homosexualité et enseignement
Tétu donne des infos, mais c'est un peu ... "partial" dans la façon de la dire. Et puis comme il faut normalement citer la source, il ne faudrait pas faire croire qu'il n'y a que la presse gay qui en parle. Mais pour l'instant je ne crache pas dessus. En attendant de trouver sur les autres (que je n'ai pas le temps de lire).
Effectivement Iorini, j'ai souvent lu des articles tres interessants, argumentes et progressistes, sur la question homosexuelle dans Libe; ecrit pour la plupart non par des journalistes, mais pas des sociologues, philosophes ou psys.
Malheureusement les quotidiens et autres hebdomadaires ou mensuels d'information de qualite sont de moins en moins lus, et proches de la faillite...
Malheureusement les quotidiens et autres hebdomadaires ou mensuels d'information de qualite sont de moins en moins lus, et proches de la faillite...

J'voudrais pas dire, mais en ce moment j'ai l'impression d'en prendre plein la gueule. Toute proportion gardée bien sûr.
Il y a une semaine ou deux, voulant faire plein de choses durant la récré (faire des photocopies, voir la CPE, aller au secrétariat), j'ai voulu chasser mes élèves de 3ème qui squattaient encore et toujours ma salle (ils n'aiment pas aller dans le froid dans la cour). D'habitude je me contente de dire "Allez dehors, dehors, dehors, j'veux ma pause". Mais là comme j'étais pressé, j'ai décidé de prendre le problème à bras le corps pour que cela soit plus rapide, j'ai saisi un carnet de liaison qu'un élève avait oublié et j'ai commencé a les tapoter pas fort avec en disant "Allez ouste, ouste, ouste, dehors dehors, dans la cour, dans le couloir, mais dehors, j'ai plein de choses à faire pendant la récré, dehors !". Et vas-y que je tapotes avec le carnet les têtes, les bras, les dos, les postérieurs, les jambes, tout ce qui est à ma portée, pour les faire se diriger vers la porte (c'est simple j'avais l'impression d'être un garçon vacher en train de faire sortir le bétail de l'étable...). C'est alors que pour en faire lever un qui était assis sur une table, je le tapote sur le popotin, allez plusieurs petits coups (j'avais l'impression d'avoir une spatule et de décoller une crêpe) et il finit par se lever. Encore quelques petits coups toujours sur le popotin (puisque j'avais commencé par là, j'ai continué par là sans réfléchir) pour le faire se diriger vers la sortie. C'est alors qu'un de ses camarades s'écrit "Attention les gars, serrez les fesses !" . Wouah p*****.... Bon je ne l'ai pas pris mal car c'est une classe très sympathique, on s'apprécie bien, et j'ai juste répliqué "Wouah c'est bon, j'suis pas désespéré non plus", ce qui les a bien fait rire, mais bon, cela aurait été dans une de mes classes où il y a de gros problèmes de discipline au point où en ce moment je ne les aime pas beaucoup ... Je ne suis pas sûr que j'aurais réagis comme cela.
De même il y a une semaine, en plein cours avec des sixièmes, ils faisaient en autonomie un exercice, lorsqu'une élève m'appelle. Je vais la voir, pensant qu'elle a besoin d'aide, mais pas du tout, elle me sort : "Monsieur, je suis désolé si j'ai dit le mot PD, ce n'était pas contre vous. Vous ne m'en voulez pas ?"
Et là moi dans ma tête "Mais de quoi elle me parle là ? Qu'est-ce qu'elle me raconte ? Quelle est le rapport avec l'exercice sur les insignes du pharaon ?". Tout ce que je trouve à dire c'est "Ben euh non. A vrai dire, je ne t'avais même pas entend le dire, alors". Honnettement je n'ai vraiment pas su quoi dire là, c'était trop inattendu pour moi. Bon ce n'est pas dramatique mais bon. Cela surprend.
