Etre soi ou ne pas etre soi, tel est la question
une question toute bête qui définie qui vous êtes... les autres ? si vous viviez dans une île déserte sans que personne le sache, ou sans personne a vous attendre, vous n'auriez aucune existence, c'est les autres qui définissent qui nous sommes, nos qualités et nos défaut sont juste des comparaisons faites par rapport aux autres, si je dis je suis gentil, d'accord mais ca veut dire quoi si je n'implique pas les autres autour de moi dans mon raisonnement, si je suis gentil tout seul ca n'a pas de valeur et être gentil dans un groupe de violent est ce être moins gentil que dans un groupe de pacifiste, je ne dis pas que l'ont doit tous faire comme les autres, mais inconsciemment depuis l'enfance nous avons appris des règles de conduite et des codes qui nous permettent de vivre en société, nous pouvons croire que nous sommes lbres d'être nous même, mais il ne faut pas se leurrer nous faisons tous des choses, nous disons des choses par réfléxes conditionnés... Et oui j'ai des amis et parce que ce sont mes amis, parfois je leur fait plaisir ce qui implique aussi de contraindre ma nature s'il le faut pour eux, je n'ai pas de problème avec ça, si un ami vient chez moi pour me raconter ses malheurs, je l'écoute même si au fond de moi je m'en fous, je lui prodigue des conseils que j'oublierai alors que je voulais juste être seul. vivre avec les autres impliques toujours des contraintes qu'on les accepte ou pas, alors oui je pense qu'être soi est une utopie parce que nous nous définissons toujours par rapport aux autres... et là il faut que j'arrête parce qu'en plus de ne pas dormir je vais attraper la migraine...
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Paranoiattack
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Désolé, mais je n'ai jamais supporté ce genre de personnes qui diminuent les autres pour se sentir mieux dans leur peau...cerber a écrit :au lycée, je faisais parti des gens populaires. nous étions 5 ou 6 mecs dans le groupe et nous étions systématiquement salués, invités à des soirées, des sorties, etc... le genre de groupe que je qualifierais aujourd'hui de superficiel: famille aisée + belles gueules + "dégage de là, t'es sur ma route". je ne compte plus le nombre de personnes qui ont subit mon attitude... je crois même que mon côté "froid" vient de là![]()
Ca existe, des gens populaires ET chouchous des profs?des profs qu'on me poussait à aller voir pour reporter un contrôle (cerber était chouchou des profs).
Sans commentaire...encore mieux lorsque je découvrais des mots et des romans de "fans hystériques" écrit sur les tables et les radiateurs du lycée me concernant
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SuperGarfield
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- Inscription : mar. sept. 05, 2006 2:47 pm
il n'a pas l'air de vanter son attitude passée, que je sache...NeM's a écrit :Désolé, mais je n'ai jamais supporté ce genre de personnes qui diminuent les autres pour se sentir mieux dans leur peau...cerber a écrit :au lycée, je faisais parti des gens populaires. nous étions 5 ou 6 mecs dans le groupe et nous étions systématiquement salués, invités à des soirées, des sorties, etc... le genre de groupe que je qualifierais aujourd'hui de superficiel: famille aisée + belles gueules + "dégage de là, t'es sur ma route". je ne compte plus le nombre de personnes qui ont subit mon attitude... je crois même que mon côté "froid" vient de là![]()
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Idem. Il relate juste, pas besoin de provocation inutile.Sans commentaire...encore mieux lorsque je découvrais des mots et des romans de "fans hystériques" écrit sur les tables et les radiateurs du lycée me concernant
(oui, ça n'apporte rien, juste que ce message m'énerve passablement, surtout à une heure du matin)
Pourquoi avoir l'envie d'intégrer un groupe ?
On fait des concession indispensables à la vie en société, mais on sait qu'une grande partie de cette attitude tient de la comédie, et comme tout le monde le sait, tout va bien.
Je vis avec mon mec une vie très isolée, nous n'avons pas vraiment d'amis réguliers, nous n'en souffrons pas et n'avons pas l'envie de devenir des bêtes sociales. Nous avons nos centres d'intérêt, nos grandes discussions, notre travail, nos sommes nous-mêmes, sans avoir besoin d'une tribu.
Si d'autres aiment moutonner, c'est leur droit le plus strict, mais on peut rester soi-même, à condition de savoir jouer la comédie de temps en temps, le tout est de conserver sa distance intérieure avec ces moments.
On fait des concession indispensables à la vie en société, mais on sait qu'une grande partie de cette attitude tient de la comédie, et comme tout le monde le sait, tout va bien.
Je vis avec mon mec une vie très isolée, nous n'avons pas vraiment d'amis réguliers, nous n'en souffrons pas et n'avons pas l'envie de devenir des bêtes sociales. Nous avons nos centres d'intérêt, nos grandes discussions, notre travail, nos sommes nous-mêmes, sans avoir besoin d'une tribu.
