'ils y perdent, tant la stigmatisation de "l'assistanat", en vogue depuis les années 70, est forte, et tout ça est à mettre en parallèle avec des dépenses incompressibles (logement, nourriture, électricité, chauffage, santé) en constante augmentation.
Et pendant ce temps, le nombre de pauvres, c'est-à-dire des personnes vivant avec moins de 60% du revenu médian (soit 954 euros par mois pour une personne seule, 2052 pour un couple avec deux enfants) atteint tranquillement les 8,7 millions.
J'ajouterai pour faire bonne mesure que le nombre de Français ayant droit au RSA était estimé en 2011 à 1,5 millions. Or, à la même époque, on ne comptait que 650 000 bénéficiaires effectifs, faute d'information suffisante ou de procédures compréhensibles et abordables. En outre, il est strictement impossible de gagner plus grâce aux allocations, qu'une personne qui travail (sauf cas de temps partiel).
Si tu as des informations sur un complot des salariés visant à rendre fous les gentils patrons en se faisant embaucher pour leur rendre la vie impossible, je serais ravi que tu me les fasses partager. En attendant, on pourra se consoler en se disant que les procédures de licenciement sont de plus en plus simples. Que tu ais eu affaire à des employés indélicats ne suffit pas à édicter une règle générale.