Par contre la suivante, je n'ai pas apprécié ... et n'ai pas su réagir hélas, ce qui m'inquiète un peu. J'ai eu pendant quelques semaines un élève visiblement homophobe, qui n'arrêtait pas de dire "Eh me toucher pas" (je ne te touche pas, c'est ton sac que tu portes sur le dos que je touche, pour te pousser et te faire rentrer en classe toi qui squatte la porte d'entrée au lien de rentrer en classe duchnock, ou au contraire pour te faire sortir plus vite squatteur
). Et puis un jour, à la dernière séance d'IDD, il a une conversation avec une autre élève (oui, l'ambiance était décontractée, en demi-groupe, les bavardages n'étaient pas interdits car il construisait chacun leur plateau de jeu, donc pas besoin d'être super concentré pour cela). Je n'ai pas trop suivi leur conversation (pourtant j'étais devant eux), mais grosso modo la fille a fini par lui répondre en rigolant que ce n'était pas totalement faux (que en gros j'étais à moitié fille à moitié garçon si j'ai bien compris). Ben là honnetement comme je n'avais pas bien compris, j'ai fais comme si je n'avais rien entendu. Et çà me fait ch***. Mais bon là ils étaient franchement pénibles car ils ont mis un temps à démarrer (au moins une demi-heure avant de bosser sérieusement), donc moi forcément sur les nerfs et pas forcément inspirés pour répondre en vannant. De toute façon je n'avais pas tout compris, et je n'avais pas l'intention de leur faire répéter pour que les autres entendent ce qu'ils avaient dis. Donc j'ai laissé tombé. Et ce n'est guère satisfaisant.
Quoiqu'il en soit donc, par rapport à l'année dernière, ce qui change, c'est qu'il n'y a plus de commentaires homophiles. Ce qui fait que les remarques homophobes se ressortent plus, même si elles ne sont pas pour autant plus nombreuses.
Bon, en même temps, je n'ai pas encore fait mon cour sur les discriminations en 5ème alors le rapport entre propos homophiles/homophobes peut se renverser, mais bon... Enfin je suis surpris. Pas traumatisé loin de là, mais surpris... et attentiste.
Il y a une semaine ou deux, voulant faire plein de choses durant la récré (faire des photocopies, voir la CPE, aller au secrétariat), j'ai voulu chasser mes élèves de 3ème qui squattaient encore et toujours ma salle (ils n'aiment pas aller dans le froid dans la cour). D'habitude je me contente de dire "Allez dehors, dehors, dehors, j'veux ma pause". Mais là comme j'étais pressé, j'ai décidé de prendre le problème à bras le corps pour que cela soit plus rapide, j'ai saisi un carnet de liaison qu'un élève avait oublié et j'ai commencé a les tapoter pas fort avec en disant "Allez ouste, ouste, ouste, dehors dehors, dans la cour, dans le couloir, mais dehors, j'ai plein de choses à faire pendant la récré, dehors !". Et vas-y que je tapotes avec le carnet les têtes, les bras, les dos, les postérieurs, les jambes, tout ce qui est à ma portée, pour les faire se diriger vers la porte (c'est simple j'avais l'impression d'être un garçon vacher en train de faire sortir le bétail de l'étable...). C'est alors que pour en faire lever un qui était assis sur une table, je le tapote sur le popotin, allez plusieurs petits coups (j'avais l'impression d'avoir une spatule et de décoller une crêpe) et il finit par se lever. Encore quelques petits coups toujours sur le popotin (puisque j'avais commencé par là, j'ai continué par là sans réfléchir) pour le faire se diriger vers la sortie. C'est alors qu'un de ses camarades s'écrit "Attention les gars, serrez les fesses !" . Wouah p*****.... Bon je ne l'ai pas pris mal car c'est une classe très sympathique, on s'apprécie bien, et j'ai juste répliqué "Wouah c'est bon, j'suis pas désespéré non plus", ce qui les a bien fait rire, mais bon, cela aurait été dans une de mes classes où il y a de gros problèmes de discipline au point où en ce moment je ne les aime pas beaucoup ... Je ne suis pas sûr que j'aurais réagis comme cela.
De même il y a une semaine, en plein cours avec des sixièmes, ils faisaient en autonomie un exercice, lorsqu'une élève m'appelle. Je vais la voir, pensant qu'elle a besoin d'aide, mais pas du tout, elle me sort : "Monsieur, je suis désolé si j'ai dit le mot PD, ce n'était pas contre vous. Vous ne m'en voulez pas ?"

