automutilation
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- Inscription : jeu. avr. 03, 2008 12:41 pm
C'est vrais que ça peut paraitre ridicule, mais je pense qu'il peut y avoir une explication physique. Je suis pas spécialiste dans ce domaine mais je m'y suis interessée et j'a lu que pour calmer la douleur, le corps sécrète automatiquement une hormone du plaisir. C'est pour ça que quand on se casse queque chose, on a pas mal tout de suite.
J'aime beaucoup les piercings et récement, je me suis fait un micro piercing pres de l'oeil, je ne m'attendais pas à avoir mal vu que mes autres piercings n'"avaient pas été tres doulereux. Mais la douleur a été tres forte et tres aigue. Ca m'a vraiment surprise, j'ai coulé une larme, mais je ne m'était pas sentie aussi décontractée depuis des mois (j'ai du mal à gerrer un deuil et ça me stresse énormément). J'ai carément plané.
Si ça coutait pas si cher, je me referait piercer maintenant^^
J'ai essayé de me faire du mal il y longtemps, et ca m'as frustrée de ne pas avoir osé me faire mal moi meme. Je me suis trouvée vraiment nule.
J'aime beaucoup les piercings et récement, je me suis fait un micro piercing pres de l'oeil, je ne m'attendais pas à avoir mal vu que mes autres piercings n'"avaient pas été tres doulereux. Mais la douleur a été tres forte et tres aigue. Ca m'a vraiment surprise, j'ai coulé une larme, mais je ne m'était pas sentie aussi décontractée depuis des mois (j'ai du mal à gerrer un deuil et ça me stresse énormément). J'ai carément plané.
Si ça coutait pas si cher, je me referait piercer maintenant^^
J'ai essayé de me faire du mal il y longtemps, et ca m'as frustrée de ne pas avoir osé me faire mal moi meme. Je me suis trouvée vraiment nule.
Je connais bien l'automutilation étant passée par là. J'ai encore honte d'en parler.
J'ai commencé assez tôt sans m'en rendre compte, en 3éme (je me planter le compas sur le dos de la main),puis les ciseaux, et la lame de rasoir à l'âge de 17-18 ans et le dérapage. j'avais aussi des tca (trouble du comportement alimentaire, anorexie, boulimie). J'ai échappé de peu à l'hôpital psychiatrique , qui ne m'aurait pas rendu service.
Aujourd'hui tout va mieux à ce niveau là. Je vais sur mes 21 ans, mais par contre j'ai tellement souffert que je ne me sens pas capable d'aider une personne en souffrance comme je l'ai été, j'ai tendance à fuir de peur de ne re-plonger.
Mes cicatrices sont toujours là, bien présentent, j'ai souvent honte surtout pour ma famille à qui celà fait ressortir des souvenirs douloureux, mais devant mes amis j'assume la plupart sont au courant les autres ne posent pas de questions, j'ai toujours eu des amis sur qui je pouvais compter.
J'ai commencé assez tôt sans m'en rendre compte, en 3éme (je me planter le compas sur le dos de la main),puis les ciseaux, et la lame de rasoir à l'âge de 17-18 ans et le dérapage. j'avais aussi des tca (trouble du comportement alimentaire, anorexie, boulimie). J'ai échappé de peu à l'hôpital psychiatrique , qui ne m'aurait pas rendu service.
Aujourd'hui tout va mieux à ce niveau là. Je vais sur mes 21 ans, mais par contre j'ai tellement souffert que je ne me sens pas capable d'aider une personne en souffrance comme je l'ai été, j'ai tendance à fuir de peur de ne re-plonger.
Mes cicatrices sont toujours là, bien présentent, j'ai souvent honte surtout pour ma famille à qui celà fait ressortir des souvenirs douloureux, mais devant mes amis j'assume la plupart sont au courant les autres ne posent pas de questions, j'ai toujours eu des amis sur qui je pouvais compter.
L'automutilation ... La douleur physique n'efface JAMAIS la douleur psychologique !!!
J'ai l'impression que beaucoup de gens ont connu ou connaisse ça ... Je me suis moi-même auto-mutilée.
ça remonte à quelques temps mais je vais essayer de me replonger dans mes souvenirs et d'écrire mes sensations.
Ça arrive n'importe quand ... comme une envie irrésistible. J'ai mal au ventre et la douleur ne se dissipe pas. Ma tête est sur le point d'exploser. Cela fait quelques jours que ça dure et personne n'arrive à comprendre ma souffrance. J'ai beau raconter ce qui se passe, être absente même quand je suis là ... rien, mes amis sont impuissants.
