Pour ou contre l'homoparentalité ?
Je suis contre la "conoparentalité". Les cons pour parents, c'est mal.
Que les cons soient homo, hétéro, bi ou amateurs de poissons rouge ne change pas la donne à mes yeux.
Donc j'ai du mal à dire que je suis pour ou contre l'homoparentalité, je suis pas mal pour le "cas par cas" dans les histoires de parents, d'adoptions, ou de quoi que ce soit du genre.
Par contre, j'ai un peu peur de "l'homoparentalité par principe", dans une recherche de l'égalité à tout prix : je connais des gens qui, pour affirmer leur envie d'avoir des droits égaux sont prêts à tout plein de conneries, y compris faire un gamin quand ils n'y sont pas prêts...
Que les cons soient homo, hétéro, bi ou amateurs de poissons rouge ne change pas la donne à mes yeux.
Donc j'ai du mal à dire que je suis pour ou contre l'homoparentalité, je suis pas mal pour le "cas par cas" dans les histoires de parents, d'adoptions, ou de quoi que ce soit du genre.
Par contre, j'ai un peu peur de "l'homoparentalité par principe", dans une recherche de l'égalité à tout prix : je connais des gens qui, pour affirmer leur envie d'avoir des droits égaux sont prêts à tout plein de conneries, y compris faire un gamin quand ils n'y sont pas prêts...
Je suis pas mal d'accord.thib8500 a écrit :Je suis plutôt pour, mais sûrement pas pour des questions d'égalité. Avoir des enfants n'est pas un droit, c'est une responsabilité.
Pour la conception, la sexualité est importante, okay. Mais pour élever, aimer, vivre avec , apprendre tout ça ... c'est pas une question d'organe génitaux pour moi.
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- Inscription : mer. août 26, 2009 10:29 am
je suis la preuve vivante que la monoparentalité ça peut marcher, donc je suis d'accord avec celui qui dit que le pire, ce sont des parents cons!
après, qui que tu sois, qd tu prends la responsabilité d'un enfant , tu essaies de la faire bien, et en réfléchissant, et en l'ouvrant aux autres...La sexualité n'a rien à voir là-dedans...(si ce n'est que j'ai préféré rester seule plutôt que de m'adjoindre un conjoint pas très doué en éducation qui faisait de grosses erreurs avec sa fille , de mon point de vue)
je ne veux plus d'enfants car je me trouve trop vieille pour que l'enfant soit content de m'avoir comme mère; par contre, j'aiderais volontiers à élever un enfant si l'occasion s'en présentait; je garde parfois les enfants d'une amie d'ailleurs...
après, qui que tu sois, qd tu prends la responsabilité d'un enfant , tu essaies de la faire bien, et en réfléchissant, et en l'ouvrant aux autres...La sexualité n'a rien à voir là-dedans...(si ce n'est que j'ai préféré rester seule plutôt que de m'adjoindre un conjoint pas très doué en éducation qui faisait de grosses erreurs avec sa fille , de mon point de vue)
je ne veux plus d'enfants car je me trouve trop vieille pour que l'enfant soit content de m'avoir comme mère; par contre, j'aiderais volontiers à élever un enfant si l'occasion s'en présentait; je garde parfois les enfants d'une amie d'ailleurs...
Boarf, le monde dans lequel on est, on en tient compte ou pas...
J'veux dire... Oui, avoir des parents "hors norme", c'est pas simple à accepter quand on se faire dégommer dans la cour de récré à coup de "tes parents sont [insérer ici une bizarrerie quelconque]".
C'est vrai pour les parents homo, c'est aussi vrai pour n'importe quels parents hors norme (gros, vieux, pasteurs, moche, en chaise roulante, blablabliblablabla).
Après, je pense que la capacité de dialogue des parents est pas mal capitale pour rendre la situation acceptable (et même enrichissante) par l'enfant. Faire jeune l'apprentissage de la différence, c'est à coup quasi sûr avoir un solide bagage de tolérance et d'ouverture d'esprit.
Mais si les parents ne communiquent pas, se contentent de réponses à la "tu comprendras quand tu seras plus grand", l'enfant s'en prend juste plein la gueule, et subit sa situation au lieu d'en être acteur. Et c'est là que ça pue des pieds...
Pour ma part, j'ai testé les parents "vieux" (ma mère m'a eu à 40 ans, mon père à 50) et en prime ne venant pas du même milieu social que la plupart des parents de mes camarades (parents de revenu et d'instruction modeste, alors que la plupart de mes camarades, dans la "ville de bouges" où j'habitais avaient des parents médecins, profs ou architectes).