Par contre la suivante, je n'ai pas apprécié ... et n'ai pas su réagir hélas, ce qui m'inquiète un peu. J'ai eu pendant quelques semaines un élève visiblement homophobe, qui n'arrêtait pas de dire "Eh me toucher pas" (je ne te touche pas, c'est ton sac que tu portes sur le dos que je touche, pour te pousser et te faire rentrer en classe toi qui squatte la porte d'entrée au lien de rentrer en classe duchnock, ou au contraire pour te faire sortir plus vite squatteur


Quoiqu'il en soit donc, par rapport à l'année dernière, ce qui change, c'est qu'il n'y a plus de commentaires homophiles. Ce qui fait que les remarques homophobes se ressortent plus, même si elles ne sont pas pour autant plus nombreuses.
Bon, en même temps, je n'ai pas encore fait mon cour sur les discriminations en 5ème alors le rapport entre propos homophiles/homophobes peut se renverser, mais bon... Enfin je suis surpris. Pas traumatisé loin de là, mais surpris... et attentiste.
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- Inscription : mer. juin 29, 2005 8:31 pm
mouais...
bon...
Ce qui se passe aussi c'est que lorsque on s'oute on a tendance a etre beaucoup plus attentifs à ce genre de reaction...
Ca avait ete lecas lorsque j'etais sur paris et que je l'avais confié a la quasi totalité du labo ou je bossais. Mais il est tellement vrai que parmi les insultes les plus courantes, les homophobes tiennent le haut du pavé.
Et c'est vrai que lorsque elles sortent de la bouche de gens qui sont au courant ca nous blesse pas mal...
bon...
Ce qui se passe aussi c'est que lorsque on s'oute on a tendance a etre beaucoup plus attentifs à ce genre de reaction...
Ca avait ete lecas lorsque j'etais sur paris et que je l'avais confié a la quasi totalité du labo ou je bossais. Mais il est tellement vrai que parmi les insultes les plus courantes, les homophobes tiennent le haut du pavé.
Et c'est vrai que lorsque elles sortent de la bouche de gens qui sont au courant ca nous blesse pas mal...
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- Inscription : mer. juin 29, 2005 8:31 pm
possible
en tout cas moi ce que j'avais remarqué et que je remarque encore c'est que l'insulte arrive, pis on se rend compte de la boulette, donc on essaie de rattraper le coup. Et donc, la impossible de passer à coté.
En meme temps, c'est la periode de la vie où on 'interroge sur sa sexualité, c'est meme le sujet numero un. En plus au college le grand jeu est de tester les profs, tu leur offre un autre champ d'action. D'autant que l'ado etant treeees conformiste, tu te poses un peu en martien dans leur paysage
en tout cas moi ce que j'avais remarqué et que je remarque encore c'est que l'insulte arrive, pis on se rend compte de la boulette, donc on essaie de rattraper le coup. Et donc, la impossible de passer à coté.
En meme temps, c'est la periode de la vie où on 'interroge sur sa sexualité, c'est meme le sujet numero un. En plus au college le grand jeu est de tester les profs, tu leur offre un autre champ d'action. D'autant que l'ado etant treeees conformiste, tu te poses un peu en martien dans leur paysage
Tu sais Tkf, les vacances approchent, comme tout le monde tu dois être au bout du rouleau, plus fatiguée donc plus sensible et plus fragile. Tu ne peux pas t'en vouloir de laisser passer tant tu as déjà de mérite de l'assumer au jour le jour. Je te rappelle que tu es le seul ici a avoir le cran là.
Ensuite, eux aussi sont plus fatigués donc plus ('cuse hein) cons. C'est pas nécessairement plus méchant.