Cette douleur au ventre devient incontrôlable, si je ne fais rien, c'est la tachycardie et la tétanie assurées (une crise d'angoisse, quoi). Il y a toujours ma trousse à dissection dans mon tiroir, souvenir de prépa. Les lames de rasoir sont dedans. J'en prends une ... et là, immanquablement je me mets à pleurer. Je crois que le mal physique me fera oublier mes douleurs intérieures. Pourtant je sais que c'est mal, ce n'est pas la bonne solution et c'est pour ça que je pleure
Avec la lame, ça sera rapide et si je fais gaffe, il n'y aura pas trop de marques.
ça y est c'est fait ... !
Le sang perle et je suis fascinée ... J'ai mal à l'intérieur et j'ai l'impression qu'en faisant couler mon sang, je me vide de mes problèmes mais les marques sont là et j'ai toujours mal au ventre. Les mutilations n'ont pas fait disparaitre ma douleur intérieure. Je comprend que mes problèmes ont une origine plus profonde et que je ne peux y venir à bout toute seule sans aide.
Quelques semaines après, je décide d'aller voir un psy. Et alors, le vrai travail commence. Là, je me rends vite compte que ça va prendre du temps mais dès les premières séances, j'apprends à gérer mes angoisses.
Aujourd'hui, ça va très bien mais à chaque fois que je regarde mon bras je m'en veux d'avoir fais ça, que le jeu n'en méritait pas la chandelle.
ALORS s'il vous plaît, NE VOUS TROMPEZ PAS : LA DOULEUR MORALE NE SE SOIGNE PAS EN SE FAISANT MAL MAIS EN ESSAYANT DE COMPRENDRE POURQUOI ON A MAL
J'ai l'impression que beaucoup de gens ont connu ou connaisse ça ... Je me suis moi-même auto-mutilée.
ça remonte à quelques temps mais je vais essayer de me replonger dans mes souvenirs et d'écrire mes sensations.
Ça arrive n'importe quand ... comme une envie irrésistible. J'ai mal au ventre et la douleur ne se dissipe pas. Ma tête est sur le point d'exploser. Cela fait quelques jours que ça dure et personne n'arrive à comprendre ma souffrance. J'ai beau raconter ce qui se passe, être absente même quand je suis là ... rien, mes amis sont impuissants.
Cette douleur au ventre devient incontrôlable, si je ne fais rien, c'est la tachycardie et la tétanie assurées (une crise d'angoisse, quoi). Il y a toujours ma trousse à dissection dans mon tiroir, souvenir de prépa. Les lames de rasoir sont dedans. J'en prends une ... et là, immanquablement je me mets à pleurer. Je crois que le mal physique me fera oublier mes douleurs intérieures. Pourtant je sais que c'est mal, ce n'est pas la bonne solution et c'est pour ça que je pleure
Avec la lame, ça sera rapide et si je fais gaffe, il n'y aura pas trop de marques.
ça y est c'est fait ... !
Le sang perle et je suis fascinée ... J'ai mal à l'intérieur et j'ai l'impression qu'en faisant couler mon sang, je me vide de mes problèmes mais les marques sont là et j'ai toujours mal au ventre. Les mutilations n'ont pas fait disparaitre ma douleur intérieure. Je comprend que mes problèmes ont une origine plus profonde et que je ne peux y venir à bout toute seule sans aide.
Quelques semaines après, je décide d'aller voir un psy. Et alors, le vrai travail commence. Là, je me rends vite compte que ça va prendre du temps mais dès les premières séances, j'apprends à gérer mes angoisses.
Aujourd'hui, ça va très bien mais à chaque fois que je regarde mon bras je m'en veux d'avoir fais ça, que le jeu n'en méritait pas la chandelle.
ALORS s'il vous plaît, NE VOUS TROMPEZ PAS : LA DOULEUR MORALE NE SE SOIGNE PAS EN SE FAISANT MAL MAIS EN ESSAYANT DE COMPRENDRE POURQUOI ON A MAL
Derniere nouvelle en date.
Le mois dernier, je regarde le bras de ma chtite soeur, et je vois des cicatrices qui ressemblent fortement a des scarifications.
Moi: " C est quoi ca? "
Elle : " Ben, tu sais pas? c est quand je m amusais a me couper."
Moi: " ah bon quand ? "
Elle: " quand j allais pas bien, lorsque j étais encore a la maison"
Moi: " ah ouai, t a fais ton ado quoi"
(On ris)
J ai pas su trouvé quoi dire d autres de moins con.
Mais, ca ma foutu les boules ....
Le mois dernier, je regarde le bras de ma chtite soeur, et je vois des cicatrices qui ressemblent fortement a des scarifications.
Moi: " C est quoi ca? "
Elle : " Ben, tu sais pas? c est quand je m amusais a me couper."
Moi: " ah bon quand ? "
Elle: " quand j allais pas bien, lorsque j étais encore a la maison"
Moi: " ah ouai, t a fais ton ado quoi"
(On ris)
J ai pas su trouvé quoi dire d autres de moins con.
