Pourquoi pas un exposé devant la classe ? Sa ne ferais de mal à personnes...
Willou
homosexualité et enseignement
Vraiment? quand ma mère me dit, "i an makrel", ou bien "i ka makrélé" c'est une personne qui aime bien les potins et faire du cancan...yoda a écrit :Petit parenthèse linguistique.tkf a écrit :... Je m’approche et finis par lire « 1 MACO COUNAMANIAW » (me demandez pas ce que cela veut dire), mon nom puis « PD suce les bites »…
[...] Au passage, un de mes collègues me dit que « COUNAMANIAW » fait créole.
En effet, c'est plutôt une grosse insulte en créole... "An counia manmanw" sera plus proche de l'expression exacte d'ailleurs si tant est qu'il y ait une quelconque exactitude dans le créole. Comment traduire ça ? "Dans la chatte de ta mère" par exemple ou autre variante... selon l'humeur.
Maco c'est le masculin de "macrelle" (qui n'a pas le même sens qu'en français, mais je vais pas faire un cours de créole, vu que je ne le parle plus depuis pas mal de temps), on pourrait traduire ça par "salaud".
enfin, la langue peut évoluer...
Enfin, je pense que j'aurais demandé pourquoi ce message, de changer de point de vue. Imagine que lui professeur, il voit une insulte sur sa couleur de peau (je suppose qu'étant antillais, il doit être noir ou métis)
=>"couniamamanw" est effectivement LA grosse insulte en créole ,même si elle tend à...comment dire ...s'affaiblir avec l'usage .Petit parenthèse linguistique.yoda a écrit :
[...] Au passage, un de mes collègues me dit que « COUNAMANIAW » fait créole.
En effet, c'est plutôt une grosse insulte en créole... "An counia manmanw" sera plus proche de l'expression exacte d'ailleurs si tant est qu'il y ait une quelconque exactitude dans le créole. Comment traduire ça ? "Dans la chatte de ta mère" par exemple ou autre variante... selon l'humeur.
Maco c'est le masculin de "macrelle" (qui n'a pas le même sens qu'en français, mais je vais pas faire un cours de créole, vu que je ne le parle plus depuis pas mal de temps), on pourrait traduire ça par "salaud".
=>"maco" ou "mako",c'est aussi le masculin de "macrelle" =personne qui se même des affaires des autres ,trop curieuse...mais dans "se mêler des affaires " ,il y a quelque fois un double sens(<=>qui se mêle des fesses des autres),et chez les jeunes en tout cas ,un maco ça peut être un gars qui court après une fille ,voire un gars qui entretient une fille (cadeaux ,argent ,voiture) contre relations sexuelles et qui peut être cocu "en grand" c'est-à-dire de façon connue de tous.
=>"macoumé " ou "macomé" (je n'y connais rien en orthographe créole)c'est pas loin ,c'est une insulte qui veut dire homosexuel (masculin).Noter qu'il n'existe pas vraiment de noms en créole pour désigner les lesbiennes ,ou alors très peu courant.Pareil, aucun mot neutre courant pour "homosexuel' ne me vient à l'esprit.
Bon vous en en fichez sûrement ,mais après lecture du topic vous ne pourrez plus vous faire avoir si quelqu'un essaie de vous faire croire que "couniamanmanw" c'est "bonjour" en créole avant de vous envoyer acheter des pistaches à la marchandes...[OK, ,j'avoue ,je l'ai fait à une copine
][/quote]-
La Noiraude
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+ 1 avec toi TKF : y'a pas à laisser passer.tkf a écrit :Eh mais attends, ce n'est pas parce que l'on a fait son CO que l'on doit se dire "c'est normal si je vais recevoir des propos homophobes, c'est la fatalité". Si on se dit cela dans sa tête, c'est foutu d'avance ! Alors non c'est rare et pas normal. Et on sanctionne mince quoi !petit_pois a écrit :que des collégiens insultent les profs en écrivant sur les tables, ça a toujours été et ça sera toujours... maintenant, je pense que tu étais conscient du risque que comportait un CO auprès de gamins de cet âge...
L'accabler de tant de sanctions, l'accabler de tant de sanctions, attends t'es drôle, on dirait que c'est trop... Mais attend, c'est largement mérité ! On ne va quand même pas minimiser ce fait ! Il faut quand même montrer que cela ne se fait pas, non ? Même si je ne me sens pas blessé personnellement, il a commis une faute grave quand même.petit_pois a écrit :ne penses tu pas que l'accabler de tant de sanctions risque d'avoir sur lui un impact néfaste et lui faire accumuler de la rancœur contre "ce pd de prof d'HG?"
Et effectivement c'est parce que vous ne laissez rien passer que ces faits restent rares.
Question : les autres élèves sont-ils au courant pour la commission disciplinaire, et des raisons pour lesquelles elle a lieu ?
Pour la sanction, ne peux-tu pas trouver des extraits de textes traitant de l'homophobie histoire de l'informer, et lui faire faire un exposé sur, justement, les dangers de l'homophobie ? Et pourquoi pas devant la classe ? Ca donnera lieu à un débat sur la discrimination... Les débats, c'est très à la mode dans l'éducation nationale...
