Le courage ?
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Lithium flower
- Messages : 77
- Inscription : dim. janv. 21, 2007 6:14 pm
Le problème, c'est que se concentrer sur le passé, c'est la spécialité de la France, la tendance est un peu trop forte. Exemple, pourquoi est ce qu'on en est encore à débattre des trente cinq heures ( je prend pas parti) alors qu'on a plus important a fouetter, genre, une dette publique à 66,6%.
Le deuxieme truc, c'est qu'il faut pas confondre mémoire et histoire. les deux sont nécéssaires, mais le but de l'Histoire, c'est pas de ne "pas comettre les erreurs du passé blabla.." Sinon ça serait bien inutile !! Et si encore ça fonctionnait.. Mais bon, passons..
Quant au devoir de mémoire, c'est bien beau, mais les commémoration publique, fort bien, qu'en est il de l'aspect individuel ? Pourquoi est ce qu'a un jour J on va décider soudainement de se souvenir de tel type, ou tel salaud , tel massacre ? On l'oublie d'habitude ?
Pourtant ya qu'a ouvrir le journal pour pas oublier, et pour pas oublier qu'une statue n'a jamais empeché de perpetrer les mêmes conneries infâmes.
Le devoir de mémoire, c'est se souvenir que l'horreur comme le courage, ça existe, pas un jour dans l'année, mais tout le temps, à chaque instant.
Un problème de cohésion social croissant, des émeutes toutes fraiches il faut faire passer la pillule ? Hop, médiatisation massive autour d'un film ( pas mauvais cela dit) salué par toute la clique sos racisme, cérémonie en grande pompes du gouvernement etc..
Planter un drapeau et saluer le courage quand tout va mal, si c'est pas de l'utilitarisme, c'est quoi alors ?
Le deuxieme truc, c'est qu'il faut pas confondre mémoire et histoire. les deux sont nécéssaires, mais le but de l'Histoire, c'est pas de ne "pas comettre les erreurs du passé blabla.." Sinon ça serait bien inutile !! Et si encore ça fonctionnait.. Mais bon, passons..
Quant au devoir de mémoire, c'est bien beau, mais les commémoration publique, fort bien, qu'en est il de l'aspect individuel ? Pourquoi est ce qu'a un jour J on va décider soudainement de se souvenir de tel type, ou tel salaud , tel massacre ? On l'oublie d'habitude ?
Pourtant ya qu'a ouvrir le journal pour pas oublier, et pour pas oublier qu'une statue n'a jamais empeché de perpetrer les mêmes conneries infâmes.
Le devoir de mémoire, c'est se souvenir que l'horreur comme le courage, ça existe, pas un jour dans l'année, mais tout le temps, à chaque instant.
Un problème de cohésion social croissant, des émeutes toutes fraiches il faut faire passer la pillule ? Hop, médiatisation massive autour d'un film ( pas mauvais cela dit) salué par toute la clique sos racisme, cérémonie en grande pompes du gouvernement etc..
Planter un drapeau et saluer le courage quand tout va mal, si c'est pas de l'utilitarisme, c'est quoi alors ?
+1 à une différence, je pense pas que le débat sur les 35h soit à oublier, c'est une gros problème ! Puis la dette... on aura beau en parler pendant des année, elle est là et c'est pas demain qu'elle va se résorber !Lithium flower a écrit :Le problème, c'est que se concentrer sur le passé, c'est la spécialité de la France, la tendance est un peu trop forte. Exemple, pourquoi est ce qu'on en est encore à débattre des trente cinq heures ( je prend pas parti) alors qu'on a plus important a fouetter, genre, une dette publique à 66,6%.
Le deuxieme truc, c'est qu'il faut pas confondre mémoire et histoire. les deux sont nécéssaires, mais le but de l'Histoire, c'est pas de ne "pas comettre les erreurs du passé blabla.." Sinon ça serait bien inutile !! Et si encore ça fonctionnait.. Mais bon, passons..
Quant au devoir de mémoire, c'est bien beau, mais les commémoration publique, fort bien, qu'en est il de l'aspect individuel ? Pourquoi est ce qu'a un jour J on va décider soudainement de se souvenir de tel type, ou tel salaud , tel massacre ? On l'oublie d'habitude ?
Pourtant ya qu'a ouvrir le journal pour pas oublier, et pour pas oublier qu'une statue n'a jamais empeché de perpetrer les mêmes conneries infâmes.