Mais, ca ma foutu les boules ....
+1Cali-mero a écrit : ALORS s'il vous plaît, NE VOUS TROMPEZ PAS : LA DOULEUR MORALE NE SE SOIGNE PAS EN SE FAISANT MAL MAIS EN ESSAYANT DE COMPRENDRE POURQUOI ON A MAL
Dialogue et communication viennent à bout de beaucoup de maux.
Une petite pensée pour ceux pour qui souffrent : il y aura toujours des gens attentifs à votre malheur et prêts à aider.
Perso, je crois qu'il y a différentes façons de s'auto-mutiler... On se scarifie, on s'empêche de manger, on décide de foirer ses études, on recherche de l'adrénaline, on boit... Bref, ce que l'on recherche avant tout c'est se faire du mal quelque part pour laisser tranquille la tête...
C'est dur d'avoir tellement mal au coeur d'en arriver au point de se faire du mal physiquement pour aller mieux... Seulement il y a bien des douleurs qui ne savent qu'avouer les tristesses du coeur !
Je ne pense pas que ce soit une bonne solution de vouloir tout le temps juger !! En revanche, il faut essayer d'analyser tout ça... Effectivement, le mieux c'est de chercher comment arranger une situation en évitant les marques visibles ! Bon après c'est toujours jolie la rhétorique, le tout c'est de mettre ça en partique...et c'est là que ça bloque !
C'est dur d'avoir tellement mal au coeur d'en arriver au point de se faire du mal physiquement pour aller mieux... Seulement il y a bien des douleurs qui ne savent qu'avouer les tristesses du coeur !
Je ne pense pas que ce soit une bonne solution de vouloir tout le temps juger !! En revanche, il faut essayer d'analyser tout ça... Effectivement, le mieux c'est de chercher comment arranger une situation en évitant les marques visibles ! Bon après c'est toujours jolie la rhétorique, le tout c'est de mettre ça en partique...et c'est là que ça bloque !
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- Messages : 49
- Inscription : lun. févr. 16, 2009 9:49 pm
bonjour,
je vais te donner mon avis, et je suppose que certaines personnes ont dû en parler avant moi, et je vais t'avouer que je n'ai pas trop lu ce que t'on laissé les autres membres.
Pour moi il y a deux catégories de personnes qui se mutilent. Mais qui se rejoignent en quelque sorte.
La première : Quelqu'un qui est mal dans sa peau qui ne trouve comme "refuge" ou comme "fuite" à leurs problèmes l'automutilation . Pour eux de s'automutiler est comme un accomplissement, pas un soulagement , non j'irais fort en disant cela mais plus comme une satisfaction .
Après il y a différent endroit du corps que les personnes choisissent. Par exemple la plupart des filles qui ont subi des sévismes sexuels s'automutilent en bas du ventre et juste au dessus du sexe. Après je suis désolée je ne connais pas la signification de l'automutilation au poignet.
La seconde : Quelqu'un qui ne ressent pas assez d'attention de ses proches donc qui fait cela pour dire qui l'est là, certes ce n'est pas un bon moyen mais voilà, il trouve que de se faire du mal, pourra lui permettre d'avoir de l'attention sur lui, mais il va vite se rendre compte qu'il ne va pas avoir la même attention qui l'attendait, parfois ça va être plus de la pitié et parfois non. Et il y a aussi des débiles, des idiots, qui font ça pour rien, pour faire les beaux ou belles .
Mais bon il ne faut pas négliger ce genre de chose, car après des entailles aux poignets, au ventre, sur les jambes, qu'est-ce que ça va être , un passage à l'act (Tentative de suicide) ?
Sur tout ne négligez pas ce genre de comportement, et mesdemoiselles, messieurs si vous n'êtes pas bien, la seule solution est d'en parler, soit à votre meilleur(e) ami(e) , à vos parents, ou à un spécialites . Ou écrire aussi c'est vraiment pas mal, faire du sport , écouter de la musique.
Enfin il existe de nombreuses solutions, il faut beaucoup de courage.
Je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire, mais croyez moi c'est du vécu, donc je sais de quoi je parle.
Veuillez m'excuser de la longueur de mon topic mais je voulais absoluement à mettre mon expérience sur ce sujet. J'espère que ça va vous aider.
Cordialement
Plume magique
je vais te donner mon avis, et je suppose que certaines personnes ont dû en parler avant moi, et je vais t'avouer que je n'ai pas trop lu ce que t'on laissé les autres membres.
Pour moi il y a deux catégories de personnes qui se mutilent. Mais qui se rejoignent en quelque sorte.