J'ai pas mal douillé, mais ce qui m'a le plus marqué, c'est pas forcément les vacheries à la récré, mais surtout le fait que quand j'avais la mauvaise idée de mettre le sujet sur le tapis, mes parents fuyaient la discussion "pour me protéger et parler de sujet qui étaient + de mon âge".
Je pense que l'exemple est pas mal transposable à la situation d'un gamin qui a "deux papas" ou "deux mamans".
J'veux dire... Oui, avoir des parents "hors norme", c'est pas simple à accepter quand on se faire dégommer dans la cour de récré à coup de "tes parents sont [insérer ici une bizarrerie quelconque]".
C'est vrai pour les parents homo, c'est aussi vrai pour n'importe quels parents hors norme (gros, vieux, pasteurs, moche, en chaise roulante, blablabliblablabla).
Après, je pense que la capacité de dialogue des parents est pas mal capitale pour rendre la situation acceptable (et même enrichissante) par l'enfant. Faire jeune l'apprentissage de la différence, c'est à coup quasi sûr avoir un solide bagage de tolérance et d'ouverture d'esprit.
Mais si les parents ne communiquent pas, se contentent de réponses à la "tu comprendras quand tu seras plus grand", l'enfant s'en prend juste plein la gueule, et subit sa situation au lieu d'en être acteur. Et c'est là que ça pue des pieds...
Pour ma part, j'ai testé les parents "vieux" (ma mère m'a eu à 40 ans, mon père à 50) et en prime ne venant pas du même milieu social que la plupart des parents de mes camarades (parents de revenu et d'instruction modeste, alors que la plupart de mes camarades, dans la "ville de bouges" où j'habitais avaient des parents médecins, profs ou architectes).
J'ai pas mal douillé, mais ce qui m'a le plus marqué, c'est pas forcément les vacheries à la récré, mais surtout le fait que quand j'avais la mauvaise idée de mettre le sujet sur le tapis, mes parents fuyaient la discussion "pour me protéger et parler de sujet qui étaient + de mon âge".
Je pense que l'exemple est pas mal transposable à la situation d'un gamin qui a "deux papas" ou "deux mamans".
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- Inscription : dim. juil. 03, 2005 7:27 pm
Pour ma part j'espère bien avoir aussi des enfants... Pareillement à Horus, je vais pas vraiment argumenter, mais je voulais juste souligner ceci :
A vrai dire ton post Caramel me parle dans la mesure ou j'avais fait pendant mes études un exposé sur les "nouvelles familles" mais qu'on m'avait fait recentrer sur un seul parce que ça leur évoquait que le choix entre homoparentalité et monoparentalité. C'était la seule chose qui venait à l'esprit des gens.
Brefeuh l'autre problème se pose une fois qu'on connait ces familles:
Disons que tout le problème c'est que aucun enfant ni même la majorité des parents ne conçoivent qu'il existent d'autres modèles qu'eux. Tout l'intérêt d'en faire un débat national- ou plutôt une campagne d'information- est là : faire comprendre aux gens que ça existe déjà, que ce soit pour l'homoparentalité, mais aussi les autres formes.... Le cas idéal serait d'expliquer qu'il existe "diverses formes de familles", et que non bah ils sont pas plus malheureux...J'veux dire... Oui, avoir des parents "hors norme", c'est pas simple à accepter quand on se faire dégommer dans la cour de récré à coup de "tes parents sont [insérer ici une bizarrerie quelconque]".
C'est vrai pour les parents homo, c'est aussi vrai pour n'importe quels parents hors norme (gros, vieux, pasteurs, moche, en chaise roulante, blablabliblablabla).
A vrai dire ton post Caramel me parle dans la mesure ou j'avais fait pendant mes études un exposé sur les "nouvelles familles" mais qu'on m'avait fait recentrer sur un seul parce que ça leur évoquait que le choix entre homoparentalité et monoparentalité. C'était la seule chose qui venait à l'esprit des gens.
Brefeuh l'autre problème se pose une fois qu'on connait ces familles:
Qui ou quoi nous juge suffisamment responsable indépendamment de ses mœurs personnelles ?Je suis plutôt pour, mais sûrement pas pour des questions d'égalité. Avoir des enfants n'est pas un droit, c'est une responsabilité.