ben je suis à 100/100 pour la mixité...mais je reconnait qu'il y a du vrai dans ce que dit doddy.
étant lesbienne, je me sens souvent frustrée en pensant que des boites sont homo mec et d'autres homo filles....
vraiment je trouve ça malsain.
c'est tellement plus déjanté et bon enfant quand on est tous mélangés!
et tellement plus enrichissant aussi...
La non Mixité
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deadxkorps
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- Inscription : ven. juin 30, 2006 6:49 pm
Oui moi aussi je suis d'accord
C'est quand même plus sympa d'être mélangé qu'être seulement entre filles ou entre garçons.... J'ai toujours eu des amis des deux sexes, c'est nul de se cantonner à un seul.
C'est un phénomène qu'on retrouve aussi dans les bars lesbiens m'a-t-on dit aussi... Faut quand même pas exagérer, surtout quand le mec est accompagné d'une fille. Et puis si de temps en temps y'a des hétéros lourds, et bah ils se font virer par la sécurité et basta... Si fallait tout le temps vivre dans la peur etc bah après on finit comme les ricains et leurs gated communities ce qui est le comble du repli sur soi.
C'est quand même plus sympa d'être mélangé qu'être seulement entre filles ou entre garçons.... J'ai toujours eu des amis des deux sexes, c'est nul de se cantonner à un seul.
C'est un phénomène qu'on retrouve aussi dans les bars lesbiens m'a-t-on dit aussi... Faut quand même pas exagérer, surtout quand le mec est accompagné d'une fille. Et puis si de temps en temps y'a des hétéros lourds, et bah ils se font virer par la sécurité et basta... Si fallait tout le temps vivre dans la peur etc bah après on finit comme les ricains et leurs gated communities ce qui est le comble du repli sur soi.
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Moooooog
Je suis pour la mixité, au moins la mixité homo garçons et filles, voire pour la mixité homo et hétéro (bien que ça puisse rendre les rencontres plus difficiles). Mais voilà, ce n'est pas si simple.
Je vais commencer par une parenthèse concernant la lutte féminine: il ne faut pas oublier que le féminisme des années 70 est en réaction à un monde complètement dominé par les hommes. Pour comprendre le contexte, voici quelques dates qui donnent à réfléchir:
1791: Les femmes ne sont plus exclues des droits de succession
1804: Le Code Civil consacre l'incapacité juridique de la femme mariée
1907: Les femmes mariées peuvent disposer librement de leur salaire
1920: Les femmes peuvent adhérer à un syndicat sans autorisation maritale
1938: Réforme des régimes matrimoniaux ; suppression de l'incapacité juridique de la femme mariée ; en théorie les femmes peuvent ouvrir un compte en banque, mais pas en pratique
1942: La femme est l'adjoint du mari dans la direction de la famille
1960: Les mères célibataires peuvent avoir un livret de famille
1965: Une femme mariée peut exercer une activité professionnelle sans le consentement de son mari
1970: Loi relative à l'autorité parentale conjointe. Le père n'est plus le chef de famille
1975: Instauration du divorce par consentement mutuel
1985: Egalité des époux dans la gestion des biens de famille et des enfants
Fin de la parenthèse pouvant expliquer un certain radicalisme dans le féminisme.
Maintenant, lorsqu'on voit des hétéro lourdeaux qui essayent de draguer des filles qui aiment les filles dans une soirée dont le titre est explicite, je n'arrive vraiment pas à comprendre. Manque d'éducation ? Dans tous les cas, dans le contexte de lutte pour l'égalité des droits et des traitements, et considérant le poids de l'histoire, ces actes peuvent être lourds de conséquences, et je comprends la tentation de faire des soirées non mixtes.
Côté gay, je me rappelle aussi d'un très mauvais moment passé dans un bar (gay/un peu mixte) où je discutais tranquillement avec un ami hétéro. Jusque là pas de problème. Mais voilà qu'un ami commun débarque, hétéro et pas très en phase avec l'ambiance cosy du bar. Passe encore. Mais voilà que ses potes hétéro (commerciaux de base, brailleurs, etc.) débarquent comme s'ils allaient dans n'importe quel bar, envahissent la moitié de la salle et se comportent en commerciaux hétéros de base... Là ça coince pour moi. Je m'éclipse avec l'ami avec qui je discutais.