La première : Quelqu'un qui est mal dans sa peau qui ne trouve comme "refuge" ou comme "fuite" à leurs problèmes l'automutilation . Pour eux de s'automutiler est comme un accomplissement, pas un soulagement , non j'irais fort en disant cela mais plus comme une satisfaction .
Après il y a différent endroit du corps que les personnes choisissent. Par exemple la plupart des filles qui ont subi des sévismes sexuels s'automutilent en bas du ventre et juste au dessus du sexe. Après je suis désolée je ne connais pas la signification de l'automutilation au poignet.
La seconde : Quelqu'un qui ne ressent pas assez d'attention de ses proches donc qui fait cela pour dire qui l'est là, certes ce n'est pas un bon moyen mais voilà, il trouve que de se faire du mal, pourra lui permettre d'avoir de l'attention sur lui, mais il va vite se rendre compte qu'il ne va pas avoir la même attention qui l'attendait, parfois ça va être plus de la pitié et parfois non. Et il y a aussi des débiles, des idiots, qui font ça pour rien, pour faire les beaux ou belles .
Mais bon il ne faut pas négliger ce genre de chose, car après des entailles aux poignets, au ventre, sur les jambes, qu'est-ce que ça va être , un passage à l'act (Tentative de suicide) ?
Sur tout ne négligez pas ce genre de comportement, et mesdemoiselles, messieurs si vous n'êtes pas bien, la seule solution est d'en parler, soit à votre meilleur(e) ami(e) , à vos parents, ou à un spécialites . Ou écrire aussi c'est vraiment pas mal, faire du sport , écouter de la musique.
Enfin il existe de nombreuses solutions, il faut beaucoup de courage.
Je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire, mais croyez moi c'est du vécu, donc je sais de quoi je parle.
Veuillez m'excuser de la longueur de mon topic mais je voulais absoluement à mettre mon expérience sur ce sujet. J'espère que ça va vous aider.
Cordialement
Plume magique
Lorsque j'avais 15 ans, j'ai commencé à me mutiler. Au début, c'était juste avec un compas, pour attirer l'attention, une sorte d'expérience aussi, je connaissais des gens qui le faisaient, je n'avais pas envie de les copier pour faire cool... j'avais juste envie de comprendre le soulagement qu'ils ressentaient... C'était simple, j'allais mal, je voulais me sentir mieux.
La première fois, ma mère a vu les petites coupures sur mon poignet: "Qu'est-ce que c'est que ça?" La peur au ventre, je lui ai menti "Rien, je me suis fais mal à la piscine" Mensonge énorme. Elle n'a pas chercher plus loin, ça lui a suffit. Elle n'a plus jamais fait attention à mon bras.
Plus le temps passait, plus l'envie de me couper me démangeait. Du compas, je suis vite passé au kutter. J'étais dans une grosse période dépressive et j'étais seule. J'avais mal intérieurement alors je me coupais le bras, je me disais souvent dans ces moments là: ça te fera une bonne raison de pleurer !
Je ne voulais plus appeler à l'aide et à l'époque, j'arrivais très bien à cacher mes coupures. J'étais mal et paradoxalement, la mutilation me faisait du bien. Quand j'avais des envies de T.S, je me coupais et ça m'enlevait cette envie. Quelque part, ça m'a maintenu dans ce bas monde. C'est ce que je me dis avec le recul.
Plus de deux ans que j'ai arrêté de me couper, j'ai encore des crises de déprimes, de moins en moins fréquente, mais j'ai grandis, j'arrive à prendre plus de recul sur moi-même, alors qu'ado, j'étais juste trop impulsive.
La première fois, ma mère a vu les petites coupures sur mon poignet: "Qu'est-ce que c'est que ça?" La peur au ventre, je lui ai menti "Rien, je me suis fais mal à la piscine" Mensonge énorme. Elle n'a pas chercher plus loin, ça lui a suffit. Elle n'a plus jamais fait attention à mon bras.
Plus le temps passait, plus l'envie de me couper me démangeait. Du compas, je suis vite passé au kutter. J'étais dans une grosse période dépressive et j'étais seule. J'avais mal intérieurement alors je me coupais le bras, je me disais souvent dans ces moments là: ça te fera une bonne raison de pleurer !
Je ne voulais plus appeler à l'aide et à l'époque, j'arrivais très bien à cacher mes coupures. J'étais mal et paradoxalement, la mutilation me faisait du bien. Quand j'avais des envies de T.S, je me coupais et ça m'enlevait cette envie. Quelque part, ça m'a maintenu dans ce bas monde. C'est ce que je me dis avec le recul.
Plus de deux ans que j'ai arrêté de me couper, j'ai encore des crises de déprimes, de moins en moins fréquente, mais j'ai grandis, j'arrive à prendre plus de recul sur moi-même, alors qu'ado, j'étais juste trop impulsive.