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Psy, psy, psy - la guéguerre contemporaine
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A oui - outre que j'archi-baragouine, je me vautre entre la Martinique et la Guadeloupe...
[/ot][/quote]Me semble que "kay" est martiniquais alors que "ké" est guadeloupéen, mais je n'ai pas plus de certitude que ça, en dehors du fait d'avoir beaucoup entendu "ké" en Gwada et presque jamais "kay"
[/ot]En l'occurrence, ça c'est quand la phase de vérification de "l'écologie" du trouble a été mal / pas faite...puck a écrit :La phobie est un moyen de défense contre un stress, à défaut de meilleur mot. Si, par conditionnement, on arrive à supprimer la phobie en question, les causes de "fuite" sont, elles, toujours là, et la personne a ( en théorie ) de bonnes chances de projeter ses peurs, etc, sur un autre objet ou privilégier un autre moyen de défense ( hystérie, etc ).Je ne suis pas certain que les TCC n'aient d'efficacité qu'à court terme, mais je ne me suis pas penché sur la question. Quelqu'un a une idée de leur efficacité sur la durée - et de leurs possibles effets secondaires ?
La base des TCC c'est de dire qu'un symptôme (phobie, addiction etc) est une façon de vivre mieux une situation donnée...
Exemples simples:
- à l'adolescence on pouvait se sentir plus confortablement adulte en fumant pour se donner une contenance et on reste addictif car il y a encore un conflit générationnel avec les parents
- ou fumer est l'occasion de se forcer à prendre une pause dans un travail trop prenant
- ou encore une phobie empêche de se trouver confronté consciemment à un danger réel
- etc
Savoir si la psychanalyse a un effet curatif ou non m'importe assez peu. Il y a des psychanalystes que j'apprécie (Otto Gross, Georg Groddeck, Wilhelm Reich), d'autres que je conchie (Lacan, le ratichon Anatrella), d'autres qui me laisse indifférent (Bettelheim, Klein) mais aussi des gens qui ont su s'inspirer entre autre du freudisme et que j'apprécie (l'Ecole de Francfort, en particulier Marcuse ; Deleuze & Guattari).
Mais je reconnais au moins un mérite à la psychanalyse, en particulier à Herr Sigmund, c'est d'avoir largement libéré la parole sur la sexualité, et donc aussi la sexualité. Parler de quelque chose d'aussi tabou à l'époque où Freud le faisait lui a valu de nombreuses accusations de pornographie. Et se faisant, il a tout de même contribué à faire évoluer l'image de l'homosexualité, en affirmant qu'elle n'était ni une maladie, ni un crime.
Pour moi, elle s'inscrit plutôt dans l'histoire de la pensée, mais aussi de l'évolution des moeurs à laquelle elle a indiscutablement contribué.
Mais je reconnais au moins un mérite à la psychanalyse, en particulier à Herr Sigmund, c'est d'avoir largement libéré la parole sur la sexualité, et donc aussi la sexualité. Parler de quelque chose d'aussi tabou à l'époque où Freud le faisait lui a valu de nombreuses accusations de pornographie. Et se faisant, il a tout de même contribué à faire évoluer l'image de l'homosexualité, en affirmant qu'elle n'était ni une maladie, ni un crime.
Pour moi, elle s'inscrit plutôt dans l'histoire de la pensée, mais aussi de l'évolution des moeurs à laquelle elle a indiscutablement contribué.
Tiens à ce propos, pourrais-je vous demander à vous qui êtes de sacrés puits de science un petite chose ? (je prend ça pour un oui) Donc :
Comment la vision de l'homosexualité a-t-elle évolué en psychatrie/psychanalise etc au fil du 20eme siècle ?
Voilou, je suis curieuse tout d'un coup, et je trouve cela très intéressant.
*se fait toute petite et attend les réponses*
Comment la vision de l'homosexualité a-t-elle évolué en psychatrie/psychanalise etc au fil du 20eme siècle ?
Voilou, je suis curieuse tout d'un coup, et je trouve cela très intéressant.
*se fait toute petite et attend les réponses*
Mmmmh là je n'ai rien dans mon panier. Ca se détend lentement du côté des psychanalystes, dont le dogmatisme parfois haineux (Anatrella - mais c'est un catho, Bergeret, Melman, etc.) m'a toujours quelque peu laissé pantois. Mais les mouvements de fond et les probables aller-retour de ++ à --, je ne sais pas du tout. Une idée quelqu'un ?fanathyk a écrit :Tiens à ce propos, pourrais-je vous demander à vous qui êtes de sacrés puits de science un petite chose ? (je prend ça pour un oui) Donc :
Comment la vision de l'homosexualité a-t-elle évolué en psychatrie/psychanalise etc au fil du 20eme siècle ?
Voilou, je suis curieuse tout d'un coup, et je trouve cela très intéressant.
*se fait toute petite et attend les réponses*
De mon côté, une psychanalyse qui ne soignerait rien serait aussi anecdotique que toute la philosophie depuis avant Platon - un joli jeu d'enfant (oui, j'ai mon côté emporte-pièce aussi). Et j'en aurais depuis longtemps fait mon casse-croûte théorique. Ou m'en serai désintéressé. Aucune construction théorique ne vaut un moment de _vrai_ bonheur - mon pragmatisme foncier.
Olivierz, que reproches-tu à Lacan ? (Anatrella c'est pas vraiment un psy, quoi qu'il en ait, c'est un petit fonctionnaire de la croyance religieuse chrétienne qui s'est tourné vers les sciences humaines pour justifier ses conceptions du dogme.)
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yellowfaith
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