Enfin, c'est la preuve que ta différence les habite, les questionne, que tu es observé que tu es en quelques sorte l'étalon qui leur servira d'image de l'homosexualité dans la suite de leur vie. Ce rôle là que tu le veuilles ou non est primordial, presque trop lourd à porter finalement pour un seul homme. Tu les fait réfléchir, tourner, repenser, revoir, tenter de comprendre. ton rôle à ce niveau est devenu permanent. Donc il est normal que des remarques surgissent. Même si elles ne sont pas nécessairement positives, je les prendrait comme telles. Elles font de toutes façons bouger les choses, et tu ne sera pas là pour voir lorsque le crétin homophobe sera repris par un élève qui ne l'est pas et ce grace à toi.
En tout cas bon courage, et ne te mets pas trop de pression sur les épaules, tu sera plus apte à reprendre tout ça en temps et en heure de façon propre et cadrée à la rentrée. Moi aussi je suis contrainte de laisser passer plein de trucs en ce moment, simplement parce que la fatigue ne me permet plus d'avoir l'énergie et le répondant ainsi que l'a propos qu'il faudrait pour intervenir.
Ensuite, eux aussi sont plus fatigués donc plus ('cuse hein) cons. C'est pas nécessairement plus méchant.
Enfin, c'est la preuve que ta différence les habite, les questionne, que tu es observé que tu es en quelques sorte l'étalon qui leur servira d'image de l'homosexualité dans la suite de leur vie. Ce rôle là que tu le veuilles ou non est primordial, presque trop lourd à porter finalement pour un seul homme. Tu les fait réfléchir, tourner, repenser, revoir, tenter de comprendre. ton rôle à ce niveau est devenu permanent. Donc il est normal que des remarques surgissent. Même si elles ne sont pas nécessairement positives, je les prendrait comme telles. Elles font de toutes façons bouger les choses, et tu ne sera pas là pour voir lorsque le crétin homophobe sera repris par un élève qui ne l'est pas et ce grace à toi.
En tout cas bon courage, et ne te mets pas trop de pression sur les épaules, tu sera plus apte à reprendre tout ça en temps et en heure de façon propre et cadrée à la rentrée. Moi aussi je suis contrainte de laisser passer plein de trucs en ce moment, simplement parce que la fatigue ne me permet plus d'avoir l'énergie et le répondant ainsi que l'a propos qu'il faudrait pour intervenir.
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- Inscription : lun. nov. 20, 2006 9:46 pm
Ben moi, mes collègues, ma hiérarchie, mes élèves ainsi que les parents ne sont pas au courant mais c'est un choix que j'ai fait. Etant célibataire, je n'ai pas eu besoin de me "justifier" à propos ma vie. De toute manière tout le monde me croit hétéro et j'élude toute question sur ma vie privée (ou mon identité si vous préférez). La seule chose qu'ils savent c'est que j'arrive de Bordeaux (que je suis jeune car ça se voit) et que je suis célibataire et c'est pour cela que j'ai plus de temps à consacrer à la vie de l'établissement (en étant au CA par exemple).
Il n'est pas impossible que j'en parle à certains de mes collègues si la situation se présente ou bien que je fasse comme Lulu Galipette un jour que j'aurai mon copain chez moi : "Venez prendre l'apéritif "(avec modération), ou "Venez manger" et puis ils le découvriront par eux-mêmes. Surtout que j'ai quelques doutes sur trois d'entre-eux...
En attendant je vis très bien mon hétéronormalisation car j'ai été élevé comme cela de toute façon (si vous vous demandez pourquoi lisez mon topic dans la partie Coming Out) et puis cela me semble plus facile d'être une icône de la part de mes élèves : une sorte de personne à la limite de l'être humain qui est là pour leur faire cours (ou les ennuyer suivant le niveau l'âge et l'intérêt pour ma matière) qui ne semble pas avoir de vie privée. Jusque là j'y suis très bien arrivé car je peux vous dire que quand j'ai croisé un de mes élèves au bureau de tabac du coin, j'ai pu lire l'étonnement sur la tête du gamin qui a dit à son père "c'est mon prof de maths, qu'est-ce qu'il fait là?" ce à quoi le père a répondu en rigolant "c'est un homme comme un autre, il faut bien qu'il vive!!!". J'ai alors pu remarquer la stupeur du gamin qui découvrait que j'étais effectivement un humain comme les autres.