Si d'autres aiment moutonner, c'est leur droit le plus strict, mais on peut rester soi-même, à condition de savoir jouer la comédie de temps en temps, le tout est de conserver sa distance intérieure avec ces moments.
t'inquiète supergarfield
avec ce passé et les expériences dont, comme tu le dis parfaitement bien, je ne fais que relater et dont je n'ai plus aucun rapport, ce genre de commentaire m'ont toujours laissé de glace
quand bien même, je comprends la colère (ou la soif de vengeance?
). n'empêche que, je divague sûrement mais, sans ce genre de personnes qui les martyrisait, ils ne seraient peut-être pas aussi "forts" aujourd'hui? ... j'entends déjà les dents qui se grincent 
et encore, on n'allait pas en chopper un au hasard pour le chambrer. j'en profite pour rectifier mon premier message en disant que c'était surtout à ceux qui jouaient aux salauds avec nous qui s'en prenaient plein la gueule. encore aujourd'hui avec certains membres du fofo qui ont perdu la sympathie que j'éprouvais pour eux, ils ont de la chance car je suis beaucoup moins coriaces aujourd'hui... (ce fut la note perso)
je savais que mon passage dans ce topic allait remuer tout ça mais, il fallait bien un avis du côté des "méchants".
bref, pour répondre au deuxième commentaire de mem's: pour être apprécié, il suffit d'être sérieux en classe (on ne foutait jamais le bordel et on ne passait pas notre temps à discuter ou à faire autres choses, genre dessiner etc...), avoir les notes qui vont avec, être respectueux et surtout, ne pas hésiter à aller les voir pour prendre de leur nouvelle (après qu'ils aient pété un câble en cours par exemple). et oui, hélas pour nos détracteurs, le respect aux profs, on connaît ça.
avec ce passé et les expériences dont, comme tu le dis parfaitement bien, je ne fais que relater et dont je n'ai plus aucun rapport, ce genre de commentaire m'ont toujours laissé de glace
quand bien même, je comprends la colère (ou la soif de vengeance?
et encore, on n'allait pas en chopper un au hasard pour le chambrer. j'en profite pour rectifier mon premier message en disant que c'était surtout à ceux qui jouaient aux salauds avec nous qui s'en prenaient plein la gueule. encore aujourd'hui avec certains membres du fofo qui ont perdu la sympathie que j'éprouvais pour eux, ils ont de la chance car je suis beaucoup moins coriaces aujourd'hui... (ce fut la note perso)
je savais que mon passage dans ce topic allait remuer tout ça mais, il fallait bien un avis du côté des "méchants".
bref, pour répondre au deuxième commentaire de mem's: pour être apprécié, il suffit d'être sérieux en classe (on ne foutait jamais le bordel et on ne passait pas notre temps à discuter ou à faire autres choses, genre dessiner etc...), avoir les notes qui vont avec, être respectueux et surtout, ne pas hésiter à aller les voir pour prendre de leur nouvelle (après qu'ils aient pété un câble en cours par exemple). et oui, hélas pour nos détracteurs, le respect aux profs, on connaît ça.
Désolé pour le temps de réaction ...
L'idée de nature cachée derrière la personnalité est intéressante et très certainement juste. Mais j'ai du mal à en faire le seul repère du "être soi".
Je m'explique.
En général, l'idée de "nature" se rapporte à un (ou quelques) trait(s) qui semblent inné(s), naturel(s), dont on ne peut se départir. Cela veut dire que l'on peut résumer grossièrement quelqu'un à sa nature. Je vois quelques objections.
Premièrement, j'ai du mal à adhérer à l'idée même. Certes, cette "nature" profonde existe mais plutôt comme un fondement à la personnalité. Ce sont les bases, sur lesquelles tout se construit. Donc, je reconnais volontiers qu'elle a un rôle important mais je pense qu'on ne peut pas en faire un horizon indépassable. On sait tous qu'il est tout à fait possible de renier sa nature, de la remettre en cause. En tant qu'homos ou bis (pour la majeure partie des membres de ce forum), il est probable que nous ayont tous connu une phase d'adaptation et d'interrogation, voire de rejet (d'ailleurs, il y en a encore qui sont à la recherche d'eux-mêmes). Il est donc possible d'adapter sa parsonnalité en contraire à sa nature. Est-ce être soi, dans ce cas ?
