thib8500 a écrit :Mizc a écrit :
Le solfège, les maths, sont une abstraction qui n'a pas de conséquences immédiates sur la vie réelles, sauf via la physique, la chimie, etc. Donc je ne vois pas ce que les maths chez les Terminale L viennent faire là dedans.
Si tu fais un master dans une matière "littéraire", il y aura de fortes chances pour que tu aies besoin des maths pour la rédaction de ton mémoire. Si tu fais de la sémiotique, par exemple, tu auras besoin des maths, idem pour de la linguistique ou de la didactique des langues ou encore de la cybernétique. Alors bien entendu, pas besoin de barycentres, mais des stats et des proba, oui.
On n'a jamais dit que la suppression des maths en TL était une bonne chose, même si elle est passée.
Perso, j'ai fait des maths jusqu'en TL, via une option facultative qui n'existe plus avec tout un tas de dérivées au programme !
L'exemple de Mizc sur la musique me permet de rebondir sur certaines remarques précédentes, notamment sur l'histoire d'une science. Si certains pensent que l'histoire/la philosophie d'une science est inutile au technicien de cette science... ils ont globalement tort. Parce que, pour comprendre, l'histoire est omniprésente.
A quoi ça sert de savoir qu'on enchaîne un accord de la dominante d'un ton à l'état fondamental à celui de la tonique à l'état fondamental pour produire une cadence parfaite, si on ne sait pas qu'historiquement, cette cadence n'existait pas dans la musique modale, qu'elle s'est particulièrement développée au cours de la période classique, puis que les romantiques ont enrichi lesdits accords d'harmoniques (7è, 9è, 11è, voire 13è harmoniques), avant que le XXè siècle et plus particulièrement la 2è GM (tient, on la retrouve !

), ne fassent exploser les codes d'écriture de la musique ?
Je suis volontairement obscure pour ceux qui ne manient pas la musique au stade de techniciens, parce que, oui, les éléments de base sont nécessaires (les maths, le solfège, l'orthographe etc.), mais qu'ils n'ont de sens que si on peut les mettre en
raisonnance, avec d'autres moyens, en regard (l'histoire, la philosophie).
Alors, si, effectivement, la réforme ne propose de supprimer l'histoire qu'en TS, et pas dans tout le processus d'éducation, comme cela a déjà été dit (par Luka, Kefka, Mizc, et d'autres), c'est la formation du citoyen qui est en jeu et biaisée. L'histoire devrait faire partie du socle commun du bac général, elle n'a rien à voir avec la spécialisation S, L ou ES pour lesquels d'autres spécialisations existent (maths/bio/physique, lettres/langues/arts, ses, etc.).
Maintenant, comme j'ai l'impression d'être brouillonne et que j'aurais beaucoup trop de choses à dire, je m'arrête là !