Non.Pygargue a écrit :Ceci dit, je reste sur ma question : ces foutus anti-corps empêchent-ils mes organes d'être intéressants ?
http://www.dondorganes.fr/L-origine-des-organes.htmlAgence de biomédecine a écrit :Le profil des donneurs
Les progrès de la technique de greffe et le recul sur les résultats font qu’aujourd’hui, aucune personne n’est écartée d’emblée du prélèvement pour des questions d’âge ou d’état de santé. En effet, ce qui est d’abord pris en compte est l’état de chaque organe, au cas par cas.
Si certaines maladies ou certains traitements médicaux peuvent constituer un frein au prélèvement, ce dernier sera néanmoins envisagé si l’on identifie, sur la liste d’attente, un malade à qui la greffe de l’organe, avec ses caractéristiques et ses imperfections, apportera plus de bénéfices que de risques.
Par exemple, un organe atteint d’une hépatite B peut être greffé à un patient qui a déjà fait face à cette maladie par le passé, ou encore à un patient qu’il faut greffer en extrême urgence car sa vie en dépend ; l’hépatite est alors traitée après la greffe. Dans tous les cas, le patient est informé des enjeux et il doit donner son autorisation en toutes connaissances de cause avant d’être greffé. Ce genre de décision délicate est prise au cas par cas, avec l’intervention d’experts.