Donc pour moi pas de CO global ni à la chaîne au sein de l'établissement (du moins pour l'instant) car je n'en vois pas l'utilité!
Voilà j'espère que ce témoignage t'apportera quelques lumières et que tu pourras décider en ton âme et conscience de ce que tu dois faire. (Il est bien sûr évident, qu'en primaire, l'homosexualité risque d'être très mal perçue par les parents puisque certains vont faire très rapidement l'amalgame avec la pé*d*o*phi*lie. Si le cas se présente il faudra que tu sois alors capable de leur expliquer posément la différence et que tu sois prêt à te prendre quelques coups de poing dans la figure, aussi bien physiquement que mentalement).
Voilà, désolé pour la longueur du post et bon courage !
Il n'est pas impossible que j'en parle à certains de mes collègues si la situation se présente ou bien que je fasse comme Lulu Galipette un jour que j'aurai mon copain chez moi : "Venez prendre l'apéritif "(avec modération), ou "Venez manger" et puis ils le découvriront par eux-mêmes. Surtout que j'ai quelques doutes sur trois d'entre-eux...
En attendant je vis très bien mon hétéronormalisation car j'ai été élevé comme cela de toute façon (si vous vous demandez pourquoi lisez mon topic dans la partie Coming Out) et puis cela me semble plus facile d'être une icône de la part de mes élèves : une sorte de personne à la limite de l'être humain qui est là pour leur faire cours (ou les ennuyer suivant le niveau l'âge et l'intérêt pour ma matière) qui ne semble pas avoir de vie privée. Jusque là j'y suis très bien arrivé car je peux vous dire que quand j'ai croisé un de mes élèves au bureau de tabac du coin, j'ai pu lire l'étonnement sur la tête du gamin qui a dit à son père "c'est mon prof de maths, qu'est-ce qu'il fait là?" ce à quoi le père a répondu en rigolant "c'est un homme comme un autre, il faut bien qu'il vive!!!". J'ai alors pu remarquer la stupeur du gamin qui découvrait que j'étais effectivement un humain comme les autres.
Donc pour moi pas de CO global ni à la chaîne au sein de l'établissement (du moins pour l'instant) car je n'en vois pas l'utilité!
Voilà j'espère que ce témoignage t'apportera quelques lumières et que tu pourras décider en ton âme et conscience de ce que tu dois faire. (Il est bien sûr évident, qu'en primaire, l'homosexualité risque d'être très mal perçue par les parents puisque certains vont faire très rapidement l'amalgame avec la pé*d*o*phi*lie. Si le cas se présente il faudra que tu sois alors capable de leur expliquer posément la différence et que tu sois prêt à te prendre quelques coups de poing dans la figure, aussi bien physiquement que mentalement).
Voilà, désolé pour la longueur du post et bon courage !
mdr tenez ça me fait penser que j'ai encore fait un l'autre soir, j'avais invité des collègues et amis, (amis vraiment l'an dernier on est partis au ski ensemble!) et parmi eux une seule nouvelle venue!
sauf que je ne lui avait rien dit. du tout. Et que depuis le début de l'année de dit "mon ami(e)"
"on" "nous"
et voilà.
donc elle arrive chez moi je suis en plaine préparation de la bouffe, elle file un coup de patte. Et la je dis ouais, ma copine maria rentrera du boulot qu'à neuf heures....
elle a fait une drôle de gueule!
"ha?? bon???...!!... mais tu ne me l'avais jamais dit...!!!"
"non, non"
"ha?? bon... mais heu (mdr elle savait plus ou se mettre limite on aurait dit que c'était elle qui venait de faire un CO!) tu sais ça change rien pour moi.. heu...."
".... (amusée) oui, oui. tu sais je ne le dit qu'à ceux qui viennent chez moi..."
"mais tu m'avais-dit que tu avais un copain?"
"non, non, j'ai toujours dit "mon amie" et tu es partie du principe que c'était un garçon" (ce qui est d'autant plus vrai qu'à peine une demi heure avant, j'avait dit au téléphone ma copine rentre à 9h, et non mon copain, et je n'avais eu aucune récation de sa part)
enfin voilà. C'était presque drôle en sens inverse... de plus en plus le spectacle du CO ce n'est plus moi mais celui à qui je le dis, ce que je souhaite à tout le monde!