Deuxièmement, je trouve que réduire la personnalité à la nature, c'est un peu, bah, réducteur justement. Comme si, parce que l'on est optimiste ou colérique de nature, il faut que nous soyons toujours optimistes ou colériques. Il n'y a pas beaucoup de choix, dans ce cas
La personnalité humaine est autrement plus complexe (et heureusement !). D'ailleurs, les gens qui disent "ce n'est pas dans sa nature" d'un air désolé ou condescendant me font souvent grincer des dents. Comme si il était impossible d'évoluer ... 
Je souhaiterais te poser une question. Puisque tu dis qu'il est possible de savoir "en gros" comment on va réagir dans telle ou telle situation, dis-moi comment tu réagirais si un personne (ou toi) se faisait aggresser en plein rue. Prendrais-tu la fuite ? Te défendrais-tu ? Moi, dans mon cas, je n'en pas la moindre idée !
Je trouve donc que la nature est une idée intéressante mais qui ne vaut rien pour elle-même. Elle doit être employée en fonction d'autres critères, d'autres paramètres. Employée de manière incorrecte, c'est un moye facile et expéditif de classer les gens, de les mettre dans des boîtes, sans se pencher plus sur ce qu'ils sont dans la vraie vie, sans s'intéresser à leur personnalité.
Voilà, c'est à peu près tout. J'espère que je suis suffisament clair, si tu as des observations, je suis preneur
Bon, par où commencer ?Popy a écrit :phoenix85
Pour le peu que tu a écris, je trouve ton explication intéressante.Être soi suppose que l'on sait déjà qui l'on est. Et là, j'émets des doutes.
Je suis persuadé que nous sommes des "étrangers" à nous même. Nous nous croyons intelligents, bêtes, spirituels, terre-à-terre, ... parce que les autres nous l'affirment ou se comportent comme si nous l'étions. Je n'ai pas le temps de développer (je suis sensé travailler, là ...) mais je suis sincèrement persuadé que le regard des autres joue un double jeu : on se construit par-rapport à lui (en opposition ou en acceptation) mais il nous détermine plus que l'on ne le voudrait (c'est le voyeur qui se découvre voyeur par le regard des autres chez Sartre).
Au final, l'expression "être soi" suppose aussi que nous possédons une personnalité immuable. Or, je crois que nous avons des personnalités, selon les situations, les personnes que l'on cotoie. Difficile d'"être soi" dans ce cas.
Personnellement, ça a été (et c'est encore) mon cas (avoir des "personnalités" différentes, des comportements différents selon les situations) mais je suis conscient que mon argumentation est bancale. C'est juste mon avis.
En effet, oui, nous avons plusieurs personnalités, mais derrière ces personnalités, nous avons une nature.
Et la dessus, nous pouvons encore développer.
La différence entre nature et caractères.
On dis plus facilement : change ton caractère mais jamais, change ta nature.
Une nature, c est quelque chose que tu ne pourra jamais changer.
Enfin, c est mon avis.
Par exemple, je suis d une nature optimiste.
Et pourtant, j ai toujours eu en face de moi, des gens pessimistes.
Cela m a touchée, blessée , mais ma nature optimiste (j y peux rien, c est en moi, c est innée) fais son boulot tout seul.
Ensuite,
Etre soi, c est savoir qui l on est , ou savoir "en gros" , qui l on est et de quoi on est capable dans des situations.
Avec ceci, on fais un calcul, on rassemble les réactions qui reviennent le plus fréquemment.
Et pis pouf, voila, ca fait un résultat, et normalement, on sait a peu près.
C est déjà pas mal.
L'idée de nature cachée derrière la personnalité est intéressante et très certainement juste. Mais j'ai du mal à en faire le seul repère du "être soi".
Je m'explique.
En général, l'idée de "nature" se rapporte à un (ou quelques) trait(s) qui semblent inné(s), naturel(s), dont on ne peut se départir. Cela veut dire que l'on peut résumer grossièrement quelqu'un à sa nature. Je vois quelques objections.
Premièrement, j'ai du mal à adhérer à l'idée même. Certes, cette "nature" profonde existe mais plutôt comme un fondement à la personnalité. Ce sont les bases, sur lesquelles tout se construit. Donc, je reconnais volontiers qu'elle a un rôle important mais je pense qu'on ne peut pas en faire un horizon indépassable. On sait tous qu'il est tout à fait possible de renier sa nature, de la remettre en cause. En tant qu'homos ou bis (pour la majeure partie des membres de ce forum), il est probable que nous ayont tous connu une phase d'adaptation et d'interrogation, voire de rejet (d'ailleurs, il y en a encore qui sont à la recherche d'eux-mêmes). Il est donc possible d'adapter sa parsonnalité en contraire à sa nature. Est-ce être soi, dans ce cas ?