Euh... pourquoi pas d'ailleurs lui donner des textes traitant du racisme en parallèle, et le faire travailler sur la différence entre la discrimination homophobe et raciale ? Qu'il voit que, justement, il n'y en a pas, de différence, et qu'il se comporte comme un raciste de base ?
si, La Noiraude, une fois établi qu'il s'agit bien d'une discrimination identique à la discrimination raciale, il faut aussi faire comprendre qu'il y a une différence importante.
la dicrimination envers les homos, ou l'insulte qui a des conséquences souvent dramatiques, ne sont pas toujours "adressées", dans la mesure où l'interlocuteur peut ignorer qu'il a en face de lui un/une homo, alors que dans le cas de la discrimination raciale, "ça se voit" que la personne est d'une origine différente.
En particulier, le collégien qui subit de plein fouet l'insulte homophobe, peut-être que lui-même n'a pas encore vraiment conscience, ou n'a pas encore accepté son homosexualité.
Et comment s'accepter homo si tout ce qu'il/elle en sait, c'est les insultes qui lui sont adressées, ou l'hétérocentrisme de rigueur dans notre société?
iorini
la dicrimination envers les homos, ou l'insulte qui a des conséquences souvent dramatiques, ne sont pas toujours "adressées", dans la mesure où l'interlocuteur peut ignorer qu'il a en face de lui un/une homo, alors que dans le cas de la discrimination raciale, "ça se voit" que la personne est d'une origine différente.
En particulier, le collégien qui subit de plein fouet l'insulte homophobe, peut-être que lui-même n'a pas encore vraiment conscience, ou n'a pas encore accepté son homosexualité.
Et comment s'accepter homo si tout ce qu'il/elle en sait, c'est les insultes qui lui sont adressées, ou l'hétérocentrisme de rigueur dans notre société?
iorini
Non j'imagine car jeudi rien n'était encore officiel. Après avoir ramassé son cahier et comparé les écritures, je suis allé voir la CPE pour lui dire toute l'histoire, et c'est là qu'elle m'a parlé de commission disciplinaire. Et pendant que je rédigeais un rapport avec photo et photocopie de son cahier (pour l'écriture), elle a interrogé notre élève qui a nié en bloc. Mais comme elle n'avait pas encore mon rapport sous les yeux elle n'avait pas les arguments pour aller plus loin, mais son but est de lui faire cracher le morceau.La Noiraude a écrit :Question : les autres élèves sont-ils au courant pour la commission disciplinaire, et des raisons pour lesquelles elle a lieu ?
Mais qui sais, avec le bouche à oreille entre élèves...
Quoiqu'il en soit je ne connais pas le déroulement de la suite de l'affaire car je n'étais pas au collège vendredi pour cause de stage, et donc je n'ai revu ni la classe ni la CPE. Et là il y a vacances pendant 2 semaines.
Hum pas bête. Je préfère çà d'ailleurs. Va falloir que je trouve des témoignages sur les insultes racistes et sexistes pendants les vacances...La Noiraude a écrit :Euh... pourquoi pas d'ailleurs lui donner des textes traitant du racisme en parallèle, et le faire travailler sur la différence entre la discrimination homophobe et raciale ? Qu'il voit que, justement, il n'y en a pas, de différence, et qu'il se comporte comme un raciste de base ?
Sauf que je suis méga en retard dans le programme (en gros j'ai un trimestre de retard...) donc euh là je ne peux pas me permettre de consacrer du temps à cela en classe. Ou alors en heure de vie de classe mais honnêtement cela va être considéré comme une heure en plus par les élèvs et donc cela ne va pas les intéresser.willou a écrit :Pourquoi pas un exposé devant la classe ? Sa ne ferais de mal à personnes...
M'enfin c'est la deuxième fois que je vois un commentaire qui semble dire que ce que nous risquons de proposer comme sanctions est inadapté. Qu'auriez-vous fait vous à notre place ?jay a écrit :EuhAttention à ne pas non plus faire de lui un martyre.
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La Noiraude
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honnetement moi j'irais encore plus loin : je porterais plainte
évidemment, cela n'ira pas très loin au commissariat, l'élève sera juste convoqué avec ses parents et se fera tirer les oreilles, mais cela a au moins un mérite : rappeler que les propos homophobes sont graves, et qu'ils sont punis, non pas parce que le prof ou le réglement du collège l'ont décidé, mais tout simplement par la loi.
c'est important de rappeler aux élèves que les lois existent et qu'elles sont appliquées également dans l'établissement...
évidemment, cela n'ira pas très loin au commissariat, l'élève sera juste convoqué avec ses parents et se fera tirer les oreilles, mais cela a au moins un mérite : rappeler que les propos homophobes sont graves, et qu'ils sont punis, non pas parce que le prof ou le réglement du collège l'ont décidé, mais tout simplement par la loi.
c'est important de rappeler aux élèves que les lois existent et qu'elles sont appliquées également dans l'établissement...
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les pizzas joey
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- Inscription : dim. avr. 02, 2006 1:12 pm
J'ai une prof dans mon université qui se proclamme Butch et SM, et qui nous fait un excellent court. Bien sûr elle n'est pas acceptée par tout le monde, mais le cours qu'elle dispense, à savoir la notion de performance et de construction sociale à travers la mode queer, la masculinisation, le trans-genre, la figure de la pin-up..., semble interesser la plupart des élèves.
Bon je pense que c'est un cas particulier, car à ma connaissance, ce cours n'est enseigné qu'à Lille, l'année dernière à Caen, et peut-être à Paris...
Bon je pense que c'est un cas particulier, car à ma connaissance, ce cours n'est enseigné qu'à Lille, l'année dernière à Caen, et peut-être à Paris...