Pourquoi ça coince ? Parce qu'ils sont arrivés comme ils iraient dans n'importe quel lieu, en se l'appropriant, sans faire attention à l'ambiance initiale, en étant en décalage total avec le lieu. Dire que c'est une question de sexualité, c'est un raccourci que je ne ferai pas. Mais clairement ils ne sont pas familiers avec certains traits relatifs aux lieux homo, et manquent -je dois dire, clairement- d'une certaine éducation. Toujours est-il qu'il y avait un problème, et que je suis parti.
A mon sens le problème entre les "mondes" gay, lesbien, et hétéro, vient d'un manque d'éducation, qui conforte certaines personnes dans des comportements radicaux de séparation totale. Et c'est dommage.
Oui je suis pour les lieux mixtes, au moins gay et lesbien, je m'y sens bien plus à l'aise et l'ambiance est d'ailleurs souvent plus sympa, voire pour les lieux mixtes hétéro et homo mais avec plus de réserves car le problème d'éducation sur la question LGBT est a priori plus fréquent chez les hétéros.
Je vais commencer par une parenthèse concernant la lutte féminine: il ne faut pas oublier que le féminisme des années 70 est en réaction à un monde complètement dominé par les hommes. Pour comprendre le contexte, voici quelques dates qui donnent à réfléchir:
1791: Les femmes ne sont plus exclues des droits de succession
1804: Le Code Civil consacre l'incapacité juridique de la femme mariée
1907: Les femmes mariées peuvent disposer librement de leur salaire
1920: Les femmes peuvent adhérer à un syndicat sans autorisation maritale
1938: Réforme des régimes matrimoniaux ; suppression de l'incapacité juridique de la femme mariée ; en théorie les femmes peuvent ouvrir un compte en banque, mais pas en pratique
1942: La femme est l'adjoint du mari dans la direction de la famille
1960: Les mères célibataires peuvent avoir un livret de famille
1965: Une femme mariée peut exercer une activité professionnelle sans le consentement de son mari
1970: Loi relative à l'autorité parentale conjointe. Le père n'est plus le chef de famille
1975: Instauration du divorce par consentement mutuel
1985: Egalité des époux dans la gestion des biens de famille et des enfants
Fin de la parenthèse pouvant expliquer un certain radicalisme dans le féminisme.
Maintenant, lorsqu'on voit des hétéro lourdeaux qui essayent de draguer des filles qui aiment les filles dans une soirée dont le titre est explicite, je n'arrive vraiment pas à comprendre. Manque d'éducation ? Dans tous les cas, dans le contexte de lutte pour l'égalité des droits et des traitements, et considérant le poids de l'histoire, ces actes peuvent être lourds de conséquences, et je comprends la tentation de faire des soirées non mixtes.
Côté gay, je me rappelle aussi d'un très mauvais moment passé dans un bar (gay/un peu mixte) où je discutais tranquillement avec un ami hétéro. Jusque là pas de problème. Mais voilà qu'un ami commun débarque, hétéro et pas très en phase avec l'ambiance cosy du bar. Passe encore. Mais voilà que ses potes hétéro (commerciaux de base, brailleurs, etc.) débarquent comme s'ils allaient dans n'importe quel bar, envahissent la moitié de la salle et se comportent en commerciaux hétéros de base... Là ça coince pour moi. Je m'éclipse avec l'ami avec qui je discutais.
Pourquoi ça coince ? Parce qu'ils sont arrivés comme ils iraient dans n'importe quel lieu, en se l'appropriant, sans faire attention à l'ambiance initiale, en étant en décalage total avec le lieu. Dire que c'est une question de sexualité, c'est un raccourci que je ne ferai pas. Mais clairement ils ne sont pas familiers avec certains traits relatifs aux lieux homo, et manquent -je dois dire, clairement- d'une certaine éducation. Toujours est-il qu'il y avait un problème, et que je suis parti.
A mon sens le problème entre les "mondes" gay, lesbien, et hétéro, vient d'un manque d'éducation, qui conforte certaines personnes dans des comportements radicaux de séparation totale. Et c'est dommage.
Oui je suis pour les lieux mixtes, au moins gay et lesbien, je m'y sens bien plus à l'aise et l'ambiance est d'ailleurs souvent plus sympa, voire pour les lieux mixtes hétéro et homo mais avec plus de réserves car le problème d'éducation sur la question LGBT est a priori plus fréquent chez les hétéros.