Le devoir de mémoire, c'est se souvenir que l'horreur comme le courage, ça existe, pas un jour dans l'année, mais tout le temps, à chaque instant.
Un problème de cohésion social croissant, des émeutes toutes fraiches il faut faire passer la pillule ? Hop, médiatisation massive autour d'un film ( pas mauvais cela dit) salué par toute la clique sos racisme, cérémonie en grande pompes du gouvernement etc..
Planter un drapeau et saluer le courage quand tout va mal, si c'est pas de l'utilitarisme, c'est quoi alors ?
Willou
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Lithium flower
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- Inscription : dim. janv. 21, 2007 6:14 pm
Vrai, je nuance pour les 35 h désolée, pour l'histoire de la dette, je parle pas de la résorber.. Mais proposer un droit opposable au logement pour couper l'herbe sous les pieds d'un candidat alors que les manoeuvres financières dont le futur président bénéficiera seront carrément réduites a cause de cette dette, c'est quand même balot..
Ce que j'essayais de dire, c'est qu'on à la facheuse tendance à pas s'occuper réellement des problèmes en France, plutôt des petits trucs qui gravitent autour des problèmes centraux.. Et c'est lassant quand on nous bassine sur notre devoir de citoyen et sur notre responsabilité en tant que votant alors que voilà, pour reprendre l'edito de l'express je crois, on a le choix entre un chèque en blanc et et un chèque en bois... Y'a un an de ça, j'idéalisais mes premières éléctions en tant que citoyenne devant les urnes, ça me grisait. Maintenant ça me fait plutôt peur.
Pour revenir au débat initial quand même, pour moi cette espèce d'obsession du passé, ça illustre bien la peur de la restructuration dont on souffre vraiment en France. Désolée pour la parenthèse
Ce que j'essayais de dire, c'est qu'on à la facheuse tendance à pas s'occuper réellement des problèmes en France, plutôt des petits trucs qui gravitent autour des problèmes centraux.. Et c'est lassant quand on nous bassine sur notre devoir de citoyen et sur notre responsabilité en tant que votant alors que voilà, pour reprendre l'edito de l'express je crois, on a le choix entre un chèque en blanc et et un chèque en bois... Y'a un an de ça, j'idéalisais mes premières éléctions en tant que citoyenne devant les urnes, ça me grisait. Maintenant ça me fait plutôt peur.
Pour revenir au débat initial quand même, pour moi cette espèce d'obsession du passé, ça illustre bien la peur de la restructuration dont on souffre vraiment en France. Désolée pour la parenthèse
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Eh bien en fait, je crois que c'est une question de pouvoir (là encore). Je ne sais pas quelle était la situation sociale de ces gens qui ont sauvé des vies, mais j'aurais tendance à avancer qu'ils étaient tous plus au moins aisées, voire même détenant une certaine influence (des grosses têtes quoi) je crois avoir vu un film comme ça, ou y avait une femme aristocrate mariée à un militaire de trés haut grade et tout, elle aidait une voisine juive à s'échapper et elle pouvait à chaque fois s'en sortir, même les policiers ne pouvaient pas la toucher, des fois même, elle ne montrait aucun signe de peur. Alors, oui personnellement, si j'avais été quelqu'un de haut placé par exemple, je m'amuserais même à provoquer le régime. Ca sert a quoi d'ailleurs d'être riche? Mais si c'est pour être crevard et en recevoir des paires de calotes, c'est beaucoup moins évident.
Oh non, les résistants, il y en a eu dans toutes les couches sociales.
Mes grands parents paternels étaient dans la Résistance.
Ma grand-mère transportait des fusils dans le couffin où dormait son bébé de quelques mois, et elle avait une autre petite fille de 2 ans. Fille d'immigrés italiens, elle vendait des légumes au marché, bien loin de la classe bourgeoise.
Comme quoi, on n'a pas tous la même notion de "proteger ses enfants"
Ca reste une grande émotion pour moi de savoir ça, d'avoir ce bout d'histoire dans mes bagages...
puissé-je être dignes d'eux!
Mes grands parents paternels étaient dans la Résistance.
Ma grand-mère transportait des fusils dans le couffin où dormait son bébé de quelques mois, et elle avait une autre petite fille de 2 ans. Fille d'immigrés italiens, elle vendait des légumes au marché, bien loin de la classe bourgeoise.
Comme quoi, on n'a pas tous la même notion de "proteger ses enfants"
Ca reste une grande émotion pour moi de savoir ça, d'avoir ce bout d'histoire dans mes bagages...
puissé-je être dignes d'eux!