Deuxièmement, je trouve que réduire la personnalité à la nature, c'est un peu, bah, réducteur justement. Comme si, parce que l'on est optimiste ou colérique de nature, il faut que nous soyons toujours optimistes ou colériques. Il n'y a pas beaucoup de choix, dans ce cas
Je souhaiterais te poser une question. Puisque tu dis qu'il est possible de savoir "en gros" comment on va réagir dans telle ou telle situation, dis-moi comment tu réagirais si un personne (ou toi) se faisait aggresser en plein rue. Prendrais-tu la fuite ? Te défendrais-tu ? Moi, dans mon cas, je n'en pas la moindre idée !
Je trouve donc que la nature est une idée intéressante mais qui ne vaut rien pour elle-même. Elle doit être employée en fonction d'autres critères, d'autres paramètres. Employée de manière incorrecte, c'est un moye facile et expéditif de classer les gens, de les mettre dans des boîtes, sans se pencher plus sur ce qu'ils sont dans la vraie vie, sans s'intéresser à leur personnalité.
Voilà, c'est à peu près tout. J'espère que je suis suffisament clair, si tu as des observations, je suis preneur
Chouette !!! j aimeuuuhhh ta réponse !!
Je me permets par contre, de te répondre demain soir lorsque j aurais un peu plus de temps devant moi.
(la jpeu pas, je viens de rentrer, et je suis toute fatiguée, et j ai des trucs a faire après.)
Et pour aussi donner un avis de "méchant", j ai jamais réussie a être pour de vrai méchante !!! j y arrivais pas.
Explication: je trainais avec une fille et cette fille m influençait un peu.
Elle faisait que parler en mal des gens, les traitaient en face et se foutait de leur gueule (inconnus ou pas).
J ai fais pareil parce que je trouvais ca nouveau et aussi parce que cette fille me fascinait, mais BON, j ai bien sentie que ca n était pas moi.
Quand je dis fasciner, c est qu elle avait un tempérament hors du commun.
Toujours a faire la dingue, elle avait une repartie monstre et c était un peu mon idole (oui, j étais son mouton...)
Bref, j ai été de l autre coté, et ce fut trop fun et je ne regrette pas.
Une chose de faite (même si c était pas bien).
Comme Cerber, je relate, et je n ai rien a vanter dessus.
Je me permets par contre, de te répondre demain soir lorsque j aurais un peu plus de temps devant moi.
(la jpeu pas, je viens de rentrer, et je suis toute fatiguée, et j ai des trucs a faire après.)
Et pour aussi donner un avis de "méchant", j ai jamais réussie a être pour de vrai méchante !!! j y arrivais pas.
Explication: je trainais avec une fille et cette fille m influençait un peu.
Elle faisait que parler en mal des gens, les traitaient en face et se foutait de leur gueule (inconnus ou pas).
J ai fais pareil parce que je trouvais ca nouveau et aussi parce que cette fille me fascinait, mais BON, j ai bien sentie que ca n était pas moi.
Quand je dis fasciner, c est qu elle avait un tempérament hors du commun.
Toujours a faire la dingue, elle avait une repartie monstre et c était un peu mon idole (oui, j étais son mouton...)
Bref, j ai été de l autre coté, et ce fut trop fun et je ne regrette pas.
Une chose de faite (même si c était pas bien).
Comme Cerber, je relate, et je n ai rien a vanter dessus.
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Paranoiattack
- Messages : 1295
- Inscription : mar. déc. 18, 2007 3:43 pm
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anonymeB
Non non, ne t'inquiète pas. Tu ne divagues pas.cerber a écrit :n'empêche que, je divague sûrement mais, sans ce genre de personnes qui les martyrisait, ils ne seraient peut-être pas aussi "forts" aujourd'hui? ...
Je n'étais absolument pas populaire au collège ou au lycée. Un vrai paria, on me détestait. Je compte plus les fois où je me suis prit des coups, fait insulter, et toujours pour rien, car j'étais gentil et inoffensif.
Mais pour être honnête, je remercierais jamais assez les gens qui m'ont fait ça.
Ils m'ont permit de sortir un peu de la société, de découvrir les autres parias comme moi ( et en général un seul de ces parias est plus intéressant que 30 fashions-connards réunis ) de me faire prendre un peu de recul par rapport au monde, de me pousser à développer ma propre réflexion, à essayer d'être "meilleur" que les autres sans avoir besoin de les rabaisser, à me lancer des défis, etc..
Le truc marrant aussi, c'est que ça "commence" pour moi maintenant... Sans me vanter, je deviens aussi "populaire", apprécié, pas parce que je me la pète, que je suis trop à la mode, et que je rabaisse facilement les autres en leur donnant l'impression d'être des merdes, mais parce que les gens ont apprit à me connaître d'une part, et je reprends bien confiance en moi d'autre part.
Je suis peut-être en train de délirer, mais y'a des chances que je prenne ma revanche sur les autres d'une belle manière