Bonsoir,
Pour vous répondre : il s'avère que dans notre société, les hommes ont le pouvoir. Je sais, certains et certaines contestent cette analyse ; peu me chaut ! C'est ainsi. Tous les militants homos ont donc remarqué que quand un groupe comprend des hommes et des femmes, les hommes prennent le pouvoir. En attendant que ça change (cf le débat sur le genre), les filles créent parfois des espaces non mixtes où elles peuvent s'exprimer librement, s'affranchir du joug phallipe.
Et pour vous répondre complètement, voici le type même de réaction qui me pousse chaque jour un peu plus dans le camp de celles qui luttent contre la "dictature des bistouquettes" !
Bonne fin de soirée
Cy, la conne de service !
J'avoue que cette formulation me laisse pantoise ! C'est d'un réducteur, voire d'un méprisant à l'égard d'un mouvement dont on pense ce que l'on veut mais qui a permis, excusez du peu, la libéralisation de l'avortement et de la contraception ainsi que la constitution du viol en crime, l'égalité professionnelle, l'égalité en matière de droits parentaux et j'en passe.fredouille a écrit :ls nanas qui sont "no bistouquettes" datent du feminisme a tout crin des années 70 avec Dworkin en particulier
Bel argument ! "Conne", ce n'est pas une injure plutôt ? Et ne me dites pas que blabla c'est une façon de causer, elle est innaceptable !Coolio a écrit :Je trouve qu'elles sont vraiment conne de faire ca...
Pour vous répondre : il s'avère que dans notre société, les hommes ont le pouvoir. Je sais, certains et certaines contestent cette analyse ; peu me chaut ! C'est ainsi. Tous les militants homos ont donc remarqué que quand un groupe comprend des hommes et des femmes, les hommes prennent le pouvoir. En attendant que ça change (cf le débat sur le genre), les filles créent parfois des espaces non mixtes où elles peuvent s'exprimer librement, s'affranchir du joug phallipe.
Et pour vous répondre complètement, voici le type même de réaction qui me pousse chaque jour un peu plus dans le camp de celles qui luttent contre la "dictature des bistouquettes" !
Bonne fin de soirée
Cy, la conne de service !
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deadxkorps
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fredouille
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RhooooSpoutnik a écrit :Bonsoir,
J'avoue que cette formulation me laisse pantoise ! C'est d'un réducteur, voire d'un méprisant à l'égard d'un mouvement dont on pense ce que l'on veut mais qui a permis, excusez du peu, la libéralisation de l'avortement et de la contraception ainsi que la constitution du viol en crime, l'égalité professionnelle, l'égalité en matière de droits parentaux et j'en passe.fredouille a écrit :ls nanas qui sont "no bistouquettes" datent du feminisme a tout crin des années 70 avec Dworkin en particulier
J'avoue j'ai ete réducteur, mais ca n'a rien de meprisant.
J'aurai du dire qu cetait les membres les plus à fond de ce mouvement. J'aurai bien parlé d'engagé, mais ca va encore etre mal percu et ca ne reflete pas du tout ce que je voudrais dire.
En gros les membres de la frange la plus extremiste du feminisme a ete les premieres à proner ce genre de choses. Ca n'enleve rien des avancées dont l'ensemble de ce mouvement est responsable, hein, et qui a toute ma sympathie et mon respect.
Mais effectivement je trouve franchement ridicule les hotels ou l'on n'admet que la population feminine, quoique cela passe encore, mais où seul les animaux femelles sont admis ainsi que les enfants males en dessous de 3 ans. Je trouve cela d'un grotesque... Et c'est pas vieux, ya 2 ans une copine pour suivre sa douce, a reservé dans ce genre d'hotel...
D'autant que ce sont les memes personnes qui ont ralees et luttées, à juste titre, contre les lieux reservés aux hommes. Je parle des clubs hein.
Ca ressemble assez à une reaction du genre: on vous fait subir ce qu'on a subi... Et je trouve ça franchement enfantin
Quant à la parité, si ca permet de faire bouger les choses tant mieux, mais je ne souhaite qu'une chose, c'est qu'elle disparaisse: on ne reflechit ni avec ses couilles ni avec son vagin (crucifiez moi). Et devoir obliger la mixité des listes risque d'entrainer a des postes clefs des gens qui ne seront pas des plus qualifiés, le vivier politique etant ce qu'il est. L'obligation de mixité c'est au debut qu'il faut le faire pas à la fin: a savoir l'instauration des quotas a la fac et dans les grandes ecoles. De toute facon, en ce moment, vu ce qu'il y a en homme comme femme.... C'est pas byzance.