"on" "nous"
et voilà.
donc elle arrive chez moi je suis en plaine préparation de la bouffe, elle file un coup de patte. Et la je dis ouais, ma copine maria rentrera du boulot qu'à neuf heures....
elle a fait une drôle de gueule!

"ha?? bon???...!!... mais tu ne me l'avais jamais dit...!!!"
"non, non"
"ha?? bon... mais heu (mdr elle savait plus ou se mettre limite on aurait dit que c'était elle qui venait de faire un CO!) tu sais ça change rien pour moi.. heu...."
".... (amusée) oui, oui. tu sais je ne le dit qu'à ceux qui viennent chez moi..."
"mais tu m'avais-dit que tu avais un copain?"
"non, non, j'ai toujours dit "mon amie" et tu es partie du principe que c'était un garçon" (ce qui est d'autant plus vrai qu'à peine une demi heure avant, j'avait dit au téléphone ma copine rentre à 9h, et non mon copain, et je n'avais eu aucune récation de sa part)
enfin voilà. C'était presque drôle en sens inverse... de plus en plus le spectacle du CO ce n'est plus moi mais celui à qui je le dis, ce que je souhaite à tout le monde!

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- Messages : 1100
- Inscription : lun. nov. 20, 2006 9:46 pm
Moi c'est pareil ! Parmi mes amis (certains ne sont pas encore au courant, pas que je n'ai pas envie mais juste que l'occasion ne s'est pas présentée !) c'est à chaque fois un manquement de s'étouffer, ou un visagelulu galipette a écrit :de plus en plus le spectacle du CO ce n'est plus moi mais celui à qui je le dis

_ Ouah, il est bien gaulé !, dit E., une de mes meilleures amiEs
_ Mouais, bof, je préfères le chanteur des Keen !, réponds M. (je sais j'ai une amiE qui a des goûts de chiottes (nan je déconne c'est juste pas mon type !))
_ Tu te fous de moi ? Drew Fuller n'est pas sexy ? Put***, s'il est ce soir dans mon lit je ne vais pas l'éjecter ! Je sais déjà ce que je vais lui faire..., dis-je !
==>>

OU (autre exemple)
J'étais en train de discuter avec un ami (N.) de mon ex à une fête et on commençait à bien accrocher tous les deux car on avait pas mal de points communs (à part notre sexualité, clairement divergente...). Donc on continue à déconner il me parle des ses relations sexuelles avec les filles et je fais pareil (de mon temps où j'étais straight je sais il faut parler en français mais je n'ai pas pu résister à cette analogie avec mon pseudo). Puis mon mec (qui avait fait son CO devant lui dans l'après-midi et qui lui avait dit qu'il sortait avec un mec, mais ne lui avait pas dit qui car il est légèrement homophobe (même si c'est pas exactement le terme et qu'il a ses raisons que je comprends tout à fait) et mon ex ne voulait pas que N. ait un mouvement de recul vis à vis de moi au cas où je le rencontrerai) arrive à la fête et me voit (je ne savais pas si je pouvais venir et mon mec n'avait plus de batterie comme je l'ai appris plus tard, donc il n'avait pas pu lire le message) mais il zappe totalement le mec à qui je suis en train de parler (donc N.) et m'embrasse fort goulûment devant lui...
Sshhhhhhhh (<= bruit du Martini* qu'il recrache par terre en nous voyant), Moi, mort de rire, mon mec de l'époque se retourne et il rougit au plus haut point bien embarassé ! N. lui fait alors remarquer qu'il aurait pu lui dire que j'étais son mec, mais que bon comme il ne s'y attendait pas (je vous rappelle qu'on était à parler de cu**i juste avant

Voici deux exemples parmi tant d'autres... Mais je vois bien ce que tu veux dire Lulu Galipette

* Martini est une marque de boisson alcoolisée. L'abus d'alcool est dangereux pour la santé