Ces questions de forme réglées, effectivement c'est très philosophique. La philo, certains adorent, certains détestent, mais je dirais surtout que certains en ont un besoin vital (cf. la préface de Luc Ferry dans Apprendre à vivre), d'autres absolument pas. Lecteurs, si c'est votre cas, passez au post suivant et soyez contents d'être heureux comme ça
Peut on aimer en tant que gay ? Oui, bien-sûr !
L'amour est un terme à la fois beau et bateau, chacun y comprend ce qu'il veut. Mais quelle qu'en soit son acception, toute forme d'amour est possible quelle que soit le sexe des intéressés, biologiquement ce n'est que la procréation homosexuelle qui n'est pas possible.
Après, tu peux rendre la chose impossible si tu viens y coller de la religion là-dedans, c'est sûr. Ou tu peux te nourrir d'un préjugé quelconque qui t'amènera à penser qu'une relation stérile est une relation futile, mais un regard sur la réalité devrait t'en départir très vite.
Tu as surement subi l'image que le mass-media véhicule concernant les gays. Les médias commerciaux montrent ce qui se vend bien. Ce qui sort de l'ordinaire se vend mieux que l'ordinaire. On ne vas donc pas nous montrer des gays vivant heureux, en couple dans une relation stable depuis longtemps, et qui entretiennent un véritable amour l'un pour l'autre. Pourtant, cela exsite autour de toi, mais tu ne le vois pas. Ce qu'on te montre, c'est plutôt Queer as Folk (désolé pour les fans, et mon but n'est d'ailleurs pas du tout de descendre cette série, c'est juste pour illustrer mes propos).
En ce qui concerne ce "problème de durée", je crois qu'il a pour origine l'illusion de l'éternalité, on voudrait croire qu'une chose durera à l'infini par souci d'auto-protection, pour éviter d'être blessé dans le futur. Mais je dirais que cela n'a aucun rapport avec la problématique homo/hétéro. Il faut d'abord accepter que tout a un début et tout a une fin. Une fois que cela est fait, on peut commencer à profiter de la vie.